Le renoncement à la matérialité - la nostalgie du verbe être


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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 17:07 pm    Sujet du message: Le renoncement à la matérialité - la nostalgie du verbe être
I.
Une société consumériste, où les dépenses superflues se maquillent en besoins fondamentaux et séduisent les âmes et les portefeuilles, créant l'impulsion d'acheter - l'appel massif et puissant de l'acquisition. La tentation de se définir par l'avoir.

Qui parmi vous ne s'est-il pas posé, et assis pour réfléchir aux possessions matérielles? Je pense que tout le monde le fait, à des degrés divers. Gradation. Première étape: renoncer à ce que l'on n'a pas et ne pourra pas avoir. Puis renoncer à ce que l'on n'a pas mais pourrait acquérir (est-ce que ces besoins sont nécessaires?). Vient le temps du renoncement à ce que l'on a (pourrait-on vivre sans?) Dernière étape, le renoncement à tout? Relativiser la valeur de ses possessions, de son avoir et redonner sa gloire au verbe être? - jusqu'au sacrifice :

II.
Il y a des besoins vitaux ou nécessaires : l'entretien de la machinerie qu'est notre corps par la nourriture, la boisson - éventuellement le toit et l'exercice - l'entretien de notre psychisme par cet irrémédiable besoin (décliné de toutes les manières) de se sentir aimé et/ou important. Prochaines étapes d'un renoncement où le remède va plus loin que le mal, car l'on en vient à relativiser également les premières nécessités? Ou tout du moins, à redéfinir sa notion de premières nécessités (nos foyers surconsomment de base).

Papillon

La forme est Warren-esque, le fond légèrement tapissé de poncifs, mais ces interrogations valent le coup d'être posées. Je reformule donc:

- Estimez-vous renoncer à des choses et/ou dépenses inutiles?
- Estimez-vous cela nécessaire, intelligent, stupide, futile?
- Jusqu'où renonceriez-vous?
- Relativisez-vous des choses telles que votre niveau de vie?

Je sais qu'au moins un membre du forum - qui se nommera ou ne se nommera pas - est assez sensible à cette philosophie du détachement aux choses matérielles.
Rougi
Lyriss
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 17:22 pm    Sujet du message:
Il faudrait déjà définir ce qu'est une dépense inutile, car s'il s'agit d'une dépense n'influant pas directement sur la survie (en caricaturant a l'extrême), cela est ridicule. Car selon moi, toute acquisition qui apporte un peu de plaisir est utile du fait même de ce plaisir, or le plaisir que l'on ressent lors d'une acquisition dépend directement de la personnalité du sujet. Certain trouverons l'acquisition ridicule voir honteuse, d'autres la trouverons amusante et bénéfique (une peluche géante par exemple).

Je propose donc de qualifier l'utilité d'une acquisition par rapport au plaisir qu'elle apporte a l'acquéreur, indépendamment de tout jugement transcendant.

Bien sure cette thèse laisse la porte grande ouverte au libéralisme le plus total et a la manipulation des désirs a des fin consuméristes, mais si elle est couplé a une certaine forme d'intelligence générale, elle n'est pas si pernicieuse que ca.
Flying_Pirate
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 17:49 pm    Sujet du message:
c'est surtout le fait d'"acheter" quelque chose qui ne mérite pas tant de valeur qui est malsain.
un ours géant en peluche me coutera plus cher que de la nourriture pour toute la semaine.. Pourtant personne ne semble trouver ca anormal.

Citation:
Je propose donc de qualifier l'utilité d'une acquisition par rapport au plaisir qu'elle apporte a l'acquéreur, indépendamment de tout jugement transcendant.

Le problème c'est qu'au dela de la notion de besoin, la notion de plaisir est également dénaturée par le système financier. Aujourd'hui le plaisir est lié à la quantité, la vitesse, l'aspect pratique et immédiat.. etc qui sont des valeurs qui boostent le commerce..
Résultat: à force d'en recevoir par petites doses les gens ne savent plus ce qu'est le plaisir, ils sont blasés de tout et l'excès qui les entourent les fatiguent autant qu'il les stimule en permanence..
Donc je pense qu'on ne pourra pas qualifier l'utilité d'une aquisition par rapport au plaisir qu'elle apporte sans avoir d'abord défini ce qui apporte réellement du plaisir à la majorité de la population.
Ceci dit continuons le débat.


