Galior
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Posté le: Jeu Mai 29, 2008 21:32 pm Sujet du message: Quand la nuit porte "conseil"
Il y a des soirs comme ça. On se sent seul, on se sent triste, on se sent
perdu et malade. Et on se pose plein de questions.
Je suis en Prépa L 1ère année (autrement dit, en hypokhâgne), et il
s'avère que je vis assez mal cette dite année : malgré des efforts réels,
je n'arrive pas à faire décoller mes notes (et me dire que c'est parce que
je viens de S est une excuse bidon), j'ai eu quelques problèmes de relations
sociales au sein de ma classe qui font que je suis assez isolée, et d'autres
problèmes extérieurs (minimes mais en masse) me sont tombés dessus au long
de l'année. Je cumule plus ou moins tout ça.
J'avais choisi en toute conscience cette orientation, mais je n'ai pas réussi
à "intégrer le système", c'est tout. Cependant, j'ai beau essayer de me
convaincre que non depuis le mois d'octobre, je me sens vraiment nulle, bonne
à rien. C'est une sensation que j'éprouvais assez souvent déjà, mais cette
année de Prépa l'a accentué fortement.
Mes parents ont également la fâcheuse manie de me comparer à mon frère qui
est en 1ère, à comparer nos notes, alors qu'il n'y a aucun lieu de le faire
étant donné la différence de niveau entre Prépa L et 1ère S. Et mon
frère, même sans le vouloir, peut se montrer très méprisant dans ces cas
là : je me sens alors complètement écrasée par lui, et mes efforts
paraissent d'un coup inutiles.
Il se trouve que ce soir, je me sens minable, pitoyablement inférieure, et
les questions se multiplient comme d'habitude. Questions sur moi mais aussi
sur mon avenir (qui s'annonce bancal pour l'année prochaine malgré mes
projets).
Du coup, je me demandais :
--> Si certains d'entre vous sont déjà passés par la Prépa, comment
l'avez vous vécue ? Et si ça s'est mal passé, comment avez vous fait pour
finir votre année en gardant votre santé mentale ?
--> Et pour tout le monde : que voyez vous dans votre avenir immédiat ?
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Silver Mercure
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Posté le: Jeu Mai 29, 2008 21:38 pm Sujet du message:
un gros manque de confiance en toi.
rappelle toi qu'entrer en Prépa L n'est pas donné à tout le monde.
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Galior
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Posté le: Jeu Mai 29, 2008 21:41 pm Sujet du message:
Silver Mercure a
écrit: | un gros manque de
confiance en toi.
rappelle toi qu'entrer en Prépa L n'est pas donné à tout le
monde. |
Je peux aussi me rappeler que j'étais déjà dans ce lycée les 3 années
précédentes et que ça m'a aidé à rentrer en prépa. Tout comme le fait
d'avoir fait classe européenne (alors que ça ne devrait pas influencer la
selection).
Manque de confiance en soit...c'est pas nouveau, ça
Mais toi, Silver ? Peux-tu (ou veux-tu) répondre à mes questions ?
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butterflyz0986
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Posté le: Jeu Mai 29, 2008 21:58 pm Sujet du message:
J'avais aussi commencé une prépa B/L en sortant d'un bac S. Le point
"positif", c'est que je me suis rendu compte très vite que ce n'était pas
fait pour moi, j'ai vite évalué les choses, et du coup, je n'ai pas eu à
aller jusqu'au bout.
J'ai connu aussi le sentiment d'infériorité par la comparaison avec mon
frère. Bon, mon frère est plus vieux, mais lui est passé par la prépa, il
a fait une école véto et du coup, étant plus vieux, ça a toujours été le
modèle. J'ai souvent entendu ma mère me dire les soirs où je préférais me
coucher plutôt que réviser jusqu'à 2h du matin "ah, ton frère aurait
jamais fait, il aurait révisé jusqu'à tout connaître par coeur". Je suis
tentée de dire avec le recul que c'est à cause de ces comparaisons que je me
suis tournée vers la prépa, sachant quelque part que ce n'était pas fait
pour moi.
