Les bienfaits de la concurence


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Tommy Angello
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Message Posté le: Mar Oct 06, 2009 20:02 pm    Sujet du message: Les bienfaits de la concurence
Je lit de plus en plus de choses sur l'économie, et fréquemment on considère d'office la concurrence comme indispensable à la survie d'un système économique pour ses bienfaits. Seulement, personne n'a jamais précisé quels sont ils et en quoi ils apportent quelque chose à la société.

Si un instruit du forum pourrait éclairer ma lanterne et celle de ceux qui passent par là, le bon dieu comptera ca en indulgences.
Mai lan
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Message Posté le: Mar Oct 06, 2009 20:25 pm    Sujet du message:
Grossièrement :

Pour le Consommateur la concurrence fait baisser les prix. (Et il s'agit ici d'un arguments qui, pour vendre, demeurre parmis les meilleurs).

Pour l'Entrepreneur le principe de concurrence permet de se créer une place sur n'importe quel marché, à l'image d'une terre nouvelle à conquérir et ou il devient possible de fonder son Royaume.

Pour l'Humanité la concurrence permet un depassement constant des connaissances et des techniques. Une recherche qui, motivé par l'appat du gain - gain obtenu par la victoire sur le concurrent -, mene sans cesse vers de nouvelles productions, de nouveaux biens et d'une manière toute relative vers le Progrès.
Lyriss
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Message Posté le: Mar Oct 06, 2009 20:32 pm    Sujet du message:
Déjà, a la base, la concurrence est ce qui permet d’éviter un monopole dans un secteur de distribution. Or il est aisé d’affirmer qu’une position monopolistique est par nature malsaine, car elle affecte le système d’équilibrage de l’offre et de la demande par le biais d’une offre unique. En gros, le marché ne se régule pas par un nivèlement de la qualité par rapport au prix, comme il se fait lors dans un marché ouvert, c'est-à-dire que les conçurent sont obligé d’optimiser le rapport qualité prix au maximum, ce qui n’est pas le cas dans un marché monopolistique. Donc le consommateur perd en qualité de service, sur tous les rapports.

Par ailleurs, la concurrence permet de dynamiser le marché, car chaque acteur du marché se doit de se spécifier, de se démarquer, et donc d’innover pour exister. Vous me direz ; un marché monopolistique n’empêche en rien l’innovation. Et vous aurez raison sauf que dans ce dernier cas, l’innovation se fera au nom de "l’avancé de l’humanité", dans une sorte d’élan humaniste (car rien n’oblige l’acteur monopolistique à innover). Tandis que dans el cas d’un marché ouvert, l’innovation est vitale et est motivé par la quête financière. Et la je répondrais simplement que la seconde motivation est de par notre nature, la plus prolifique.

Donc la concurrence permet de protéger le consommateur d’un marché contrôlé (monopole), en le plaçant au centre du système. Ensuite elle permet également d’accélérer et de forcer l’innovation humaine.

C’est les grandes lignes, qui sont évidentes, après faudrait voir plus en détail, mais c’est au delà de mes compétences.

ps : lol, tout pareil que Mai lan xD
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Message Posté le: Mar Oct 06, 2009 20:55 pm    Sujet du message:
Je me permet une petite intervention, étant lycéen dans le domaine

Le problème de la concurrence, c'est que son efficacité est prouvée par cinq facteurs afin que celle ci soit pure et parfaite.

(i)L'atomicité de l'offre et de la demande
Il faut un grand nombre d'offreurs et de demandeurs

(ii)L'homogénéité du produit
Il faut que le produit soit identique ou équivalent chez les offreurs.

(iii)La liberté d'entrer et de sortir du marché
Acheteurs et vendeurs sont libres d'entrés et de sortir du marché.

(iv)La mobilité parfaite des facteurs de production
Travail et Capital se dirigent vers les emplois les mieux rémunérés.

(v)Transparence du marché
Information parfaite et gratuite pour tous les acteurs.

--

Les bienfaits de la concurrence se trouve peut être dans le fait, que les entreprises cherchant toujours à innover, celle ci (la concurrence) permet en quelque sorte une course à l'innovation et permet aux consommateurs d'avoir de nouveaux produits dans un moindre temps et avec tant de nouveaux offreurs. Une sorte de carotte au bout du bâton, entre entreprise et nouvelles parts de marché.
Tommy Angello
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Message Posté le: Mar Oct 06, 2009 21:15 pm    Sujet du message:
Mai lan a écrit:
Grossièrement :

Pour le Consommateur la concurrence fait baisser les prix. (Et il s'agit ici d'un arguments qui, pour vendre, demeurre parmis les meilleurs).


Oui et non. Cela dépend de quelle concurrence on parle. Par exemple, il y a de la concurrence pour les abonnements téléphoniques, mais le sms est vendu bien plus cher que les 0,5 centimes d'euros qu'il coute.