Dernière édition par Flying_Pirate le Lun Oct 19, 2009 17:49 pm; édité 1 fois
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 17:49 pm    Sujet du message:
Je tenais justement à ne pas définir l'utilité car:
- la notion de ce qui est utile ou futile varie beaucoup selon les individus
- varie beaucoup également selon le renoncement dont ils font déjà preuve ou pas
- l'homme ne saurait être réduit à une boîte noire tout à fait rationnelle ne consommant et ne produisant que de l'utile : la majorité de ce que l'on achète, vend, fait, pense, dit, est assez largement inutile (mais pas forcément inutile pour nous - à ce moment-là).

Et dans ton cas personnel, Lyriss?
Lyriss
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 18:00 pm    Sujet du message:
Criterium a écrit:
Et dans ton cas personnel, Lyriss?


C'est la le jugement que je porte aux autres.

Mais de moi a moi, je suis relativement insensible aux sirènes de la consommation. D'une part parce que je suis un radin fini et vais jusqu'a acheter mes pates par carton de 20 kg pour économiser 35%, et d'autres part par ce que la seul chose qui m'intéresse est la célébrité et plus modestement la reconnaissance social, qui ne nécessite aucun investissement matériel en produit fini Mr.
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Tommy Angello
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 18:02 pm    Sujet du message:
Il n'y a que trois choses vitales:

l'air pour respirer. Ca parait acquit, naturellement libre de droits et accessibles à tous mais c'étais le cas d'autres ressources naturelles à d'autres époques. Dans certains endroit d'eau de la pluie ne peut etre utilisé sans le consentement du propriétaire de l'eau de pluie. Il y a un besoin vitale en quantité et en qualité

Il y a aussi des cas ou c'est une ressource non naturelle, mais c'est limité aux sous marins et à la station spatiale internationale.

L'eau pour boire. On comprend mieux les besoins en qualité et quantité, la pollution se fait encore plus ressentir ect...

La bouffe pour pas crever. En ce moment on produit de quoi nourrir 12 milliards de personnes. Besoin d'un dessin?

En option on peut rajouter les médocs, commerce des plus rentables qui soient et idéal pour faire les poches aux vieux qui ont une fortune et une peur toute naturelle de la mort.

Le stade suivant, quand tout le monde reste en vie, c'est le confort primaire, avoir des vêtements chaud l'hiver, dormir a l'abri du vent et de la pluie, pas etre trop crasseux... Les problèmes des sdf quoi, ceux qu'on règle en priorité quand on a un peu de sous.

Ensuite il y a ce qui permet à une société civilisée d'exister. C'est toute une infrastructure a propos de l'énergie, des transports, de l'eau et de la bouffe justement, de la sidérurgie... Bref, tout ce qui fait imploser le pays si tu le retire. On peut aussi y caser l'armée mais elle n'est pas directement productive.

Ensuite c'est la consommation courante permettant d'avoir une vie confortable. Certains n'y mettent même pas l'électricité, d'autres y collent leurs avions privés et leur haras.

Ensuite, c'est le surplus, unanimement on utilise l'Ipod pour le symboliser. Vu la productivité actuelle, c'est la qu'est le gros des richesses surtout si on considère un ordi individuel, une télé ou une voiture comme surplus. Dans certains pays, tout est mis dans l'armée, dans d'autres, tout est pour le despote de l'état, ici le but est d'en avoir le plus possible mais personne ne sais pourquoi.
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 18:57 pm    Sujet du message:
Citation:
Une société consumériste, où les dépenses superflues se maquillent en besoins fondamentaux et séduisent les âmes et les portefeuilles, créant l'impulsion d'acheter - l'appel massif et puissant de l'acquisition. La tentation de se définir par l'avoir.


Pour moi c'est très clairement un système crée par les riches pour pomper tout le fric des pauvres en profitant du faible capital culturel de ces derniers. Ainsi les pauvres consommeront tout leur revenu jusqu'au dernier centime, et même d'avantage (cf. credit à la consommation à des taux délirants, etc ... ) De là survient un phénomène de manque et de frustration chez les pauvres qui attise encore plus cette envie irrépressible de consommation. Oui, il y a un moment où il faut dire la vérité même si elle est dérangeante : une partie des pauvres sont des cons. Faut voir ces gens qui passent leurs week-end entier à trainer dans des galeries commerciales devant des vitrines remplies de conneries qu'ils ne pourront jamais s'acheter ...

Autrement, je ne suis pas forcément un partisan féroce du consommer moins. A titre personnel, je suis bien content de pouvoir prendre l'avion pour voyager loin, de pouvoir disposer d'une automobile pour me faciliter la vie, de vivre dans un logement confortable, etc ...

