Romulus
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Posté le: Mer Nov 25, 2009 11:27 am Sujet du message:
De toute façon ta théorie de l'école est bidon mais j'ai la flemme de
développer.
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Spleenz
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Posté le: Mer Nov 25, 2009 12:36 pm Sujet du message:
Pendant ce temps madame lespagnol, prof d'anglais a reçu une lettre, l'école
c'est bien
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Fromthesouth
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Eponine
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Posté le: Mer Nov 25, 2009 15:15 pm Sujet du message:
| Marie-Jo a
écrit: | Tu sais cher être,
dans la vie, souvent c'est nos obstacles qui créé ce que nous sommes
aujourd'hui. Ce qui veut dire en réalité, le passé créé notre avenir. Et
donc, ce qui fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui.  |
C'est la façon dont on y réagit surtout. Si on complait dans le mélodrame
en se disant "de toute façon, ma vie est merdique, c'est pas de ma faute", il
y a peu de chances qu'on s'en sorte.
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Romulus
Suprème actif
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Posté le: Mer Nov 25, 2009 19:19 pm Sujet du message:
Oui c'est pas faux, en fait il faut se servir des obstacles pour progresser.
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Fromthesouth
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Posté le: Mer Nov 25, 2009 19:23 pm Sujet du message:
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort
a dit un jour un certain Nietzsche
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Marah
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Posté le: Mer Nov 25, 2009 22:41 pm Sujet du message:
c'est ma citation favorite
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alcibiade
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Posté le: Lun Nov 30, 2009 20:13 pm Sujet du message:
| Citation: | Tu
vis dans un monde ou tout le monde a le même rêve mais qui ne peut
satisfaire qu’1/10eme des rêveurs. Aussi, afin de préserver un semblant de
cohésion nationale, on a imaginé un système d’écrémage qui justifierait
l’élitisme de la concrétisation des rêves au travers d’une sélection
qui aurait l’apparence d’une justice et serait légitime aux yeux du
peuple. Ainsi est nait l’école, le seul et unique moyen de légitimer le
malheur de la masse en la mettant face a son incompétence évidente et en lui
faisant admettre d’elle-même sa non légitimité aux droit d’accession a
son rêve, l’enfermant ainsi dans une résignation institutionnelle
salvatrice, garante de l’harmonie collective.
|
Que de pessimisme. Et en plus c'est faux, regardons les choses en face, tu
crois que les rêves des élites intellectuelles (les vrais, les
mathématiciens, les historiens, les grands philosophes, etc, pas les
philosophes de télévision et les politiques) sont les même que ceux du
peuple ? Non, le peuple n'en a que foutre de toutes les choses qui leurs sont
chères et dont ils rêvent. Le peuple, avec la fortune d'un Schliemann, il la
dépense en conneries, en bmw et en luxe à la con. La selection naturelle,
c'est le temps qui la fait.
Sinon ça me fait bien marrer ces jeunes qui se plaignent de ne rien apprendre
de concret à l'école. Ils voudraient quoi, qu'on leur enseigne la finance,
le droit, la plomberie ? Je suis certain que ça les ferait encore plus
chier.
Et puis quel état d'esprit de merde de vouloir trouver une utilité
immédiate à ce qu'on fait, comme s'il fallait qu'avec chaque apprentissage
retentisse le son d'une pièce de monnaie.
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Eponine
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Posté le: Lun Nov 30, 2009 21:10 pm Sujet du message:
| alcibiade a
écrit: | | Sinon ça me fait bien
marrer ces jeunes qui se plaignent de ne rien apprendre de concret à
l'école. Ils voudraient quoi, qu'on leur enseigne la finance, le droit, la
plomberie ? Je suis certain que ça les ferait encore plus
chier. |
Si on leur enseignait les deux premiers, ils diraient que c'est toujours trop
théoriques.
Et si on leur foutait de la plomberie, ils diraient que c'est trop abusé
quoi, qu'il y a autre chose dans la vie que le boulot.
|
Invité
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Posté le: Lun Nov 30, 2009 23:11 pm Sujet du message:
//
Dernière édition par Invité le Dim Nov 22, 2015 01:21 am; édité 2 fois
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Invité
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Posté le: Mar Déc 01, 2009 06:39 am Sujet du message:
Je reprends l'idée d' Eponine : Au lieu de percevoir l'école comme une
corvée dont tu ne vois pas la finalité, soucie-toi de l'activité
professionnelle que tu souhaiterais avoir dès aujourd'hui avec un minimum de
réalisme. Cela ne sert à rien de stagner dans un cursus d'enseignement
général, tu pourras toujours y revenir plus tard par des chemins détournés
quand la motivation sera là.
Si tu n'as plus le moindre goût pour l'effort ou pour un quelconque travail
(aligner des boites de petits pois, servir à la boulangerie...), cela devient
problématique, mais à ce stade là, il faudrait peut-être aller voir
quelqu'un pour en discuter, à moins que cela ne soit déjà fait...
|
oeildenuit
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Posté le: Mar Déc 01, 2009 15:49 pm Sujet du message:
La finalité me semble être pire corvée que son enseignement préalable.
