Avoir de l'école la fin de semaine, pour ou contre ? |
Pour |
|
23% |
[ 3 ] |
Contre |
|
76% |
[ 10 ] |
|
Total des votes : 13 |
|
oeildenuit
Suprème actif


Sexe: 
Inscrit le: 30 Sep 2007
Messages: 6380
Localisation: Aix en provence
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 12:10 pm Sujet du message:
C'est plus que ce que je fais en deux semaines à la fac.
|
Invité
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 13:43 pm Sujet du message:
C'est malheureux. Je le sais : mes étudiants de fac font pareil. Et se
vautrent lamentablement aux partiels, puis s'étonnent en prenant un air
scandalisé.
|
oeildenuit
Suprème actif


Sexe: 
Inscrit le: 30 Sep 2007
Messages: 6380
Localisation: Aix en provence
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 13:48 pm Sujet du message:
Je ne me vautre jamais, tout le problème est là.
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

Sexe: 
Age: 38
Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 19:47 pm Sujet du message:
La même qu'oeildenuit. En me contentant de faire mes td lors de mes heures de
trou entre deux cours et en révisant la veille au soir tous mes partiels,
j'ai largement réussi.
Bon, certes, tout le monde n'est pas aussi doué que nous
|
Invité
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 19:54 pm Sujet du message:
mouai... mais n'oublions pas qu'il y a réussite et réussite : réussir à
avoir ses partiels à la fac en glandant, c'est à la portée de (presque)
tout le monde.
Pour moi réussir ses études n'équivaut pas forcément à avoir ses
partiels, surtout dans les conditions actuelles, où les notes sont remontées
lors des jurys pour atteindre les quotas de réussite afin que l'on ne ferme
pas la filière l'année d'après...
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

Sexe: 
Age: 38
Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 19:58 pm Sujet du message:
Mention bien durant toutes mes études. Glandeuse professionnelle. On a sans
doute remonté mes notes depuis mon bac
|
Invité
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 20:01 pm Sujet du message:
l'important, c'est de se croire doué.
Et ne vous inquiétez pas : avec les nouvelles évaluations par compétences,
100% des collégiens le seront aussi, 100% des lycéens auront leur bac, et
tout le monde ira en fac, et ce sera merveilleux, et on sera tous contents.
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

Sexe: 
Age: 38
Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 20:03 pm Sujet du message:
Je n'ai jamais nié que n'importe qui pouvait aller à la fac. Bien au
contraire, je suis la première à dire qu'un diplôme ne veut strictement
rien dire.
Il n'empêche que si les profs n'entraient pas dans le jeu de remonter les
notes, on n'en serait pas là....
|
Invité
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 20:08 pm Sujet du message:
Tu proposes quoi alors ?
Parce que le coup de "pas de sélection" à la fac, ça mène obligatoirement
à ça, vu le niveau déplorable des étudiants.
Pas assez de diplomés = pas assez de sous pour laisser la filière ouverte.
Et t'inquiète, si ce n'est pas le prof, il y aura toujours quelqu'un
au-dessus de lui pour changer le chiffre ou mettre des petites croix.
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