Mais il est nécessaire, voir indispensable, de savoir garder de la distance par rapport à toutes ces choses. Tout cela reste et restera des choses matérielles. Distanciation qui est bien plus aisée lorsqu'on est riche. D'où l'intérêt de faire en sorte de gagner de l'argent suffisamment pour ne plus avoir à se soucier de l'argent au quotidien. C'est un peu paradoxal mais c'est ainsi.

Autre point, je vais prendre à contre-pied beaucoup de gens, mais pour moi l'épargne est de loin la dépense la plus judicieuse. Pour capitaliser de la sécurité, de la quiétude, de l'indépendance, de la liberté ... (chose que bien évidemment les couillons qui achètent un lcd à crédit ne pourront jamais comprendre)

Dernier point, il s'agit de dépenser son argent de manière efficace : c'est à dire ne pas le dépenser dans des services inutiles (cf. sujets sur les téléphones portables gadget) ou en réfléchissant un peu pour ne pas payer les produits au prix fort (cf. lyriss qui a bien compris ça en achetant ses pâtes par 20 kg).

Bref, pour résumer, je ne pense pas que le détachement souhaitable des choses matérielles doivent forcément conduire à une vie où la restriction matérielle primerait. C'est davantage une question de distanciation et de raison.

Au plaisir de continuer cette discussion avec vous.

(surtout que j'ai encore des choses à dire sur ce sujet ...)
Tommy Angello
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 19:14 pm    Sujet du message:
C'est possible de savoir ou tu as des pâtes par 20Kg sans trop sortir du sujet? Je me sent un peu intéressé la.
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 19:15 pm    Sujet du message: Re: Le renoncement à la matérialité - la nostalgie du verbe
Criterium a écrit:

La forme est Warren-esque,


Je suis une star Cool Cool Cool Cool Cool Cool
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 19:39 pm    Sujet du message:
Je suis tout à fait d'accord avec tout ce que tu as dit, servlet.
En l'occurrence, l'épargne comme dépense intelligente (et éminemment plus intelligente que stocker son argent sous l'oreiller, car l'argent qui dort se dévalue à la vitesse de l'inflation mais beaucoup n'y pensent pas), et le fait que de se détacher des contraintes matérielles et de relativiser tout cela n'empêche pas de dépenser intelligemment (et je dis bien intelligemment car ce n'est certainement pas un synonyme d'utilement : trop réduire à l'utile est malsain et anti-poétique)...

(je pense d'ailleurs que c'est cette attitude qui nous permettra, à toi et à moi par exemple, d'avoir une situation toute autre dans dix ans que celle de ceux qui auront allègrement dépensé tout leur argent de poche, d'études et de premiers boulots, avec le crédit revolving pour la voiture et le plasma)

En tout cas, n'hésite pas à en dire plus sur le sujet. Fleurs
Et toi, Warren, applique tes préceptes de ton topic de rêve : si tu n'as rien à dire d'intelligent, passe ton chemin. Pourtant ce n'est pas un sujet difficile ni inintéressant...
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 19:53 pm    Sujet du message:
Criterium a écrit:

trop réduire à l'utile est malsain et anti-poétique)...



exactement, nous avons évolués pour aller plus loin et se faire plaisir de toute les façons possible. bien évidemment le capitalisme sauvage, la surconsommation est bon exemple d'excès rencontré dans notre société moderne. Mais il y a des extrêmes dans tout les secteur malheureusement quand le pognon est le maitre mot ca devient mondial.

Nous nous levons le matin avec comme vrai plaisir ce bouquin qu'on va acheter, ou sentir comme un enfant devant un nouveau lecteur Dvd. On se passait avant mais c'était avant, l'évolution demande cette compuslion de consomation, d'appropriation de bien, c'est au société de bannir le capitalisme sauvage, je ne parle pas de réinstaurer le communisme loin de la, justement cette idéologie est contraire a ce besoin d'acquérir.

les jeunes généarations sont le bonne exemple du dérapage, ils ont tout et sont blasés.

c'est devenu notre moteur, on bosse pour avoir cela, avant on bossait pour bouffer c'était déja pas mal
ça ce calmera mais on y a pris gout... bon elle est pas mal cette lampe kitsh que j'ai acheté la semaine passé Razz
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 19:57 pm    Sujet du message:
Le problème c’est que notre model économique a besoin d’éduquer des consommateurs expansifs pour vivre. C’est pourquoi il cultive l’ignorance et la fragilité de la base de sa chaine alimentaire ; le plancton humain.

Ils sont indispensables, et d’une certaine manière, être responsable reviendrait à participer, même de manière consciente, à la respiration du système par la consommation. Vos model de consommation relativement ascétiques sont donc largement individualiste et non productif pour la communauté.

