Le travail, lieu d'épanouissement ?


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Lucinda
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Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 10:05 am    Sujet du message: Le travail, lieu d'épanouissement ?
Etant donné qu'on commence à dériver sur le sujet des Métiers de la grande distribution, je me suis dit qu'un débat à part pouvait être intéressant.


La discussion de départ est la suivante :

oeildenuit a écrit:
Voila pourquoi ma vie professionnelle est vouée à l'échec : je ne considére pas le travail (quel qu'il soit ) comme un épanouissement.


Lucinda a écrit:
[...]40% de mon temps je suis au travail. Donc oui, j'y recherche un certain plaisir, un certain épanouissement. Un métier qui puisse me motiver à me lever le matin, sans me dire : "Allez, dans 2 jours le week-end".

Pas quotidiennement non plus, ce serait utopique de penser qu'un métier puisse nous combler aux moindres instants, mais disons au moins 80% du temps.

Après chacun a besoin de choses différentes pour s'épanouir, c'est certain. Il y a même très certainement des personnes qui se sentent bien dans des tâches ultra-répétitives. Et tant mieux, il faut de tout pour faire un monde.


Et vous ? Que cherchez-vous dans votre travail ? Pourquoi ? Comment ? A travers quoi ? Est-ce possible d'après vous de s'épanouir à son travail ?
Lyriss
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Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 13:53 pm    Sujet du message:
Le travail met en avant vos capacités et permet de se mesurer a celles des autres.

Le travail est structurant au niveau du cycle de vie.

Le travail permet d'élargir son cercle d'amis, d'entrer dans une communauté soudé.

Le travail donne lieu a une rémunération qui constitue une reconnaissance de la société vis a vis de notre utilité. Cette rémunération symbolise l'entrée dans le système qui partage avec vous son fluide conducteur.

Le travail donne facilement une identité clair et reconnue (la deuxième après le nom).
oeildenuit
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Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 13:56 pm    Sujet du message:
LOL.
Lyriss
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Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 14:05 pm    Sujet du message:
(c'est des pistes générales, j'ai jamais dis soutenir personnellement aucune de ces assertions)

ps : le pire c'est que j'ai fais ca uniquement parce que tu m'avais dis d'arrêter de flooder xD
Glossolalie
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Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 14:10 pm    Sujet du message:
Lyriss a écrit:
qui partage avec vous son fluide conducteur.



Beurk.

Même avis qu'oeildenuit sur le sujet sinon, j'avais déjà fait part de mon point de vue sur le topic de gentillefille.
Pacifica
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Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 15:50 pm    Sujet du message:
l'épanouissement au travail n'est qu'un luxe qu'il est difficile de s'offrir.

on ne peut s'épanouir que lorsque l'on est sur dans quoi on met les pieds et que seulement si l'on arrive à réaliser un projet professionnel (ce qui est actuellement très difficile).

après l'épanouissement existe. réaliser des tâches, atteindre des objectifs, trouver un esprit d'unité au sein d'une équipe, se mettre au défi (quels que soit le domaine), qui puisse correspondre à ce qui nous animes, qui fait que l'on a choisi "ce" domaine et pas un autre, reflète bien un certain niveau d'épanouissement dans "ce" travail.

si le travail caractérise la personne je ne vois pas pourquoi cette personne ne s'y plairait pas.
Lucinda
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Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 17:38 pm    Sujet du message:
D'accord... A quoi je pouvais m'attendre en même temps face à des gens qui ne travaillent pas déjà. C'est affolant à quel point les jeunes sont déjà blasés du taf avant même d'y foutre les pieds.

Enfin que vous n'y trouviez pas d'épanouissement, aucun souci. Mais j'aurais bien aimé quelque chose d'un peu plus construit qu'un "LOL".

Donc merci à Pacifica, le seul qui a donné son point de vue au final.
Fromthesouth
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Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 17:46 pm    Sujet du message:
Alors je ne répondrai que me concernant, pour moi ça l'est. Je suis vraiment très bien dans mon boulot, je l'adore, j'ai vraiment l'impression de m'y épanouir enfin c'est vraiment le top, ça pouvait pas être mieux, d'ailleurs, c'est exactement ce dont je rêvais petite, du moins dans le fond.
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Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 17:52 pm    Sujet du message:
Le travail n'est pas pour moi une nécessité absolue mais juste une couverture sociale. Je suis un gagnant du loto.
Lyriss
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Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 18:07 pm    Sujet du message:
Lucinda a écrit:
Donc merci à Pacifica, le seul qui a donné son point de vue au final.


Tu essaye de nous dire que tu as compris ce qu'a dit pacifica ?
Invité








Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 19:24 pm    Sujet du message:
Le travail préfigure l'esclave moderne au service du système totalitaire marchand : théorie de la collusion autour de la société marchande.
oeildenuit
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Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 19:31 pm    Sujet du message:
Pour couper court aux railleries et autres insinuations - de lucinda ainsi que d'autres membres éponymes ( LOL ) du forum - je m'en vais expliquer les raisons de mon LOL à ceux qui passent leur temps à me dénigrer pour mon absence d'explicitations - vous savez pourtant bien que je n'ai d'avis interessant sur presque rien - qui sont d'ailleurs ceux-là même qui, dans la facilité de leur raisonnemment, sortent une énormité du genre " mais que propose la gauche " quand on critique le gouvernement comme si la critique ne pouvait exister que par comparaison.

