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Posté le: Dim Juin 21, 2009 17:41 pm Sujet du message:
Portrait d'une desperate housewife
française. Trouvé sur un site (google: jpoptrash)
Citation: | LA
DESPERATE HOUSEWIFE FRANÇAISE
D’après notre ex premier ministre, Dominique De Villepin, la France ne va
pas si mal que ça puisque la natalité est en hausse. Les Français, et
surtout les Françaises, sont de véritables lapins depuis un peu plus de cinq
ans et se multiplient à la même vitesse que les cellules d’une tumeur
maligne… Effet de mode ? de la crise ? du fait du moral en berne des
Français ? Il y a un peu de tout ça mais c’est surtout dû à des « plans
de carrière » de la part d’une certaine catégorie de femme : la desperate
housewife française.
La desperate housewife française est une araignée. Elle tisse sa toile avant
même de fêter ses vingt ans afin qu’une proie masculine tombe dedans. Une
fois engluée, elle ne la lâchera plus et la dévorera à petit feu. Une
boîte de nuit, une soirée avec des amis, un speed dating, sur son lieu de
travail, sur Meetic, au hasard… Pour elle, tous les endroits sont bons pour
trouver son sachet de graines.
Il y a plusieurs raisons à ce désir de fonder une famille chez elle. La
première, évidente, est qu’elle est attardée et n’a pas assez joué à
la poupée étant gamine. Quand elle a son premier môme, c’est le retour de
Barbie pour elle. Elle l’habille, le déshabille, le baigne, le pouponne,
lui met du parfum au chocolat pour bébé… Est-ce que le bébé apprécie ce
parfum par contre ? On ne sait pas, tout ce qu’il sait faire pour
l’instant, c’est bouffer, chialer, dormir et remplir sa couche à
intervalle régulier façon glace à l’italienne. S’il passe le cap de la
mort subite, on lui demandera plus tard…
La seconde raison vient de traumatismes issus de son passé. Une bonne femme
comme ça ne peut qu’en trimballer des caisses. N’ayant pas eu de famille
étant gamine, ça l’a marqué au fer rouge. Ses parents n’étaient jamais
là. Ils travaillaient, étaient divorcés, au bistrot, en prison, morts ou
s’en foutaient d’elle. Au choix. Elle était toujours toute seule ou
presque. Elle a un gros manque là-dessus et, une fois adulte, cette volonté
d’être enfin entourée s’est mue en une obsession quasi destructrice.
Surtout pour les hommes…
Dernière raison, le complexe du père. A contrario de la nana précédemment
citée, celle qui n’a pas eu de famille, d’autres en ont trop eu et n’en
sont jamais vraiment sorties. Combien de gamines ont vénéré leur père et
en ont fait leur objet de culte ? « Papouneeeeeeeeeet !!! » Hélas, une fois
à l’âge adulte, il a fallu quitter Papounet. Si le cancer du fion ne l’a
pas encore expédié dans un cercueil en contreplaqué ou un cendrier, elle le
voit encore, une fois par semaine, pour le traditionnel et horrifiant
gigot-flageolets dominical, mais ce n’est vraiment pas suffisant. Il lui
manque en permanence une présence masculine forte à ses côtés afin
qu’elle s’y blottisse, comme derrière un pilier pendant l'orage,
définitivement protégée…
A noter une quatrième raison, un peu moins usitée par chez nous mais qui
existe, en particulier dans les milieux friqués, celle de la poufiasse qui
veut se faire entretenir. Elle tombe enceinte pour arrêter de travailler (si
elle travaille…) mais ne daignera pas vraiment éduquer son bébé, le
confiant à des nounous. Mère mais pas plus de cinq minutes par jour, faut
pas non plus que ça empiète sur son temps de shopping… Victoria Beckham
power ! Elle mettra ensuite le couteau sous le goitre de son mec, toujours
plus vieux qu’elle, afin de se marier avec lui pour finalement divorcer
quelques temps plus tard et se faire octroyer une belle pension alimentaire…
Et si ça ne marche pas, elle foutra son rebut à la DDASS, comme Loana ! Les
soirées mousse n’attendent pas…
Mais revenons à notre desperate housewife type. Une fois sa victime masculine