Cela dépend de l'incapacité à obtenir un accord tacite ou réel entre les vendeurs. Un boulanger ne peut pas proposer sa baguette à 2 euros, il n'aurai plus de client, mais le prix étant imposé pour le pain, est qu'un monopole de pain ferait monter les prix? Forcément non.

La concurrence entre vendeurs ne fait baisser le prix qu'a certaines conditions dans certains environnements.

Dans le cas normal, je pense que la concurrence pousse a obtenir un plus grand bénéfice, de sorte que des investisseurs permeterons d'agrandir la boite. Dans ce cas, la concurrence pousse à un équilibre: prix concurrentiel mais marge substantielle pour avoir le plus d'argent entrant.



Mai lan a écrit:
Pour l'Entrepreneur le principe de concurrence permet de se créer une place sur n'importe quel marché, à l'image d'une terre nouvelle à conquérir et ou il devient possible de fonder son Royaume


Certes, mais en quoi l'ensemble en bénéficie?

Mai lan a écrit:
Pour l'Humanité la concurrence permet un depassement constant des connaissances et des techniques. Une recherche qui, motivé par l'appat du gain - gain obtenu par la victoire sur le concurrent -, mene sans cesse vers de nouvelles productions, de nouveaux biens et d'une manière toute relative vers le Progrès.


Justement non.
Ce qui permet le dépassement des connaissances a toujours été de construire des nouvelles théories/applications sur des savoirs déja existants et dont la "tour" repose sur de la recherche fondamentale justement affaiblie par la concurrence parce que non rentable et profitable à tout le monde.

De plus on l'a vu pour la conquête de la lune, la mise en commun de tous les savoirs et moyens disponibles à cette cause (solution américaine) à obtenue de meilleurs résultat que la concurrence entre trois projets qui se disputent les crédits et les savants (solution russe) malgré un retard technologique important.

Mais je reconnais que ma vision d'une "communauté scientifique" ne rend pas neutre mon point de vue.


Lyriss a écrit:
Déjà, a la base, la concurrence est ce qui permet d’éviter un monopole dans un secteur de distribution. Or il est aisé d’affirmer qu’une position monopolistique est par nature malsaine, car elle affecte le système d’équilibrage de l’offre et de la demande par le biais d’une offre unique. En gros, le marché ne se régule pas par un nivèlement de la qualité par rapport au prix, comme il se fait lors dans un marché ouvert, c'est-à-dire que les conçurent sont obligé d’optimiser le rapport qualité prix au maximum, ce qui n’est pas le cas dans un marché monopolistique. Donc le consommateur perd en qualité de service, sur tous les rapports.

Par ailleurs, la concurrence permet de dynamiser le marché, car chaque acteur du marché se doit de se spécifier, de se démarquer, et donc d’innover pour exister. Vous me direz ; un marché monopolistique n’empêche en rien l’innovation. Et vous aurez raison sauf que dans ce dernier cas, l’innovation se fera au nom de "l’avancé de l’humanité", dans une sorte d’élan humaniste (car rien n’oblige l’acteur monopolistique à innover). Tandis que dans el cas d’un marché ouvert, l’innovation est vitale et est motivé par la quête financière. Et la je répondrais simplement que la seconde motivation est de par notre nature, la plus prolifique.

Donc la concurrence permet de protéger le consommateur d’un marché contrôlé (monopole), en le plaçant au centre du système. Ensuite elle permet également d’accélérer et de forcer l’innovation humaine.

C’est les grandes lignes, qui sont évidentes, après faudrait voir plus en détail, mais c’est au delà de mes compétences.

ps : lol, tout pareil que Mai lan xD


Un monopole est malsain uniquement si son but l'est. Une entreprise monopolistique avec l'objectif de 0 bénéfice et un fonctionnement interne poussant au rendement maximal rendra mieux que la plus saine des concurrences. De plus on a vu que l'offre et la demande ont leurs faiblesses. Et dans l'économie actuelle, tous les 5 ans le monde est refait. Innover est une question de survie pour une entreprise qu'elle soit monopolistique ou pas (dans un marché ouvert)

Mais on en revient au même probleme: il faut que "quelqu'un" se charge de rendre la concurrence toujours bénéfique.
Je suis daccor sur une chose: avoir le pouvoir d'acheter ou non à une entreprise revient à une évaluation démocratique (quoique fortement pondérée) de l'entreprise.

à ce sujet, je voudrais poster ceci:

Citation:
Y a des types qui on inventer des ampoule qui ne se détériore pas et qui consomme moins. Brevet refuser car juger comme non conforme a la concurrence.

Dans le même registre, des génies on inventer des pneu qui ne s'abime pas. Brevet aussi refuser car juger non conforme au règle de marcher et de la concurrence libre et non fausser.

