Invité
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Posté le: Jeu Oct 14, 2010 21:23 pm Sujet du message:
La Bête a
écrit: |
a/b=c/d a écrit: | certaines personnes ont été choisies pour la répugnance
qu'elles m'inspiraient |
excuse mon indiscrétion, tu n'es d'ailleurs pas forcée d'y répondre, mais
pourquoi ? |
Non, c'est pas indiscret.
La répugnance est la marque même d'un désir contrarié à un niveau
profond. Ce n'est pas de l'indifférence. Tant que cette répugnance n'est
pas liée à un risque objectif - sanitaire par exemple - j'ai tendance à
aller vers ce qui me répugne / me fait peur / me dérange. Cette proximité
m'a permis de dépasser des phobies, des intolérances, des rejets
spontanés. Parfois mon identité n'en a pas été altérée, parfois si.
Dans tout les cas, aller vers le répugnant permet de choisir au lieu de subir
son éducation. Si je ne l'avais pas fait, je serais encore la gentille fille
muette de mes parents, et ça m'aurait tuée - à petit ou grand feu. Au
départ, la démarche avait quelque chose de nécessaire, maintenant c'est
juste pour aller jusqu'au bout. Être plus libre, moins conditionnée.
Maintenant, beaucoup de mes anciennes inhibitions sont levées, je me sens
mieux et ce n'est plus vraiment utile. Ça m'est arrivé récemment mais plus
par jeu que par autre chose... J'étais avec un pote, on s'est fait draguer
par un couple immonde. Le mec avait de GROS problèmes de dents mais sa femme était pire. Mon pote a
lancé le jeu et du coup j'ai couché avec le mec pour voir mon pote coucher
avec la femme... Je crois que c'est le pire fou rire que j'aie eu depuis des
mois. Le défi c'était de ne pas perdre ses moyens. Je m'en suis mieux
sortie que lui donc j'étais contente, en plus.
Dernière édition par Invité le Jeu Oct 14, 2010 21:49 pm; édité 1 fois
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Invité
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Posté le: Jeu Oct 14, 2010 21:34 pm Sujet du message:
Exist@ncE a
écrit: |
Il me semble que la demoiselle en question avait signalé quelque part qu'elle
n'était pas contre certaines tendances "masochistes".
Il est possible que cela se répercute intellectuellement (par je ne sais quel
tournures d'esprit). Et qu'elle ait recherché à avoir mal aussi au niveau de
l'apparence. |
Râté ! Mais ça aurait fonctionné si j'avais bâti mon image corporelle de
moi-même sur le motif de la beauté ET que j'avais plus d'ego que je n'en ai
à ce niveau-là.
Citation: | Enfin, ce qui me gène n'est pas tant qu'elle fasse du troc de
relations, mais qu'elle en tienne une comptabilité précise.
Car de la recherche sensorielle on passe à l'intéressement et à une vision
de la performance dont la partie industrielle gène ma logique si on
l'applique aux relations "amoureuses". |
Ça m'étonnait que personne n'ait relevé...
En fait cette comptabilité n'a pas de dérive performative parce qu'elle est
faite sur le modèle de la prise de note, pas sur celui de la prévision
budgétaire. Il n'y a pas de cahier des charges ou autre.
Au départ, c'était l'angoisse de franchir une ligne de non-retour,
j'assumais pas vraiment. D'ailleurs, c'était une période assez noire, je ne
m'autorisais à faire des écarts qu'ivre, c'est-à-dire que je buvais pour
ça, je faisais semblant de tomber amoureuse pour justifier, etc. Mauvaise
foi, mauvaise foi. C'était un peu mon registre de l'angoisse.
Après, c'est devenu un moyen de ne pas oublier les noms et les
partenaires. Même pour des personnes que je m'autorise à instrumentaliser,
je n'aime pas perdre mes souvenirs.
Cela dit, ça ne s'applique pas qu'à ça. À un moment de ma vie,
j'écrivais régulièrement, toutes les deux semaines je mettais sur papier le
contenu de chaque journée, pour ne pas l'oublier. J'ai arrêté, jugeant
qu'il fallait accepter l'oubli et que ça devenait maladif de ne pas supporter
le brouillage naturel... En fait, je me retiens un peu de ne plus le faire,
mais j'ai du mal. Et puis ma notion du temps est tellement bizarre... Enfin,
tout ça pour dire que la prise de notes est quasi maladive chez moi et que si
j'arrive à dominer un peu ça pour la vie quotidienne, je n'aime pas l'idée
qu'on puisse oublier des choses intimes. (ça a beau avoir l'air d'être un
rythme industriel, je ne le vis pas du tout comme ça et je me souviens de
chaque rencontre, grâce à ça)
|
Exist@ncE
Super actif

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Posté le: Jeu Oct 14, 2010 21:40 pm Sujet du message:
Freudiennement parlant a/b=c/d est le
cas le plus intéressant qu'il m'est jamais été donné d'observer. BRAVOS !!!
