Changer de classe sociale


Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum pour jeunes -> Général

Vulkaniese
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 09 Déc 2009
Messages: 487
Localisation: Planète Terre

Message Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:19 pm    Sujet du message: Changer de classe sociale
Ancien "pauvre" devenu "riche", ou ancien "riche" devenu "pauvre", c'est par ici Arrow

Je rebondis sur des propos évoqués dans un autre sujet. Etant considérée par des règles financières comme appartenant à la petite classe moyenne, mon éducation me vient d’une famille pauvre. J’entends d’ici les réprobateurs. NON je ne me plains pas d’être considérée par l’état comme classe moyenne, je m’en fous, j’ai fait avec ce que j’avais, et je suis très fière de ce que j’ai réussi à faire. Et je n’envis personne. Parenthèse fermée.

Je me suis longtemps posé la question. Pensez-vous qu’on puisse « changer » de classe sociale, d’une part ? Et quelles sont les difficultés majeures que l’on rencontre, d’autre part. A priori, il s’agira plus d’une progression pauvre > riche, mais si quelqu’un a connu l’expérience inverse, ce serait très intéressant à lire.

Je trouve ça vraiment génial, enrichissant de pouvoir « traverser » ses classes, sans que cela ne soit figé. Dommage que ces valeurs de jugement traditionnelles persistent…

Clairement, aujourd’hui, le moyen d’accéder aux classes sociales supérieures, passe par le biais du diplôme, des études (et même si c’est à déplorer…mais ce n’est pas le sujet). Je ne pense pas que les difficultés majeures soit d’ordre financière. Comme on a pu le lire dans d’autres sujets, si on veut faire des études en venant de la classe pauvre ou moyenne, on trouve toujours un moyen d’y arriver, avec un peu de volonté. Le problème majeur rencontré est culturel. L’idée de ce topic est que chacun, chacune, ayant vécu ce genre de « choc culturel » racontent leurs expériences.

Pour schématiser, je suis passée de « les patrons tous des cons », à « les techniciens, mais quel bande de feignasse, qu’est-ce qu’ils foutent de leur journée ? ». Evidemment ça a été progressif, et je me suis souvent rendue ridicule par mon ignorance. Et cela arrive encore aujourd’hui bien que j’essaye au maximum d’enrichir ma culture. Le niveau professionnel n’est pas à remettre en cause, mais lors de discussions entre collègues, il arrive que les sujets abordés soit… heu comment dire…vous dépasse complètement…au point de ne pas savoir de quoi il s’agit ! Embarassed

Je me souviens qu'un des sujets qui m’a laissé comme ça : Shocked c’est le vin. Evidemment au fin fond de ma campagne, on boit simplement du vin « Qui veut du vin ? ». Alors qu’au resto entre collègues (au frais de l’entreprise évidemment..), on demande gentiment au plus barbu de la table…"as-tu un cépage que tu affectionnes plus particulièrement avec la viande ?? " Shocked
Etant de sexe féminin, ouf…la question ne s’adresse jamais à moi…

Anecdotes, réactions, commentaires, expériences... c'est à vous !
Invité








Message Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:26 pm    Sujet du message:
Je ne trouve pas que ce soit triste, que l'ascenseur social soit les études. Ce qui est triste, c'est que c'est de moins en moins vrai.
Une société qui fonctionne a des élites en classe riche et des gens moins cultivés en classe pauvre, c'est la logique des choses.
oeildenuit
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 30 Sep 2007
Messages: 6380
Localisation: Aix en provence

Message Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:35 pm    Sujet du message:
Je ne crois plus vraiment au concept de classes. Je ne crois pas qu'elles aient autant d'importance qu'avant.
Vulkaniese
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 09 Déc 2009
Messages: 487
Localisation: Planète Terre

Message Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:45 pm    Sujet du message:
Ce que je voulais dire, c’est que pour arriver à la classe sociale supérieure financièrement parlant uniquement, avant, les études n’étaient pas forcément une étape nécessaire. Dans les entreprises, tu peux croiser des anciens qui ont le statut cadre alors qu’ils n’ont « qu’un » bac en poche. Aujourd’hui c’est une nécessité. On adapte son vocabulaire, on te paie, on te regarde, en fonction du diplôme que tu as et « donc » de la catégorie sociale que tu représentes. Dommage…non ?
oeildenuit
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 30 Sep 2007
Messages: 6380
Localisation: Aix en provence

Message Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:47 pm    Sujet du message:
Financièrement parlant je comprends mieux.
Aujourd'hui il y'a un constat assez general tenant au fait qu'il est plus difficile de gagner correctemment nos vies qu'à l'époque de nos parents.
Invité








Message Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:50 pm    Sujet du message:
Vulkaniese a écrit:
Ce que je voulais dire, c’est que pour arriver à la classe sociale supérieure financièrement parlant uniquement, avant, les études n’étaient pas forcément une étape nécessaire. Dans les entreprises, tu peux croiser des anciens qui ont le statut cadre alors qu’ils n’ont « qu’un » bac en poche. Aujourd’hui c’est une nécessité. On adapte son vocabulaire, on te paie, on te regarde, en fonction du diplôme que tu as et « donc » de la catégorie sociale que tu représentes. Dommage…non ?

