Fables et histoires marrantes

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Il y avait dans un champ,un taureau qui régnait
En maître absolu ,mais toujours se plaignait
D'un rocher au milieu qui génait son parcours
Pour dominer les vaches, elles s'enfuyaient autour.
Il s'est dit"je suis fort, assez pour l'effriter
Et achever son sort par mes cornes affutées"...

Il a pris un élan, et s'est jeté dessus,
Sa tête est en avant,pour faire ce qu'il a cru
Facile! dorénavant, il s'est trouvé fondu
La tête et sans cornes avec douleur accrue.

Il a perdu ses cornes et encor son prestige:
Devant les autres vâches, maintenant il se fige.

Ne cherchons affronter les choses sans juger,
Nous serons constamment comme ce torreau piégés.
La vie est pleine d'embûches, d'ennuis et de litiges.
Pour cogner l'inconnu,il faut être bon juge.

Romulus · Posté le: Dim Jan 16, 2011 13:54 pm Sujet du message:

Jadeaust tu as littéralement envahi la section poésie ^^

Oel · Posté le: Dim Jan 16, 2011 13:56 pm Sujet du message:

Tu dois passer énormément de temps à écrire !

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

J'ai mis en vers l'hstoire racontée par un ami transsexuel:

C'était un samedi soir, en salle de ciné.
Un gars venait s'asseoir au siège d'à côté.
Mais quand il a fait noir, vers moi s'est retourné,
Dépassant l'accoudoir, sa main se promenait
Touchant ma peau dare-dare, en caresses affinées!

J'étais un peu surpris par son geste audacieux,
Mais je n'ai entrepris un refus contentieux;
Je l'ai laissé comme si j'etais aussi envieux
Des touches consenties, répondaient à mes voeux.

J'étais vraiment joli, avec ma robe chanel
Et mon corps a séduit ce mec obsessionnel;
Mais je ne suis pas fille: un beau transexuel,
Viril malgré l'envie, d'apparence en femelle.

Je n'ai jamais pensé qu'il passait sous la robe,
Et sa main s'enfonçait cherchant la fente probe;
Enfin je l'ai laissé toucher ce qui le dope;
Il s'agitait assez sous la robe en taupe.

Tout ça m'amusait trop, curieux de ce qu'il va faire,
Quand il tate l'engin assez dur comme un fer;
J'ai failli rire trés haut, imaginant qu'il serre,
Au lieu d'un chaton chaud un bâton à déplaire !

Epris de voluptés et sensations qu'il porte,
Ses caresses hantaient, vibraient ma nature morte;
Je n'ai pas arreté de bander d'une sorte
Que lorsqu'il l'a tatée,elle pointait très forte.

Au lieu d'un chaton doux, un bâton musclé chaud;
Il s'est levé comme fou, m'insultant assez haut!
Puis abondonnait tout, quittant la salle d'un saut;
Voscifirant des mots et s'agitant comme sot.

J'ai éclaté de rire,c'était une leçon
Que j'ai pu bien offrir au jeune entreprenant:
J'aurai pu avoir pire que ses mots insultants.

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

"Pathait"était un roi Indien,sage et puissant
Il reignait autrefois sur le sous continent.
Sa reigne n'a connu ni guerres ni souffrances
Il instaurait la paix partout en bienveillance.

Un jour il a groupé autour de lui sa cour,
Demandant aux ministres d'entreprendre un concours
Pour inventer un jeu de stratégie de guerre,
Afin de n'oublier qu'un jour pourrait se faire.

Aprés un certain temps, parmi les jeux présents,
Un choix intéressant attira l'attention,
Présenté par Sassa philosophe du royaume,
Et le roi demanda faire une initiation.

Et Sassa commença à expliquer l'action:
"Cet échiquier mon Sir représente la vie:
Soiçante quatre cases c'est l'âge de raison
Les couleurs sont en fait celles des jours et nuits;

Les quatre coins ne sont que les coins cardinaux.
L'armée du mal essaie de conquérir la terre;
Mais la bonne armée blanche s'oppose aux rivaux;
C'est ainsi noirs et blancs sont constamment en guerre.

Les pions de chaque armée ressemblent à ces gens,
Ici prédestinés à vous servir mon roi;
Et chacun dans son rang se sacrifie en joie,
Pour préserver la vie de notre roi clément..."

Une fois initié à ce jeu attrayant,
Il a fort apprécié l'action et sa portée;
Voulant récompenser Sassa pour l'invention,
En lui offrant ce que sa volonté optait.

Sassa n'a réclamé qu'un petit grain de blé,
Pour la première case, puis qu'il soit bien doublé
La somme en traversant d'un carré au suivant ,
Jusqu'à la fin des cases, il ne veut pas d'argent!

Le jeune roi a cru que la caisse publique,
Pourrait payer le sage pour son choix trés pudique,
Appelant le trésor pour faire le calcul,
Il s'est avéré que la somme n'est pas futile!

