Fables et histoires marrantes

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Au royaume des fous...il faut être fou !

Autrefois un royaume gouverné par un sage
Trônait en équité,malgré son humble âge!
Les gens de leurs récoltes à foison vivaient bien;
Enrechissant l'état pour contrer les besoins.

Un jour une sorcière,a mal vu le bonheur,
De ce monde prospère,sans plaintes et sans heurt.

Deux sources abreuvaient:la première la ville,
Et l'autre le palais,mais d'un débit fébrile!

Pour semer la discorde,jette un sort dans l'eau
De la source publique,en troublant tous ses flots.
En se servant les gens subissent tous le coup,
Mais la cour,s'abreuvant d'autre flot sain et doux,
Reste bien à l'abri des influences floues!

Les envoutés criaient:"le roi s'est affolé:
Tentons de le changer,il faut vite y aller.
Un roi sot ne doit pas gouverner la cité,
Franchissons-nous le pas pour le discréditer!"

Alors les responsables,pris par ces changements,
Consultaient leur oracle pour éclaircir le fond.

En réunion plainière,un des sages propose
Tout de suite de faire contrer l'évolution:
"Buvons cette eau souillée pour devenir comme eux;
En milieu embrouillé être sage est facheux".

Ils ont bu l'eau hantée.Les gens étaient contents,
Satisfaits que leur roi retrouvait la raison !

Dans une société de fous,être bien sage
Peut toujours inquiéter,troublant le voisinage,
Et il faut s'adapter pour avoir même image.

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Un jour un père grondait sa fille de trois ans:
Elle a bien abusé d'un rouleau doré blanc
Pour sa boite à cadeaux.

Le pére l'avait mis à part pour décorer
Le sapin qu'il a pris pour la fête adorée
De Noel et ses lots.

L'argent se faisait rare,à cette époque là...
Il n'était pas avare,mais comptait plusieurs fois
Ses dépenses en gros!

Le matin de Noel,elle offrait une boite,
En lui disant timide:"Pour toi cette caissette"!

Il a bien regretté sa réprimande vite...
Mais ouvrant le paquet il l'a decouvert vide,
Et il s'est déchainé de colère en disant:
"Tu ne dois pas offrir de tel cadeau vacant,
A quelqu'un que tu aimes,sans contenir un don:
De precieux et de beau!"

Avec des larmes aux yeux,la fille répondit:
"Elle est pleine papa!Ma bouche l'a remplie,
D'un tas de bisous chauds!"

Le père,chaviré,l'a enlacée content,
Pour son ardeur fortuite,il demanda pardon.
"C'est souvent incompris,l'univers des enfants!"

mikee · Posté le: Mar Déc 07, 2010 13:57 pm Sujet du message:

C'est trop beau, vraiment trop beau ^_^

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Je n'oublierai jamais ma folle aventure:
De traverser l'Europe,seule dans ma voiture!
Descendant la frontiere,le long de la mer noire,
Entre Roumanie et Bulgarie quelque part.

Je suis tombé een panne,et c'était un dimanche;
J'ai conduit au mépris de la courroie cassée,
Jusqu'à une maison isolée sur la tranche
De la route où je me suis bien adressée;

En expliquant mon cas j'ai demandé de l'aide,
Par des gestes et mots connus dans tous les bleds;
J'ai compris que dimanche,les garages sont loins,
Fermés;je peux attendre chez eux jusqu'à demain!

J'ai pensé incongru de dormir dans mon car,
J'ai accepté leur offre d'être hebergée le soir...
Le dîner était bon, des produits du canton,
Préparé avec soin ainsi que leur boisson.

J'ai apprécié l'ambiance,à la lueur des lampes
A pétrole sans gêne du manque de courant
Electrique chez eux, vivant à l'abondant
De la modernité sans embarras ni crampes!

Puis l'hôte m'a conduite,dans une chambre humble,
Auprès d'un lit bien propre,avec ce qui assemble
Le nécessaire pour sommeiller et avoir
Assez de la quiétude que j'aime apercevoir!

Fatiguée de mon tour,je me suis endormie
Comme une massue,mais réveillée la nuit
Par un bruit suspect,qui venait de la cour:
Quelqu'un qui aiguisait un couteau par concours!

Le bruit sec s'estompait de temps en temps,et puis
Reprenait comme avant,augmentant mes soucis!
Ce déclic métallique m'a causé une peur:
Y aurait-il bien dehors un possible agresseur?

Mon coeur battait à rompre,je me suis dirigée,
En me tatonnant vers la fenêtre pour voir
Ce qui passait dehors,fortement dérangée!
Mais il faisait très sombre pour comprendre et savoir!

J'ai placé une chaise barricadant la porte,
Et fermé la fenêtre, attendant de la sorte
Que quelqu'un essayait de conquérir mon antre,
En sentant que la peur envahissant mon ventre.

Beaucoup de pensées rudes me traversaient la tête:
Ce couteau qui était entrain d'aiguiser fort,
Allait-t-il sur ma gorge,m'assommant comme bête?...
Restée sur le qui-vive toute la nuit à bord.

La nuit était très longue,aussi que mon angoisse;
Je suis restée alerte,jusqu'aux lueurs du jour;
Alors j'ai pu savoir dehors ce qui se passe:
Un mouton enchainé qui rumine et s'enlasse!

Et chaque fois qu'il bouge sa gueule fait muer
La chaîne sur la pierre qui tintait le métal.
Et moi qui supposait qu'on allait me tuer...!
Je n'oublierai jamais cette nuit infernale.

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

L'entrepreneur disait:"Vas Ernesto teinter
Le mur dans le couvent chez la nonne Ivon ."
L'ouvrier portugais répondait:"Oui patron ".
La sœur en recevant l'ouvrier demandait:

"Que voulez-vous monsieur ?Pourquoi êtes-vous venu?"
Ernesto répliquait Avec son accent tiers:
"Zé viens faire la mour !"...Retournée de colère,
La sœur rugissait:"Non,ça va pas !Malotru* !".

En lui claquant la porte au nez,il est allé
Pour dire à son patron:"Elle a dit veut pas faire!".
Voulant savoir pourquoi,lui a interpellé:
"Qu'est ce que tu lui as dit,pour refuser l'affaire ?"

-"Zé viens faire la mour !" Ernesto répondit ;
Le patron en riant:"Et qu'est ce qu'elle t'a dit ?",
-"Elle a dit non! mal au trou:alors je suis parti!"
..................
Malotru:grossier,mufle,impoli...

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Ennuyée de son homme, elle a pris des vacances
Aux îles Caraïbes, pour quinze jours, se lance.
Et sur place s'est dite, en voyant les garçons
Tous beaux, qu'il était temps de prendre l'occasion
Et goûter un plaisir tout à fait différent
Qui ne sera possible, sans doute avant longtemps!