Quand a la blague comme quoi la concurrence fait chuter les prix...si les service publique sont en train d'être détruit sur l'autel du capital c'est justement car les service publique propose les même service en mieux pour moins chère.


Mais on n'est pas ici pour parler de privé vs public.
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Message Posté le: Mer Oct 07, 2009 03:27 am    Sujet du message:
Et pourtant....
Lyriss
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Message Posté le: Mer Oct 07, 2009 13:42 pm    Sujet du message:
Ton exemple du projet Apollo est a double tranchant, car crois-tu sincèrement qu’on aurait pu envoyer un homme sur la lune en 8 ans et en 1969 sans la concurrence viscérale qui faisait rage entre les USA et l’URSS ?

Pour le reste de tes argument, ils serait recevable dans le monde merveilleux des bisounours, mais qui jusqu'à preuve du contraire reste du domaine de l’utopie pour moins de 8 ans.
Tommy Angello
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Message Posté le: Mer Oct 07, 2009 17:55 pm    Sujet du message:
Je croit que la question ne se serait pas posée et que les ressources consacrés à la réalisation de ce reve l'aurait à d'autres choses plus utiles si deux pays n'avaient pas eu besoin de fusées performantes. Les finances des deux pays ont sévèrement morflées pour etre explicite. C'est autant de choses qui n'ont pas été faites avec ces ressources.
Je croit aussi qu'on aurait envoyé des sondes et non des hommes, ce qui est inutilement compliqué pour le travail a effectuer sur place.
Et je croit que des sondes auraient effectivement fini par etre envoyé sur la lune quand la technologie aurait été maitrisée pour d'autres raisons, plus tard donc. Après tout on en envoi sur mars maintenant.

Et je te répond ceci: Y aurait il eu moins de ressources (en production et savoir) dépensées si les deux blocs avaient coopéré pour atteindre la lune? Autrement dis, est que les innombrables doublons entre usa et urss aurait été économisés?

Par exemple, les deux blocs ont perdu leur favori à la place de "première homme dans l'espace" en apprenant les dangers de l'oxygène pur. Les russes ont préféré garder pour eux cette connaissance pour ne pas avoir à la reconnaitre. Un américain ne serait pas mort si les pays avaient coopéré.



Lyriss a écrit:
Pour le reste de tes argument, ils serait recevable dans le monde merveilleux des bisounours, mais qui jusqu'à preuve du contraire reste du domaine de l’utopie pour moins de 8 ans.


Il est vrai que j'ai la culture économique d'un enfant de 8 ans, mais je me rattrape par mon esprit critique. Pourais tu m'expliquer pourquoi ils sont irrecevables?


Comme le dit Warren, il est admis (je ne sais pas si c'est prouvé) que la concurrence est pure et parfaite dans peu de choses. Quel marché réunit tous ces facteurs?
oeildenuit
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Message Posté le: Mer Oct 07, 2009 18:17 pm    Sujet du message:
Aucun.
Car il ne faut pas oublier les interventions étatiques; les prix imposés; les ententes; les manoeuvres frauduleuses pour évincer la concurrence etc...
Le côté on se met des batons dans les roues me pose quelques problèmes.

Aujourd'hui il n'existe quasiment plus de monopoles tels qu'on les connait.
Puisque ce qui caractèrise une position monopolistique n'est pas le nombre d'entreprises sur un marché mais l'ouverture dudit marché.
Romulus
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Message Posté le: Mer Oct 07, 2009 19:00 pm    Sujet du message:
Il y a un autre point vis à vis de la concurrence qui n'a pas été abordé. C'est que théoriquement la concurrence doit pousser les entreprises à faire mieux, à innover, que les autres ce qui devrait favoriser le progrès, or dans les faits c'est totalement inexacte. Au contraire parfois il y a quasi-régression provoquée par la concurrence. Pour plusieurs raisons :

- Le vrai objectif d'une entreprise reste le profit pas la qualité. Le but est de vendre le maximum, mais cela ne se fait pas forcément en proposant les meilleurs produit (en qualité ou en prix) mais plutôt en donnant l'impression d'avoir les meilleurs produits et les plus indispensables. C'est la raison d'être de la publicité et des marques.
Exemple : Faîtes le même parfum, vendez-le d'un coté avec un nom et une marque et vendez-le d'un autre coté dans un autre flacon sans marque, le premier sera beaucoup plus cher bien qu'identique.
Ainsi il ne s'agît pas forcément de faire la meilleur qualité pour gagner mais de donner l'illusion de la meilleur qualité. Cela se fait surtout avec la publicité, l'art de la tromperie.