prise dans ses filets, le cercle infernal commence. Vie de couple pour
commencer, tous les deux dans la même maison. L’idéal pour tuer le désir
et s’engueuler. Mais bon, la nana est contente, elle se sent rassurée ;
elle mange son cassoulet avec quelqu’un en face d’elle, elle regarde la
Star Ac avec quelqu’un à côté d’elle, elle dort avec quelqu’un
au-dessus, en dessous ou derrière d’elle selon les jours… La seule raison
pour laquelle le mec accepte la vie de couple n’est pas pour la popote ou le
ménage, vu que les femmes d’aujourd’hui sont d’abominables cuisinières
et vivent dans les mêmes dépotoirs que les célibataires masculins. Non,
simplement, comme les nanas sont indépendantes plus rapidement qu’eux, elle
a donc souvent son propre appart. Lui qui créchait à 15 dans un studio avec
des potes, ça commençait à bien faire. Friends, ce n’est qu’une série,
ça ne marche pas dans la vie réelle. Y’en a toujours un qui ne peut pas
payer à temps sa part, un autre qui abuse des trucs des autres, des clans se
forment etc. Il fait donc ses valises fissa pour un endroit un peu plus calme
et douillet. Et puis il se dit aussi qu’il pourra enfin se faire souffler
dans le pipeau quand il en a envie, même si la lassitude le gagne très vite
là-dessus…
Puis, après un an ou deux de cette vie, si le couple dure toujours, on songe
à se marier. Par amour ? Naïfs que vous êtes ! Les impôts sont lourds à
payer quand on est célibataires devant la loi. Une fois mariés, on divise
ça par deux ! Voilà la principale raison pour laquelle le mariage sera
toujours à la mode : pour l’argent ! Sans ça, il y a belle lurette que les
fabricants de robes de mariées se seraient reconvertis dans la confection de
rideaux en dentelle. Il y a le PACS aussi mais selon certaines familles,
c’est encore très associé à l’image des gays. Ça ne leur plaît pas et
puis ça ne fait pas sérieux ce truc. Les chaînes du mariage sont bien plus
lourdes et pour les briser, c’est long et coûteux. Ça dissuade bien. La
voie du mariage est bien souvent une rue à sens unique. Notre future mère de
famille n’hésite donc pas. Quand elle est provinciale et crottée, on a
droit à ces hallucinants banquets de 200 ploucs, cons comme des balais, et
qui terminent la soirée bourrés au mousseux, remuant plus ou moins en rythme
leurs varices sur du Licence IV et faisant la danse du tapis… Toute la
famille est là. La tante Adèle et ses légendaires moustaches, tonton
Gilbert aussi avec son pantalon qui nous montre qu’il y a eu le feu au
plancher chez lui… Ses nombreux amis sont également présents, même ceux
qu’elle déteste, mais c’est pas grave, ça fait des cadeaux en plus.
Comme elle n’a pas de classe et un cul pachydermique, elle porte mal sa robe
de mariée, faisant d’elle une grosse meringue de second choix.
Le mariage effectué, on apprend quelques mois plus tard qu’elle a oublié
sa pilule et qu’elle est en cloque ! Ah ben mince alors ! Le mari en est
comme deux ronds de flan ! Il n’était même pas au courant. Ça discute
dans le couple dis donc… Bon, c’est vrai qu’elle le tannait depuis
longtemps pour avoir un bébé mais il avait toujours dit « non ! ». Mais
là, il s’est bien fait avoir. Qu’il se rassure, la plupart des premiers
enfants naissent de cette façon perfide. Pris dans le piège à loup, mi
surpris, mi content, il accepte la chose. Il va être papa. Il songe à ce
qu’il va faire avec ce futur garçon qui pérennisera son nom, l’emmener
à Di$neyland par exemple. Et si c’est une fille ? Euh ben… Il
l’emmènera à Di$neyland aussi ! Il sait s’adapter…
Tout de même, il aurait préféré être dans la confidence mais bon, il
pardonne à sa femme cette petite cachotterie et suit le train en marche, par
amour. Cette même naïveté touchante lui a déjà servi à fermer les yeux
sur les inévitables coucheries de sa femme quelques temps auparavant, quand
le couple battait de l'aile. Ne le plaignez pas, il a lui aussi couché
ailleurs mais elle ne l’a pas su.