Le premier soir en boîte, elle rencontre un noir
Séduisant; après quelques verres et discussions,
Ils ont passé la nuit ensemble en amants;
Ravie de ses exploits, elle a voulu l'avoir
Pendant tout son séjour, auprès d'elle les soirs.

Elle a voulu connaître son nom le lendemain;
Mais le gars répondait qu'il n'était pas question;
Et que à chaque fois qu'il a donné son nom,
Les gens se moquaient fort de lui dont il se plaint.

Néanmoins,continuent à se voir tous les jours;
Et la même question revenait les matins;
Le noir ne voulait pas donner son nom toujours,
De peur qu'elle se moque abondamment du sien!

Le dernier jour arrive du séjour de la dame,
Elle lui fait comprendre que c'était bien infâme
De lui cacher son nom,puisqu'elle va partir,
Et qu'il n'a rien à craindre de l'avouer et dire!

Devant son insistance, le jeune s'attendrit:
Lui priant, s'il le fait, de ne pas rigoler,
Et se moquer de lui, puisqu'il s'est appelé
"Neige" contrairement à sa teinte et vernis.

La dame, d'un seul coup, s'adonnait aux fous rires..
Et notre homme vexé lui dit qu'il le savait,
Qu'en donnant son prénom elle allait devenir
Moquante, comme les autres...Mais la dame avouait:

Non je ne rigole pas à cause de ton nom,
Mais je pense à mon homme, et la tête qu'il exhibe!
Quand je lui dis que j'ai passé beaucoup de temps,
Sous vingt cinq centimètres de neige aux Caraïbes

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Un paysan rentrait,derrière son âne un soir,
Suivi par son enfant pour gagner leur abri.
La bête sans fardeau trottait de vif espoir
Pour rentrer comme eux tot avant qu'il fasse nuit.

Arrivés au village les gens se moquaient d'eux
En disant qu'ils étaient plus bêtes que leur bête:
Ils suivaient l'animal sans vouloir le monter!
Pourquoi le laisser seul sans servir de sa crête?

Trouvant qu'ils ont raison le père se met au dos
De l'âne et son garçon suivait sans aucun mot!

Un autre groupe de gens disaient:"c'est un tyran;
Il monte en laissant marcher son pauvre garçon ?".

Le paysan descend et fait monter son gars.
Un homme le surprend et lui avoue trés bas:

"Tu mets ton fils dessus et tu suis comme un sot
Il supporte les deux,mettez-vous au galop"

Alors ils se sont mis tous les deux sur la bête
D'autres gens les côtoient et leur disent en hâte:

"Vous n'avez de pitié pour ce pauvre animal
Dieu l'a créé pour vous mais toujours il vous guette,
Il faut le bien traiter sans abus infernal.
Vous rendrez bien des comptes un jour pour cette traite!".

Faché,le père,descend avec son fils et crie:
"J'en ai marre des reproches me traitant comme impi!
Aide-moi mon garçon,nous allons porter l'âne
Et pour les mécontents j'emploierai cette canne
Qu'ils se taisent sinon je casserai leurs crânes,

En écoutant les gens nous devenons des anes,
Toujours manipulés comme de vrais profanes!".

Ce n'est pas raisonnable ce que le pére a fait
Il aurait dû agir comme il l'entend et sait;
Plaire à tout le monde:on n'est jamais parfait!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Un fermier a trouvé
un jour abondonné,
Un louveteau chétif,
Affamé et peiné.

Ayant pitié l'a pris,
L'a mis dans l'écurie,
A coté d'une chèvre,
Pour qu'il soit bien nourri.

Habituée à lui,
La chèvre le léchait,
Quand il faisait froid,
De son corps le chauffait;
Et lui offrait son lait,
Quand il est assoiffé.

Mais une fois adulte,
Il redevenait loup:
Il égorgeait de suite,
La chèvre d'un seul coup.

Trouvant sa bête morte,
Le fermier explosait;
Pour lui c'est une perte
Qu'il n'avait supposée!

Il a pris son fusil,
En disant à la bête:
"Tu étais un pupille,
Elle agréait ta quête,
Tu couchais dans son lit,
En appréciant sa traite!

Mais comment as-tu su,
Qu'un loup était ton père?
Et de qui tu as cru,
Qu'elle n'était pas ta mère?

T'aurais dû oublier
Ton instinct en sommeil !
Alors meurt sans ciller:
La bête en toi s'éveille...!

Aucun ne peut tourner,
Une tendance innée;
C'est dupe de cerner
Assez tard ces données!".

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

J'ai été invitée,
Un jour au mariage,
D'un fils de mes amis,
Dans un petit village.

Nous étions rassemblés
Devant monsieur le maire,
Dans une pièce meublée,
De quelques rares affaires.

Choisis comme témoins
Deux amis de trés loin,
Se sont perdus en route,
Et le maire voulait bien,
Les attendre sans doute!

Aprés une heure passée,
Enfermés en mairie,
L'épousée s'empressait,
Voulant faire pipi!

Sans cabinet toilette,
Il n'y avait qu'un choix,
Contouner la murette,
Pour trouver un endroit!

La mère accompagnait
Sa fille pour l'aider,
En voulant épargner
L'aube se dégrader.

Traversant un buisson,
Elles sont disparues,
Des yeux quelques instants,
Négligeant l'imprévu!

Aprés quelques minutes,
Nous avons vu les filles,
Dehors accouraient vite,
Se parer par la grille!

Elles avaient peur d'un chien
Qui rodait aux parrages,
Elles se sauvaient bien,
En traversant l'herbage!

Eclaboussées de boues,
Le maire a proposé
De remettre à tantôt
Cette acte déphasée.

Nous sommes revenus,
A la mairie quinze heures;
Les témoins sont venus,
Aprés leur rude leurre!

Mais ce n'est pas fini,
Aprés s'être changée,
Les apparâts salis,
Ils se sont arrangés
D'avoir de simples habits!

Aprés la bonne annonce,
Du maire du village,
Ils cherchaient les alliances,
Laissées dans l'équipage!

Elles étaient à la charge
De monsieur le mari,
Et un bon accrochage
Et dispute s'en suivit.

Plusieurs des invités
Ont proposé leurs bagues,
Pour la formalité
Calmant ainsi la vague!

Enfin tout est conclu
Et le banquet arrive,
Servi comme prévu
Sans accrocs ni dérives!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Une fois le scorpion,disait à la grenouille:
"Veux-tu me ramener,sur ton dos,jusqu'en face,
Où la prairie est riche,en vers et en limaces;
Ici il n'y a rien,à sortir de mes fouilles!"