- Gaspillage des ressources, des compétences et du travail. Pour survivre dans un milieu concurrentiel il faut souvent faire des choix contraire à l'intérêt général surtout à long terme.
Exemple : ainsi dans le milieu des nouvelles technologies on pratique une énorme concurrence en sortant des nouveaux modèles tout les 6 mois (matériel informatique, écrans plats, i-pod,...), plus chers, plus perfectionnés. Parfois ça reste relativement inutile mais ça peut le sembler avec une bonne dose de marketting. C'est comme ça aussi qu'on gaspille des ressources matérielles et immatérielles. Les vieilles télés duraient beaucoup plus longtemps que les nouvelles, mais ce n'est pas rentable de vendre aux clients des télés qui durent 20 ans (il vaut mieux qu'il la jette au bout de 5 ans et qu'il en rachète une autre). Alors qu'avec tout le potentiel de recherche que les entreprises déploient elles pourraient s'employer à créer des produits plus durables, plus fiables (quitte à ce qu'ils soient un peu plus cher, si ça dure plus longtemps le client n'est pas perdant).

- Concurrence destructive et contre-productive. Quand on est concurrent le but n'est pas forcément de se renforcer pour vaincre l'adversaire, mais parfois d'affaiblir l'adversaire, de lui mettre des batons dans les roues. Ce qui au final est contre-productif.
Exemple : les supermarchés qui font couler les petits commerce en cassant les prix, même au détriment temporaire de leurs recettes. Alors qu'il pourraient pratiquer des prix similaires et mieux payer leurs employés par exemple.


Ce qui est intéréssant c'est que ceux qui prône la "libre-concurrence" (une concurrence sans règles), concoivent malgré tout la concurrence avec des règles justement, des règles non juridiques mais des sortes de règles morales. L'idée que chaque entreprise va avoir comme objectif d'obtenir la meilleure qualité ou le meilleur rapport qualité/prix, donc que chaque entreprise va devoir se surpasser (qualitativement parlant) et etre la meilleure.
Un peu comme un duel d'escrime ou tu dois t'entrainer et travailler dur pour vaincre tes adversaires.
Mais le truc c'est que l'escrime suit bien des règles, pas la libre-concurrence, où tout les coups sont permis ou presque, tu peut faire un croche-pied à ton adversaire, mettre du poison sur ta lame, ou se mettre à deux contre un pour latter l'adversaire à abattre.

En bref l'idée que la libre-concurrence pousse vers la qualité et donc sert l'intérêt général est fausse.
En outre le problème c'est que ce n'est même pas un état de nature de l'économie (pour les libertaires qui penseraient que l'état de nature est forcément légitime). C'est un état qui est institué et maintenu par le système. Il ne pourrait exister sans des lois qui défendent la propriété, ou avec des lois qui fixent plus de règles.
Tommy Angello
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Message Posté le: Sam Oct 10, 2009 20:53 pm    Sujet du message:
Ben, je ne voit pas quoi ajouter. Ca confirme mes premières impressions sur la concurrence libre et non faussée prônée comme le sauveur attendu par Reagan et Tatcher. Auquel il faut rajouter que la concurrence pousse a faire des choix qui ne sont pas les meilleurs pour l'entreprise a long terme mais permet de mieux tenir le marasme économique au jour le jour.
chiron
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Message Posté le: Dim Oct 11, 2009 08:54 am    Sujet du message:
Tommy Angello a écrit:
Mai lan a écrit:
Grossièrement :

Pour le Consommateur la concurrence fait baisser les prix. (Et il s'agit ici d'un arguments qui, pour vendre, demeurre parmis les meilleurs).

[...]
Dans le cas normal, je pense que la concurrence pousse a obtenir un plus grand bénéfice, de sorte que des investisseurs permeterons d'agrandir la boite. Dans ce cas, la concurrence pousse à un équilibre: prix concurrentiel mais marge substantielle pour avoir le plus d'argent entrant.


Vous oubliez la variable d'ajustement: la concurrence mène à la baisse des salaires car pour être compétitf au niveau du prix, il faut baisser le prix, et pour garder le bénéfice, baisser les salaires.
D'où délocalisations, quasi esclavagisme et régression sociale d'une part et rétrécissement du marché qui pousse à une hausse de la concurrence.
On pourrait croire que les pénalités sociales nationales sont compensées par des avancées sociales internationales, mais il n'en est rien: le jour où un pays voit son niveau social augmenté, on délocalise ailleurs...
Une des solutions? Le protectionnisme et la taxe des produits sur le niveau social.
L'Europe peut être perçue comme une vaste entreprise de mise en concurrence dont le but est de dégager des bénéfices pour les rentiers. On oppose ainsi services publics au privé, mais surtout travailleurs de l'ouest aux travailleurs de l'est, avec pour effet de tirer tous les travailleurs vers la misère.

