Sexualité détruite


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reckrafal
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Message Posté le: Ven Sep 18, 2009 02:15 am    Sujet du message: Sexualité détruite
Je suis complétement désespéré, voila cela fait depuis plus de 3 ans que je prend des neuroleptiques, j'ai 20 ans, ces medocs augmentent le taux de prolactine, une hormone responsable de la lactation et qui chez les hommes a l'effet indésirable de couper la libido.

A 17 ans j'ai fait une tentative de suicide, récompense: 2 mois d'HP à ne rien foutre et comme soins de sympatiques pillules qui détruisent la sexualité. Bien sur j'ai essayé de les arréter, résultat: délire, réinternement forcé en HP et rebelotte pour les pillules. Depuis je suis en sorti d'essai, ce qui signifie que je suis libre à condition de prendre les médocs.

En plus comme si ca suffisait pas je suis homo, enfin je l'étais, maintenant je n'ai plus du tout de sexualité, c'est terrible, c'est comme si j'étais castré chimiquement. La seule chose qui me donne de l'espoir c'est que l'effet des medicaments est réversible à l'arrét au bout de 4 à 5 mois. Mais quand je demande au psy combien de temps ca va durer, il me répond qu'il ne sait pas, au moins 5 ans et peut etre une dose à vie! Sad

Voila, je ne sais pas pourquoi je poste ce message, ca ne servira sans doute à rien mais peut etre y a t'il des gens qui pourrai m'aider, on sait jamais.
Clovis de Monoclodon
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Message Posté le: Ven Sep 18, 2009 08:10 am    Sujet du message:
Bon, saches que je ne suis pas docteur, encore moins psy !
Je pense que la solution est en toi. Tout ce passe dans ta tête, et il me semble qu'elle soit pas si mal faite que celà. Si tu as conscience de ton problème, tu l'as à moitié résolu, ce problème !
Une sexualité frustrée est toujours un danger potentiel pour un individu. Elle contribue à un équilibre psychique et moral !
Parle de ton problème à un docteur plus classique et pourquoi pas un sexologue... Il y a forcément une solution compatible à ta situation !

Courage et prend confiance en toi !
Fromthesouth
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Message Posté le: Ven Sep 18, 2009 08:28 am    Sujet du message:
Tu as fait une TS, ok, mais c'était y a 3 ans quand même, pourquoi tu es toujours sous medocs ? Ça ne va pas mieux ?
Lyriss
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Message Posté le: Ven Sep 18, 2009 11:02 am    Sujet du message:
Ecoute surtout pas Monoclodon qui cherche a te faire culpabiliser, rien ici est dans la tête, tout est chimique, t’y peux rien.

Donc la seule solution est d'espérer voir le traitement prendre fin.

Sinon, une question me vient tout de même : ne plus avoir de libido signifie ne plus avoir d'envie sexuelle, or comment souffrir du manque de quelque chose dont tu n'as pas envie ?
Clovis de Monoclodon
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Message Posté le: Ven Sep 18, 2009 11:27 am    Sujet du message:
.......Q........
prince-fou-dingue
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Message Posté le: Ven Sep 18, 2009 11:30 am    Sujet du message:
bah imagines ne plus ressentir la faim, tu souffrirais quand meme
bon la c'est moins vital, mais ca doit quand meme faire "souffrir" de se dire qu'on ne pas sastifaire son homme (ou sa copine) sexuelement.
car meme si c'est pas primordiale, les sexualitée est tres ^mportante dans un couple.
reckrafal
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Message Posté le: Ven Sep 18, 2009 16:02 pm    Sujet du message:
FromTheSouth a écrit:
Tu as fait une TS, ok, mais c'était y a 3 ans quand même, pourquoi tu es toujours sous medocs ? Ça ne va pas mieux ?


