Tommy Angello
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Posté le: Lun Aoû 17, 2009 14:34 pm Sujet du message:
Bravo les clichés sur le racisme. La couleur de peau n'est pas marquée sur
les poches de sang. De plus les noirs ne sont pas a ma connaissance et dans
nos pays une population a risque.
On peut discuter du principe ou des chiffres, mais si on inocule le sida a un
malade on ne le sauve pas on le condamne. La lutte contre le sida a fait des
progres et il vaut mieux faire un test apres avoir recu du sang mais vous
diriez quoi vous?
On pourrait diviser "homo" en catégories et ne refuser que les plus
risquées. Comme la répartition du sida n'est surement pas homogène dans la
population homo ca pourrait laisser un peu de place. Faire ces catégories,
les chiffrer et demander aux gens de se placer précisément c'est autre
chose.
Ce n'est pas pour votre sexualité que votre sang est refusé mais pour les
risques.
D'ailleurs le commerce du sang et le sida font mauvais ménage et en parlant
de ménage il faudrait le faire sur les abus précédents et ceux qui les ont
laissé faire. (voir sang contaminé sur le wiki pour les détails)
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Invité
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Posté le: Lun Aoû 17, 2009 18:33 pm Sujet du message:
Criterium a
écrit: | On congèle le plasma,
pas le sang. Et ça ne tuerait pas les virus.
J'aimerais insister sur le fait que le test du VIH est ajusté de telle façon
à ce qu'il y ait le moins de faux négatifs possibles, quitte à avoir
beaucoup de faux positifs. Cela veut dire qu'il y a plus de chance d'être
testé séropositif alors que l'on ne l'est pas, que d'être testé
séronégatif alors que l'on est bien porteur du virus.
Admettons une valeur de 0,1% de faux négatifs - des gens donc contaminés
mais passant le test sans encombres. Il faut savoir que ce chiffre est bien
trop grand, d'ailleurs - et 1% de faux positifs - là encore un chiffre
exagéré.
Prenons 1000 personnes.
Hétérosexuels: 998 n'ont pas le sida, parmi eux 10 sont pourtant testés
positifs et rejetés, par précaution. 2 autres ont le sida, et il y a 1
chance pour 500 pour que l'un des deux soit considéré négatif, et passe le
test, donnant du sang contaminé. Il y a donc, en tout, 1 personne sur 500000
qui donnera du sang contaminé.
Homosexuels: 900 n'ont pas le sida, parmi eux 9 sont faux positifs, rejetés.
100 ont le sida, il y a 1 chance sur 10 pour que l'un parmi eux ait le sida et
soit testé faux négatif; il y a donc, en tout, 1 personne sur 10000 qui
donnera du sang contaminé.
La question est: à quelle point veut-on éviter les faux négatifs?
Considère-t-on qu'un taux "acceptable" c'est 1 poche contaminée pour 10000,
pour 1000000? (ne dites pas: il n'en faut aucune - il faut toujours calculer
un risque minimum). On peut faire plusieurs tests à la suite pour réduire
les faux négatifs, pour réduire le 0,1% à 0,1*0,1%, ce qui est minuscule.
Je ne sais pas si c'est ce qui est fait actuellement.
Compte tenu de cela d'une part, et de ce qu'on a pu voir des "taux de risques
acceptables" que l'on a pu avoir pour l'hormone de croissance ou d'autres cas,
ça ne me gène pas que des homosexuels donnent leur sang, à partir du moment
où l'on trie en premier lieu le vrai facteur de risque, les comportements sexuels à
risque. |
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