La graine plantée, elle commence à se développer et bobonne gonfle. Son
nombril ressort. Elle est toute dilatée et n’a plus figure humaine. Oubliez
toutes ces conneries sur « la beauté de la grossesse » ! Une femme enceinte
est une femme horrible. On s’épouvante de ces affamés, au ventre gonflé
par la famine dans des pays calcinés, mais on déborde de superlatifs devant
une femme pleine comme une huître. Etrange…
Ses sautes d’humeur sont imprévisibles et cela agace grandement son chéri
qui ne sait plus par quel bout la prendre. Au sens figuré comme au sens
propre d’ailleurs. Après quelques mois de grossesse, c’est vraiment pas
facile de grimper sur une baleine luisante… Il avait bien eu quelques stages
d’initiation à l’escalade avec la petite grosse de la compta voilà
quelques années de cela mais bon, rien d’aussi impressionnant. Promis,
cette semaine, il essayera par la face nord…
Une fois l’alien pondu dans la douleur (ne vous bercez pas d’illusions
mesdemoiselles, malgré la péridurale, vous allez hurler ! Et nous vous
passons les détails des forceps, de la césarienne ou du fait de devoir
couper l’anus pour faire un passage plus grand…), c’est la joie ! On lui
donne un prénom de chien ou de sitcom, ce qui est souvent la même chose. On
démarre bien dans la vie lorsqu'on s’appelle Kévin Chotard ou Kimberley
Michu…
Bon, c’est quand même le bonheur mais pas tant que ça car la baraque est
un peu petite désormais. Un studio ou un deux pièces, c’est bien pour un
couple mais un enfer à trois. Alors, il faut déménager. Notre mère-poule a
déjà tout prévu, elle veut partir à la campagne, dans SA propre maison,
pour y élever en plein air et au grain ses poussins. Donc, demande de crédit
sur 25 ans, visites de plusieurs poulaillers plus ou moins en bon état dans
des coins aux noms composés et où il faut obligatoirement avoir une voiture
pour aller chercher le pain. Une fois le clapier trouvé, il n’y aura
presque plus de chance de divorce car il faudrait revendre la maison, faire
part à deux, payer les avocats, éplucher les crevettes etc. On optera pour
de gros compromis en cas d’incompatibilités d’humeurs tardifs. Mieux vaut
que les gosses les voient se taper dessus tous les soirs que de se ruiner en
procédures coûteuses et perdre le toit qu’on a sur le crâne… La vie est
déjà assez dure comme ça sans en rajouter. Et puis se recaser par la suite
quand on a des gosses, c’est pas simple. Personne ou presque ne veut se
faire chier avec des enfants qui ne sont pas les siens.
Les vacances n’en sont déjà plus pour les parents, passant leur temps à
surveiller sans arrêt leur progéniture. Ils reviennent au bercail encore
plus fatigués que lorsqu’ils sont partis et sont dans le même état que
leurs valises. Certaines choses sont également devenues impossibles à la
maison, comme la nique dans la salle de bains ou regarder des films
d’horreur. Fallait y penser avant.
Evidemment, pour notre desperate housewife, les fruits de ses entrailles sont
tous surdoués. C’est incroyable ! Kévin a seulement 4 ans et il sait
déjà compter jusqu’à 20 sans se tromper. Le livre, « J’élève Mon
Enfant » de Laurence Pernoud, véritable guide du moutard et que toutes les
mères françaises achètent depuis près de 40 ans, lui dit qu’à cet âge,
on ne sait compter que jusqu’à 15 !!! C’est dingue la vie ! L’an
prochain, elle emmènera son petit prodige voir un spécialiste… Gamin
surdoué alors ? Pas vraiment. D’ailleurs quand on le voit, avec son T-shirt
« Tortues Ninjas », ses sandales, ses doigts dans son nez et sa mèche
blonde, on a pas vraiment l’impression d’avoir affaire à un petit
Mozart… Par contre, un rapide coup d’œil sur les parents permet de
comprendre de suite que, eux, sont des sous-doués. Logique que la moindre
étincelle d’intelligence, même basique, les mette en admiration puisque ce
sont des cons…
Comme notre bobonne a arrêté de travailler, à sa grande joie, et qu’elle
pompe désormais les allocs, chose qu’elle condamne souvent chez les autres,
elle a du temps de libre. Issue de la nouvelle génération, elle ouvre de
suite un blog racontant les meeeeeeeeerveilleux exploits de bébé. Sur «
mon-roudoudou-cheri.skyblog.com » ou « ma-puce-adoree.skyblog.com » on peut
lire que le lundi 32 juin à 14h73, il/elle a parlé et a dit : «
jkghgdtrodbrrrr ! » C’est formidable ! Qui visite ce truc ? Elle, son mari
au travail, quelques amies qui ont reçu l’url par mail et puis c’est
tout. Les photos ne manquent pas. Ça sert à ça le numérique : à que des
idiots nous montrent leur néant existentiel.
Quand elle sait un peu se servir du PC, elle lance une webcam sur bébé, pour
que tout le monde, et surtout elle, puisse l’admirer. Le mari se connecte de
temps en temps au bureau, ça sert aussi de baby phone… Pendant que le
chiard digère et prépare à ouvrir ses vannes intestinales, sa génitrice
checke le Net, elle s’est inscrite récemment à tous les forums de jeunes
mamans qu’elle a pu trouver. Ça papote, jacasse, pépie… Elles échangent
leurs dernières recettes magiques pour faire dormir bébé, cassent leurs
amies communes absentes, s'informent des derniers potins people et du contenu
de la prochaine saison de Lost ou Prison Break. Avant, ça se passait dans les
jardins publics tout ça, maintenant, c’est chez soi, derrière un écran.