Citation:

Mai lan a écrit:
Pour l'Entrepreneur le principe de concurrence permet de se créer une place sur n'importe quel marché, à l'image d'une terre nouvelle à conquérir et ou il devient possible de fonder son Royaume

Certes, mais en quoi l'ensemble en bénéficie?

Pour les industriels, c'est pouvoir transformer de l'argent en pouvoir, en terrictoire, de créer des "états industriels", pour finalement concurrencer les états démocratiques. C'est là une activité guerrière anti-démocratique.

Mai lan a écrit:
Pour l'Humanité la concurrence permet un depassement constant des connaissances et des techniques. Une recherche qui, motivé par l'appat du gain - gain obtenu par la victoire sur le concurrent -, mene sans cesse vers de nouvelles productions, de nouveaux biens et d'une manière toute relative vers le Progrès.


L'évolution technique, peut-être, mais le "Progrès avec un grand P", j'en doute. C'est là un mythe depuis les lumières que l'évolution technique nous permet de progresser. Ou alors qu'est ce que le progrès ?


Lyriss a écrit:
Déjà, a la base, la concurrence est ce qui permet d’éviter un monopole dans un secteur de distribution. Or il est aisé d’affirmer qu’une position monopolistique est par nature malsaine, car elle affecte le système d’équilibrage de l’offre et de la demande par le biais d’une offre unique. En gros, le marché ne se régule pas par un nivèlement de la qualité par rapport au prix, comme il se fait lors dans un marché ouvert, c'est-à-dire que les conçurent sont obligé d’optimiser le rapport qualité prix au maximum, ce qui n’est pas le cas dans un marché monopolistique. Donc le consommateur perd en qualité de service, sur tous les rapports.

On pense facilement au consommateur, mais pas au salarié. Or on ne peut pas être l'un sans l'autre à moins d'être rentier.
Quid du salarié ?


Citation:

Donc la concurrence permet de protéger le consommateur d’un marché contrôlé (monopole), en le plaçant au centre du système. Ensuite elle permet également d’accélérer et de forcer l’innovation humaine.

C’est les grandes lignes, qui sont évidentes, après faudrait voir plus en détail, mais c’est au delà de mes compétences.


C'est un des côtés de la médaille. Quid des salariés ? Ou sommes-nous tous des rentiers ?
De plus la mise en concurrence est un développement culturel typique anglo-saxon. C'est le fruit d'une société humainement divisée, mettant en concurrence les salariés vis à vis des autres, que cela soit interne ou externe. C'est ce principe qui a guidé Tatcher et Reagan et a accuché de modèles de mise en concurrence comme ITIL pour l'informatique.

Donc ce système induit une atomisation des personnes dans leur travail, vis à vis de leur collègue, isole et désocialise pour arriver au comportement individuel pur prôné par le libéralisme: un individu isolé socialement, et consommant, un "consommateur" qui est moins qu'un homme.

Citation:

Mais on en revient au même probleme: il faut que "quelqu'un" se charge de rendre la concurrence toujours bénéfique.


C'est là l'activité des économistes libéraux (est-ce un pléonasme?) et ce qu'ils n'ont jamais pu démontrer.

Citation:

Je suis daccor sur une chose: avoir le pouvoir d'acheter ou non à une entreprise revient à une évaluation démocratique (quoique fortement pondérée) de l'entreprise.

C'est absurde et faux: cela revient à dire que le pouvoir démocratique d'un individu dépend de la somme qu'il peut dépenser envers les entreprises. On revient alors à des systèmes encore pires que les vieux suffrages censitaires du XIXème siècle: celui qui touche 100* le SMIG aurait donc 100 votes, ceux qui touchent 0,5 fois le SMIG auraient le droit à 0,5 votes. Et en terme de droits, ce n'est plus l'égalité mais l'équité.
Mais n'appellez pas cela de la démocratie

Citation:

Citation:

Quand a la blague comme quoi la concurrence fait chuter les prix...si les service publique sont en train d'être détruit sur l'autel du capital c'est justement car les service publique propose les même service en mieux pour moins chère.


Mais on n'est pas ici pour parler de privé vs public.

[/quote]

Et pourquoi, ce n'est pas sous couvert de mise en concurrence ?

Alors on a le droit de parler de la concurrence du point de vue du consommateur et dans un cadre national, mais pas public contre privé, salariés contre salariés et des inductions anti-démocratiques ?

En conclusion, on a le droit de glorifier la mise en concurrence mais pas de la critiquer ? Malgré le fait qu'elle nous mènera à la guerre car la concurrence exacerbée a toujours détruit les relations entre états pour envoyer le peuple mécontent à une boucherie "bénéfique" ?