La rénette disait:"je ne suis pas idiote:
J'ai peur que tu me piques,au milieu de la flotte!"

Et le scorpion jurait qu'il ferait attention;
Il ne voulait mourir ensemble dans l'étang.

La roussette apaisée,le mettait sur son dos,
Pour le faire accoster l'autre rive en nageant.
Mais au milieu du lac,il transperse la peau
De la pauvre grenouille,oubliant son serment!

La grenouille apeurée rappelait son juron,
Etait-il si content de se noyer dedans?

Le scorpion disait:"Non,je sais qu'on va mourir!
Mais mon instinct me pousse à user de mon dard;
Je ne peux contrecarrer ma nature qui part!
Et tant pis si on va se noyer et périr."

Il ne faut se fier jamais à un méchant,
Il ne peut dominer ses tendances du sang,
Il se sert,tôt ou tard,de son âpre poison!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Un paysan,un jour,n'a pu payer sa dime;
Appelé à la cour,pour justifier son crime!
Le roi le trouvait humble,voulant le taquiner,
Il a posé trois simples questions à lucider.

Et le roi a promis de pardonner ses torts,
S'il arrive à montrer son confident d'abord!
Le paysan répond,en excuse,qu'il le faut
Ramener son bel âne à la cour sans défaut.

Le roi trés intrigué,autorisa l'action.
Une fois amené,notre homme chuchota
Dans l'oreille des mots;et serein avoua:
"Je n'ai que lui seigneur un muet confident,
Il garde mes secrets,plus qu'une autre personne!"

Le roi s'est étonné,et sa sagesse l'éblouit!
Il lui a demandé de voir son vrai ami.
Le paysan répond d'amener son gros chien.
Présent il l'a tappé,puis demanda qu'il vient.
Le chien s'est approché,oubliant les taquins.

"Le vrai ami,seigneur,supporte mes ennuis.
Ce chien n'a de rancoeurs,et trés vite oublie;
Et ne demande rien justifiant mes lubies!"

Enfin disait le roi de montrer l'ennemi
Dévoué,une fois, pour que son tort oublie!
Le paysan réclame de ramener sa femme.
Une fois présentée,il lui a repproché
D'arriver en retard,et il l'a bien gifflée.
Irritée par son acte,elle a énuméré
Ses défauts et ses fautes,en l'étalant en somme.

Alors le paysan dit d'une voix cassée:
"Quand on est bien blessé par un proche et froissé,
Nos qualités se changent en animosité.
Voilà nos ennemis dévoués entêtés!"

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Un citadin partait habiter la campagne.
Une fois installé,il notait avec hargne
Que son voisin avait,assez prés de chez lui,
Un coq qui sévissait en chants toute la nuit!

Ne pouvant supporter,aprés quelques semaines,
Il s'est reconforté de présenter sa peine
Chez le propriétaire, son voisin paysan.
Celui ci pour lui plaire lui a dit souriant:

"Trés heureux de t'avoir un voisin cette année;
Je vais tuer le coq, le faire cuisiner!
Venez donc ce soir ensemble pour diner;
Et je ne veux jamais vous faire importuner!"

Le soir le citadin amenait une bouteille,
D'un trés célébre vin,comme merci et paye.
Et en mangeant le coq,il a cru en finir,
De ses chants qui suffoquent,l'empêchant de dormir.

La nuit passait au calme sans entendre un chant.
Mais pour les nuits suivantes c'était ahurissant:
Plusieurs coqs en vacarme chantaient à tout moment!

Alors il est allé chez le voisin,furieux;
Se plaignant,dégouté de son manège curieux.

L'agriculteur disait que ces coqs existaient.
Avec le fameux coq,mais étaient tous matés;
Et aucun d'eux n'osait devant ce coq chanter.
Ils se sont relachés aprés et épatés...

Parfois nous nous plaignons,d'une petite affaire,
Mais une fois réglée,surgissent de derrière
Des ennuis,bien cachées,qui causent des galères!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Dans la forêt lointaine,
Un renard déclarait
Une profonde haine,
Pour tous ceux qui trichaient!

Courant,dans les prairies,
Insulter les tricheurs,
Et traitant comme impis,
L'ensemble des fraudeurs.

Appelant tous les êtres,
A admirer le coq,
Se levant de bonne heure,
Sans cesse à toute époque!

Réveillant les pieux,
Pour la prière tôt,
Remercier le Dieu,
Pour ses bienfaits en lots.

Alors un animal,
S'est porté volontaire,
De passer la nouvelle,
A un coq pour lui plaire.

Devant cet émissaire,
Naif et innocent,
Le coq a répondu
En disant clairement:

"Je ne peux oublier
Les crètes des aieux,
Massacrées,avalées
Dans son ventre hideux.

Va dire à ton ami,
Ce renard qui projette
Regrets pour ses acquis,
Pour dérouter les bêtes:

Si quelqu'un quelque part
Est réputé renard,
Sa piété par hasard,
Les niais seuls vont y croire"!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Un garçon demandait,
Un jour, à son vieux père:
Pourquoi les couturiers,
Font des poches derrière?

Le père voulait donner,
Son vécu éprouvé,
Détournant les donnée,
Par sagesse prouvée!

Et il a répondit:
"Chacune de ces poches
A un rôle précis:
D'accés facile ou rêche!

Dans celles de devant,
On met les torts d'autrui;
Dans l'autre mon garcon,
Tous nos défauts s'enfouient!

Comme ça les péchés,
Des autres sont facils
Toujours à dénicher,
Et les notres furtiles.

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Un pêcheur par malchance,
A pris dans ses filets
Une fiole bien ronce
Qui l'a fort intriguée!

Elle était bouchonnée,
Trés vieille d'apparence,
Opaque,mentionnée
De symboles sans sens.

Il s'emploit à l'ouvrir,
Par son couteau pointu;
Soudain il voit sortir
Une fumée charnue!

Affolé par la vue,
D'un génie remplissant
Tout le ciel: qui l'a cru
Qu'il était bien dedans!

Le géant s'est marré,
Et d'une voix grondante,
Ses dents étaient serrées,
De rancoeur, menaçantes:

"J'ai hate me venger
Des humains comme toi,
Un sorcier m'a plongé,
dans la fiole autrefois.

Je suis resté longtemps,
A jurer de tuer,
Tout homme permettant
Mon corps à se muer!

Prépare-toi,vermine,
A mourir sous mes pieds;
Ecrasé comme une mine,
Et c'est mon cher souhait."

Notre pêcheur tremblait,
De crainte et d'horreur.
Il ne sait où aller,
Pour fuire la terreur.

