Faire le pas en restant naturelle.

Moody · Posté le: Jeu Aoû 19, 2010 14:16 pm Sujet du message:

Mais avant de reussir à être dans ton état d'esprit FTS, y'a un passage ou t'es bien obligée d'accepter le fait que la vie n'est pas ce que tu croyais qu'elle serait. Je m'explique, pas une seule fois j'ai pensé qu'un jour je serai victime de racisme, qu'on pourrait m'insulter gratuitement dans la rue et que ça praisse normal voir justifié. Que des gens puissent m'éviter de peur d'être "contaminés", ou qu'on me mettrait à l'écart pour ça, qu'on puisse se demander si "j'ai des sentiments ou des émotions"<- ça c'est la meilleure. Mais t'as surement raison, je dois avoir besoin de claques. Et, non je n'ai pas du tout envie de passer à côté de ma vie, mais je ne sais pas si du jour au lendemain c'est possible par la simple de volonté de décider d'arrêter d'avoir peur. C'est un processus qui prend un peu de temps. Varie selon la personnalité également. Pourquoi moi j'en ai fait tout un plat, pourquoi je me suis autant renfermée j'en sais rien mais c'est comme ça que ça c'est passé.

Jv'ais me placer au milieu d'une place avec une pancarte: Lesbienne en phase d'acceptation, veuillez lancer des pierres et insulter généreusement. Besoin de me forger un caractère. (kidding)

Fromthesouth · Posté le: Jeu Aoû 19, 2010 14:25 pm Sujet du message:

mdr ! ouais enfin, peut-être pas non plus hein Very Happy

Oui c'est sûr qu'il faut arriver à l'accepter, mais une fois que c'est fait, on ne se dit plus "ah bah la vie c'est pas comme je l'imaginais, c'est pas le paradis, tout n'est pas rose etc etc", une fois qu'on a passé la "tempête", c'est trop... "cool".

Avant je me disais que la vie c'était trop injuste, maintenant c'est tout l'inverse, je trouve que la vie, c'est trop génial, encore plus que ce que j'imaginais petite, c'est mieux qu'un rêve.

Mais bon, pas la peine de provoquer des situations embarrassantes, gênantes, ou tout ce qui sonne en antes et qui est péjoratif Smile

A.Wisdom-Mind · Membre Sexe: Inscrit le: 16 Fév 2010 Messages: 448

Sofiiiii · Posté le: Jeu Aoû 19, 2010 20:03 pm Sujet du message:

J'aime ta vision des choses Moody. Là tout de suite je ne saurais pas quoi te répondre mais moi aussi je suis passée par là et c'est vrai que les choses doivent (et se font) se faire en plusieurs étapes. Si l'on en crame une, elle nous reviendra toujours dans la tronche un jour ou l'autre. Mais une fois que tout cela s'est passé, une fois que l'on a conscience des choses et une fois que l'on se dit qu'au final notre vie n'est pas si mal que ça, alors on avance, puis on avance avec le sourire, puis on avance avec le sourire en chantant, puis on avance avec le sourire en chantant et avec une chérie à qui l'on tient la main.

Ne perd pas espoir, Hakuna Matata Moody !

Moody · Posté le: Jeu Aoû 19, 2010 20:24 pm Sujet du message:

Voui, j'ai même pas pleuré, mais par contre quand le père de Simba se fait tuer par le vilain Scar et qu'il crie « papa répond! À l'aaaaide! » avec la musique trop triste derrière T-T.