Aujourd'hui, 4 ans après, je pense avoir réussi à me "ré-orienter" avec
succès. Major de promo pour ma licence, parmi le top 5 de mon master à 150
élèves, je dois dire que ma mère ne fait plus de comparaison avec mon
frère, et je suis sûre qu'aujourd'hui, si je lui demandais, elle serait
ravie que j'ai finalement pris mon courage à 2 mains pour sortir de
l'engrenange prépa - grande école.
Bref, ce que je te conseillerais, c'est d'aller jusqu'au bout de ton année
(toute façon, il ne reste plus qu'un mois - même si je sais combien ça peut
long dans ces conditions). Mais commence dès maintenant à songer à te
réorienter vers une voie qui te conviendra plus, essaie de trouver un moyen
d'arriver autrement là où tu veux aller. Et surtout, je crois qu'il faut que
t'aies une bonne discussion avec tes parents. Ce sera probablement dur, ils
auront peut être du mal à comprendre, mais si tu ne le fais pas, ça risque
de t'empoisonner la vie encore longtemps.
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Galior
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Posté le: Jeu Mai 29, 2008 22:29 pm Sujet du message:
butterflyz0986 a
écrit: | mon frère est plus
vieux |
Le problème dans mon cas, c'est que mon frère est plus jeune. C'est d'autant
plus humiliant.
butterflyz0986 a
écrit: | ce que je te
conseillerais, c'est d'aller jusqu'au bout de ton
année |
C'était bien mon intention.
butterflyz0986 a
écrit: | Mais commence dès
maintenant à songer à te réorienter vers une voie qui te conviendra
plus |
ça fait depuis janvier que j'ai décidé d'aller en fac d'histoire l'année
prochaine, et depuis décembre que je me pose sérieusement la question.
butterflyz0986 a
écrit: | Et surtout, je crois
qu'il faut que t'aies une bonne discussion avec tes parents. Ce sera
probablement dur, ils auront peut être du mal à comprendre, mais si tu ne le
fais pas, ça risque de t'empoisonner la vie encore
longtemps. |
Mes parents n'ont pas l'air de se rendre compte de ce qu'ils disent : ils ne
le font pas pour me rabaisser. Mais c'est peut-être bien ce qui est le plus
dur : savoir que je suis comparée inconsciemment et que les quelques bonnes
notes que j'arrache difficilement ne valent rien en comparaison aux 15 que mon
frère ramène systématiquement.
C'est vrai qu'ils me rendent la chose encore plus difficilement par leurs
remarques suivant injustes. Mais en même temps ils essayent de me soutenir,
je ne peux pas dire qu'ils ne m'aident pas (ils ont juste une manière un
peu...spéciale de le faire).
J'ai déjà discuté avec mes parents, ils savent que je vais en fac et ça ne
leur pose pas de problème.
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butterflyz0986
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Posté le: Jeu Mai 29, 2008 22:38 pm Sujet du message:
Galior a
écrit: | Mes parents n'ont pas
l'air de se rendre compte de ce qu'ils disent : ils ne le font pas pour me
rabaisser. |
Dis leur que ça te blesse. Ma mère non plus n'avait pas pour intention de me
rabaisser en me comparant à mon frère. Le jour où j'ai pété un plomb et
lui ait dit que mon frère et moi étions deux personnes totalement
différentes avec 2 caractères totalement différents, elle a compris. Mais
pour ça, il a fallu que je lui dise franchement que ça me faisait mal
d'être sans cesse comparée à lui, que j'avais ma propre personnalité et
que je n'étais pas juste une "extension" de mon frère.
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Frhost
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Posté le: Jeu Mai 29, 2008 22:57 pm Sujet du message:
pour le peu que je connais en psychologie je crois le sentiment d'inferiorité
n'est pas quelque chose que l'on subit mais que l'on s'auto inflige par
l'interpretation des mots, en general
(ton frere aurait revisé lui ! XD là c'est pas vraiment de
l'autosuggestion)
donc les conseils que je peux te donner c'est dabord de parler a tes parents
(la remarque sus-citée t'aurais carrement pu répondre bien méchament
histoire de paser une douche froide à la maman)
ensuite a toi de d'arreter de te sentir inferieure, tu trouvera des discours
de [jvais me rappeler son nom pendant la nuit j'espere] (c'est un grand parmis
les grands lui ^^)
sinon pour tes relations sociales personnelement je trouve que les femmes
entre elles sont de vraies chiennes alors je suis pas vraiment étonné XD et
je n'ai pas de solution à te proposer pour ce probleme
(au pire tu te fais operer ^^ nous les hommes on se fait jamais de coups bas,
juste quelques poings qui volent de temps en temps ^^)
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Bilouette
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Silver Mercure
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Posté le: Jeu Mai 29, 2008 23:27 pm Sujet du message:
Galior a
écrit: | Mais toi, Silver ?