J'avais essayé de les arreter mais j'ai fait un délire, je me prenais pour Luc Skywalker, j'ai harceler quelqu'un à sa porte, j'en passe, puis j'ai été arreté par la police, ils mon conduient en l'HP, c'était il y a un peu plus d'un an. Maintenant je suis dans une sorte de liberté conditionnel ou la seul condition est que je prenne les médocs Sad
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Message Posté le: Ven Sep 18, 2009 16:06 pm    Sujet du message:
Clovis de Monoclodon a écrit:
Bon, saches que je ne suis pas docteur, encore moins psy !
Je pense que la solution est en toi. Tout ce passe dans ta tête, et il me semble qu'elle soit pas si mal faite que celà. Si tu as conscience de ton problème, tu l'as à moitié résolu, ce problème !
Une sexualité frustrée est toujours un danger potentiel pour un individu. Elle contribue à un équilibre psychique et moral !
Parle de ton problème à un docteur plus classique et pourquoi pas un sexologue... Il y a forcément une solution compatible à ta situation !

Courage et prend confiance en toi !


J'en ai parlé à mon généraliste, il m'a prescrit du viagra! mais ca m'a rien fait puisque que c'est pas un problème mécanique mais de désir et d'ailleur mon psy n'était pas d'accord pour que j'en prenne.
reckrafal
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Message Posté le: Ven Sep 18, 2009 16:11 pm    Sujet du message:
Lyriss a écrit:

Sinon, une question me vient tout de même : ne plus avoir de libido signifie ne plus avoir d'envie sexuelle, or comment souffrir du manque de quelque chose dont tu n'as pas envie ?


Quand je vois tt les gens de mon age en couple, qui ont une vie sexuelle heureuse et que moi je n'y ai pas le droit, ca me déprime. De plus je me souvient du bon vieux temps quand ma libido fonctionnait, ca me rend nostalgique.
Eponine
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Message Posté le: Ven Sep 18, 2009 18:04 pm    Sujet du message:
reckrafal a écrit:
Lyriss a écrit:

Sinon, une question me vient tout de même : ne plus avoir de libido signifie ne plus avoir d'envie sexuelle, or comment souffrir du manque de quelque chose dont tu n'as pas envie ?


Quand je vois tt les gens de mon age en couple, qui ont une vie sexuelle heureuse et que moi je n'y ai pas le droit, ca me déprime.


Ils ont peut être pas tous fait un passage à l'HP, en même temps.
La Bête
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Message Posté le: Ven Sep 18, 2009 19:13 pm    Sujet du message:
cet arrêt de médicaments,l'as tu fait du jour au lendemain ou progessivement ?
enfin je suppose que tu le sais déjà, mais il est recommandé d'y aller progressivement quand on arrête un médicament de ce type, en réduisant progressivement les doses et/ou en espaçant les prises.

puis si tu as déjà essayé cette méthode, demande peut-être à ton psy s'il n'existe pas d'autre médicament analogue mais qui ne comporterait pas cet effet secondaire, je suppose qu'il y a différents traitements possibles, non ?
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Message Posté le: Ven Sep 18, 2009 23:25 pm    Sujet du message:
La Bête a écrit:
cet arrêt de médicaments,l'as tu fait du jour au lendemain ou progessivement ?
enfin je suppose que tu le sais déjà, mais il est recommandé d'y aller progressivement quand on arrête un médicament de ce type, en réduisant progressivement les doses et/ou en espaçant les prises.

puis si tu as déjà essayé cette méthode, demande peut-être à ton psy s'il n'existe pas d'autre médicament analogue mais qui ne comporterait pas cet effet secondaire, je suppose qu'il y a différents traitements possibles, non ?


J'ai tenté de les arretter un an apres ma TS, progressivement et pour ce qui est d'un autre traitement sans effets secondaires, mon psy ne veut pas changer.
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Message Posté le: Sam Sep 19, 2009 00:01 am    Sujet du message:
Et avec ton psy, tu as épluché tout ce qui t'a mené à une telle situation je présume ?...
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Message Posté le: Sam Sep 19, 2009 00:52 am    Sujet du message:
PierreRhône a écrit:
Et avec ton psy, tu as épluché tout ce qui t'a mené à une telle situation je présume ?...


Tu sais la consultation avec mon psychiatre elle dure 5 min, en gros je lui dis comment va mon moral, si je dors bien et il me fait l'ordonnance Evil or Very Mad
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Message Posté le: Sam Sep 19, 2009 05:25 am    Sujet du message:
Alors qu'est-ce qui fait selon toi que tu en es arrivé à cela ?....Problèmes familiaux ?...Peine de coeur ?....Difficultés scolaires ?....Angoisses métaphysiques ?...
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Message Posté le: Sam Sep 19, 2009 18:21 pm    Sujet du message:
PierreRhône a écrit:
Alors qu'est-ce qui fait selon toi que tu en es arrivé à cela ?....Problèmes familiaux ?...Peine de coeur ?....Difficultés scolaires ?....Angoisses métaphysiques ?...