Je crois au contraire qu'à l'opposé de la propagande libérale qui montre très explicitement qu'on part droit dans le mur ( sauf pour moins de 0,5% de la population qui s'enrichit comme cochon), il faut avoir l'effort et le courage de critiquer le système et de défendre le protectionnisme économique.
Ainsi on pourra défendre la qualité de vie des citoyens, leurs libertés, le niveau social et lutter contre la "consommateurisation" pour replacer l'homme au sein d'inter-relations sociales humaines.
Lyriss
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Message Posté le: Dim Oct 11, 2009 09:08 am    Sujet du message:
Et a aucun moment il ne t’ai venu a l’esprit que peut-être, l’homme était complaisant dans ce système ?

A t’écouter il y’a deux réponses possibles :

Soit la monde est un vaste marché aux esclaves gouverné par une minorité tyrannique servi par un système n’ayant d’autre but que d’assoir leur pouvoir.

Soit le monde est rempli de skyzophrénes sado-maso qui n’ont de cesse d’être ce qu’ils détestent être.

Moi je pense que le libéralisme est largement influencé par le darwinisme, et que d’une certaine manière, il est inhérent a notre nature.
chiron
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Message Posté le: Dim Oct 11, 2009 09:23 am    Sujet du message:
Lyriss a écrit:
Et a aucun moment il ne t’ai venu a l’esprit que peut-être, l’homme était complaisant dans ce système ?


Certains anglosaxons de droite, certainement. Mais les autres, en dehors des rentiers ou de ceux qui ont l'idéal d'être rentiers, j'en doute.

Par contre, il 'est venue à l'idée une expression plus simple de ce qu'est le libéralisme par la mise en concurrence en proposant plutôt ce dont il est l'opposé.

Je propose donc de définir la concurrence comme opposé de la solidarité.

On oppose donc des sociétés, des états, des personnes de manière à créer des conflits qui s'opposent à des liens solidaires gagnant-gagnant, pour transformer les relations pour quasi tous en jeu perdant-perdant, les rentiers étant les seuls gagnants (et encore comment peut-on gagner dans un monde où va règner de plus en plus l'insécurité?)

Ainsi si le but est bien de détruire les solidarités, on comprend bien la nécessité:
1) de détruire les services publics, dont l'école et les hopitaux.
2) de détruire les mutuelles, retraites et les sécurités sociales
3) de détruire le droit du travail
4) de détruire la démocratie
5) de détruire les associations humaines de manière à avoir un consommateur isolé, désincarné et profondément individualiste, acteur essentiel et but du libéralisme.
Lyriss
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Message Posté le: Dim Oct 11, 2009 09:26 am    Sujet du message:
chiron a écrit:
Lyriss a écrit:
Et a aucun moment il ne t’ai venu a l’esprit que peut-être, l’homme était complaisant dans ce système ?


Certains anglosaxons de droite, certainement. Mais les autres, en dehors des rentiers ou de ceux qui ont l'idéal d'être rentiers, j'en doute.


ok, donc tu pense que 98% de la population n'approuve pas le système dans le quel il vit.

Tu pense pas qu'il y'a un "léger" problème dans ton raisonnement ?
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Message Posté le: Dim Oct 11, 2009 10:42 am    Sujet du message:
Lyriss a écrit:

ok, donc tu pense que 98% de la population n'approuve pas le système dans le quel il vit.


Je n'ai jamais dit cela. La réalité me semble bien plus complexe.
Je dirais qu'environ 70% de la population mondiale n'a même pas le choix car elle n'a pas le droit au débat.
Pour ceux qui sont dans la galère, vouloir "changer le monde" n'est pas la priorité, mais manger, nourrir ses proches et assurer une sécurité minimale sont leurs objectifs principaux.
Pour les français dans la galère, cela se traduit par l'abstention pour moi résultant de deux facteurs:
1) ils ont été trahis par tous les partis, en ont marre d'être pris pour des cons donc ils s'en tapent de la politique et ont raison d'être méfiants.
2) ils ont d'autres préoccupations qui sont plutôt de trouver du boulot mieux payé et d'assurer un avenir à leurs enfants ou leurs proches.

Et pour les environ 30 % restants, le choix est souvent entre un socialisme libéral et une droite libérale, donc ils n'ont pas non plus vraiment le choix.

Donc je ne pense pas que 98% de la population n'approuve pas le système dans lequel elle vit, mais je pense que le système n'est pas favorable à plus de 98% de la population mondiale, ce qui n'est pas la même chose.

Citation:

Tu pense pas qu'il y'a un "léger" problème dans ton raisonnement ?


Pourquoi cela ? S'il y a eu des révolutions populaires dans l'histoire, qu'elles soient sociales ou politiques, c'est justement parce qu'à un moment il y avait décalage entre le système proposé et l'aspiration des peuples.
De tels décalagent existeront et je crois qu'un tel décalage existe aujourd'hui.