Une idée lui arrive,
D'utiliser la ruse;
Alors il ne se prive,
De dire en voix confuse:

"Je ne peux te croire,
Dans la fiole enserré,
Si longtemps dans le noir,
Et sur les eaux erré!"

Le géant répondit
Que les humains ressemblent:
Méfiants de ce qu'on dit
Demandant des preuves amples.

Alors il s'est tiré
Et s'introduit trés vite
Dans la fiole, aspiré,
Par preuve comme un mythe!

D'un bond notre pêcheur
Bouchonna cette fiole,
Et puis il l'a jetée
Dans les flots sans paroles.

C'est ainsi qu'il faut faire,
Pour contourner nos peines:
La ruse peut défaire
Notre faiblesse humaine!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Un père,agonisant, demandait de venir
Ses dix enfants devant lui, avant de mourir.
Et que chacun d'entre eux apporte un bâton,
Pour formuler un voeux qui l'obsédait longtemps!

Rassemblés devant lui, il demanda de faire
Des barres un seul étui, par une jugulaire.
" Voilà mes chers enfants, essayez de casser,
Sans fragmenter l'union, de ce tas bien vissé !"

Ils ont tous tatonné, sans aucun résultat,
En groupe ou contonné, pour casser tout le tas.
Aprés maintes essais, sans pouvoir les casser,
Il a dit de défaire le noeud qui les massait:
"Tentez un exemplaire, ou deux à fracasser!"

Tous les enfants ont pu briser quelques bâtons.
Le père enfin a pu, fixer son intention:
"Vous serez confrontés, dans vos vies aux ennuis,
Ou encore affrontés des gens et d'ennemis;

Si vous êtes regrouppés, et réunis, aucun
N'arrive à vous couper; mais isolé, chacun
Deviendra sûr sapé et détruit par quelqu'un!"

Les sages, tous les temps, ont prédit que l'union
Fait la force des gens: et ils ont bien raison!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Juste avant les moissons,
Un paysan emmène
Son fils auprés d'un champ,
Pour lui montrer les graines
De blé muries à temps,
Inclinées et bien pleines.

Saisissant l'occasion,
Il commença à faire
Une allocution,
Sur le profit qu'il gère,
Pour les populations,
Et pour lui comme affaire.

En foulant le lopin,
Il s'est pris aux épis
Qui redressent leurs crins,
Arrachant leurs étuis!

Alors son fils demande:
pourquoi abime-t-il,
Cette belle offrande,
Généreuse et fragile,
L'enceinte n'est pas grande:
C'est du gâchi facil?

Pour expliquer son geste,
Il s'est tourné vers lui:
"Mon fils je ne respecte
Que les plans alourdis:
Ce sont eux qui transportent
Plein de grains dans l'épi.

Ces épis qui vont haut,
S'étirant sur le site,
Ressemblent aux gens sots,
Hautains et hypocrites,
Qui se croient sans défauts,
Bafouant tous les rites!

Les têtes bien pensantes,
Et pleines sont modestes,
Et les vides couillons,
Ressemblent à ces crêtes!"

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

La nuit est tombée vite,après une balade,
Dans cette mégapole,au pays du levant;
J'ai cherché un hotel convenable à Jade,
Pas cher et confortable adapté à mes fonds.

J'ai fait tous les hotels du centre en deux heures,
Je n'ai trouvé moins que deux cents euros la nuit;
J'étais très fatiguée,et avais mal au coeur
De payer aussi cher pour un laps d'inercie!

La chambre était belle,et richement ornée;
Et le lit très douillet que je n'ai jamais vu;
Je me suis endormie d'un bon confort bornée;
Mais la nuit était rude avec ce que j'ai eu!

J'ai rêvé cette nuit que j'étais dans la rue,
Dormant sur le trottoir avec ses durs pavés ;
Malgré les sous versés j'étais très dépourvue
De joie et de confort pour ce tourment rêvé !

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Sur un camping du sud j'ai, installé ma tente
A l'écart des campeurs qui dépassaient cinquante;
L'ambiance était de fête et la mer était près,
Et j'ai bien profité d'un bon séjour aéré.

Après une orage, cette nuit j'ai bavé:
Sans courant, nous étions contraints à regagner
Nos abris pour dormir très tôt et entraver
Nos locaux car la pluie risquait de retourner.

J'avais mis à côté de mon sac de couchage,
Des morceaux de gâteau pour goûter le matin;
Puis refermé mon zip pour un tendre passage
Au pays de Morphée oubliant les voisins.

Au milieu de la nuit je me suis réveillée
Par un bruit suspect sur ma tente fermée;
Quelqu'un voulait entrer en cherchant à frayer
Un relais sous la tente où pouvait s'infiltrer!

Je me suis levée pour apercevoir qui c'est;
Et je l'ai entendu presser les pas pour fuire;
Je me suis rassurée et me dit qu'il connait
Que quelqu'un était là pour l'empêcher de nuire.

A peine endormie la vacarme commence,
Et ma tente tanguait avec son insistance;
Je me suis levée vite et sortie à l'instance,
Mais il faisait très noir sans aucune apparence?

Je ne suis pas trouillarde, mais c'était inquiétant
Au milieu d'un camping subir une agression !
Et beaucoup d'épouvantes m'ont serrée le battant;
Des pensées malfaisantes embrumaient ma raison.

Les tracas ont duré durant cette veillée;
J'ai failli plusieurs fois appeler aux secours;
Mais l'agresseur était lâche qui s'enfuyait,
Quand il me voyait sur l'entrée de mon parcours .

Je suis restée alerte, sans pouvoir m'endormir;
Et la nuit était certe troublante à pâtir;
Mais au lever du jour j'ai vu un chien s'enfuire;
Je me suis dit mon dieu j'ai évité le pire...!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Mon ami a un rat ,
Depuis son très jeune âge,
Mais il reste ingrat ,
Malgré son élevage!

Il a vécu dans l'ombre,
A l'abri des regards,
Il aime les coins sombres,
Calé sur son rempart.

Il l'étrangle souvent,
Sans pouvoir l'assomer!
Il est toujours galant
Quand il se sent paumé!

Il est chaud et garni,
Et n'a aucune patte;
Il aime les défis ,
Et adore les chattes!

Ce rat est très épris
De toutes les minettes,
Il court pour être pris,
Et bâfrer par leurs têtes!

Il est parfois méchant,
Quand il se réfugie,
Dans un trou pas si grand
Bridant son effigie!

En sondant les abris
Il se gonfle à bloc;
Mais un peu anéanti
Aprés ses divers chocs.