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Invité
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Posté le: Mar Déc 01, 2009 16:58 pm Sujet du message:
Parce que toi tu ne perçois pas un boulot de merde payé peanuts comme le
saint Graal.
| alcibiade a
écrit: |
| Citation: | Tu vis dans un monde ou tout le monde a le même rêve mais qui
ne peut satisfaire qu’1/10eme des rêveurs. Aussi, afin de préserver un
semblant de cohésion nationale, on a imaginé un système d’écrémage qui
justifierait l’élitisme de la concrétisation des rêves au travers d’une
sélection qui aurait l’apparence d’une justice et serait légitime aux
yeux du peuple. Ainsi est nait l’école, le seul et unique moyen de
légitimer le malheur de la masse en la mettant face a son incompétence
évidente et en lui faisant admettre d’elle-même sa non légitimité aux
droit d’accession a son rêve, l’enfermant ainsi dans une résignation
institutionnelle salvatrice, garante de l’harmonie collective.
|
Que de pessimisme. Et en plus c'est faux, regardons les choses en face, tu
crois que les rêves des élites intellectuelles (les vrais, les
mathématiciens, les historiens, les grands philosophes, etc, pas les
philosophes de télévision et les politiques) sont les même que ceux du
peuple ? Non, le peuple n'en a que foutre de toutes les choses qui leurs sont
chères et dont ils rêvent. Le peuple, avec la fortune d'un Schliemann, il la
dépense en conneries, en bmw et en luxe à la con. La selection naturelle,
c'est le temps qui la fait.
Sinon ça me fait bien marrer ces jeunes qui se plaignent de ne rien apprendre
de concret à l'école. Ils voudraient quoi, qu'on leur enseigne la finance,
le droit, la plomberie ? Je suis certain que ça les ferait encore plus
chier.
Et puis quel état d'esprit de merde de vouloir trouver une utilité
immédiate à ce qu'on fait, comme s'il fallait qu'avec chaque apprentissage
retentisse le son d'une pièce de monnaie. |
merci, sincèrement
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alcibiade
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Posté le: Mer Déc 02, 2009 14:40 pm Sujet du message:
| Citation: | | On
peut toujours en enlever sans remplacer par d'autres
inutilités. |
Bien sur, en plus nos pauvres petits choux ont déjà trop de travail. Je
propose de supprimer pour commencer l'apprentissage de la lecture, c'est
parfaitement inutile: la plupart des etres humains de cette planète n'en ont
absolument pas besoin pour vivre 
Cette notion même d'inutilités, d'apprentissages inutiles est aberrante.
Utile à quoi ? A quel métier ? Tout ce que tu apprends à l'école est
potentiellement utile dans un métier ou dans une situation. Et tout sans
exception est aussi inutile au sens où des tas de gens vivent et ont vécu,
parfois très bien sans savoir lire ni connaitre les sciences et l'histoire.
|
Invité
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Posté le: Mer Déc 02, 2009 15:18 pm Sujet du message:
//
Dernière édition par Invité le Dim Nov 22, 2015 01:21 am; édité 2 fois
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alcibiade
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Posté le: Mer Déc 02, 2009 15:28 pm Sujet du message:
Eh bien explique donc la signification de ton mot "inutilité" (inutile pour
quoi ?) et donne des exemples de matières ou d'enseignements inutiles qu'il
faudrait supprimer.
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Fromthesouth
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Posté le: Mer Déc 02, 2009 17:30 pm Sujet du message:
Effectivement, même si je n'ai pas aimé tous les cours que j'ai suivi tout
au long de ma scolarité, je n'arrive pas à voir lesquels étaient
réellement inutiles. Sur le moment certes on peut se demander, mais après on
trouve toujours une utilité. Enfin je crois.
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Invité
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Posté le: Mer Déc 02, 2009 17:36 pm Sujet du message:
C'est au cours de mes études supérieures que j'ai eu droit à certains cours
des plus nazes, et c'était justement des cours se voulant "très pratique".
Je me souviens par exemple d'un "savoir communiquer en entreprise" qui était
risible dans le fond et dans la forme.
Et, pour revenir au lycée, le TPE, qui se veut être un truc pratique et
concret, a été une grosse blague en ce qui me concerne.
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Eponine
Madame Casse-Pieds
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Posté le: Mer Déc 02, 2009 18:34 pm Sujet du message:
| servlet a
écrit: | | Et, pour revenir au
lycée, le TPE, qui se veut être un truc pratique et concret, a été une
grosse blague en ce qui me concerne. |
Les TPE étaient une des rares matières où pour une fois, on pouvait
globalement choisir très exactement ce qu'on a envie d'étudier. Certes, ça
doit être centré sur deux matières plus précisément, mais après, c'est
champ libre. C'est triste que tu n'aies rien trouvé qui t'intéresse dans
tout l'éventail de possibilités que ça peut donner.
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