Mclachlan
De passage

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Posté le: Lun Déc 15, 2008 21:40 pm Sujet du message:
Il n'est pas question de critiquer l'émancipation des femmes qui, en soi, est
une bonne chose. C'est la façon avec laquelle ce droit, cette liberté s'est
dévoyée au fil des décennies. La plupart des rêves des féministes
actuelles - ou du moins d'une part assez extrémiste mais tellement militante
qu'on n'en retient quasi que ça - sont non plus de militer pour l'égalité
des sexes sur toutes sortes de tableaux mais que la femme prenne le dessus sur
l'homme au nom de la femme "victime" et l'homme "salaud" des siècles
précédents.
D'où la thèse du livre qui parle d'une "féminisation de la société", où
de plus en plus des hommes croient en des valeurs telles que le compromis à
l'autorité, le dialogue à la lutte. "Certaines féministes se sont emparées
de cette vacance du pouvoir, persuadées que l'égalité c'est la
similitude".
L'exemple du poil traqué est intéressant. On remarque de plus en plus qu'il
est éradiqué du corps des hommes. Il est vrai, c'est le symbole de la
virilité, de la différence des sexes. Il nous rappelle que la virilité va
de pair avec la violence. A l'adolescence, il est la preuve que l'homme
s'éloigne de l'enfant et de la femme qu'il n'a jamais été. Autant avant les
femmes traquaient les rares poils qu'elles possédaient pendant que les hommes
montraient fièrement leur pilosité.
Cette quête actuelle de l'épilation masculine est un retour, une volonté de
redevenir innocent, pur, "faible" comme un enfant. Une certaine féminité.
Je vois déjà l'argument de la "frustration" me revenir en pleine figure, je
le trouve grotesque et surtout très primaire.
On m'opposera aussi qu'il n'y a certainement pas de mal à vouloir s'épiler,
que le changement est inhérent à la condition humaine. Certainement, je suis
tout à fait d'accord mais il faut voir quelles proportions cela prend. La
question mérite d'être débattue.
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Lyriss
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Posté le: Lun Déc 15, 2008 21:43 pm Sujet du message:
Mais c'est toujours le même problème avec Zemmour (que j’ai déjà
expliqué), franchement, t'en connais beaucoup de mec qui s'épilent et de
féministes qui prônent la supériorité de la femme sur l'homme ?
C'est toujours faire plein de bruits avec de toutes petites cymbales.
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Ariston
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Posté le: Lun Déc 15, 2008 21:54 pm Sujet du message:
La réflexion sur l'épilation me semble simpliste. Par exemple sous l'empire
romain, les hommes se rasaient et c'était une manière de se démarquer du
barbare. De fait "l'éradication du poil" était plus symbole de civilisation
à l'inverse du barbarisme, et poussé à son extrême, la démarcation entre
l'homme et la bête. Car qu'est ce que se raser et s'épiler sinon masquer les
traits d'animalité, les caractères hérités et propres à la bête fauve.
Dernière édition par Ariston le Mar Déc 16, 2008 19:17 pm; édité 1 fois
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oeildenuit
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Posté le: Lun Déc 15, 2008 22:00 pm Sujet du message:
C'est un peu simpliste de revenir des millénaires en arrière pour argumenter
sur l'épilation mascluine.
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butterflyz0986
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Posté le: Lun Déc 15, 2008 22:02 pm Sujet du message:
mon ex se rasait ailleurs que la barbe.... oui, on s'en fout, mais bon,
c'était histoire de revenir en 2008
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Lyriss
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Posté le: Lun Déc 15, 2008 22:02 pm Sujet du message:
Le passage que j'ai trouvé le plus pertinent du Premier sexe, c'est celui sur
l'analyse du rapport guerre/homme suite a l'avènement des guerres
industrielle modernes et tout ce que ca implique.
Le reste est assez oiseux.
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Ariston
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Posté le: Lun Déc 15, 2008 22:06 pm Sujet du message:
oeildenuit a
écrit: | C'est un peu simpliste
de revenir des millénaires en arrière pour argumenter sur l'épilation
mascluine. |
Peut être, je propose simplement une piste de réflexion.
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Mclachlan
De passage

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Posté le: Lun Déc 15, 2008 22:18 pm Sujet du message:
Je ne connais pas des masses d'hommes qui s'épilent, peu importe d'ailleurs,
mais que ce soit dans la publicité, la mode ou n'importe quel autre média,
c'est l'homme imberbe que l'on voit le plus souvent et qu'on érige à
tout-va. Quant aux féministes qui prônent la supériorité de la femme sur
l'homme, ce n'est pas si minoritaire que ça, et je pense particulièrement
aux Etats-Unis. Au-delà d'une supériorité, c'est installer l'homme dans la
position de l'ennemi bestial et violent, sorte de terreur afin de le repousser
de la compagnie féminine.
Pascal Bruckner dans "La tentation de l'innocence" en parle assez
pertinnement.
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Romulus
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Posté le: Lun Déc 15, 2008 23:18 pm Sujet du message:
Alors c'est clair qu'une femme qui prône la supériorité des femmes sur les
hommes est pour moi aussi conne que son alter égo du sexe opposé.
Mais bon, pas mieux que Lyriss, j'en connais pas personnellement, et j'ai pas
l'impression qu'il y en ait tant que ça.
Quand à l'histoire des poils, si les gays et les minots veulent s'épiler,
grand bien leur fasse, du moment qu'ils obligent pas les autres à le faire.
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Gelmah de Rothmir
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Posté le: Sam Jan 03, 2009 18:19 pm Sujet du message: très drôle
Le texte de Zemmour sur "espèce" et "race" est très drôle, c'est abrasif^^
Zemmour est un anti-libéral, réactionnaire et les invités le considèrent
souvent comme droite->sarkozyste ce qu'il n'est pas.... Il est à l'oopos
de mes convictions libertaires cependant je maintient que ses interventions ne
laissent pas indifférents....
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alcibiade
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Posté le: Dim Jan 04, 2009 12:08 pm Sujet du message:
Citation: | "J'ai le sentiment qu'à la sacralisation des races de la
période nazie et précédente a succédé la négation des races, ce qui est
aussi ridicule l'une que l'autre". |
Au risque de passer pour un vilain méchant nazi, je trouve cette reflexion
assez juste. Il y a des noirs, des blancs, des jaunes. Nier ces différences
ne mène à rien.
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