Avant, y'avait la possibilité d'évoluer dans une boîte en arrivant au bas de l'échelle. Ça n'existe plus, et c'est vrai que c'est bien dommage.
Néanmoins, dire qu'on n'est considéré qu'en fonction de ses études, c'est faux, car beaucoup de gens sur-diplômés sont sous-payés.
Invité








Message Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:55 pm    Sujet du message:
Il faut aussi admettre que la valeur des diplômes n'est plus exactement la même, un bac +3 il y a 20 ans avait plus de valeur sur le marché qu'aujourd'hui.

Ce qui ne signifie pas qu'il y a trop de diplômés en France. Car les entreprises telles qu'organisées aujourd'hui ont besoin de gens qualifiés.


Dernière édition par Invité le Mer Jan 06, 2010 23:58 pm; édité 1 fois
Vulkaniese
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 09 Déc 2009
Messages: 487
Localisation: Planète Terre

Message Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:56 pm    Sujet du message:
Les gens se tolèrent plus, certes. Cependant je pense qu’elles sont belles et bien présentes, qu’on le veuille ou non, et qu’elles le resteront. Mais ce que je trouve intéressant, ce n’est pas de lister avantages/inconvénients d’être classé dans telle ou telle classe mais le fait d’avoir l’opportunité de s’y mouvoir (wouah gros vocabulaire ce soir Laughing ). Un jour, je me suis retrouvée à jouer au squash avec un gars du même âge que moi. Il étudiait dans une grande école parisienne. Très sympa soi-dit en passant, je te salut C. Et là on fait une pause, quand il me dit : « tu penses quoi du col de chemise/polo relevé ? » Drôle de question pendant un match de squash quand même !! Bref, je réponds que je n’y attache pas plus d’importance que ça, que je n’y associe aucune connotation particulière. Et à son tour de me dire, que si tu rentres chez ses parents avec un col relevé, tu n’y rentreras pas fois… Shocked tout ça pour dire que les classes sociales, ce n’est pas qu’une question d’argent…
Vulkaniese
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 09 Déc 2009
Messages: 487
Localisation: Planète Terre

Message Posté le: Jeu Jan 07, 2010 00:09 am    Sujet du message:
Luxlisbon a écrit:
Néanmoins, dire qu'on n'est considéré qu'en fonction de ses études, c'est faux, car beaucoup de gens sur-diplômés sont sous-payés.


Tu parles ici des universitaires > à bac +8 ? C’est le cas particulier de la recherche. Et oui c’est vrai qu’on peut allégrement considérer qu’ils sont sous-payés. Parce que ce n’est pas le cas des médecins, ni des bac+5 d’HEC !

Dans mon ancienne boite, à notre étage il n'y avait que des bac+5. Un jour deux bac+2 ont rejoint l'équipe. Et ben je peux t'affirmer que je n'aurai pas aimée être à leur place. Sans considérer leur potentiel d'évolution vers des prises de responsabilités, d'initiatives, qu'ils manifestaient pourtant, les "ingénieurs" les traitaient uniquement comme des techniciens, point final. Et ne me répondez pas que c'est la hiérarchie ! Au départ on établie le niveau hiérarchique de chacun, mais après, on est des humains m****, on est capable de s'adresser correctement à quelqu'un sans l'écraser à chaque fois qu'on veut qu'il effectue une tache donnée...et voilà ! Ca c'est mon côté "les patrons tous des cons" qui ressort ! Et j'adore cette dualité !!
Mai lan
Actif
Actif




Inscrit le: 19 Déc 2007
Messages: 830

Message Posté le: Jeu Jan 07, 2010 18:46 pm    Sujet du message:
Sauf evenements exceptionnels - Loto, activités illégales, refondement d'un régime politique - le "changement de classe" ça reste juste statistique, en comparant des générations.

