La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Mer Avr 08, 2009 06:56 am Sujet du message:
Flying_Pirate a
écrit: | je ne pense pas que
sans walt ces contes aient pu disparaitre.. on ne le saura surement jamais
puisque maintenant ces films sont là, mais pour
moi(etc) |
ben le problème est qu'on est forcé de s'arrêter là, aucun de nous ne
pourra prouver quoi que ce soit là dessus, donc "je crois que, tu crois
que"... c'est tout ce qu'on peut dire
(rha bon sang ce que je suis
contente, on parle d'animation et de contes sur ce forum !)
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Flying_Pirate
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La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Mer Avr 08, 2009 14:05 pm Sujet du message:
si y'avait une pauv' flaque misérifique, tu crois que ça aurait l'air de
quoi ?
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Flying_Pirate
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Posté le: Mer Avr 08, 2009 14:30 pm Sujet du message:
nan mais c'est vrai
dans les vieux disney chaque substance aqueuse ou semi liquide est presque
toujours travaillée à outrance.. Dans alice, le thé qui vole dans tous les
sens pendant la scène avec le chapelier c'est impressionnant
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La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Mer Avr 08, 2009 14:36 pm Sujet du message:
lol oui, ben c'est son truc, que veux tu ^^
miyazaki, c'est les flubbers gluants à moitié boueux
(je voudrais pas dire, mais,
il fait quoi le lièvre là ? mdr)
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Méphistophélès
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Posté le: Jeu Avr 09, 2009 12:01 pm Sujet du message:
La Bête a
écrit: | qu'il ait déformé ou
non la version originale du compte n'est pas si important. (sauf pour analyser les choix
scénaristiques qu'il a faits et leur sens)
mais ce qu'il en a fait, des générations de personnes s'y sont reconnues,
s'en sont senties concernées, et l'ont adoptée, et en cela, finalement,
qu'il y ait eu un conte originel ou pas du tout, ses films sont tout
simplement entrés dans la mythologie populaire. |
Pour prendre un exemple plus littéraire: nous sommes plus nombreux à avoir
lu Racine qu'Euripide, Anouilh que Sophocle. Le principe d'imitation, qui
était une valeur cardinale de l'esthétique du XVIIe, n'est devenu honteux
qu'au XIXe. En un mot, l'originalité est - en partie du moins - une invention
assez récente du romantisme.
A propos de l'eau qui est renversée avec profusion, c'est peut-être l'une
des images les plus suggestives du dessin animé. Le chaudron est une
véritable corde d'abondance, tout est dans l'emphase et la démesure, la
réalité plie insidieusement sous le poids de l'imaginaire et du fantasme
qui, semblables à cette eau qui se déverse sans s'épuiser, au buisson
incandescent qui brûle sans s'amenuir, subliment tout ce qu'ils touchent, et
ramènent le monde à une virtualié merveilleuse. Bientôt c'est l'équilibre
fragile de notre univers, tel du moins que nous le connaissons, qui est
inondé: la chambre se métamorphose sous nos yeux, devient océan. Il ne faut
pas perdre de vue que ce que nous montre Disney, c'est un cataclysme prenant
des dimensions "cosmiques". Le Déluge, rien que ça, hein ? Mais Déluge
amuse par son excès même, et surtout, par sa fin légère: on pardonne la
chose avec un coup de pied (de balai) dans le derrière. C'est aussi ça la
magie de Disney, tout est réversible, on peut tout effacer.
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