Vulkaniese
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Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:19 pm Sujet du message: Changer de classe sociale
Ancien "pauvre" devenu "riche", ou ancien
"riche" devenu "pauvre", c'est par ici
Je rebondis sur des propos évoqués dans un autre sujet. Etant considérée
par des règles financières comme appartenant à la petite classe moyenne,
mon éducation me vient d’une famille pauvre. J’entends
d’ici les réprobateurs. NON je ne me plains pas d’être
considérée par l’état comme classe moyenne, je m’en fous,
j’ai fait avec ce que j’avais, et je suis très fière de ce que
j’ai réussi à faire. Et je n’envis personne. Parenthèse
fermée.
Je me suis longtemps posé la question. Pensez-vous qu’on puisse « changer » de classe sociale,
d’une part ? Et quelles sont les difficultés majeures que l’on
rencontre, d’autre part. A priori, il s’agira plus
d’une progression pauvre > riche, mais si quelqu’un a connu
l’expérience inverse, ce serait très intéressant à lire.
Je trouve ça vraiment génial, enrichissant de pouvoir « traverser » ses
classes, sans que cela ne soit figé. Dommage que ces valeurs de jugement
traditionnelles persistent…
Clairement, aujourd’hui, le moyen d’accéder aux classes sociales
supérieures, passe par le biais du diplôme, des études (et même si
c’est à déplorer…mais ce n’est pas le sujet). Je ne pense
pas que les difficultés majeures soit d’ordre financière. Comme on a
pu le lire dans d’autres sujets, si on veut faire des études en venant
de la classe pauvre ou moyenne, on trouve toujours un moyen d’y arriver,
avec un peu de volonté. Le problème majeur rencontré est culturel.
L’idée de ce topic est que chacun, chacune, ayant vécu ce genre de «
choc culturel » racontent leurs expériences.
Pour schématiser, je suis passée de « les
patrons tous des cons », à « les
techniciens, mais quel bande de feignasse, qu’est-ce qu’ils
foutent de leur journée ? ». Evidemment ça a été progressif, et je
me suis souvent rendue ridicule par mon ignorance. Et cela arrive encore
aujourd’hui bien que j’essaye au maximum d’enrichir ma
culture. Le niveau professionnel n’est pas à remettre en cause, mais
lors de discussions entre collègues, il arrive que les sujets abordés
soit… heu comment dire…vous dépasse complètement…au point
de ne pas savoir de quoi il s’agit !
Je me souviens qu'un des sujets qui m’a laissé comme ça : c’est
le vin. Evidemment au fin fond
de ma campagne, on boit simplement du vin « Qui veut du vin ? ». Alors qu’au resto entre collègues
(au frais de l’entreprise évidemment..), on demande gentiment au plus
barbu de la table…"as-tu un cépage que
tu affectionnes plus particulièrement avec la viande ?? "
Etant de sexe féminin, ouf…la question ne s’adresse jamais à
moi…
Anecdotes, réactions, commentaires, expériences... c'est à vous !
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Invité
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Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:26 pm Sujet du message:
Je ne trouve pas que ce soit triste, que l'ascenseur social soit les études.
Ce qui est triste, c'est que c'est de moins en moins vrai.
Une société qui fonctionne a des élites en classe riche et des gens moins
cultivés en classe pauvre, c'est la logique des choses.
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oeildenuit
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Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:35 pm Sujet du message:
Je ne crois plus vraiment au concept de classes. Je ne crois pas qu'elles
aient autant d'importance qu'avant.
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Vulkaniese
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Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:45 pm Sujet du message:
Ce que je voulais dire, c’est que pour arriver à la classe sociale
supérieure financièrement
parlant uniquement, avant, les études n’étaient pas forcément
une étape nécessaire. Dans les entreprises, tu peux croiser des anciens qui
ont le statut cadre alors qu’ils n’ont « qu’un » bac en
poche. Aujourd’hui c’est une nécessité. On adapte son
vocabulaire, on te paie, on te regarde, en fonction du diplôme que tu as et
« donc » de la catégorie sociale que tu représentes. Dommage…non ?
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oeildenuit
Suprème actif


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Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:47 pm Sujet du message:
Financièrement parlant je comprends mieux.
Aujourd'hui il y'a un constat assez general tenant au fait qu'il est plus
difficile de gagner correctemment nos vies qu'à l'époque de nos parents.