Et malgré ce qu'il fait
D'embarras dans sa vie,
Il soigne tous ses traits,
Pour braver les défis!

jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Mar Déc 07, 2010 13:08 pm Sujet du message: Fables et histoires marrantes Au royaume des fous...il faut être fou ! Autrefois un royaume gouverné par un sage Trônait en équité,malgré son humble âge! Les gens de leurs récoltes à foison vivaient bien; Enrechissant l'état pour contrer les besoins. Un jour une sorcière,a mal vu le bonheur, De ce monde prospère,sans plaintes et sans heurt. Deux sources abreuvaient:la première la ville, Et l'autre le palais,mais d'un débit fébrile! Pour semer la discorde,jette un sort dans l'eau De la source publique,en troublant tous ses flots. En se servant les gens subissent tous le coup, Mais la cour,s'abreuvant d'autre flot sain et doux, Reste bien à l'abri des influences floues! Les envoutés criaient:"le roi s'est affolé: Tentons de le changer,il faut vite y aller. Un roi sot ne doit pas gouverner la cité, Franchissons-nous le pas pour le discréditer!" Alors les responsables,pris par ces changements, Consultaient leur oracle pour éclaircir le fond. En réunion plainière,un des sages propose Tout de suite de faire contrer l'évolution: "Buvons cette eau souillée pour devenir comme eux; En milieu embrouillé être sage est facheux". Ils ont bu l'eau hantée.Les gens étaient contents, Satisfaits que leur roi retrouvait la raison ! Dans une société de fous,être bien sage Peut toujours inquiéter,troublant le voisinage, Et il faut s'adapter pour avoir même image.
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Mar Déc 07, 2010 13:43 pm Sujet du message: La boîte à bisous Un jour un père grondait sa fille de trois ans: Elle a bien abusé d'un rouleau doré blanc Pour sa boite à cadeaux. Le pére l'avait mis à part pour décorer Le sapin qu'il a pris pour la fête adorée De Noel et ses lots. L'argent se faisait rare,à cette époque là... Il n'était pas avare,mais comptait plusieurs fois Ses dépenses en gros! Le matin de Noel,elle offrait une boite, En lui disant timide:"Pour toi cette caissette"! Il a bien regretté sa réprimande vite... Mais ouvrant le paquet il l'a decouvert vide, Et il s'est déchainé de colère en disant: "Tu ne dois pas offrir de tel cadeau vacant, A quelqu'un que tu aimes,sans contenir un don: De precieux et de beau!" Avec des larmes aux yeux,la fille répondit: "Elle est pleine papa!Ma bouche l'a remplie, D'un tas de bisous chauds!" Le père,chaviré,l'a enlacée content, Pour son ardeur fortuite,il demanda pardon. "C'est souvent incompris,l'univers des enfants!"
mikee Actif Sexe: Inscrit le: 17 Jan 2008 Messages: 1471 Localisation: Marseille	Posté le: Mar Déc 07, 2010 13:57 pm Sujet du message: C'est trop beau, vraiment trop beau ^_^
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Mar Déc 07, 2010 14:28 pm Sujet du message: Une nuit infernale...! Je n'oublierai jamais ma folle aventure: De traverser l'Europe,seule dans ma voiture! Descendant la frontiere,le long de la mer noire, Entre Roumanie et Bulgarie quelque part. Je suis tombé een panne,et c'était un dimanche; J'ai conduit au mépris de la courroie cassée, Jusqu'à une maison isolée sur la tranche De la route où je me suis bien adressée; En expliquant mon cas j'ai demandé de l'aide, Par des gestes et mots connus dans tous les bleds; J'ai compris que dimanche,les garages sont loins, Fermés;je peux attendre chez eux jusqu'à demain! J'ai pensé incongru de dormir dans mon car, J'ai accepté leur offre d'être hebergée le soir... Le dîner était bon, des produits du canton, Préparé avec soin ainsi que leur boisson. J'ai apprécié l'ambiance,à la lueur des lampes A pétrole sans gêne du manque de courant Electrique chez eux, vivant à l'abondant De la modernité sans embarras ni crampes! Puis l'hôte m'a conduite,dans une chambre humble, Auprès d'un lit bien propre,avec ce qui assemble Le nécessaire pour sommeiller et avoir Assez de la quiétude que j'aime apercevoir! Fatiguée de mon tour,je me suis endormie Comme une massue,mais réveillée la nuit Par un bruit suspect,qui venait de la cour: Quelqu'un qui aiguisait un couteau par concours! Le bruit sec s'estompait de temps en temps,et puis Reprenait comme avant,augmentant mes soucis! Ce déclic métallique m'a causé une peur: Y aurait-il bien dehors un possible agresseur? Mon coeur battait à rompre,je me suis dirigée, En me tatonnant vers la fenêtre pour voir Ce qui passait dehors,fortement dérangée! Mais il faisait très sombre pour comprendre et savoir! J'ai placé une chaise barricadant la porte, Et fermé la fenêtre, attendant de la sorte Que quelqu'un essayait de conquérir mon antre, En sentant que la peur envahissant mon ventre. Beaucoup de pensées rudes me traversaient la tête: Ce couteau qui était entrain d'aiguiser fort, Allait-t-il sur ma gorge,m'assommant comme bête?... Restée sur le qui-vive toute la nuit à bord. La nuit était très longue,aussi que mon angoisse; Je suis restée alerte,jusqu'aux lueurs du jour; Alors j'ai pu savoir dehors ce qui se passe: Un mouton enchainé qui rumine et s'enlasse! Et chaque fois qu'il bouge sa gueule fait muer La chaîne sur la pierre qui tintait le métal. Et moi qui supposait qu'on allait me tuer...! Je n'oublierai jamais cette nuit infernale.
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Mar Déc 07, 2010 18:21 pm Sujet du message: L'accent portugais... L'entrepreneur disait:"Vas Ernesto teinter Le mur dans le couvent chez la nonne Ivon ." L'ouvrier portugais répondait:"Oui patron ". La sœur en recevant l'ouvrier demandait: "Que voulez-vous monsieur ?Pourquoi êtes-vous venu?" Ernesto répliquait Avec son accent tiers: "Zé viens faire la mour !"...Retournée de colère, La sœur rugissait:"Non,ça va pas !Malotru* !". En lui claquant la porte au nez,il est allé Pour dire à son patron:"Elle a dit veut pas faire!". Voulant savoir pourquoi,lui a interpellé: "Qu'est ce que tu lui as dit,pour refuser l'affaire ?" -"Zé viens faire la mour !" Ernesto répondit ; Le patron en riant:"Et qu'est ce qu'elle t'a dit ?", -"Elle a dit non! mal au trou:alors je suis parti!" .................. Malotru:grossier,mufle,impoli...