Un individu ne change "jamais" de classe mais trouve la sienne au terme de ses études. Et je rejoins Oeildenuit pour dire que de toute façon le concept de classe n'a plus que très peu de valeurs en dehors des salaires, en dehors des "statistiques". Il n'y a pas de "rêve" à en tirer, de fiction à faire.

Tout d'abord par le fait que les classes ne soient plus determinées que par le revenu. Et ensuite par le fait que les "moeurs" humain se soient grandement diversifiés theoriquement mais généralisé dans la pratique. (Si l'on prend les jeunes, que ce soit le banlieusard ou le type du 16eme, tous deux apprecient à passer des après-midi sur Facebook et de se bourrer la gueule le soir. Que l'on surf sur PC d'un coté et Mac de l'autre, que l'on achete à la superette ou que l'on pioche dans la cave à papa, ce revient au même, c'est l'argent qui sépare pas "l'envie", le "folklore de classe")
Sofiiiii
Admin


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 30 Juin 2006
Messages: 16313
Localisation: IDF

Message Posté le: Jeu Jan 07, 2010 20:35 pm    Sujet du message:
Vulkaniese, tu veux dire qu'on peut changer de classe sociale si l'on vient d'une famille modeste mais en faisant des études bac+5 ? Mais qui nous assure plus tard, une fois le diplôme en poche d'être justement une classe au dessus ?
Marah
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 19 Oct 2009
Messages: 4133

Message Posté le: Jeu Jan 07, 2010 20:45 pm    Sujet du message:
Moi je connais une classe qui vous échappe, NAnanereuh pouet pouet Razz
Vulkaniese
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 09 Déc 2009
Messages: 487
Localisation: Planète Terre

Message Posté le: Jeu Jan 07, 2010 21:20 pm    Sujet du message:
Sofiiiii a écrit:
Vulkaniese, tu veux dire qu'on peut changer de classe sociale si l'on vient d'une famille modeste mais en faisant des études bac+5 ? Mais qui nous assure plus tard, une fois le diplôme en poche d'être justement une classe au dessus ?


Disons que d'un point de vue financier, oui, avec un bac+5 en poche, tu as plus de chance de faire partie de la haute classe moyenne, que de la classe modeste de tes parents (je parle d'une manière générale, après le domaine d'activité, la rareté de ta spécialité, la taille de l'entreprise, tes déplacements, feront varier ton salaire). Alors la question qui je me pose, c'est peut on vraiment "changer" de classe sociale ?
J'éclaircis à parti de ma situation. D'après ma feuille d'imposition, je suis en effet dans une classe bien supérieure à celle de mes parents, mais culturellement parlant je n'ai pas l'impression de faire partie de cette haute classe moyenne. Car contrairement à ce que certains pense, et je trouve ça très intéressant d'avoir des avis différents du mien, je pense que les classes sociales d'un point de vue culturel sont bien présentes, c'est un ressenti par rapport à ce que j'ai pu vivre ici ou là. Je sais pas si je suis claire. Je fais des efforts !
Mai lan
Actif
Actif




Inscrit le: 19 Déc 2007
Messages: 830

Message Posté le: Jeu Jan 07, 2010 21:27 pm    Sujet du message:
Qu'appelles-tu classe sociale au juste ? Car "Riche" / "Pauvre" c'est un peu caricatural et surtout ça n'existe pas - si tel est que les classes sociales, elles, existent -

Après on peut se tourner vers les Classes socio-professionnelles (Classement fait par l'Insee).

Et là tu te rends compte que ce n'est pas le "revenu" et donc la "hiérarchie" qui determines une certaine activité "culturelle". Comme énoncé dans le message précedent je pense que ce "folklore" de classe n'existent plus, il est à la portée de tous et tous, au fond, veulent la même chose. Il n'y a bien que quelques profs isolés ou autres milliardaire excentrique pour différer.

Donc c'est plus en terme "d'individu" qu'il faille raisonner afin d'arriver à tes fins, qu'en "classe". Après il y a toujours des "connaissances" specifique en fonction des interets / conditions de chaque "classe" (Le Prof s'interresse à ses conditions de travail, l'ouvrier au prix du café et le pdg aux systeme fiscal) mais ce n'est, je pense, pas exactement ce qui t'intéresse =']
Vulkaniese
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 09 Déc 2009
Messages: 487
Localisation: Planète Terre