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Invité
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Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:50 pm Sujet du message:
Vulkaniese a
écrit: | Ce que je voulais dire,
c’est que pour arriver à la classe sociale supérieure financièrement parlant
uniquement, avant, les études n’étaient pas forcément une étape
nécessaire. Dans les entreprises, tu peux croiser des anciens qui ont le
statut cadre alors qu’ils n’ont « qu’un » bac en poche. Aujourd’hui
c’est une nécessité. On adapte son vocabulaire, on te paie, on te regarde,
en fonction du diplôme que tu as et « donc » de la catégorie sociale que
tu représentes. Dommage…non ? |
Avant, y'avait la possibilité d'évoluer dans une boîte en arrivant au bas
de l'échelle. Ça n'existe plus, et c'est vrai que c'est bien dommage.
Néanmoins, dire qu'on n'est considéré qu'en fonction de ses études, c'est
faux, car beaucoup de gens sur-diplômés sont sous-payés.
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Invité
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Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:55 pm Sujet du message:
Il faut aussi admettre que la valeur des diplômes n'est plus exactement la
même, un bac +3 il y a 20 ans avait plus de valeur sur le marché
qu'aujourd'hui.
Ce qui ne signifie pas qu'il y a trop de diplômés en France. Car les
entreprises telles qu'organisées aujourd'hui ont besoin de gens qualifiés.
Dernière édition par Invité le Mer Jan 06, 2010 23:58 pm; édité 1 fois
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Vulkaniese
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Posté le: Mer Jan 06, 2010 23:56 pm Sujet du message:
Les gens se tolèrent plus, certes. Cependant je pense qu’elles sont
belles et bien présentes, qu’on le veuille ou non, et qu’elles le
resteront. Mais ce que je trouve intéressant, ce n’est pas de lister
avantages/inconvénients d’être classé dans telle ou telle classe mais
le fait d’avoir l’opportunité de s’y mouvoir (wouah gros
vocabulaire ce soir ). Un jour, je me suis retrouvée à jouer au squash avec un
gars du même âge que moi. Il étudiait dans une grande école parisienne.
Très sympa soi-dit en passant, je te salut C. Et là on fait une pause, quand
il me dit : « tu penses quoi du col de chemise/polo relevé ? » Drôle de
question pendant un match de squash quand même !! Bref, je réponds que je
n’y attache pas plus d’importance que ça, que je n’y
associe aucune connotation particulière. Et à son tour de me dire, que si tu
rentres chez ses parents avec un col relevé, tu n’y rentreras pas
fois…
tout ça pour dire que les classes sociales, ce n’est pas qu’une
question d’argent…
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Vulkaniese
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Posté le: Jeu Jan 07, 2010 00:09 am Sujet du message:
Luxlisbon a
écrit: | Néanmoins, dire qu'on
n'est considéré qu'en fonction de ses études, c'est faux, car beaucoup de
gens sur-diplômés sont sous-payés. |
Tu parles ici des universitaires > à bac +8 ? C’est le cas
particulier de la recherche. Et oui c’est vrai qu’on peut
allégrement considérer qu’ils sont sous-payés. Parce que ce
n’est pas le cas des médecins, ni des bac+5 d’HEC !
Dans mon ancienne boite, à notre étage il n'y avait que des bac+5. Un jour
deux bac+2 ont rejoint l'équipe. Et ben je peux t'affirmer que je n'aurai pas
aimée être à leur place. Sans considérer leur potentiel d'évolution vers
des prises de responsabilités, d'initiatives, qu'ils manifestaient pourtant,
les "ingénieurs" les traitaient uniquement comme des techniciens, point
final. Et ne me répondez pas que c'est la hiérarchie ! Au départ on
établie le niveau hiérarchique de chacun, mais après, on est des humains
m****, on est capable de s'adresser correctement à quelqu'un sans l'écraser
à chaque fois qu'on veut qu'il effectue une tache donnée...et voilà ! Ca
c'est mon côté "les patrons tous des cons" qui ressort ! Et j'adore cette
dualité !!
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Mai lan
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Posté le: Jeu Jan 07, 2010 18:46 pm Sujet du message:
Sauf evenements exceptionnels - Loto, activités illégales, refondement d'un
régime politique - le "changement de classe" ça reste juste statistique, en
comparant des générations.