Sexe: 
Age: 38
Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 20:17 pm Sujet du message:
Ah, mais moi, dans l'absolu, j'estime que ça serait très bien, une
sélection à l'entrée de la fac. Pas un concours comme pour les grandes
écoles, mais au moins une vérification de base, histoire de voir que les
gens sachent un minimum parler français correctement...
Après, vu qu'on est dans un monde où il faut que tout le monde puisse avoir
un diplôme (genre, c'est une finalité en soi et le but ultime de tout le
monde), ça ne sera jamais fait. Parce qu'on aurait nos amis de la gauche qui
s'exclamerait au scandale parce qu'on instaurerait un système où seuls les
gens un minimum instruits (ie sachant parler français sans faire une faute
par mot) pourraient faire des études.
Et puis je serais aussi partisane d'un système où le nombre de places
ouvertes par filière serait en cohérence avec le nombre de postes disponible
en sortie. Des filières sont pleines à craquer (pour diverses raisons),
alors qu'au fond, quand on regarde le nombre d'embauches possibles, on se dit
que la plupart se destine irrémédiablement au Pôle Emploi.
Et là, mes amis les épicuriens vont me dire qu'on ne fait pas forcément des
études pour avoir un métier ensuite, que c'est du développement personnel,
et bla bla bla bla... Et quand on voit le taux d'absentéisme aux cours en
amphi et le nombre de personnes vraiment motivées, je me demande vraiment si
tous ces gens sont là vraiment pour s'instruire.
Et il y a aussi tout le système des redoublements à revoir. Quand des profs
estiment qu'un élève n'a pas le niveau pour passer dans le niveau
supérieur, et que les parents réussissent à imposer leur choix, quitte à
gâcher l'avenir de leur gamin, tout ça pour la frime, ça me révolte.
Bref, il y a beaucoup de choses que je voudrais changer, dans l'Education
Nationale. Enfin, je ferais ça quand je serais ministre
|
Invité
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 20:28 pm Sujet du message:
Eponine a
écrit: |
Après, vu qu'on est dans un monde où il faut que tout le monde puisse avoir
un diplôme (genre, c'est une finalité en soi et le but ultime de tout le
monde), ça ne sera jamais fait. |
c'est là que tu es dans le faux. Avoir un diplôme n'a qu'une seule et unique
finalité : laisser croire aux gens qu'ils ont des capacités qu'ils n'ont
pas. C'est de la poudre aux yeux.
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

Sexe: 
Age: 38
Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 20:29 pm Sujet du message:
Je ne sais pas. J'ai du mal à croire que quelqu'un qui réussit à avoir une
licence après avoir retapé chaque année, passé toutes ses épreuves au
rattrapage et réussi par on ne sait quel hasard à décrocher son diplôme
puisse sincèrement croire qu'il a des capacités. Je suis sans doute naïve,
mais j'avoue avoir beaucoup de mal avec ça.
|
alcibiade
Suprème actif


Sexe: 
Age: 36
Inscrit le: 06 Juin 2007
Messages: 6608
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 20:30 pm Sujet du message:
Citation: | Et
puis je serais aussi partisane d'un système où le nombre de places ouvertes
par filière serait en cohérence avec le nombre de postes disponible en
sortie. Des filières sont pleines à craquer (pour diverses raisons), alors
qu'au fond, quand on regarde le nombre d'embauches possibles, on se dit que la
plupart se destine irrémédiablement au Pôle Emploi.
|
Un tel système n'aurait aucun sens en sciences humaines, les banques et cie
courent après les diplomés en lettres ou en histoire... Pour des filières
comme psycho, ok.
Citation: |
Et là, mes amis les épicuriens vont me dire qu'on ne fait pas forcément des
études pour avoir un métier ensuite, que c'est du développement personnel,
et bla bla bla bla... Et quand on voit le taux d'absentéisme aux cours en
amphi et le nombre de personnes vraiment motivées, je me demande vraiment si
tous ces gens sont là vraiment pour s'instruire.
|
Sans doute, je ne connais que peu de gens vraiment passionnés, mais est-ce un
bon motif pour transformer les universités en école professionelle
Citation: | Ah,
mais moi, dans l'absolu, j'estime que ça serait très bien, une sélection à
l'entrée de la fac. Pas un concours comme pour les grandes écoles, mais au
moins une vérification de base, histoire de voir que les gens sachent un
minimum parler français correctement... |
+1
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