C’est pourquoi on peut dire que consommer trop et de manière aveugle est un acte altruiste la ou l’épargne sauvage est un acte destructeur.

(je sais je sais xD)
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 19:58 pm    Sujet du message:
Citation:
l’épargne sauvage est un acte destructeur.

Connais-tu la notion de base de l'épargne? Je ne parle pas des sous que l'on sort de la circulation en les mettant sous l'oreiller, ni de ceux que certains envoient par Western Union au bled, mais de ceux que l'on investit et donc que l'on "prête" à des sociétés choisies, françaises ou non.
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 20:01 pm    Sujet du message:
Lyriss a écrit:




C’est pourquoi on peut dire que consommer trop et de manière aveugle est un acte altruiste la ou l’épargne sauvage est un acte destructeur.

(je sais je sais xD)


je le pense, c'est constructif et l'épargne sauvage ne peut que être contre productive
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 20:08 pm    Sujet du message:
Criterium a écrit:

Et toi, Warren, applique tes préceptes de ton topic de rêve : si tu n'as rien à dire d'intelligent, passe ton chemin. Pourtant ce n'est pas un sujet difficile ni inintéressant...

Mon topic du rêve n'avait rien de Criterium-esque !
Une allusion à moi dans tes sujets = Ma participation bête et méchante Smile
Et ton sujet est très intéressant, mais trop complexe pour mon si petit cerveau. Very Happy
Lyriss
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 20:09 pm    Sujet du message:
Criterium a écrit:
Citation:
l’épargne sauvage est un acte destructeur.

Connais-tu la notion de base de l'épargne? Je ne parle pas des sous que l'on sort de la circulation en les mettant sous l'oreiller, ni de ceux que certains envoient par Western Union au bled, mais de ceux que l'on investit et donc que l'on "prête" à des sociétés choisies, françaises ou non.


Oué c'est pour ca que j'utilise sauvage, mais l'épargne rend l'argent plus chère que l'achat. Mécaniquement, il est préférable que les ménages consomment plutôt qu'épargnent.

Mais de toutes façons c’est des conneries, je pense comme vous, mais je vois tellement pas comment penser autrement que je m’en charge pour que le débat ne soit pas un ramassis de lieux communs évidents xD
Marah
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 20:22 pm    Sujet du message:
sans consomation la machine qu'on a démarrée va stopper, c'est devenu impossible de vivre autrement tout repose la dessus et pas qu'en occident.
Invité








Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 20:31 pm    Sujet du message:
Marah a écrit:
sans consomation la machine qu'on a démarrée va stopper, c'est devenu impossible de vivre autrement tout repose la dessus et pas qu'en occident.


On peut changer les choses, jusqu'à maintenant c'est une évolution perpétuelle qui se dessine.

Avant on troquer un bœuf contre trois sacs de blé, puis Crésus frappa les pièces à son effigies et enfin la société de consommation de masse made in USA, rappelons que c'est des États-Unis que nous avons hérité de ce modèle après la seconde guerre et le plan Marshall. On ne sait pas de quoi est fait demain, mais une chose est certaine, le XXI ème Siècle sera marqué de la fin du capitalisme et de cet air de consommation excessive.

J'ai envie de revenir à la question : Jusqu'où renonceriez-vous?

Tout dépend le contexte, il me semble, tu continueras à vivre comme tu le fais actuellement sans te soucier de grand chose. Il faudrait des évènements bouleversants pour attiser notre renonciation à certaines de nos consommations.
Mais il est certain, que si la vie est en jeu, dans cette engrenage, je renoncerais à tout ce qui est secondaire pour survivre.
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 20:38 pm    Sujet du message:
:') on dirait les premiers pas d'un bambin.
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Message Posté le: Lun Oct 19, 2009 20:39 pm    Sujet du message:
Warren a écrit:
mais une chose est certaine, le XXI ème Siècle sera marqué de la fin du capitalisme et de cet air de consommation excessive.


on a déja entamé une décennie du 21ème et le capitalisme est toujours à la fête alors je pense qu'il faudra largement plus longtemps, d'ailleurs je pense meme que l'"air" du capitalisme pourra évoluer mais pas disparaitre à moins d'une catastrophe humaine majeure. C'est triste mais c'est comme ca.. et la dernière phrase de ton post, Warren, en explique parfaitement la raison et fait froid dans le dos..


Dernière édition par Flying_Pirate le Lun Oct 19, 2009 20:42 pm; édité 2 fois

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