A la condition que ce ne soit pas un montage (dans tous les cas il serait
quand même très bien fait). Cela permettrait même au moins imaginatif des
Genaissiens de se perdre dans ses digressions !
Cet instant de Satori me rend tout d'un coup compte que je suis chiant.
(En comparaison peut-être ?).
Un deuxième Satori m'écrase sous le/la/l' "?" de continuer à parler.
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La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Jeu Oct 14, 2010 21:41 pm Sujet du message:
bon, ok je vois la démarche...
pour moi tu pousses les choses vraiment loin, pour remettre en question ton
éducation il te faut passer à l'acte contre ton propre désir.
je trouve bien de revenir sur ses préjugés, son conditionnement, mais par
contre j'ai du mal à concevoir pourquoi il te faut ces heurts pour travailler
intérieurement.
enfin si tu atteints tes fins et que tu te sens mieux ainsi, tous les chemins
mènent à Rome je suppose...
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Invité
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Posté le: Jeu Oct 14, 2010 22:08 pm Sujet du message:
Exist@ncE a
écrit: | Freudiennement parlant
a/b=c/d est le cas le plus intéressant
qu'il m'est jamais été donné d'observer. BRAVOS !!!
A la condition que ce ne soit pas un montage (dans tous les cas il serait
quand même très bien fait). Cela permettrait même au moins imaginatif des
Genaissiens de se perdre dans ses digressions ! |
Merci du compliment.
Citation: | Cet
instant de Satori me rend tout d'un coup compte que je suis chiant.
(En comparaison peut-être ?). |
Eh bien, fais ! Qu'est-ce qui te retient ?
Citation: | Un
deuxième Satori m'écrase sous le/la/l' "?" de continuer à parler. |
Je ne comprends pas.
-------------------------------------------------
La Bête a
écrit: | pour moi tu pousses les
choses vraiment loin, pour remettre en question ton éducation il te faut
passer à l'acte contre ton propre désir.
je trouve bien de revenir sur ses préjugés, son conditionnement, mais par
contre j'ai du mal à concevoir pourquoi il te faut ces heurts pour travailler
intérieurement. |
Si je te dis que je me suis brûlé le bras juste pour vérifier que ça
faisait mal, tu vas hurler.
C'est juste qu'on m'a trop muselée. Ça a créé des intolérances
impérieuses à l'interdit. Besoin de transgresser, jusqu'au bout. Enfin...
peut-être pas. Aussi loin qu'ils ont poussé la stylisation de ma
personne. Ils m'ont même appelée "silence". ^^
|
Exist@ncE
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La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Jeu Oct 14, 2010 22:29 pm Sujet du message:
a/b=c/d, c'est toi qui as dû hurler
(moi j'attendais que quelqu'un touche le feu pour observer)
Exist@nce, désolée, mais je n'ai rien compris à ton babil en cinq points.
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Invité
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Posté le: Jeu Oct 14, 2010 22:43 pm Sujet du message:
Exist@ncE a
écrit: |
Phénomène de la "valorisation" de la pensée :
-1- l'énergie et les emportements des
pensées (perturbations orientées des actes)
-2- la création des systèmes
d'objectifs (perturbation des logiques)
-3- l'asservissement des objectifs à tout
l'être (les objectifs se soustraient littéralement aux sens :
l'écart aux objectifs)
-4- l'apparition de la personnalité au
travers des objectifs (mise en place des réactions en chaine et
association à un "état d'âme")
-5- la purification de la
personnalité (répétitions des "états d'âme" et abandons des
éléments "inutiles")
Stade -5- irréparable.
Plusieurs années de souvenirs et de logiques transformés en "écart aux
objectifs" = VALEURS ... |
Tu veux dire que j'ai irréversiblement introduit des valeurs dans mes
pensées ?
|
mikee
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Posté le: Ven Oct 15, 2010 09:33 am Sujet du message:
Je n'arriverai pas à prendre de plaisir à coucher avec une fille qui me
répugne...même si c'est une déesse au lit...