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Jeu Déc 09, 2010 10:32 am Sujet du message: Neige aux Caraibes Ennuyée de son homme, elle a pris des vacances Aux îles Caraïbes, pour quinze jours, se lance. Et sur place s'est dite, en voyant les garçons Tous beaux, qu'il était temps de prendre l'occasion Et goûter un plaisir tout à fait différent Qui ne sera possible, sans doute avant longtemps! Le premier soir en boîte, elle rencontre un noir Séduisant; après quelques verres et discussions, Ils ont passé la nuit ensemble en amants; Ravie de ses exploits, elle a voulu l'avoir Pendant tout son séjour, auprès d'elle les soirs. Elle a voulu connaître son nom le lendemain; Mais le gars répondait qu'il n'était pas question; Et que à chaque fois qu'il a donné son nom, Les gens se moquaient fort de lui dont il se plaint. Néanmoins,continuent à se voir tous les jours; Et la même question revenait les matins; Le noir ne voulait pas donner son nom toujours, De peur qu'elle se moque abondamment du sien! Le dernier jour arrive du séjour de la dame, Elle lui fait comprendre que c'était bien infâme De lui cacher son nom,puisqu'elle va partir, Et qu'il n'a rien à craindre de l'avouer et dire! Devant son insistance, le jeune s'attendrit: Lui priant, s'il le fait, de ne pas rigoler, Et se moquer de lui, puisqu'il s'est appelé "Neige" contrairement à sa teinte et vernis. La dame, d'un seul coup, s'adonnait aux fous rires.. Et notre homme vexé lui dit qu'il le savait, Qu'en donnant son prénom elle allait devenir Moquante, comme les autres...Mais la dame avouait: Non je ne rigole pas à cause de ton nom, Mais je pense à mon homme, et la tête qu'il exhibe! Quand je lui dis que j'ai passé beaucoup de temps, Sous vingt cinq centimètres de neige aux Caraïbes
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Ven Déc 10, 2010 18:30 pm Sujet du message: On ne peut satisfaire... Un paysan rentrait,derrière son âne un soir, Suivi par son enfant pour gagner leur abri. La bête sans fardeau trottait de vif espoir Pour rentrer comme eux tot avant qu'il fasse nuit. Arrivés au village les gens se moquaient d'eux En disant qu'ils étaient plus bêtes que leur bête: Ils suivaient l'animal sans vouloir le monter! Pourquoi le laisser seul sans servir de sa crête? Trouvant qu'ils ont raison le père se met au dos De l'âne et son garçon suivait sans aucun mot! Un autre groupe de gens disaient:"c'est un tyran; Il monte en laissant marcher son pauvre garçon ?". Le paysan descend et fait monter son gars. Un homme le surprend et lui avoue trés bas: "Tu mets ton fils dessus et tu suis comme un sot Il supporte les deux,mettez-vous au galop" Alors ils se sont mis tous les deux sur la bête D'autres gens les côtoient et leur disent en hâte: "Vous n'avez de pitié pour ce pauvre animal Dieu l'a créé pour vous mais toujours il vous guette, Il faut le bien traiter sans abus infernal. Vous rendrez bien des comptes un jour pour cette traite!". Faché,le père,descend avec son fils et crie: "J'en ai marre des reproches me traitant comme impi! Aide-moi mon garçon,nous allons porter l'âne Et pour les mécontents j'emploierai cette canne Qu'ils se taisent sinon je casserai leurs crânes, En écoutant les gens nous devenons des anes, Toujours manipulés comme de vrais profanes!". Ce n'est pas raisonnable ce que le pére a fait Il aurait dû agir comme il l'entend et sait; Plaire à tout le monde:on n'est jamais parfait!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Mar Déc 14, 2010 12:24 pm Sujet du message: Le loup et la chèvre Un fermier a trouvé un jour abondonné, Un louveteau chétif, Affamé et peiné. Ayant pitié l'a pris, L'a mis dans l'écurie, A coté d'une chèvre, Pour qu'il soit bien nourri. Habituée à lui, La chèvre le léchait, Quand il faisait froid, De son corps le chauffait; Et lui offrait son lait, Quand il est assoiffé. Mais une fois adulte, Il redevenait loup: Il égorgeait de suite, La chèvre d'un seul coup. Trouvant sa bête morte, Le fermier explosait; Pour lui c'est une perte Qu'il n'avait supposée! Il a pris son fusil, En disant à la bête: "Tu étais un pupille, Elle agréait ta quête, Tu couchais dans son lit, En appréciant sa traite! Mais comment as-tu su, Qu'un loup était ton père? Et de qui tu as cru, Qu'elle n'était pas ta mère? T'aurais dû oublier Ton instinct en sommeil ! Alors meurt sans ciller: La bête en toi s'éveille...! Aucun ne peut tourner, Une tendance innée; C'est dupe de cerner Assez tard ces données!".
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Ven Déc 17, 2010 13:40 pm Sujet du message: Drôle de mariage J'ai été invitée, Un jour au mariage, D'un fils de mes amis, Dans un petit village. Nous étions rassemblés Devant monsieur le maire, Dans une pièce meublée, De quelques rares affaires. Choisis comme témoins Deux amis de trés loin, Se sont perdus en route, Et le maire voulait bien, Les attendre sans doute! Aprés une heure passée, Enfermés en mairie, L'épousée s'empressait, Voulant faire pipi! Sans cabinet toilette, Il n'y avait qu'un choix, Contouner la murette, Pour trouver un endroit! La mère accompagnait Sa fille pour l'aider, En voulant épargner L'aube se dégrader. Traversant un buisson, Elles sont disparues, Des yeux quelques instants, Négligeant l'imprévu! Aprés quelques minutes, Nous avons vu les filles, Dehors accouraient vite, Se parer par la grille! Elles avaient peur d'un chien Qui rodait aux parrages, Elles se sauvaient bien, En traversant l'herbage! Eclaboussées de boues, Le maire a proposé De remettre à tantôt Cette acte déphasée. Nous sommes revenus, A la mairie quinze heures; Les témoins sont venus, Aprés leur rude leurre! Mais ce n'est pas fini, Aprés s'être changée, Les apparâts salis, Ils se sont arrangés D'avoir de simples habits! Aprés la bonne annonce, Du maire du village, Ils cherchaient les alliances, Laissées dans l'équipage! Elles étaient à la charge De monsieur le mari, Et un bon accrochage Et dispute s'en suivit. Plusieurs des invités Ont proposé leurs bagues, Pour la formalité Calmant ainsi la vague! Enfin tout est conclu Et le banquet arrive, Servi comme prévu Sans accrocs ni dérives!