Un individu ne change "jamais" de classe mais trouve la sienne au terme de ses
études. Et je rejoins Oeildenuit pour dire que de toute façon le concept de
classe n'a plus que très peu de valeurs en dehors des salaires, en dehors des
"statistiques". Il n'y a pas de "rêve" à en tirer, de fiction à faire.
Tout d'abord par le fait que les classes ne soient plus determinées que par
le revenu. Et ensuite par le fait que les "moeurs" humain se soient grandement
diversifiés theoriquement mais généralisé dans la pratique. (Si l'on prend
les jeunes, que ce soit le banlieusard ou le type du 16eme, tous deux
apprecient à passer des après-midi sur Facebook et de se bourrer la gueule
le soir. Que l'on surf sur PC d'un coté et Mac de l'autre, que l'on achete à
la superette ou que l'on pioche dans la cave à papa, ce revient au même,
c'est l'argent qui sépare pas "l'envie", le "folklore de classe")
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Sofiiiii
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Posté le: Jeu Jan 07, 2010 20:35 pm Sujet du message:
Vulkaniese, tu veux dire qu'on peut changer de classe sociale si l'on vient
d'une famille modeste mais en faisant des études bac+5 ? Mais qui nous assure
plus tard, une fois le diplôme en poche d'être justement une classe au
dessus ?
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Marah
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Posté le: Jeu Jan 07, 2010 20:45 pm Sujet du message:
Moi je connais une classe qui vous échappe, NAnanereuh pouet pouet
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Vulkaniese
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Posté le: Jeu Jan 07, 2010 21:20 pm Sujet du message:
Sofiiiii a
écrit: | Vulkaniese, tu veux
dire qu'on peut changer de classe sociale si l'on vient d'une famille modeste
mais en faisant des études bac+5 ? Mais qui nous assure plus tard, une fois
le diplôme en poche d'être justement une classe au dessus
? |
Disons que d'un point de vue financier, oui, avec un bac+5 en poche, tu as
plus de chance de faire partie de la haute classe moyenne, que de la classe
modeste de tes parents (je parle d'une manière générale, après le domaine
d'activité, la rareté de ta spécialité, la taille de l'entreprise, tes
déplacements, feront varier ton salaire). Alors la question qui je me pose,
c'est peut on vraiment "changer" de classe
sociale ?
J'éclaircis à parti de ma situation. D'après ma feuille d'imposition, je
suis en effet dans une classe bien supérieure à celle de mes parents, mais
culturellement parlant je n'ai pas l'impression de faire partie de cette haute
classe moyenne. Car contrairement à ce que certains pense, et je trouve ça
très intéressant d'avoir des avis différents du mien, je pense que les
classes sociales d'un point de vue culturel sont bien présentes, c'est un
ressenti par rapport à ce que j'ai pu vivre ici ou là. Je sais pas si je
suis claire. Je fais des efforts !
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Mai lan
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Posté le: Jeu Jan 07, 2010 21:27 pm Sujet du message:
Qu'appelles-tu classe sociale au juste ? Car "Riche" / "Pauvre" c'est un peu
caricatural et surtout ça n'existe pas - si tel est que les classes sociales,
elles, existent -
Après on peut se tourner vers les Classes socio-professionnelles (Classement
fait par l'Insee).
Et là tu te rends compte que ce n'est pas le "revenu" et donc la
"hiérarchie" qui determines une certaine activité "culturelle". Comme
énoncé dans le message précedent je pense que ce "folklore" de classe
n'existent plus, il est à la portée de tous et tous, au fond, veulent la
même chose. Il n'y a bien que quelques profs isolés ou autres milliardaire
excentrique pour différer.
Donc c'est plus en terme "d'individu" qu'il faille raisonner afin d'arriver à
tes fins, qu'en "classe". Après il y a toujours des "connaissances"
specifique en fonction des interets / conditions de chaque "classe" (Le Prof
s'interresse à ses conditions de travail, l'ouvrier au prix du café et le
pdg aux systeme fiscal) mais ce n'est, je pense, pas exactement ce qui
t'intéresse =']
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Vulkaniese
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Posté le: Jeu Jan 07, 2010 21:46 pm Sujet du message:
Une classe sociale représente pour moi, plus un niveau de langage, un niveau
de culture générale, une façon de vivre, que le pourcentage de tes revenus
que tu donnes à l'état !