Ta vision des choses est vraiment pas mal, mais j'ai du mal à comprendre
comment avec cette façon de penser tu arrives à évoluer en communauté sans
problèmes...
|
Marion17
Suprème actif

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Posté le: Ven Oct 15, 2010 10:37 am Sujet du message:
[ Supprimé par l'auteur ]
Dernière édition par Marion17 le Mar Mar 13, 2012 13:14 pm; édité 1 fois
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Invité
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Posté le: Ven Oct 15, 2010 16:18 pm Sujet du message:
mikee a
écrit: | Ta vision des choses
est vraiment pas mal, mais j'ai du mal à comprendre comment avec cette façon
de penser tu arrives à évoluer en communauté sans
problèmes... |
Qu'est-ce que tu appelles "sans problèmes" ? Si tu veux dire avoir une vie
sociale, j'en ai une, ça se passe bien. Après, j'ai très peu d'amis de mon
âge, et puis c'est assez décousu. J'ai du mal à considérer mes amis comme
des amis, c'est vrai ; de la bienveillance, du partage, de l'entraide, de
l'affection et de l'estime, il y en a mais ça tourne beaucoup autour de
centres d'intérêt communs, et c'est du tête-à-tête, parce que je hais les
groupes.
Je ne sais pas si ça te répond.
|
mikee
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Posté le: Ven Oct 15, 2010 16:28 pm Sujet du message:
Je suis désolé pour mon manque de clarté, mais j'ai pas un esprit
suffisamment ordonné pour arriver à mettre des mots simples sur ce que je
pense, je vais néanmoins essayer...
Pour toi (comme pour moi), la vision du sexe et des rapports va bien au delà
de ce que l'on apprends dans la société. Lorsque tu embrasses quelqu'un
théoriquement tu le fais dans un but bien précis, la simple envie
d'embrasser quelqu'un doit être accompagné d'un rituel, d'un dénouement,
d'une conséquence.
Si par exemple tu couches avec un ami à toi, les gens autour de toi ne le
comprendraient pas parce qu'ils pensent qu'il implique des sentiments, ou pas
une vraie amitié, ou quelque chose qui se passe derrière ces rapports
sexuels. Pour eux tu ne PEUX pas simplement avoir un ami et coucher avec en
faisant comme si de rien n'était.
Le fait que cette façon de penser puisse te poser problème, c'est que les
gens ne comprendraient pas que tes actions se fassent simplement par envie ou
pour une raison qui soit autre que celles pour lesquelles on les fait
généralement. J'imagine donc que l'on ne peut pas parler communément
d'avoir une "relation" avec toi si on couche avec toi. Une personne peut avoir
ton corps pour une nuit, tout en ayant le plus grand mépris de ta part,
j'imagine donc que t'ai pu tomber sur un nombre incalculable de mecs qui se
sont attachés à toi...
J'espère avoir été clair, sinon tant pis je synthétiserai quand
j'arriverai a expliquer un peu mieux ^^'
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Invité
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Posté le: Ven Oct 15, 2010 17:31 pm Sujet du message:
Ah oui, c'est beaucoup plus clair, effetivement.
En gros, tu poses deux questions :
- qu'en pense mon entourage ?
- comment je gère les «amants» ?
D'abord c'est pas écrit sur mon front. Il y a plein de gens qui me prennent
pour un glaçon, à ce propos... Sinon, les potes à qui j'en parle, ça les
fait marrer d'entendre mes feuilletons. La casting est parfois loufoque,
faudrait que j'écrive mon journal de Bridget Jones, un jour, avec des
extraits de mails anonymés... L'avantage c'est que du coup, quand je raconte,
les gens se sentent plus libres de parler eux aussi, et ça instaure des
relations assez saines, où chacun sait qu'il peut parler de tout. Du coup,
j'ai eu la chance de recueillir pas mal de confidences, et ça m'a beaucoup
touchée. De toute manière, la plupart de mes amis sont trop anticonformistes
- d'une manière ou d'une autre - pour me faire des reproches, qu'ils vivent
leur vie amoureuse comme moi ou pas.
Le reste, les commères et les médisants n'ont plutôt pas intérêt à me
faire de critique directe, je sais leur répondre ou ne pas leur répondre et
les renvoyer à leurs propres incohérences. Généralement, une fois passé
le moment de tension, une vraie conversation est lancée et soit c'est
constructif, auquel cas je suis perçue comme un peu bizarre mais tolérée -
voire on pose des questions sans animosité - soit chacun s'en retourne en ce
disant que ce jour-là il a parlé avec un con. On ne peut pas plaire à tout
le monde, c'est tout. Après, les acharnements quand il y en a eu on toujours
fini par se retourner contre ceux qui les initiaient.
