N'aime-t-on jamais que soi-même?

Invité

Voilà la question est posée.

Il est si difficile d'aimer réellement l'autre que l'on peut se demander si le véritable amour existe réellement. Car l'autre c'est toujours un miroir de soi ou alors un alter-égo (au sens où il pourrait participer de ce que nous sommes et donc être une part de nous).

Mais surtout est-il possible d'aimer autre chose que soi-même dans l'autre?

Lyriss · Posté le: Lun Fév 15, 2010 22:05 pm Sujet du message:

Oui.

Moi, je ne m'aime absolument pas (pour divers raisons inutiles a l'explication), et c'est pour cette raison que j'ai besoin d'aimer une tiers personne par la quelle je vais vivre par procuration.

Elle est donc, a mes yeux, bien plusimportante que moi.

Mara Caldera · Suprème actif Inscrit le: 20 Jan 2010 Messages: 5363

Bien sur que oui, dans votre cas, c'est un trouble empathique, mais bien sur, puisque cela ne sera pas pris au sérieux, je vais dévelloppé autre chose:

L'altruisme aide a pouvoir aimer purement quelqu'un pour ce qu'il est, ce qu'il fait, ce qu'il représente et être totalement indépendant de sois. Autant je m'aime royalement, autant je suis pleine d'humilité et me considére comme une fourmis parmis tant d'autre; capable d'aimer sans que cela se rapporte a moi.

Invité · Posté le: Lun Fév 15, 2010 22:25 pm Sujet du message:

Le fait qu'on s'aime ou pas entraine beaucoup de conséquences, surtout sociales.

Si je ne m'aime pas, je n'ai pas confiance en moi et je n'irai pas vers les autres (exemple).

Si je m'aime, j'irai volontiers vers les autres sans craindre qu'ils ne me jugent (car au fond, je m'aime telle que je suis).

Voilà 2 exemples découlant de l'amour qu'on se porte.

Maintenant, à dire qu'il n'y a que soi-même qu'on aime... Je ne sais pas. Faudrait demander aux psychologues de ce forum.

Lyriss · Posté le: Lun Fév 15, 2010 22:26 pm Sujet du message:

Euuu on peut tres bien ne pas s'aimer et avoir une totale confiance en soit (c'est mon cas lol)

Mara Caldera · Suprème actif Inscrit le: 20 Jan 2010 Messages: 5363

Interessant, curieux personnage ce Lyriss. Ces propos élitistopompeux masquerait un mal être assez particulier..

Invité · Posté le: Lun Fév 15, 2010 22:30 pm Sujet du message:

Lyriss · Posté le: Lun Fév 15, 2010 22:34 pm Sujet du message:

Ben non lol, elle n'a rien d'illusoir, j'ai parfaitement concience d'etre tres bon dans de multiples domaines, ce qui me permet d'etre tres a l'aise.

mais etre tres bon n'a rien a voir avec le fait de s'aimer ou pas ...

Tu peux tres bien admirer un intellectuel particulierement fin tout en méprisant singulierement ses idées et l'homme qu'il est.

Invité · Posté le: Lun Fév 15, 2010 22:35 pm Sujet du message:

Flying_Pirate · Posté le: Mar Fév 16, 2010 03:12 am Sujet du message:

oeildenuit · Posté le: Mar Fév 16, 2010 12:07 pm Sujet du message:

J'ai aucune théorie là dessus, bye.

GROLUX · Suprème actif Inscrit le: 20 Nov 2007 Messages: 4876

Flying_Pirate · Posté le: Mar Fév 16, 2010 13:33 pm Sujet du message:

alcibiade · Posté le: Mar Fév 16, 2010 14:35 pm Sujet du message:

On peut aimer quelqu'un pour des qualités que l'on ne possède pas soi-même. On peut aimer un livre qui raconte quelque chose que l'on a jamais vécu. Evidemment la polysémie du verbe aimer rend problématique les réponses et fait un sac de noeud de toute interrogation philosophique comprenant ce mot.

Il me semble néanmoins qu'on ne peut pas aimer quelque chose ou quelqu'un de parfaitement autre que nous, puisque s'il est complètement autre, on ne peut même pas le connaître. L'amour demande par conséquent une sorte de rapprochement entre nous et la chose aimée. L'altérité de la chose aimée doit donc etre limitée et ne peut etre totale, sans quoi, je pense, la chose/personne en question nous devient totalement étrangère. Suis-je clair ?

Warren · Actif Sexe: Inscrit le: 09 Fév 2010 Messages: 1165

Puis-je affirmer que je ne ressens par un amour particulier pour ma personne, mais que j'accorde à mon être, une confiance et une force sans relâche ?
J'ai un besoin particulier de donner de l'amour, qui plus est à un être en particulier, mon âme sœur mais je n'attends rien en retour, c'est de l'amour à l'image du don, peut être ?
Je ne sais pas.

Greed · Posté le: Mar Fév 16, 2010 21:48 pm Sujet du message:

A partir du moment ou l'on est sensible, capable d'être touché, affecté ou réjoui, comment pourrait-on prétendre s'en fiche ? Je suis triste quand celui que j'aime est triste ; je me réjouis quand il est heureux ou qu'il sourit, et je me réjouis encore mille fois plus lorsque c'est moi qui l'ai fait sourire.
Je suis dépité de me trouver face à quelqu'un qui semble moins égoïste que moi ou totalement altruiste - comme on dit. Alors il me faudra lui révéler son propre égoïsme, sa propre avarice, "détruire quelque chose de beau", et je me réjouirai d'avoir eu ce pouvoir là ; et contenté aussi que son altruisme ne fut qu'un masque.

Seule l'indifférence absolue peut faire de quelqu'un un être non-avare, car il ne se délecterait en rien des impressions (affection, réjouissance, jouissance) ; tout et rien lui ferait ni chaud ni froid, et ne gagnant ou ne perdant jamais rien dans l'inter-action, il peut aimer gratuitement. Comment serait-ce possible autrement ? Mais cet être là n'existe pas. Ou du moins, il semble ne plus exister, depuis qu'on a institué une représentation de l'Homme au-dessus de la bête.

Lyriss · Posté le: Mar Fév 16, 2010 22:01 pm Sujet du message:

Invité · Posté le: Mar Fév 16, 2010 22:47 pm Sujet du message:

oeildenuit · Posté le: Mer Fév 17, 2010 03:12 am Sujet du message:

C'est un autre débat.

Mara Caldera · Suprème actif Inscrit le: 20 Jan 2010 Messages: 5363

Faut vraiment être une tache pour n'aimer que sois même.