Le monde sans le mal, c'est une utopie, mais c'est pas pour ça qu'on doit cautionner le racisme et ne rien faire pour faire comprendre aux gens que ce n'est pas normal de se taper dessus, de s'insulter. Puis là quand tu te rends compte que le mal s'abat sur toi sans raison particulière, beh moi ça m'a fait un coup parce que j'ai jamais eu l'impression d'être amoureuse mais de lutter contre ma maladie d'amour en espérant guérir un jour de ce que j'étais. J'sais même plus si j'en ai envie, ou si j'en suis capable. J'ai du mal à me dire que je vais peut être devoir passer ma vie à cacher ce que je suis, ou à passer régulièrement pour une détraquée, voir nympho, ce qui est complétement à l'opposé de ma personnalité. Après si ça te fait rien qu'on te traite comme une trainée si t'as la prétention de t'accorder ce même droit d'expression en public, que tes amis pensent qu'en fait « ah okay, on va plus pouvoir se comprendre aussi bien maintenant ». Moi sans ces gens, j'ai plus personne. Et oui quand des gens m'insultent sans raison, me rejettent après je sens les larmes qui me montent aux yeux, comme une petite fille à qui on aurait dit « Non tu joues pas avec nous toi, t'es noire dabord ». Toute mon adolescence j'ai confié mes angoisses à personne, le rejet je les ai encaissé seule, j'ai jamais montré que j'étais sensible à cela, que j'étais pas heureuse, que je n'aimais pas mon corps, que je ne m'aimais pas moi non plus et le rapport faussé que j'avais aux autres. Aujourd'hui c'est la situation d'urgence, parce que sinon, à quoi bon vivre? Je ne suis pas en phase avec la réalité, à côté de mes pompes, je pense à ces choses qu'on appelle fiction et qui m'envahissent l'esprit, mais l'occupent et font que je trouve malgré cela la vie pleine de choses passionnantes. Tellement dommage que mon esprit soit torturé à ce point. Parce que j'ai grandi à travers des univers fictifs, des histoires qui n'avaient pas de sens. Aujourd'hui je ne veux pas me «désenchanter » pour devenir adulte, j'ai encore besoin de tout ça. Mais à côté il y a cette réalité tellement ingrate qui me fait perdre de vue mes rêves, mes idéaux, de pouvoir vivre de ma passion, en faire sortir quelque chose. Donc, oui ce monde me fait peur et plus particulièrement la place que je dois y prendre. Là j'ai tendance à avancer tout le temps sur la défensive, je ne laisse personne percer cette carapace, un inconnu m'arrachera difficilement un sourire, mais au fond je suis juste triste de ne pas pouvoir être ouverte et bien dans mes pompes comme tout le monde. Etre avec des gens et incapable de leur donner autre chose que ce qu'ils attendent, je dois ravaler ma fierté, ma curiosité, mes questions et ma sensibillité, mes étourderies, mes phrases inachevée, idées bizzares et mon regard ailleurs, mon "je m'enfoutisme" pathologique. C'est parceque je n'ai jamais comprise cette norme, parceque je n' m'y suis jamais sentie à l'aise naturellement, que j'ai déployé autant d'efforts pour la comprendre en y collant des éttiquettes pour y rentrer à tour prix. Au final, on ressemble à une psychopathe qui reprend les expressions, les façons d'être pour faire bien, mais qui le fait très mal. Mais un jour j'en aurai mal d'avoir besoin des autres et de leur reconnaissance pour vivre et ça sera à eux de subir ma personnalité, plus à moi. Dans l'histoire le mal-être il me retombe dessus.

Sur ce, Délivrez moi du mal, amen. Twisted Evil

akabara · Posté le: Jeu Aoû 19, 2010 20:40 pm Sujet du message:

Cette question va peut être te paraitre trop priver donc tu n'est pas obliger d'y répondre mais je trouve que tu parle beaucoup du racisme et des violences qui en résulte, certes faut pas se leurré elle existe bel et bien mais concrètement tu l'as subit ou c'est la peur de le subir qui te torture à ce point?

Moody · Posté le: Jeu Aoû 19, 2010 22:58 pm Sujet du message:

J'étais une élève assez particulière, j'avais un comportement en classe qui m'a toujours collé une sale réputation auprès des profs et des élèves. J'ai longtemps été l'attraction de la classe. J'ai pris l'habitude de me laisser faire et de ne pas me la ramener pour qu'on me laisse tranquille. Mais ça c'était des gamineries de collègiens, je dirais même aussi de lycéens. Même si ça a mis en place une sorte d'esprit victime, dépendante et soumise aux autres, que je m'évertue à faire disparaître en grandissant. En plus après le bac je ne savais pas quoi faire, je me suis inscrite en fac d'économie. Je détestais chaque heure de cours, chaque matière, j'éttouffais du mileu aussi trop fermé et select, j'ai craqué au bout de 6 mois, je suis partie après avoir répondu feuille blanche à tous les exams. Je suis restée les 6 mois suivants assez seule avec mon mal être. Puis, j'ai ravalé ma fierté, j'ai pris rdv avec une psy même si l'idée me plaisait pas trop. Au final, ça m'a montré qu'il fallait que je change, que je m'accepte et m'assume telle que je suis. Peu importe ce qu'il allait en sortir, fallait que je lache vraiment la bride. Y'a quelques mois, je rejetais toute possibilté d'être lesbienne, alors qu'au fond en 3e une fille m'avait bien fait remarquer que ce n'était pas "normal" de n'avoir jamais été amoureuse d'un garçon, qu'il fallait que je me pose des questions. Y'a quelques moi, j'aurais préféré mourrir seule dans un coin plutôt que d'envisager cette possibilté. Dailleurs j'avais très bien commencé. Mais pour moi tout ce que ça m'apportait, c'était un malaise avec les personnes du même sexe, parceque j'étais absolument pas prete à accepter cela comme "lesbitude". Bref, or de question de partager autre chose avec une fille que de l'amitié, mais bien sûr dès qu'une fille me plaisait un peu trop je me sentais coupable. J'ai préféré ne pas éprouver d'amour pendant des années Confused

. Un véritable chemin de croix sentimental que j'ai tracée seule. J'aimle pas me mettre l'étiquette lesbienne, j'ai l'impression que ça ne me va pas. Mais au fond je me rends compte que cette éttiquette là, elle ne va à personne.