Et puis, il y a la télé. Le matin, elle ne rate jamais une seule émission
des « Maternelles » sur la Cinquième. Ce Frou-Frou en version placenta, et
présenté par la grande sœur de Namie Amuro, permet à notre jeune maman de
voir d’autres pauvres filles dans son genre venir se lamenter sur les
défauts de fabrication de leurs moutards. Ils savent les faire mais pas les
élever. Coïncidence troublante, la mode des enfants soi-disant «
hyperactifs » démarre exactement avec la défection parentale ! Kevin a fait
une connerie, que faire ? On va pas le baffer quand même, faisons-lui plutôt
un cadeau !… Super Nanny a encore des années de boulot devant elle même
si, la plupart du temps, ce ne sont pas les mômes qu’il faudrait tabasser,
mais leurs parents.
Le moindre de ses déplacements à l’air libre s’effectue avec sa
poussette-tank. Dans les espaces publics où il faut attendre, comme La Poste
par exemple, on la voit arriver de loin. Les mômes s’agitent, foutent tout
en l'air, pleurent, braillent et donnent de solides raisons aux personnes
autour d’eux de ne jamais en faire. Notre desperate housewife ne dit rien,
c’est comme ça à la maison sans arrêt, elle entend mais n’écoute plus
et s’est habituée à ce bordel ambiant ; et puis c’est signe que ses
moutards sont en pleine forme. Dans la rue, on assiste à ces spectacles
tragi-comiques de parents, au bout du rouleau, promenant leur gosse comme ils
promènent leur chien et, comme pour Médor, ils ne savent que leur donner des
ordres : « Fais pas ci, fais pas ça, reste là, avance, recule, sois sage,
donne… » Il ne manque plus que la laisse !
Au bout de cinq ou six ans de cette croissance inexorable qui les mènera à
produire immanquablement de l’adipocire un jour ou l’autre, elle les
envoie à l’école, privée naturellement. Par devant, elle se justifiera de
son choix en disant qu’elle veut qu’ils réussissent leurs études. Par
derrière, elle dira, comme 90% des parents mettant leurs gosses en privé,
qu’il n’y a que des « bougnoules » et des « négros » dans les écoles
publiques, que c’est la zone et qu’elle préfère payer plutôt que de
foutre ses enfants là-dedans… Les bons Français que voilà.
Quelques fois, on a des mères qui se projettent dans leurs enfants. La bonne
femme ayant raté sa carrière de tennis woman, par exemple, va inscrire un de
ses gosses (le ou la préférée bien sûr) dedans. Même si le môme ne rêve
que de jouer au foot, de faire du piano ou bien de rester chez lui bien
tranquillement. On a une pensée émue pour tous ces parents qui ont forcé
leurs enfants à faire des trucs qui ne leur plaisaient pas afin de devenir ce
que eux n'ont jamais pu être.
A trente ans passés, sa vie est en roue libre. Ses mômes poussent et
s’éduquent tous seuls. Notre mère de famille se retrouve un peu sans but
et a du mal à se reconnaître dans la glace le matin. Ses grossesses
successives l’ont massacrée. Elle est flasque. Ses bras ont triplé de
volume. A vouloir allaiter à l’ancienne, ses seins ressemblent désormais
à deux sacs poubelles remplis d’eau lamentablement posés sur son bide
truffé de vergetures. Malgré toutes les crèmes disponibles en magasin, et
de multiples régimes, elle n’a jamais pu se débarrasser de sa culotte de
cheval. Son visage aussi a morflé, un double menton commence à poindre. Elle
qui était si fière de paraître si jeune et à des années-lumière de son
âge véritable, elle le fait désormais. Quant à sa choupinette, bonjour les
portes de saloon ! Le temps où son corps était svelte et ferme est bien
loin. Pendant les élections, elle détestait voir à l’écran Ségolène
Royal. Comment une bonne femme de 54 ans comme elle, qui a fait quatre gosses
en plus, pouvait encore être aussi mince et attirante ? Là-dessus, elle
n’ose pas trop se projeter dans le futur. Dans quel état sera-t-elle à 54
ans ? Mieux vaut ne pas y penser…
Jusqu’à 40/45 ans ans, elle peut avoir un retour de maternité et veut en
faire un autre. C'est même la mode en ce moment. La carrière d'abord, la
famille ensuite. Elle le met en route pour avoir enfin un garçon ou une fille
selon ce que le hasard lui a collé auparavant, ou juste parce qu’elle
s’emmerde. Elle ne sait faire que ça : pondre ! C'est un utérus sur pattes
! Elle est comme un flipper, vous lui glissez une pièce dans la fente, vous
la prenez par les hanches, vous y jouez, vous la secouez un peu et hop !
partie gratuite ! Son unique fonction est de se reproduire, comme les
bactéries. |
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