Peux-tu (ou veux-tu) répondre à mes questions ? |
je ne sais pas si ça te serait d'une grande aide, à vrai dire.
la prépa L je l'ai tentée, mais j'ai arrêté de consulter les résultats de
l'épreuve quand j'ai su que j'était admise en école d'arts appliqués.
mon avenir immédiat n'est pas trop incertain, au cas où je n'aurais pas
l'école des Gobelins que je convoite, je suis déjà admise à supinfocom,
qui est une très bonne école et qui m'amène vers un bac+5...
je suis plutôt dans la position de la soeur chanceuse qu'on compare à son
frère en difficulté, malgré tout ce dont je peux me plaindre.
enfin, mes parents n'ont jamais fait de telles comparaisons, en vérité, mais
j'imagine bien que le seul fait d'être au courant de ma vie et de les voir
s'en réjouir pour moi, comparément aux obstacles que lui oppose sa propre
scolarité, doit lui faire quelque chose.
je crois que butterflyz a bien parlé : d'abord il faut que tu parviennes à
communiquer avec ta famille et lui faire comprendre que son comportement, bien
qu'involontaire, t'affecte, et reprendre sérieusement confiance en toi
ensuite réfléchis à ce qui te pose réellement problème : tu ne te sens
réellement pas faite pour cette voie et cette vocation, ou bien c'est ton
impression d'incapacité qui te fait penser que ce n'est pas pour toi ?
bon, apparement ta décision est déjà assez arrêtée sur ta
réorientation.
ne te laisse pas dire que tu es moins bien que ton frère, comme tu l'as dit,
c'est facile de comparer des notes de prépa avec des notes de première, ça
n'a même rien à voir.
et je le répète, faire classe européenne suivi de prépa L, même avec
l'appui de ton lycée, c'est tout de même pas un cursus de looser.
enfin, les notes ne sont que des notes, l'évaluation d'exercices donnés dans
des circonstances données, jamais un jugement sur ta valeur.
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siwa
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Posté le: Jeu Mai 29, 2008 23:29 pm Sujet du message:
Pour répondre à tes questions
J'ai moi aussi fait une prépa littéraire, dans un petit lycée de banlieue
parisienne. Pas une grosse prépa avec 50% de réussite aux concours, la
pression tout ça... Et je crois que c'est aussi pour ça que je l'ai bien
vécu. J'ai fait ça parce que je ne voulais pas me spécialiser trop tôt, et
je trouvais ça assez généraliste, bien que très formateur. Pourtant, je
n'ai pas très bien vécu cette première année, entre autre à ause d'un
évènement arrivé l'été précédent, & qui m'a pas mal destabilisé
tout au long de l'année. Résultat : comme toi, des notes qui ne décollaient
pas & passaient rarement la moyenne (peut être une ou deux fois, pour
tout dire). Pourtant, à la fin de l'hypo, je voulais continuer. Mais si j'ai
obtenu mon équivalence, pas de passage en khâgne pour moi. J'avais tellement
envie, envie de me perdre pour de bon dans le travail, d'apprendre, encore, de
continuer avec ces profs si géniaux... Je suis allée pleurer (presque au
sens propre, hélas -__-) devant chaque prof, dire pourquoi c'était si
important pour moi blabla... Je suis finalement entrée en khâgne.
Et là... Une des meilleures années de ma scolarité. Presque des bonnes
notes (de manière relatif, ça reste la prépa...), bonne ambiance de classe
alors que l'année d'avant moins... Et paradoxalement, à ce moment là,
j'étais plutôt sereine concernant mon avenir. J'me disais que j'avais le
temps de choisir, que j'irais en fac, que je passerais l'agreg, le doctorat...
Au final, j'ai failli retaper ma licence, et j'ai abandonné mon master.