Le calcul de la somme a été terrifiant(1),
Si dix grains vaut un gramme, comptez le poids qu'ils font;
Et ne peuvent suffir les butins de mille an.
Etonné le roi dit de choisir d'autre don!

Le sage a répliqué d'aider les pauvres gens,
Qui n'ont rien à manger, toujours en leur offrant
Du travail pour qu'ils puissent bien vivre dignement .
Et le voeux de ce sage a été gratifiant!

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(1)-Sissa/Sassa fut en fait le créateur réel du jeu. Il était
philosophe à la cour du Roi Bathait. L'anecdote célèbre
de la récompense en grains de blé
(18 446 744 073 709 551 615 grains, soit 264-1) selon
laquelle Sassi aurait demandé à Bathait cette somme
astronomique en récompense.
En tonnes:368934881474,191323
soit 369 milliards de tonnes

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

J'essaie de regroupper mes écrits par thèmes pour laisser les autres mettre les siens .Mes poèmes ont été écrits depuis beaucoup d'années avant. Je m'excuse si j'envahis toute l'espace; et je promets de garder mes rubriques sans ajouter d'autres, sauf quand il y a un nouvau thème.

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Un vieux pêcheur indien marchait autour d'un lac;
En laissant son canot flotter avec son sac.
Un énorme scorpion, se dirigeant vers l'eau,
L'a intrigué longtemps: pourquoi visait les flots ?

Il l'a suivi de vue pour savoir et comprendre,
Ce geste imprévu illogique pour son genre!
D'un coup et assez prés, a vu une tortue,
Broutant l'herbe du pré sur l'espace couru.

Quand le scorpion arrive, il grimpe sur le dos,
La tortue en dérive, se dirigeait vers l'eau.
Elle a nagé une heure, surmontée de la bête,
Sans avoir aucune peur, restant tout calme en fait.

Intrigué,il a pris son bateau et parti,
Poursuivant la tortue qui peine et qui nage
Pour traverser le Nil gagnant l'autre rivage,
Sans faire attention au scorpion accroupi .

Aprés un long parcour,la tortue accostait
A côté de ce cours où l'herbe se prêtait.
Le scorpion descendait, se dirigeant vers l'ombre
D'un arbre fruitier, directement sans rompre.

Et notre homme suivait toujours le scorpion noir,
Pour voir s'il arrivait quelque part et se choir!
Sous l'arbre s'endormait, sur une pierre un homme.
Et le pêcheur craignait qu'il soie piqué en somme.

Voulant le protéger, il s'est empressé pour
Tuer le scorpion sans déranger l'homme en cours.
Mais l'homme qui dormait, s'est tourné en bougeant,
Un cobra royal sort, d'en dessous en guettant.

Il s'est mis sur la queue pour mordre le dormant.
Le scorpion s'émeutait et piquait le serpent.
Le cobra s'étendait, morte par la piqûre.
Le scorpion s'évadait, trés loin dans la nature.

Cet univers entier s'est empressé à mettre
Les éléments en oeuvre pour préserver la vie...!
Quand le destin faillit, chacun de nous, comme être,
Peut échapper aux risques sans crainte,sans soucis !

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Un jour une rencontre a lié deux amis,
Un nounours de la plaine, idiot et abruti.
Avec un jeune singe: et ils étaient ravis
L'ours protégeait le singe, contre des fruits cueillis.

Le singe un jour dormait, à l'ombre d'un arbuste.
Et son ami veillait, à côté de son buste.

Un frelon s'est posé,sur la tête du singe;
Et l'ours connaissait sa piqure qu'engrange !

Evitant que ça pique, son ami qui s'endort,
Voulant le protéger, il a pris une pierre
Et frappa la moustique surla tête trés fort,
Tuant d'un coup le singe et mutulant son corps !

Un ami brut et sot, peut causer notre perte;
Si ce n'est par ses mots, ce serait par ses actes.

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Des écureils perchaient
Aux branches d'un vieux chêne;
Leur mère les cachaient
Parmi les branches saines.
Ils étaient attachés
A l'arbre et ses graines.

Un jour un bûcheron,
En passant sur les lieux,
Disait d'un ton content:
"Cet arbre est trés vieux;
Il faut l'abattre à temps,
Pour l'hiver et ses feux!
Il faut que mes enfants
M'aident un jour ou deux!"

Les écureuils peureux,
Racontaient à leur mère,
les paroles et voeux,
De ce bûcheron père.

Entendu leurs propos,
Leur mère rassurante,
Disait qu'avec ses mots
L'action est loin des comptes.
On peut rester là-haut,
Profitant de la rente.

Puis à maintes reprises,
L'homme passait des tours,
Sous l'arbre et disait
Mêmes mots et discours...
La mère rassurait
Ses petits des recours.

Aprés un certain temps,
Le bûcheron passait,
En regardant le tronc,
Il a vite annoncé:

"Demain je viendrais tôt,
Pour faire le boulot,
Et seule s'il le faut!
Sans le bois de ce lot,
L'hiver s'annonce gros,
Avec ses froids et maux!