Il y a pas mal de raisons. Etant gay j'ai eu pas mal de peines de coeur comme tu dis, pour ce qui est des angoisses métaphysique, étant précosse et ayant un qi élevé c'est vrai que je me suis posé pas mal de questions, tu peux d'ailleur en trouver dans le forum phylo. J'ai aussi été pas mal embété au collège voir harcelé, j'étais le premier de la classe en quatrième et troisième et ca plaisait pas aux autres gamins. J'ai fait une dépression en 3ème, mes résultats scolaires ont chuté au lycee et je me suis retrouvé dernier de la classe en première! C'est la que tout a commencé.
La Bête
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Message Posté le: Sam Sep 19, 2009 18:57 pm    Sujet du message:
reckrafal a écrit:
PierreRhône a écrit:
Et avec ton psy, tu as épluché tout ce qui t'a mené à une telle situation je présume ?...


Tu sais la consultation avec mon psychiatre elle dure 5 min, en gros je lui dis comment va mon moral, si je dors bien et il me fait l'ordonnance Evil or Very Mad

tu ne penses pas à changer de psy, ou à consulter un psychologue ?
un psychologue qui, par définition, a pour travail de résoudre ton problème par la discussion et l'analyse, et non par la chimie.

comme je disais ailleurs, on ne vainc pas une dépression avec des médicaments uniquement, les médicaments sont comme l'anesthésie pour une opération chirurgicale : ils calment chimiquement la douleur le temps de résoudre le problème interne.
aussi il est impératif de suivre une psychothérapie en parallèle de l'usage de médicaments.

toi-même tu sembles bien conscient que ton encadrement a été largement négligé sur ce plan là, lors de ton hospitalisation comme lors de tes rendez-vous chez le psychiatre.


P.S. je compatis pleinement pour ce qui est d'être le petit premier de classe un peu freak que tout le monde emmerde au bahut, mais on s'en sort un jour, je te le promets Wink alors courage !
Eponine
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Message Posté le: Sam Sep 19, 2009 20:13 pm    Sujet du message:
reckrafal a écrit:
PierreRhône a écrit:
Et avec ton psy, tu as épluché tout ce qui t'a mené à une telle situation je présume ?...


Tu sais la consultation avec mon psychiatre elle dure 5 min, en gros je lui dis comment va mon moral, si je dors bien et il me fait l'ordonnance Evil or Very Mad


Comme le dit La Bête, change de psy. C'est dingue qu'en autant de temps, l'idée ne t'ait même pas effleuré l'esprit !
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Message Posté le: Dim Sep 20, 2009 22:10 pm    Sujet du message:
Eponine a écrit:
reckrafal a écrit:
PierreRhône a écrit:
Et avec ton psy, tu as épluché tout ce qui t'a mené à une telle situation je présume ?...


Tu sais la consultation avec mon psychiatre elle dure 5 min, en gros je lui dis comment va mon moral, si je dors bien et il me fait l'ordonnance Evil or Very Mad


Comme le dit La Bête, change de psy. C'est dingue qu'en autant de temps, l'idée ne t'ait même pas effleuré l'esprit !


Je peux pas changer de psychiatre, c'est celui de l'HP qui me "surveille", je dois le voir tout les mois c'est une condition de ma sortie.

Sinon je vois depuis peu un psychotérapeute avec qui je discute, enfin je parle et lui prend des notes. Il est également psychiatre, ce qui fait que je n'ai pas à payer car sinon pour le psychologue c'est 50€ 2 fois pas semaines non remboursé, ce qui fait 400€ par mois! je trouve ca scandaleux Evil or Very Mad
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Message Posté le: Dim Sep 20, 2009 22:49 pm    Sujet du message:
eh bien, je ne suis pas personnellement documentée, mais un ami m'a parlé d'associations ou quelque chose du genre où tu peux consulter des psychologues bénévoles... enfin il faudrait faire une recherche là dessus, comme je te disais, ça ne me concernait pas personnellement alors je sais juste ça.

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