Pour les mecs... Je veille à ne pas entretenir d'ambiguïté avec des gens
trop prompts à projeter sur moi tout un tas de choses. La plupart des coups
de foudre étant des malentendus, choisir des gens ou des situations qui
favorisent la lucidité aide. Je ne me ferme pas à des relations suivies, si
ça en reste à une histoire de c**, c'est juste qu'il n'y a pas lieu d'aller
plus loin. Suffit de ne pas avoir de comportement ambigu et de bien savoir ce
qu'on prend et ce qu'on donne. Pas de petit mot ennamouré s'il n'y a pas
d'amour, pas de coup de fil pour être correcte. Des fois, ça a l'air un peu
rude mais au moins c'est clair. Eventuellement, des mises au point peuvent
être nécessaires, des fois, mais c'est rare. La clef c'est d'agir le plus
possible en fonction de ce qu'on ressent, sans jouer la comédie. Quand c'est
cohérent, les gens ne se font pas trop d'idées en l'air. Après, il y a
toujours des hommes désespérés, prêts à s'imaginer tout et n'importe
quoi... Les bonus du journal à écrire...
(j'en ai reçu un magnifique
pas plus tard qu'hier, ça me brûle les doigts de mettre des extraits et en
écrivant ça, je me bidonne...)
Donc les hommes méprisables, j'évite de plus en plus. C'était vraiment des
boulettes de ma part, quand ça s'est fait. Ça arrive encore, mais
uniquement dans le cadre de boîtes échangistes, rarement, auquel cas il est
très clair pour tout le monde qu'on n'est pas forcément là pour entretenir
des relations de grande estime. (même si certains libertins s'invitent entre
eux et ont besoin d'être potes pour partouzer ensemble, ce qui n'est pas mon
cas, de parfaits inconnus ça me va aussi bien - après je suis trop exigente
et dès que je ne m'y retrouve pas, le désir s'évapore)
|
mikee
Actif

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|
Posté le: Ven Oct 15, 2010 18:56 pm Sujet du message:
Clair, précis et concis.
Je ne sais pas combien d'amis tu as, mais en avoir plusieurs dans lequel tu
peux évoluer sans te faire juger/condamner, je suis impressionné, je n'ai
jamais eu cette chance ... J'en ai 2, tout au plus, et le pire c'est que ce
sont même pas des mecs ...
Concernant le fait d'être clair dans ce que tu veux de la relation, tu es
bien la seule qui suis cette logique. De manière générale, allez, 98% des
filles font comprendre, mais ne disent pas. C'est là ou il suffit que tu
tombes sur un crétin (je suis une fois tombé dedans) pour qui faire
comprendre explicitement ne suffit pas ...
Enfin, je suis assez surpris de ta lucidité quand à savoir ce que tu veux
selon n'importe quelle situation...J'imagine donc que tu t'attaches dès que
tu perds le contrôle de la relation que tu entretiens.
Merci en tout cas de m'avoir fait partager ta vision des choses
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La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Ven Oct 15, 2010 19:35 pm Sujet du message:
mikee a
écrit: | dès que tu perds le
contrôle de la relation que tu entretiens. |
ah, le mot contrôle vient enfin se poser sur ce qui m'interloque dans cette
histoire, voilà : ton but revendiqué est de trouver davantage de liberté,
mais pour ce faire tu passes par des situations qui me semblent au contraire
provoquées, calculées, et sous contrôle... tu t'imposes des choses à toi
même et j'ai du mal à voir par quelle circonvolution cela mène à la
libération.
laisses-tu parfois le hasard faire les choses ?
|
mikee
Actif

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Posté le: Ven Oct 15, 2010 20:34 pm Sujet du message:
a/b=c/d je sais pas, mais moi je réfléchis trop tout le temps pour arriver
à me laisser porter par une quelconque vague.
Je n'y arrive pas, j'ai essayé plusieurs fois mais c'est plus fort que
moi...donc la réponse est non, je n'y arrive pas
|
Invité
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Posté le: Dim Oct 17, 2010 02:21 am Sujet du message:
mikee a
écrit: | Je ne sais pas combien
d'amis tu as, mais en avoir plusieurs dans lequel tu peux évoluer sans te
faire juger/condamner, je suis impressionné, je n'ai jamais eu cette chance
... J'en ai 2, tout au plus, et le pire c'est que ce sont même pas des mecs
... |
C'est peut-être aussi qu'on n'a pas le même genre d'amis ? Ou alors faut
juste être soi tout le temps, sans pudeur ni pour ses "mauvais" côtés, ni
pour les bons. Et puis si tu veilles à ne faire de mal à personne, ça
passe mieux... Ne pas promettre monts et merveilles dans le vent.