Et le "pb" que je rencontre est exactement de cet ordre là. Quand à
l'étranger (dans le cadre professionnel), je me retrouve à avoir un week end
libre, j'ai plus envie d'aller me balader dans les dunes que d'aller au golf
à 50km de la ville. C'est à ce genre de "décalage culturel" que je fais allusion. A un même niveau
professionnel, ne correspond pas forcément 1 classe sociale. Et que par ce
fait, un complexe d'infériorité peut naître... alors
qu'il n'y a pas lieu...mais nous sommes humains ! Donc en fait, je ne pense
qu'aux yeux de l'état seulement, nous pouvons changer de classe sociale.
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Invité
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Posté le: Jeu Jan 07, 2010 21:47 pm Sujet du message:
Mai lan a
écrit: | Qu'appelles-tu classe
sociale au juste ? Car "Riche" / "Pauvre" c'est un peu caricatural et surtout
ça n'existe pas - si tel est que les classes sociales, elles, existent
- |
Je n'ai peut-être pas compris ce que tu voulais dire ... mais Revenu disponible et Patrimoine sont quand même 2 valeurs
numériques très concrètes qui permettent de définir une échelle de
richesse des foyers qui a un sens.
Donc, pour moi, si on peut s'interroger sur la persistance de concept de
classes sociales, il est par contre incontestable qu'il y a encore des riches
et des pauvres.
Pour le reste, je suis assez d'accord avec tes nuances, et l'idée qu'il faut
désormais dissocier argent et culture.
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

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Posté le: Jeu Jan 07, 2010 22:23 pm Sujet du message:
Disons qu'à classes équivalentes à l'instant T, c'est le passé de chacun
qui va déterminer les différences que tu mets en évidence.
Quelqu'un qui est né dans un milieu huppé aura un style de vie, une
éducation qui le distinguera toujours (ou très souvent) de celui qui est né
dans un milieu modeste et aura gravi les échelons pour basculer sur une autre
classe sociale.
Citation: | Dans mon ancienne boite, à notre étage il n'y avait que des
bac+5. Un jour deux bac+2 ont rejoint l'équipe. Et ben je peux t'affirmer que
je n'aurai pas aimée être à leur place. Sans considérer leur potentiel
d'évolution vers des prises de responsabilités, d'initiatives, qu'ils
manifestaient pourtant, les "ingénieurs" les traitaient uniquement comme des
techniciens, point final. Et ne me répondez pas que c'est la hiérarchie ! Au
départ on établie le niveau hiérarchique de chacun, mais après, on est des
humains m****, on est capable de s'adresser correctement à quelqu'un sans
l'écraser à chaque fois qu'on veut qu'il effectue une tache donnée...et
voilà ! Ca c'est mon côté "les patrons tous des cons" qui ressort ! Et
j'adore cette dualité !! |
En ce moment, je travaille avec un gars qui est au même poste que moi. Il est
passé par le bas de l'échelle et est monté à la force de son poignet, par
sa seule volonté et par sa motivation à évoluer. On pourrait penser que
c'est dans ce genre de profils que se trouvent les meilleurs chefs, ceux qui
sont passés par le terrain, connaissent la réalité des choses et savent le
métier d'en bas. Contrairement à tous ces diplômés qui arrivent
directement au statut cadre sans avoir jamais connu le terrain.
Pour autant, je le trouve méprisant, hautain, à la limite de l'irrespect
envers ses "inférieurs". Lui qui devrait être à même de comprendre leurs
problèmes, leurs préoccupations quotidiennes, on dirait qu'il a tout oublié
de ce qu'il a appris.
Tout ça pour dire qu'au fond, l'irrespect ne vient pas forcément "que" des
diplômés qui se voient déjà arrivés parce qu'ils ont un joli diplôme. Je
pense que ça tient bien plus d'une éducation et d'un caractère que d'un
niveau social.
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Invité
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Posté le: Jeu Jan 07, 2010 22:57 pm Sujet du message:
Il est issu de la même entreprise ou bien il vient d'ailleurs Eponine ?
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Eponine
Madame Casse-Pieds

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Posté le: Jeu Jan 07, 2010 22:59 pm Sujet du message:
Non, il a fait toute son évolution dans la même entreprise, presque dans le
même service, à quelque chose près.
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Invité
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Posté le: Jeu Jan 07, 2010 23:01 pm Sujet du message:
Imagine alors qu'il soit "sympa", tu ne crains pas qu'il se fasse taper sur
l'épaule par ses subalternes ?...
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