Je crois que tu supposes une instantannéité des résolutions de conflits sociaux qui n'existe pas et est une négation de l'histoire sociale. Cela ne te pose pas un problème ? Razz
Lyriss
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Message Posté le: Dim Oct 11, 2009 10:48 am    Sujet du message:
chiron a écrit:
Lyriss a écrit:
Et a aucun moment il ne t’ai venu a l’esprit que peut-être, l’homme était complaisant dans ce système ?


Certains anglosaxons de droite, certainement. Mais les autres, en dehors des rentiers ou de ceux qui ont l'idéal d'être rentiers, j'en doute.


Donc pour toi il y'a 30% de rentier ?

Intéressant.

Et sinon, je ne propose absolument rien, je constate juste le décalage systématique qu'il y'a entre les mouvements révolutionnaire « populaires », et le peuple justement.
chiron
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Message Posté le: Dim Oct 11, 2009 18:04 pm    Sujet du message:
Pour revenir au sujet, je crois que la concurrence libérale ne s'est pas définie récemment mais par rapport à des monopoles commerciaux des systèmes mercantiles sous les royautés.


Je vous propose une enquête ou plutôt une somme de pistes via des copiés/collés mais attention, je suis très limité en matière d'analyse économique.


Adam Smith (5 juin 1723 - 17 juillet 1790) introduit la concurrence comme:
- influençant les prix en fonction de sa plus ou moins grande intensité
- contribuant à faire baissr les profits
(1)
Il reproche aux politiques mercantilistes en vigueur de son temps :
- de restreindre la concurrence dans certains secteurs en empêchant l’entrée de concurrents (c’est ce que nous appelons de nos jours les barrières à l’entrée)
- de trop aider certains secteurs et d'y augmenter ainsi de façon non justifiée économiquement le nombre d'acteurs. Smith pense notamment aux aides données à certains enseignements qui conduisent selon lui à un trop grand nombre d’ecclésiastiques et de gens de lettres.
(1)

A cette époque le mercantilisme prône le contrôle de l'économie par les états au service des Princes et leur l'enrichissement via un commerce extérieur positif dont:
- le colbertisme pour la France ( interdiction d'importer des laines espagnoles, d'exporter de l'or, réduction des taxes intérieures, construction de moyens de communication et de commerce, fabrication de manufactures et avantages fiscaux)
- En Grande Bretagne les taxes à l'importation étaient importantes et les exportations aidées. Le modèle était de n'importer que des matières premières pour n'exporter que des produits finis. Le marché intérieur anglais était réservé aux bateaux anglais.
- l'accumulation d'or pour l'Espagne.
(2)

La Compagnie Française des Indes Orientales est un des exemples de monopole de cette époque.
La Compagnie française des Indes Orientales qui est par lettre patente une manufacture royale avec tous les privilèges associés, en particulier exemption de taxes, monopole exclusif du commerce dans l'hémisphère oriental (auquel s'ajoutent au XVIIIe siècle les côtes ouest de l'Afrique (Sénégal, Guinée), garantie sur trésor royal, pouvoir de nommer des ambassadeurs, de déclarer la guerre et de conclure des traités. Elle est dotée d'un capital initial de 8,8 millions de livres et d'une devise : « Florebo quocumque ferar », (« Je fleurirai là où je serai portée »).
(3)

Donc à l'origine, les premiers écrits sur la concurrence s'opposent aux monopoles exercés par les Princes via une politique économique imposée par et pour le Prince.

Au XIXème siécle, plusieurs économistes vont tenter de définir ce qu'est la concurrence et bien plus tard Frank Knight en 1921 propose les cinq conditions de concurrence pure et parfaite:

La concurrence parfaite est censée permettre l’équilibre sur tous les marchés sous des conditions suffisantes très particulières. Chaque marché doit remplir les trois conditions suivantes :

- l’atomicité : le nombre d’acheteurs et de vendeurs est très grand donc l’offre ou la demande de chaque agent est négligeable par rapport à l’offre totale ; aucun agent ne peut fixer les prix. Cette hypothèse exclut notamment la possibilité de rendements croissants à la production, dans la mesure où ils conduisent à la formation de monopoles naturels, pourtant possibles en pratique.
- l’homogénéité des produits : les biens échangés sont semblables en qualité et en caractéristiques, et donc interchangeables ; un produit de meilleure qualité réelle ou supposée constitue donc un autre marché.
- La transparence de l’information : l’information parfaite de tous les agents sur tous les autres et sur le bien échangé suppose une information gratuite et immédiate ; la théorie montre que le processus de fixation des prix est alors équivalent à la présence d’un « commissaire-priseur », qui centralise les offres et les demandes, et qui calcule le prix d’équilibre, et par conséquent la production et la consommation de chacun. On suppose l’absence d’échange de gré à gré.

