Clovis de Monoclodon
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Posté le: Jeu Mai 06, 2010 10:47 am Sujet du message:
Le plus dangereux des tranquillisants est vendu sous le nom de "TF1"... A base
de "Juste prix" et d'"Attention à la Marche" avec quelques bribes de "La roue
de la Fortune"", il a pour effet d'anesthésier les Français en leur laissant
supposer que le premier con venu peut trouver son heure de gloire en passant
pour un con à la télé. Aprés, dans sa vie, le con devra prendre des
tranquillisant toute sa vie !
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La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Jeu Mai 06, 2010 12:47 pm Sujet du message:
| St-Graal a
écrit: | | Les Benzos ne soignent
rien du tout, ils soulagent les symptômes d'un feu plus
profond. |
non, mais c'est vrai que dès lors qu'ils permettent ponctuellement de
reprendre une vie normale et d'avoir un regard moins "à chaud et à vif"
dessus, ça aide à régler certains problèmes.
passer certains épisodes angoissants sans angoisser, même si c'est
artificiel, ça m'a permis de percevoir ces épisodes autrement... je sais pas
si ça a beaucoup de sens.
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Invité
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Posté le: Jeu Mai 06, 2010 14:33 pm Sujet du message:
Ils peuvent sauver. Moi c'est le cas, pendant de graves crises de panique
clinique, il n'y avait que ce recours.
Ce qui ma permis de tout arrêter, drogues légales ou non, après des années
de luttes, c'est une seule chose : Mon amour propre. Je m'aime. Ce qui
n'était pas le cas de ceux que je connais qui y sont rester.
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Morbidy
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Posté le: Jeu Mai 06, 2010 16:16 pm Sujet du message:
Le stilnox c'est un hypnotique c'est fait pour pioncer rien à voir avec le
lysanxia ou le lexomil. J'en gobe pas mal de cachetons et depuis pas mal
d'années . J'arrete, je reprends , j'arrete je reprends. Je n'ai plus aucun
problème avec les benzo j'arrive à me sevrer et à ne plus en prendre 6 par
prise plusieurs fois par jour (l'accoutumance c'est ça le vrai problème)par
contre avec le stilnox si .
Pour dormir: stilnox ou bédo , que choisir? je crois que le stilnox me
défonce plus et le pire c'est que j'aime ça .
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La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Jeu Mai 06, 2010 16:32 pm Sujet du message:
| Morbidy a
écrit: | | 6 par prise plusieurs
fois par jour |
 omg...
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Morbidy
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Posté le: Jeu Mai 06, 2010 16:55 pm Sujet du message:
L'accoutumance. Dis toi que j'allais en cours comme ça (anxyo) et que je
suivais les cours . Les benzo c'est de la merde et les médecins en
prescrivent enormément et de plus en plus tot.
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La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Jeu Mai 06, 2010 18:35 pm Sujet du message:
tu veux dire que cette dose avait un effet moindre sur toi, parce que ton
corps avait l'habitude ?
vraiment c'est effrayant, rien que d'avoir pris des doses minimales, l'idée
de m'adapter à ce genre de substance me fout les boules.
en plus je suis le genre qui lit toutes les notices jusqu'au bout.
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Invité
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Posté le: Jeu Mai 06, 2010 18:38 pm Sujet du message:
Au final, a cause de l'accoutumance, je prenais 5 mg de temesta ( lorazepam)
et 3 mg d'alprazolan par jours, pendant 4 ans.
Le sevrage fut infernal.
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La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Jeu Mai 06, 2010 19:17 pm Sujet du message:
c'est ridicule, les augmentations de doses, ça ne peut évidemment jamais
redescendre spontanément, alors faire grimper et grimper à chaque fois
aboutit forcément à ce genre de situation de non-retour, et ne fait guérir
personne.
bien contente d'en être restée au pallier minimum !
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Invité
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Posté le: Jeu Mai 06, 2010 19:39 pm Sujet du message:
| Citation: | | Ma
question est: qu'elle approche avez vous avec les tranquillisants
? |
Approche thérapeutique : c'est une manière de surenchérir depuis le
monotone (travail, travail, travail...) et de le peupler d'étincelle,
d'assumer pleinement sa condition.
D'un côté comme de l'autre, on nous chiffre tout, on travail sans relâche
au service du système. La société, confortée dans sa science, ne laisse
jamais la fantaisie dominer certaines facettes de la vie, trop pragmatique (cf
Posté le: Mer Mai 05, 2010 11:08 pm). C'est bien cette démystification
permanente de la condition humaine, rendue en bétail, au service d'une
idéologie marchande qui explique cette propension à la recherche d'un mythe
éloigné, durement canalisé, au quel cas le choix des drogues est une
solution.
St-graal, as-tu un manque (affectif) à combler ?
Dernière édition par Invité le Jeu Mai 06, 2010 19:46 pm; édité 3 fois
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Invité
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Posté le: Jeu Mai 06, 2010 19:40 pm Sujet du message:
Si tes intervalles de prises sont espacée comme tu en parles, tu as moins de
risque de te retrouver confronter a l'accoutumance.
Après trois-quatre mois au quotidien, mon premier alpra et temesta ne faisait
plus grand chose et pire, tu te sent en manque même quand tu le prend, un
goût de trop peut et ton corps réclame plus, toujours plus.
c'est exactement pareil avec les drogues illicites durs.
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Invité
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Posté le: Jeu Mai 06, 2010 19:42 pm Sujet du message:
| X a
écrit: |
| Citation: | | Ma question est: qu'elle approche avez vous avec les
tranquillisants ? |
Approche thérapeutique : c'est une manière de surenchérir depuis le
monotone (travail, travail, travail...) et de le peupler d'étincelle,
d'assumer pleinement sa condition. D'un côté comme de l'autre, on nous
chiffre tout, on travail sans relâche au service du système. La société,
confortée dans sa science, ne laisse jamais la fantaisie dominer certaines
facettes de la vie, trop pragmatique (cf Posté le: Mer Mai 05, 2010 11:08
pm). C'est bien cette démystification permanente liée à l'être, rendue en bétail, au service d'une
idéologie marchande qui explique cette propension à la recherche d'un mythe
éloigné, durement canalisé, au quel cas le choix des drogues est une
solution.
St-graal, as-tu un manque (affectif) à combler ? |
j'ai du prendre ces substances a la suite d'un Bad trip au LSD et une
saturation d'amphétamine. Et j'ai perdu mes parents mais ça c'est encore
autre chose.
Je ne prend plus rien de tout cela.
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alcibiade
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Posté le: Ven Mai 07, 2010 13:37 pm Sujet du message:
| Citation: | Mais où as tu vue que la France était la plus consommatrice
d'anxiolytiques ?
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C'est mondialement connu et entretenu soigneusement pour alimenter notre
masochisme. Je soupçonne d'ailleurs un vaste complot: rappeler cette donnée
déprimante pour pousser les français, convaincus de vivre dans un pays de
fous, à prendre à leur tour des anti-dépresseurs 
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Eponine
Madame Casse-Pieds
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Posté le: Sam Mai 08, 2010 19:38 pm Sujet du message:
L'année dernière, ne trouvant pas de "vraie" maladie, mon médecin m'a
diagnostiqué une dépression et m'a prescrit un mois de tranquillisants.
Légers, soit disant. Sans aucun effet néfaste.
Ca a sans doute été l'un des pires mois de ma vie.
Bref, plus jamais.
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