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Dim Déc 19, 2010 15:48 pm Sujet du message: La grenouille et le scorpion Une fois le scorpion,disait à la grenouille: "Veux-tu me ramener,sur ton dos,jusqu'en face, Où la prairie est riche,en vers et en limaces; Ici il n'y a rien,à sortir de mes fouilles!" La rénette disait:"je ne suis pas idiote: J'ai peur que tu me piques,au milieu de la flotte!" Et le scorpion jurait qu'il ferait attention; Il ne voulait mourir ensemble dans l'étang. La roussette apaisée,le mettait sur son dos, Pour le faire accoster l'autre rive en nageant. Mais au milieu du lac,il transperse la peau De la pauvre grenouille,oubliant son serment! La grenouille apeurée rappelait son juron, Etait-il si content de se noyer dedans? Le scorpion disait:"Non,je sais qu'on va mourir! Mais mon instinct me pousse à user de mon dard; Je ne peux contrecarrer ma nature qui part! Et tant pis si on va se noyer et périr." Il ne faut se fier jamais à un méchant, Il ne peut dominer ses tendances du sang, Il se sert,tôt ou tard,de son âpre poison!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Lun Déc 20, 2010 17:13 pm Sujet du message: Le roi et le paysan Un paysan,un jour,n'a pu payer sa dime; Appelé à la cour,pour justifier son crime! Le roi le trouvait humble,voulant le taquiner, Il a posé trois simples questions à lucider. Et le roi a promis de pardonner ses torts, S'il arrive à montrer son confident d'abord! Le paysan répond,en excuse,qu'il le faut Ramener son bel âne à la cour sans défaut. Le roi trés intrigué,autorisa l'action. Une fois amené,notre homme chuchota Dans l'oreille des mots;et serein avoua: "Je n'ai que lui seigneur un muet confident, Il garde mes secrets,plus qu'une autre personne!" Le roi s'est étonné,et sa sagesse l'éblouit! Il lui a demandé de voir son vrai ami. Le paysan répond d'amener son gros chien. Présent il l'a tappé,puis demanda qu'il vient. Le chien s'est approché,oubliant les taquins. "Le vrai ami,seigneur,supporte mes ennuis. Ce chien n'a de rancoeurs,et trés vite oublie; Et ne demande rien justifiant mes lubies!" Enfin disait le roi de montrer l'ennemi Dévoué,une fois, pour que son tort oublie! Le paysan réclame de ramener sa femme. Une fois présentée,il lui a repproché D'arriver en retard,et il l'a bien gifflée. Irritée par son acte,elle a énuméré Ses défauts et ses fautes,en l'étalant en somme. Alors le paysan dit d'une voix cassée: "Quand on est bien blessé par un proche et froissé, Nos qualités se changent en animosité. Voilà nos ennemis dévoués entêtés!"
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Jeu Déc 23, 2010 16:58 pm Sujet du message: Un mal peut en cacher un autre Un citadin partait habiter la campagne. Une fois installé,il notait avec hargne Que son voisin avait,assez prés de chez lui, Un coq qui sévissait en chants toute la nuit! Ne pouvant supporter,aprés quelques semaines, Il s'est reconforté de présenter sa peine Chez le propriétaire, son voisin paysan. Celui ci pour lui plaire lui a dit souriant: "Trés heureux de t'avoir un voisin cette année; Je vais tuer le coq, le faire cuisiner! Venez donc ce soir ensemble pour diner; Et je ne veux jamais vous faire importuner!" Le soir le citadin amenait une bouteille, D'un trés célébre vin,comme merci et paye. Et en mangeant le coq,il a cru en finir, De ses chants qui suffoquent,l'empêchant de dormir. La nuit passait au calme sans entendre un chant. Mais pour les nuits suivantes c'était ahurissant: Plusieurs coqs en vacarme chantaient à tout moment! Alors il est allé chez le voisin,furieux; Se plaignant,dégouté de son manège curieux. L'agriculteur disait que ces coqs existaient. Avec le fameux coq,mais étaient tous matés; Et aucun d'eux n'osait devant ce coq chanter. Ils se sont relachés aprés et épatés... Parfois nous nous plaignons,d'une petite affaire, Mais une fois réglée,surgissent de derrière Des ennuis,bien cachées,qui causent des galères!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Lun Déc 27, 2010 10:07 am Sujet du message: Le renard et le coq (inspirée de La fontaine ) Dans la forêt lointaine, Un renard déclarait Une profonde haine, Pour tous ceux qui trichaient! Courant,dans les prairies, Insulter les tricheurs, Et traitant comme impis, L'ensemble des fraudeurs. Appelant tous les êtres, A admirer le coq, Se levant de bonne heure, Sans cesse à toute époque! Réveillant les pieux, Pour la prière tôt, Remercier le Dieu, Pour ses bienfaits en lots. Alors un animal, S'est porté volontaire, De passer la nouvelle, A un coq pour lui plaire. Devant cet émissaire, Naif et innocent, Le coq a répondu En disant clairement: "Je ne peux oublier Les crètes des aieux, Massacrées,avalées Dans son ventre hideux. Va dire à ton ami, Ce renard qui projette Regrets pour ses acquis, Pour dérouter les bêtes: Si quelqu'un quelque part Est réputé renard, Sa piété par hasard, Les niais seuls vont y croire"!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Jeu Jan 06, 2011 16:01 pm Sujet du message: Les poches Un garçon demandait, Un jour, à son vieux père: Pourquoi les couturiers, Font des poches derrière? Le père voulait donner, Son vécu éprouvé, Détournant les donnée, Par sagesse prouvée! Et il a répondit: "Chacune de ces poches A un rôle précis: D'accés facile ou rêche! Dans celles de devant, On met les torts d'autrui; Dans l'autre mon garcon, Tous nos défauts s'enfouient! Comme ça les péchés, Des autres sont facils Toujours à dénicher, Et les notres furtiles.