Sexe: 
Age: 38
Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 20:36 pm Sujet du message:
alcibiade a
écrit: |
Citation: | Et puis je serais aussi partisane d'un système où le nombre de
places ouvertes par filière serait en cohérence avec le nombre de postes
disponible en sortie. Des filières sont pleines à craquer (pour diverses
raisons), alors qu'au fond, quand on regarde le nombre d'embauches possibles,
on se dit que la plupart se destine irrémédiablement au Pôle Emploi.
|
Un tel système n'aurait aucun sens en sciences humaines, les banques et cie
courent après les diplomés en lettres ou en histoire... Pour des filières
comme psycho, ok. |
Je n'ai jamais dit que je voulais ça pour TOUTES les filières possibles. Si
les diplômés en lettres sont valorisés sur le marché, il n'y a aucune
raison pour que les places soient très limitées.
Citation: | Citation: |
Et là, mes amis les épicuriens vont me dire qu'on ne fait pas forcément des
études pour avoir un métier ensuite, que c'est du développement personnel,
et bla bla bla bla... Et quand on voit le taux d'absentéisme aux cours en
amphi et le nombre de personnes vraiment motivées, je me demande vraiment si
tous ces gens sont là vraiment pour s'instruire.
|
Sans doute, je ne connais que peu de gens vraiment passionnés, mais est-ce un
bon motif pour transformer les universités en école professionelle
|
Là encore, je n'ai pas dit qu'il fallait forcément professionnaliser à 100%
les études. Je pense juste que dans certaines filières, il y a quasi aucune
professionnalisation. Il faut trouver un juste milieu. Le moyen à la fois de
satisfaire la curiosité des uns et des autres et la passion que certains ont
pour certains thèmes, tout en orientant tout de même les études vers le
monde du travail, parce que quoi qu'on en dise, ça reste la finalité
principale.
|
alcibiade
Suprème actif


Sexe: 
Age: 36
Inscrit le: 06 Juin 2007
Messages: 6608
|
Posté le: Jeu Fév 18, 2010 20:59 pm Sujet du message:
Citation: | Je
n'ai jamais dit que je voulais ça pour TOUTES les filières possibles. Si les
diplômés en lettres sont valorisés sur le marché, il n'y a aucune raison
pour que les places soient très limitées.
|
En même temps, faire dépendre l'université du marché est foncièrement
néfaste. Si les banquiers ne veulent plus d'historiens, on ne fera plus
d'histoire ? Il n'y a lieu de prendre des mesures que dans des cas extrèmes.
Citation: | Il
faut trouver un juste milieu. Le moyen à la fois de satisfaire la curiosité
des uns et des autres et la passion que certains ont pour certains thèmes,
tout en orientant tout de même les études vers le monde du travail, parce
que quoi qu'on en dise, ça reste la finalité
principale. |
Pour qui ? L'état gagne 10 fois plus à former un chercheur qu'à donner un
travail à 100 ploucs. Les USA que Sarko et sa clique veulent singer ne s'y
trompent pas, ils forment des chercheurs à tour de bras dans tous les
domaines. Le role principal de l'université est plutot, à mon sens, de
former des cerveaux qui donneront puissance et prospérité à leurs pays.
Pour le dire cash, je crois que ces théories ne sont que les intérets
pognonesques des financiers emballés dans un joli papier cadeau pour faire
présentable.
|
oeildenuit
Suprème actif


Sexe: 
Inscrit le: 30 Sep 2007
Messages: 6380
Localisation: Aix en provence
|
Posté le: Ven Fév 19, 2010 02:15 am Sujet du message:
Je n'ai jamais conçu et ne concevrai jamais le travail comme une
consécration.
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

Sexe: 
Age: 38
Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631
|
Posté le: Ven Fév 19, 2010 16:07 pm Sujet du message:
Lequel d'entre nous a parlé du travail comme d'une consécration ?
|
Invité
|
Posté le: Ven Fév 19, 2010 21:09 pm Sujet du message:
oeildenuit a
écrit: | C'est plus que ce que
je fais en deux semaines à la fac. |
Je suis assez d'accord avec alcibiade, sinon. La fac n'est pas un
environnement professionnalisant, il faut simplement le savoir avant de s'y
engouffrer. Je sais bien que tout ça, c'est un peu de la poudre aux yeux :
les gamins y vont en pensant qu'une licence leur apportera quelque chose.
En réalité, une licence permet simplement de passer des concours. Pour le
reste, on peut se tamponner. C'est un lieu d'instruction, qui vise à former
des chercheurs ; on ne vise pas à former des banquiers ou des agents
d'assurance. Y'a des BTS, des IUT, pour ça.
|
Invité
|
Posté le: Sam Fév 20, 2010 16:57 pm Sujet du message:
non eponine, tu n'arriveras pas à me faire croire que tu es brillante
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

Sexe: 
Age: 38
Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631
|
Posté le: Sam Fév 20, 2010 22:15 pm Sujet du message:
servlet a
écrit: | non eponine, tu
n'arriveras pas à me faire croire que tu es brillante |
T'en fais pas, je ne le suis absolument pas. Et je ne prétends pas l'être.
|