Il faut ajouter deux hypothèses qui lient les marchés entre eux :

- la libre entrée et sortie sur le marché : il ne doit y avoir aucune entrave tarifaire (protectionnisme), administrative (numerus clausus), technique à l’entrée d’un offreur ou d’un demandeur supplémentaire.
- la libre circulation des facteurs de production (le capital et le travail) : la main-d’œuvre et les capitaux se dirigent spontanément vers les marchés où la demande est supérieure à l’offre ; il n’y a pas de délai ni de coût dans leur reconversion.

Ces deux dernières hypothèses permettent une convergence sur le long terme des taux de salaire et de profit entre les différents secteurs économiques et les différents pays.
(4)

Néanmoins, pour revenir à Adam Smith et à la concurrence, le libéralisme classique propose que les individus étant naturellement égoïstes, leurs intérêts individuels les mènent à la concurrence, et la concurence à produire ce dont a besoin la société. Au final, la somme des égoïstes équilibrés par le marché créerait l'harmonie sociale:

En fait, les actions des individus seraient coordonnées et rendues complémentaires par le marché et ce qu’il appelle la « main invisible ». Selon Smith, les « lois » du marché, associées au caractère égoïste des agents économiques, conduiraient à un résultat inattendu : l’harmonie sociale. La confrontation des intérêts individuels mène naturellement à la concurrence, et cette dernière amène les individus à produire ce dont la société a besoin. En effet la forte demande provoque l’envolée des prix, cette dernière amène donc naturellement les producteurs avides de profits à produire le bien recherché. L’égoïsme d’un individu seul est nuisible, mais la confrontation des égoïsmes mène à l’intérêt général. Si un producteur tente d’abuser de sa position et fait monter les prix, des dizaines de concurrents tout aussi avides de profit en profiteront pour conquérir le marché en vendant moins cher. La main invisible oriente donc le travail vers l’usage le plus utile à la société car c’est aussi celui qui est le plus rentable. Elle règle avec justesse aussi bien les prix, que les revenus et les quantités produites.
(5)

Cette vision du monde idéal est pour moi très culturellement typée. Elle mêle des individus isolés, inégaux, égoïstes et sans entraves. C'est bien là la perfide Albion ! Laughing



(1) recherche google sur concurrence wiki
(2) recherche google sur mercantilisme wiki
(3) recherche google sur Compagnie française des Indes orientales wiki
(4) recherche google sur Concurrence pure et parfaite wiki
(5) recherche google sur Adam Smith wiki
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Message Posté le: Lun Oct 12, 2009 18:05 pm    Sujet du message:
Juste pour souligner qu'il y a deux types de concurrence. Lorsque tu parles des opérateurs téléphoniques, ce n'est pas une vraie situation de concurrence, c'est un oligopole et c'est bien différent. Peu d'offreurs, beaucoup de demandeurs. Bien évidemment, les entreprises sont "obligées" de regarder et de se caler sur ce que font les autres. Même si les cartels sont théoriquement (et légalement) interdits.
Tommy Angello
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Message Posté le: Lun Oct 12, 2009 18:38 pm    Sujet du message:
La décroissance ce n’est pas plutôt arrêter de considérer la croissance comme but et facteur d’évolution ?

chiron a écrit:
Je propose donc de définir la concurrence comme opposé de la solidarité.


Je me doutais bien que le mouvement des délinquants solidaires n'est pas né d'un procès fantaisiste.

Concerant les salaires, déjà c’est effectivement innérant à la situation de la concurrence pour une entreprise surtout si elle est cotée : elle n’est pas en concurrence avec les autres vendeurs de ses produits mais aussi avec toutes les grandes entreprises qui peuvent venir lui casser les genoux et prendre sa place. S’il lui faut composer avec ca, il faut aussi tenir compte, au sujet des employés, deux phénomènes : le très américain keynésisme et le très francais socialisme (le vrai celui du terrain pas celui du parti).

Après tout, on ne peut nier que l’amérique avais intérêt a montrer qu’ils sont mieux que les rouges et à laisser une part digne au bon peuple et le pouvoir d’achat national est une affaire d’état. D’autre part, par la solidarité entre prolos a forcé les patrons a respecter leurs employés.

Enfin, il est évident que nous ne sommes pas dirigés dans la direction la plus profitable à l’ensemble, car à l’époque du commerce encadré, de l’économie mixte, du contrôle des changes ect, les entreprises fesaient 2 à 7 % de plus value alors que les acquits sociaux tant montrés du doigt aujourd’hui croissait avec la santé de l’économie. Récemment avec la sacralisation de la concurrence (d’ou ce sujet) le pouvoir d’achat stagne et 10 pourcent du pib sont passé de travail à capital. Pourtant la productivité grimpe en fleche. Si le temps de travail avait évolué proportionnellement à la productivité on travaillerait 20h dans les services et 25 dans l’industrie. Alors qu’on ne me parle pas de cette blague de 35h.

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