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Sam Jan 08, 2011 10:26 am Sujet du message: Le géant et le pêcheur Un pêcheur par malchance, A pris dans ses filets Une fiole bien ronce Qui l'a fort intriguée! Elle était bouchonnée, Trés vieille d'apparence, Opaque,mentionnée De symboles sans sens. Il s'emploit à l'ouvrir, Par son couteau pointu; Soudain il voit sortir Une fumée charnue! Affolé par la vue, D'un génie remplissant Tout le ciel: qui l'a cru Qu'il était bien dedans! Le géant s'est marré, Et d'une voix grondante, Ses dents étaient serrées, De rancoeur, menaçantes: "J'ai hate me venger Des humains comme toi, Un sorcier m'a plongé, dans la fiole autrefois. Je suis resté longtemps, A jurer de tuer, Tout homme permettant Mon corps à se muer! Prépare-toi,vermine, A mourir sous mes pieds; Ecrasé comme une mine, Et c'est mon cher souhait." Notre pêcheur tremblait, De crainte et d'horreur. Il ne sait où aller, Pour fuire la terreur. Une idée lui arrive, D'utiliser la ruse; Alors il ne se prive, De dire en voix confuse: "Je ne peux te croire, Dans la fiole enserré, Si longtemps dans le noir, Et sur les eaux erré!" Le géant répondit Que les humains ressemblent: Méfiants de ce qu'on dit Demandant des preuves amples. Alors il s'est tiré Et s'introduit trés vite Dans la fiole, aspiré, Par preuve comme un mythe! D'un bond notre pêcheur Bouchonna cette fiole, Et puis il l'a jetée Dans les flots sans paroles. C'est ainsi qu'il faut faire, Pour contourner nos peines: La ruse peut défaire Notre faiblesse humaine!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Dim Jan 09, 2011 09:50 am Sujet du message: L'union fait la force Un père,agonisant, demandait de venir Ses dix enfants devant lui, avant de mourir. Et que chacun d'entre eux apporte un bâton, Pour formuler un voeux qui l'obsédait longtemps! Rassemblés devant lui, il demanda de faire Des barres un seul étui, par une jugulaire. " Voilà mes chers enfants, essayez de casser, Sans fragmenter l'union, de ce tas bien vissé !" Ils ont tous tatonné, sans aucun résultat, En groupe ou contonné, pour casser tout le tas. Aprés maintes essais, sans pouvoir les casser, Il a dit de défaire le noeud qui les massait: "Tentez un exemplaire, ou deux à fracasser!" Tous les enfants ont pu briser quelques bâtons. Le père enfin a pu, fixer son intention: "Vous serez confrontés, dans vos vies aux ennuis, Ou encore affrontés des gens et d'ennemis; Si vous êtes regrouppés, et réunis, aucun N'arrive à vous couper; mais isolé, chacun Deviendra sûr sapé et détruit par quelqu'un!" Les sages, tous les temps, ont prédit que l'union Fait la force des gens: et ils ont bien raison!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Dim Jan 09, 2011 22:05 pm Sujet du message: Les têtes vides... Juste avant les moissons, Un paysan emmène Son fils auprés d'un champ, Pour lui montrer les graines De blé muries à temps, Inclinées et bien pleines. Saisissant l'occasion, Il commença à faire Une allocution, Sur le profit qu'il gère, Pour les populations, Et pour lui comme affaire. En foulant le lopin, Il s'est pris aux épis Qui redressent leurs crins, Arrachant leurs étuis! Alors son fils demande: pourquoi abime-t-il, Cette belle offrande, Généreuse et fragile, L'enceinte n'est pas grande: C'est du gâchi facil? Pour expliquer son geste, Il s'est tourné vers lui: "Mon fils je ne respecte Que les plans alourdis: Ce sont eux qui transportent Plein de grains dans l'épi. Ces épis qui vont haut, S'étirant sur le site, Ressemblent aux gens sots, Hautains et hypocrites, Qui se croient sans défauts, Bafouant tous les rites! Les têtes bien pensantes, Et pleines sont modestes, Et les vides couillons, Ressemblent à ces crêtes!"
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Lun Jan 10, 2011 08:59 am Sujet du message: Cauchemard La nuit est tombée vite,après une balade, Dans cette mégapole,au pays du levant; J'ai cherché un hotel convenable à Jade, Pas cher et confortable adapté à mes fonds. J'ai fait tous les hotels du centre en deux heures, Je n'ai trouvé moins que deux cents euros la nuit; J'étais très fatiguée,et avais mal au coeur De payer aussi cher pour un laps d'inercie! La chambre était belle,et richement ornée; Et le lit très douillet que je n'ai jamais vu; Je me suis endormie d'un bon confort bornée; Mais la nuit était rude avec ce que j'ai eu! J'ai rêvé cette nuit que j'étais dans la rue, Dormant sur le trottoir avec ses durs pavés ; Malgré les sous versés j'étais très dépourvue De joie et de confort pour ce tourment rêvé !
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Mar Jan 11, 2011 09:08 am Sujet du message: Au camping Sur un camping du sud j'ai, installé ma tente A l'écart des campeurs qui dépassaient cinquante; L'ambiance était de fête et la mer était près, Et j'ai bien profité d'un bon séjour aéré. Après une orage, cette nuit j'ai bavé: Sans courant, nous étions contraints à regagner Nos abris pour dormir très tôt et entraver Nos locaux car la pluie risquait de retourner. J'avais mis à côté de mon sac de couchage, Des morceaux de gâteau pour goûter le matin; Puis refermé mon zip pour un tendre passage Au pays de Morphée oubliant les voisins. Au milieu de la nuit je me suis réveillée Par un bruit suspect sur ma tente fermée; Quelqu'un voulait entrer en cherchant à frayer Un relais sous la tente où pouvait s'infiltrer! Je me suis levée pour apercevoir qui c'est; Et je l'ai entendu presser les pas pour fuire; Je me suis rassurée et me dit qu'il connait Que quelqu'un était là pour l'empêcher de nuire. A peine endormie la vacarme commence, Et ma tente tanguait avec son insistance; Je me suis levée vite et sortie à l'instance, Mais il faisait très noir sans aucune apparence? Je ne suis pas trouillarde, mais c'était inquiétant Au milieu d'un camping subir une agression ! Et beaucoup d'épouvantes m'ont serrée le battant; Des pensées malfaisantes embrumaient ma raison. Les tracas ont duré durant cette veillée; J'ai failli plusieurs fois appeler aux secours; Mais l'agresseur était lâche qui s'enfuyait, Quand il me voyait sur l'entrée de mon parcours . Je suis restée alerte, sans pouvoir m'endormir; Et la nuit était certe troublante à pâtir; Mais au lever du jour j'ai vu un chien s'enfuire; Je me suis dit mon dieu j'ai évité le pire...!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Mer Jan 12, 2011 17:37 pm Sujet du message: Le rat de mon ami Mon ami a un rat , Depuis son très jeune âge, Mais il reste ingrat , Malgré son élevage! Il a vécu dans l'ombre, A l'abri des regards, Il aime les coins sombres, Calé sur son rempart. Il l'étrangle souvent, Sans pouvoir l'assomer! Il est toujours galant Quand il se sent paumé! Il est chaud et garni, Et n'a aucune patte; Il aime les défis , Et adore les chattes! Ce rat est très épris De toutes les minettes, Il court pour être pris, Et bâfrer par leurs têtes! Il est parfois méchant, Quand il se réfugie, Dans un trou pas si grand Bridant son effigie! En sondant les abris Il se gonfle à bloc; Mais un peu anéanti Aprés ses divers chocs. Et malgré ce qu'il fait D'embarras dans sa vie, Il soigne tous ses traits, Pour braver les défis!