Message Posté le: Jeu Jan 07, 2010 21:46 pm    Sujet du message:
Une classe sociale représente pour moi, plus un niveau de langage, un niveau de culture générale, une façon de vivre, que le pourcentage de tes revenus que tu donnes à l'état !
Et le "pb" que je rencontre est exactement de cet ordre là. Quand à l'étranger (dans le cadre professionnel), je me retrouve à avoir un week end libre, j'ai plus envie d'aller me balader dans les dunes que d'aller au golf à 50km de la ville. C'est à ce genre de "décalage culturel" que je fais allusion. A un même niveau professionnel, ne correspond pas forcément 1 classe sociale. Et que par ce fait, un complexe d'infériorité peut naître... Embarassed alors qu'il n'y a pas lieu...mais nous sommes humains ! Donc en fait, je ne pense qu'aux yeux de l'état seulement, nous pouvons changer de classe sociale.
Invité








Message Posté le: Jeu Jan 07, 2010 21:47 pm    Sujet du message:
Mai lan a écrit:
Qu'appelles-tu classe sociale au juste ? Car "Riche" / "Pauvre" c'est un peu caricatural et surtout ça n'existe pas - si tel est que les classes sociales, elles, existent -


Je n'ai peut-être pas compris ce que tu voulais dire ... mais Revenu disponible et Patrimoine sont quand même 2 valeurs numériques très concrètes qui permettent de définir une échelle de richesse des foyers qui a un sens.

Donc, pour moi, si on peut s'interroger sur la persistance de concept de classes sociales, il est par contre incontestable qu'il y a encore des riches et des pauvres.

Pour le reste, je suis assez d'accord avec tes nuances, et l'idée qu'il faut désormais dissocier argent et culture.
Eponine
Madame Casse-Pieds


Sexe: Sexe:Féminin
Age: 38
Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631

Message Posté le: Jeu Jan 07, 2010 22:23 pm    Sujet du message:
Disons qu'à classes équivalentes à l'instant T, c'est le passé de chacun qui va déterminer les différences que tu mets en évidence.
Quelqu'un qui est né dans un milieu huppé aura un style de vie, une éducation qui le distinguera toujours (ou très souvent) de celui qui est né dans un milieu modeste et aura gravi les échelons pour basculer sur une autre classe sociale.

Citation:
Dans mon ancienne boite, à notre étage il n'y avait que des bac+5. Un jour deux bac+2 ont rejoint l'équipe. Et ben je peux t'affirmer que je n'aurai pas aimée être à leur place. Sans considérer leur potentiel d'évolution vers des prises de responsabilités, d'initiatives, qu'ils manifestaient pourtant, les "ingénieurs" les traitaient uniquement comme des techniciens, point final. Et ne me répondez pas que c'est la hiérarchie ! Au départ on établie le niveau hiérarchique de chacun, mais après, on est des humains m****, on est capable de s'adresser correctement à quelqu'un sans l'écraser à chaque fois qu'on veut qu'il effectue une tache donnée...et voilà ! Ca c'est mon côté "les patrons tous des cons" qui ressort ! Et j'adore cette dualité !!


En ce moment, je travaille avec un gars qui est au même poste que moi. Il est passé par le bas de l'échelle et est monté à la force de son poignet, par sa seule volonté et par sa motivation à évoluer. On pourrait penser que c'est dans ce genre de profils que se trouvent les meilleurs chefs, ceux qui sont passés par le terrain, connaissent la réalité des choses et savent le métier d'en bas. Contrairement à tous ces diplômés qui arrivent directement au statut cadre sans avoir jamais connu le terrain.
Pour autant, je le trouve méprisant, hautain, à la limite de l'irrespect envers ses "inférieurs". Lui qui devrait être à même de comprendre leurs problèmes, leurs préoccupations quotidiennes, on dirait qu'il a tout oublié de ce qu'il a appris.
Tout ça pour dire qu'au fond, l'irrespect ne vient pas forcément "que" des diplômés qui se voient déjà arrivés parce qu'ils ont un joli diplôme. Je pense que ça tient bien plus d'une éducation et d'un caractère que d'un niveau social.
Invité








Message Posté le: Jeu Jan 07, 2010 22:57 pm    Sujet du message:
Il est issu de la même entreprise ou bien il vient d'ailleurs Eponine ?
Eponine
Madame Casse-Pieds


Sexe: Sexe:Féminin
Age: 38
Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631

Message Posté le: Jeu Jan 07, 2010 22:59 pm    Sujet du message:
Non, il a fait toute son évolution dans la même entreprise, presque dans le même service, à quelque chose près.
Invité








Message Posté le: Jeu Jan 07, 2010 23:01 pm    Sujet du message:
Imagine alors qu'il soit "sympa", tu ne crains pas qu'il se fasse taper sur l'épaule par ses subalternes ?...

Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum pour jeunes -> Général