Citation: | Enfin, je suis assez surpris de ta lucidité quand à savoir ce
que tu veux selon n'importe quelle situation...J'imagine donc que tu
t'attaches dès que tu perds le contrôle de la relation que tu
entretiens. |
Non... pas vraiment. Je suis assez bizarre, de ce point de vue ; je peux
passer des moments très agréables avec des gens, amicalement ou
amoureusement, et ne jamais chercher à les revoir - ou avoir des longues
phases de solitude où je ne peux voir personne. J'ai tendance à m'attacher
aux gens ou à les détester très vite mais par contre je n'aime pas vraiment
les systématismes et j'ai besoin de beaucoup de solitude. La plupart des
conversations m'ennuient, la plupart des gens me semblent venteux, peureux,
frileux ou frustrés. Des fois c'est carrément émouvant mais ça ne suffit
pas pour construire des relations dans la durée et puis... dès qu'on creuse
ou qu'on donne un brin de pouvoir à quelqu'un, on voit tellement de laideur
que ça en devient écœurant. Etant très sensible à ça, je suis vite en
overdose... En somme les gens avec lesquels je peux passer 24h ou plus
d'affilée sont très rares.
Du coup, je m'attache dès lors que je rencontre une personne belle - à mon
sens. Mais la plupart des gens, à partir d'un certain degré d'intimité, au
mieux m'ennuient, m'attristent ou au pire me donnent la nausée. C'est pour
ça que je n'ai pas de copain.
|
mikee
Actif

Sexe: 
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Localisation: Marseille
|
Posté le: Dim Oct 17, 2010 02:41 am Sujet du message:
Dans ce cas qu'attends-tu de la part du compagnon qui alimente tes nuits ?
Qu'est-ce qu'il y a de si difficile à te donner que personne n'arrive
jusqu'à présent à faire pour qu'il puisse un jour être considéré comme
ton copain ?
Citation: | La
plupart des conversations m'ennuient, la plupart des gens me semblent venteux,
peureux, frileux ou frustrés.Des fois c'est carrément émouvant mais ça ne
suffit pas pour construire des relations dans la durée et puis... dès qu'on
creuse ou qu'on donne un brin de pouvoir à quelqu'un, on voit tellement de
laideur que ça en devient écœurant. |
C'est si noir...on dirait que t'as perdu tout plaisir d'échange, et que tu
vois personne à ton niveau, capable de pouvoir ne serait-ce que t'apporter
quelque chose de bien...
|
Invité
|
Posté le: Dim Oct 17, 2010 02:53 am Sujet du message:
mikee a
écrit: | Dans ce cas
qu'attends-tu de la part du compagnon qui alimente tes nuits ? Qu'est-ce qu'il
y a de si difficile à te donner que personne n'arrive jusqu'à présent à
faire pour qu'il puisse un jour être considéré comme ton copain
? |
La vérité nue et belle, la force, le génie. Si rupture de stock, ma dose
de sexe et de chaleur.
mikee a
écrit: | C'est si noir...on
dirait que t'as perdu tout plaisir d'échange, et que tu vois personne à ton
niveau, capable de pouvoir ne serait-ce que t'apporter quelque chose de
bien... |
Non, je ne baisse pas les bras. Je parle avec beaucoup de gens - quand je
sors de chez moi, ok c'est pas tous les jours - et de nombreuses personnes
m'apportent des trucs chouettes. Par contre, il y a très souvent un seuil à
partir duquel ressurgissent les préjugés, l'égoïsme, le désir de se faire
mousser, la fatuité, la violence, etc.
Oui, c'est une vision très noire de l'être humain, mais c'est uniquement
parce que mon livre préféré, c'est Le
petit prince. Or, le choc est souvent brutal.
------------------------------------
La Bête a
écrit: |
mikee a écrit: | dès que tu perds le contrôle de la relation que tu
entretiens. |
ah, le mot contrôle vient enfin se poser sur ce qui m'interloque dans cette
histoire, voilà : (...)
laisses-tu parfois le hasard faire les choses ? |
Le seul contrôle que je m'impose, c'est que je refuse de me lever un matin et
de me rendre compte que je ne supporte pas ce que je vois dans mon miroir. En
dehors de ça, aucun contrôle, jamais.
|
Exist@ncE
Super actif

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Posté le: Dim Oct 17, 2010 11:49 am Sujet du message:
Les capacités (objectivité, force,
créativité)
Puis les sens (sexe et chaleur)
Et enfin l'espoir (je ne baisse pas les
bras)
Où places-tu l'estime de toi (C'est que je
refuse de me lever un matin et de me rendre compte que je ne supporte pas ce
que je vois dans mon miroir)
?
C'est une échelle morale ^^
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