Après, je fais également encore trop attention ne serait-ce qu'au regard des autres, rien que concernant des petites choses comme le style vestimentaire. J'aime pas qu'on se moque de moi ou qu'on me regarde avec trop d'insistance. (Mais ça par contre je sais que ça doit changer et je ferai tout pour). Donc evidément, le racisme, les injures, regards, remarques et la violence, je me sens pas prête du tout à encaisser ça. Mais ce qui est encore plsu étrange c'est que j'adore l'originalité, je suis fascinée par les artistes qui assument leur personnalité, leur originalité, leurs gouts et leurs convictions mais je m'évertue à rester dans la norme malgré le fait que je la trouve morne et ennuyante. Je n'aime pas qu'on puisse juger mes agissement, ma façon d'être comme étant ridicule, alors qu'au fond de moi j'y trouve un sens. Mais c'est comme si à cause des regards, je perdais ce sens et moi même j'en venais à me trouver ridicule.

Pis Voilà, en même temps, j'étais vraiment pas dans mon élément, l'année prochaine, de nouvelles études en arts, un nouveau milieu, de nouvelles personnes, de nouvelles perspectives. Je verrai bien.

Mais sinon, je suis une personne comme tout le monde Laughing

J'ai juste la palme pour me tortuer intérieurement Twisted Evil

akabara · Posté le: Jeu Aoû 19, 2010 23:50 pm Sujet du message:

" J'ai juste la palme pour me tortuer intérieurement "
Effectivement mais....... heu...... fait pas trop de bêtises sa marque après c'est dur de trouver des excuses bidons pour les expliquer.
En ce qui concerne la difficulté à accepter les remarque si tu veut je te donne des cours vue mon style un peu garçon manquer et mes goûts j'en prend plein la gueule du style "de toute façon toi si tu met une jupe tu remporte la coupe chez les travesti les mieux réussie" ..... et après sa on se plaint que je veuille pas mettre de jupe ou robe..... enfin bref aussi dure que cela puisse te paraître à force on n'y fait plus gaffe et sa ne nous touche plus ou beaucoup moins.

Invité · Posté le: Ven Aoû 20, 2010 01:14 am Sujet du message:

heu , pourquoi Mooby en écrit des tonnes ?

lililule · Posté le: Ven Aoû 20, 2010 01:42 am Sujet du message:

Invité · Posté le: Ven Aoû 20, 2010 02:21 am Sujet du message:

heu... pourquoi lililule écrit pour se rendre intéressante (sachant que ses interlocutrices comprendront rien ?)

Copekaa · Posté le: Ven Aoû 20, 2010 03:24 am Sujet du message:

Invité · Posté le: Ven Aoû 20, 2010 03:33 am Sujet du message:

Et là j'ai bien ri . merci beaucoup . sinon je m'adresse à lililule au cas où t'aurais pas remarqué Surprised

Copekaa · Posté le: Ven Aoû 20, 2010 03:46 am Sujet du message:

tu es un pauvre garçon, j'ai de la peine pour toi.

Invité · Posté le: Ven Aoû 20, 2010 03:49 am Sujet du message:

On dirait une meuf de 16 ans qui essaie de trouver une phrase fracassante alors qu'elle y arrive pas . Elle joue sur les "pitié" ; "ok" les phrases simples quoi.. c'est assez drôle à regarder mais bof quoi tu diras elle te prendras de haut. Mouais...

Copekaa · Posté le: Ven Aoû 20, 2010 04:35 am Sujet du message:

si tu le dis

Invité · Posté le: Ven Aoû 20, 2010 05:07 am Sujet du message:

Copekaa · Posté le: Ven Aoû 20, 2010 07:01 am Sujet du message:

d'ailleurs, je n'ai pas dis que tu me faisais pitié, j'ai dis que j'avais de la peine pour toi, je te plains vraiment.

Fromthesouth · Posté le: Ven Aoû 20, 2010 12:39 pm Sujet du message:

A.Wisdom-Mind · Membre Sexe: Inscrit le: 16 Fév 2010 Messages: 448

Tu comprends jamais rien FTS, concentre-toi merde.