Les petits animaux,
Racontaient ce qu'ils ont
Entendu, mot à mot,
A leur tendre maman.
Elle a répondu haut,
Sans attendre longtemps:

"Maintenant qu'il ne compte
Que sur soi pour le faire;
Il a réglé ses comptes,
Et trouvé ses repères!
Nous allons sans attente,
Trouver une autre aire..."

il faut compter sur soi,
Pour exhausser les voeux;
Autrement tous les choix
Restent futils et creux!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Dans une frondaison,
Deux singes ont acquis
Un succulant melon,
Suscitant l'apêtit.

Ils se sont disputés,
Et n'ont pas arrangé,
Un partage équité,
Pour pouvoir le manger!

Chacun voulait à lui,
Sans penser partager,
Et donner une partie,
A l'autre pour manger.

Enfin ils se sont mis
D'accord pour voir leur roi,
Cherchant un compromis
Accepté par son choix!

Exposés leurs griefs,
Avec des arguments,
pour justifier en bref,
Leur propre acquisition.

Assis devant leur maître,
Attendant la sentence,
Chacun croyait être
Privilégié d'instance!

Le roi disait hagard:
"Vous devez accepter
Le couper en deux parts
Pesées par équité!

Aprés avoir coupé
Le melon en moitiés,
La balance à peser
Penchait d'un seul côté!

Pour rectifier les parts,
Le roi mordait la lourde,
Et chaque fois repart
A délecter leur gourde!

Affolés les deux singes,
En voyant leur pastèque
Dévorée par d'étranges
Essais et étiquettes!

Tous les deux avaient peur
De subir une perte:
déclaraient sur l'honneur
Bien satisfaits des restes!

Et le roi décretait:
"L'équité n'est pas prête,
Loin d'être établie!
Et si vous acceptez...
La justice n'est faite
Jamais par compromis...!"

Continuant à faire
Justice à sa façon,
Le roi conclut l'affaire
En mangeant le melon!

Il faut être prudent
Pour de petites choses,
Quand un litige reprend,
Toper les subtils doses,
Ou un autre larron
Profite et s'impose!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

"Allez tous mes enfants,
Sortons cueillir nos pommes.
Le marché florissant,
On va toucher des sommes !
Le temps est trés clément.
Ne restez pas at home,
je me méfie du temps
capricieux de l'automne !"

C'était les dires d'un père
Expérimenté sage,
Qui conseille et qui gère
Les comptes sans partage.
Ses enfants n'étaient guère
D'accord pour qu'ils s'engagent.
Il faut attendre faire
Moins chaud dans les parages.

Le père acquiesce enfin.
Il a besoins des mains,
Tout seul n'arrive à rien:
Cueillir et ranger bien.
Il a besoin des siens
Pour suffir les besoins.

L'aprés midi le temps
S'est dégradé trés fort.
Un vent remue le champ
En arrivant du nord.
Des nimbus menaçants
Couvrent le ciel encore,
La tonnerre s'entend
Raisonner comme des cors.

Puis la tempête s'ensuit,
Avec averses et grêles.
Arrachant les fruits
Délicats et trés frêles:
Tout a été détruit,
La pommes s'amoncellen
Parterre durant la nuit,
Ruinant ce qui s'attellent,
Aux ventes du produit,
Dispersés pêle-mêle!

Il aurait été sain
D'écouter le vieux père!
L'expérience est un gain
Péniblement s'acquiert.
Ne laissez pas aucun
Des projets à demain:
Au moment opportun,
Fonçez,car il se perd !

Sofiiiii

J'ai adoré celui-ci, on le lit de plus en vite vite afin d'en connaitre la chute, il est très drôle !

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Il y avait, autrefois, un roi dans un pays
Qui avait, avec foi, enchanté les esprits
De bonne gouvernance, son royaume s'enrichit.

Plein d'orgueil, demandait à un ministre sage,
De lui dire et chercher s'il trouvait un présage
De voir quelqu'un souffrant, au royaume et ses plages?

Le sage répondait sur le coup sans penser:
"Oui, seigneur, il y avait toujours des gens stressés,
De misère ici, qu'on ne peut effacer"!

Inquiété par les dires de ce ministre preux;
Lui qui croyait tout faire pour rendre tous heureux?
Mais le sage enchainait: "Sire, j'explique un peu:

Il y a des malheureux,plus que vous ne croyez:
Partout les amoureux sont constamment broyés,
Par l'amour délicieux qu'on ne peut enrayer!
L'amoureux pleure au moins d'être un jour relayé;
Il souffre nuit et jour dans son coeur effrayé,
Angoissé par l'amour, et d'envie assaillé,
Il craint, les mauvais tours, si l'aimé s'asseyait
Prés de lui, dans sa cour, ou plus loin se voyait...!

L'amour est un magmat, de heurt et de désir.
Il a un coté sombre, incitant à souffrir!
S'il continue dans l'ombre, il gâche le plaisir;
Et au moment de rompre, il rend les gens martyrs!
Devant cette souffrance, vous ne pouvez rien, Sire !"