Cela étant dit,
J'ai toujours détesté l'école pour la principale raison que j'ai toujours eu l'impression d'apprendre non pas pour apprendre en soi mais en vue de quelque chose de superieur à savoir l'examen de fin d'année ou l'avenir dans son acception globale.
Ensuite ayant toujours eu certaines facilités et ne considérant pas la réussite scolaire comme quelque chose de forcément méritoire, ceci cumulé au fait que mes parents ne m'ont pas poussé plus que ça - se contentant souvent de notes correctes sans être excellentes - et que je suis d'une nature profondément léthargique je me suis tout naturellement détourné des études bien que je continue pour ne pas trop effrayer mes proches.

Enfin, je ne considère pas le travail et la réussite sociale comme un accomplissement ni comme une fin en soi alors de là à en voir un épanouissement il y a de la marge.

Cela dit j'ai des goûts de luxe et je vais certainement avoir besoin de travailler pour les contenter.
Et oui, je suis déjà blasé.
Invité








Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 19:36 pm    Sujet du message:
Que dis tu d'un trip survie dans le nord de l'Australie Oeildenuit ?

Concernant le sujet, Il y a deux sortent de travailleur. Ceux qui bossent par vocation et ceux qui bossent par obligation.
L'épanouissement est automatique, si l'ont puis dire, dans la vocation qui est la consécration du pourquoi on respire dans ce bas monde.

L'obligation, on peut s'y épanouir mais c'est moins évident. Travailler pour vivre, c'est souvent contraignant. Par vocation, on obtiendra l'épanouissement.
Fromthesouth
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Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 19:37 pm    Sujet du message:
bah je bosse par obligation et pourtant je le vis comme si c'était une vocation
Invité








Message Posté le: Mar Mai 04, 2010 19:41 pm    Sujet du message:
St-Graal a écrit:
Que dis tu d'un trip survie dans le nord de l'Australie Oeildenuit ?

Concernant le sujet, Il y a deux sortent de travailleur. Ceux qui bossent par vocation et ceux qui bossent par obligation.
L'épanouissement est automatique, si l'ont puis dire, dans la vocation qui est la consécration du pourquoi on respire dans ce bas monde.

L'obligation, on peut s'y épanouir
mais c'est moins évident. Travailler pour vivre, c'est souvent contraignant. Par vocation, on obtiendra l'épanouissement.
alcibiade
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Message Posté le: Mer Mai 05, 2010 12:25 pm    Sujet du message:
Citation:
Le travail est structurant au niveau du cycle de vie.


Intéret ?

Citation:
Le travail permet d'élargir son cercle d'amis, d'entrer dans une communauté soudé.


ça dépend sur qui on tombe quand même


Personnellement, si j'arrive à faire le métier que je désire, étant donné que je ferais ce qui m'intéresse et que je fais déjà plus ou moins, en étant payé, je ne me plaindrais surement pas. Si j'étais obligé de faire autre chose, genre travailler en entreprise je me ferais chier comme un rat mort. En fait, le travail n'est "épanouissant" que si l'on fait ce qui nous intéresse, et que du coup ça n'en est plus vraiment un travail. Comme ce genre de cas est minoritaire, on peut raisonnablement penser que le travail est en général aliénant pour l'homme.
clochette88
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Message Posté le: Mer Mai 05, 2010 13:33 pm    Sujet du message:
servlet a écrit:
Le travail n'est pas pour moi une nécessité absolue mais juste une couverture sociale. Je suis un gagnant du loto.

Je me marierais avec Servlet, et je prendrais Pacifica pour amant.
Invité








Message Posté le: Mer Mai 05, 2010 15:12 pm    Sujet du message:
En même temps, si on ne s'épanouit pas dans son travail, ne serait-il pas mieux de se réorienter vers autre chose ? (Bon, je ne sais pas si c'est facilement envisageable) Parce que se dire qu'on va travailler jusqu'à ses 55 ans (voire plus... je ne connais pas la législation pour l'âge) dans un domaine qui ne nous convient pas... C'est à se tuer.
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Message Posté le: Mer Mai 05, 2010 15:15 pm    Sujet du message:
Les japonais travail jusque 80. Tout dépends des habitudes d'une société.
Eponine
Madame Casse-Pieds


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Message Posté le: Sam Mai 08, 2010 19:20 pm    Sujet du message:
Sushi013 a écrit:
En même temps, si on ne s'épanouit pas dans son travail, ne serait-il pas mieux de se réorienter vers autre chose ? (Bon, je ne sais pas si c'est facilement envisageable) Parce que se dire qu'on va travailler jusqu'à ses 55 ans (voire plus... je ne connais pas la législation pour l'âge) dans un domaine qui ne nous convient pas... C'est à se tuer.


Ce qui est pire, c'est de se dire qu'on ne s'épanouira pas avant même d'avoir mis un pied dans le travail. Tout comme Lucinda, je trouve ça flippant de partir d'entrée de jeu avec cet état d'esprit là. Enfin, après, chacun sa merde. Moi, je me régale dans mon boulot, et autant que possible, j'essaierais d'évoluer et de me ré-orienter en fonction de mes envies et de mes priorités. Je compatis envers tous ceux qui passeront 40 tristes années de torture, souvent par idéologie...

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