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis, mais dans mon cas j'ai vécu ça
(& c'est toujours le cas, d'ailleurs -__-) à la fac, c'est le système de
l'université que je n'ai pas intégré, c'est là que je me sens mal. Alors
qu'en prépa, j'étais heureuse de mettre le point final d'une dissert de 5
copies doubles à 3h du matin, de ne pas dormir, d'écrire encore &
toujours, d'apprendre... à la fac, j'étais malheureuse de ne pas réussir à
me forcer à aller en cours, de ne pas rendre de longues copies... Pas
motivée. La prépa a été deux années de folie, mais folie positive. La
fac, je n'en retiens quasiment pas de bons côtés. L'inverse de ton cas, mais
mêmes sensations, j'imagine.
Concernant mon avenir, à force de tergiverser (je suis bonne à rien, je sais
pas ce que je veux, de toutes façons j'aurais pas mon master...), j'ai fini
par opter pour une solution presque radicale, du moins qui va orienter
définitivement mon avenir professionnel - enfin. Avant décembre/janvier, tu
voulais continuer la prépa ?
Galior a
écrit: | Mes parents ont
également la fâcheuse manie de me comparer à mon frère qui est en 1ère,
à comparer nos notes |
Tu as expliqué à tes parents qu'en prépa, un 10 est considéré comme une
bonne note ? Tu leurs a montré les notes de tes camarades ? Parle leur, dis
leur que leurs réflexions te font souffrir, que ça te blesse d'autant que
ça n'a rien à voir...
Bon courage, plus qu'un mois à tirer
|
Frhost
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Posté le: Ven Mai 30, 2008 08:55 am Sujet du message:
Frhost a
écrit: | à toi de d'arreter de
te sentir inferieure, tu trouvera des discours de [jvais me rappeler son nom
pendant la nuit j'espere] (c'est un grand parmis les grands lui ^^)
|
ALBERT JACQUARD
c'est incroyable le sommeil, tu te couches en te disant faut absolument que je
me souvienne de ça (et t'y arrive pas), te te reveille et hop tu t'en
souviens!
|
Lucinda
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Posté le: Ven Mai 30, 2008 09:11 am Sujet du message:
Ah la prépa...
Bon tu sais déjà tout en vérité, mais je vais tenter de répondre.
Je n'ai fais qu'une banale prépa scientifique (intégrée cependant). La
première année fut très dure pour moi, très désagréable, et à m'emmener
dans un fossé que je n'ai réussi à quitter qu'il y a peu.
Je n'étais pas intégrée à la promotion, je n'avais qu'un ou deux amis
(mais de qualité), mon cerveau commençait à saturer d'apprendre des choses
aussi inutiles, et je manquais cruellement de sommeil. Au final, je n'étais
pas bien. La seule chose qui me faisait avancer : mon but, l'école que je
voulais. Les redoublements n'étaient pas possibles, il me fallait 10 de
moyenne pour pouvoir passer, je ne les avais évidemment pas. Bilan, je suis
la dernière de la promo, mais on me laisse la possibilité de continuer en
2ème année.
Jusqu'à la fin du premier trimestre de l'année suivante, j'avais encore mon
but. Donc c'était dur, j'étais encore plus mal. Mais un jour, j'ai réalisé
que je ne pourrais pas réussir dans l'école que je voulais (et peut-être à
tort, mais je ne le sais qu'aujourd'hui).
Et là... j'essayais de toujours minorer les partiels de maths (en bossant,
évidemment), je me foutais pas mal des cours que j'avais... enfin bref, une
véritable catastrophe.
J'ai aussi mal vécu mon école d'ingé.
Donc oui, ce cursus... je ne le conseille pas quand ce n'est pas une passion
ou un truc vraiment voulu.
Aujourd'hui, je n'ai toujours pas trouvé ma place, pourtant, je suis dans le
monde actif, celui qui fait que tu es payé pour bosser dans un bureau.
Mais je m'y sens comme en école, enfermée, pas bien, tout me semble
inintéressant, et mon cerveau s'est éteint.
Alors dans l'avenir, j'aimerais simplement trouver le travail qui me
convient.
La comparaison frère/soeur... ma soeur le subit, et je déteste ça. Je
n'arrête pas de dire à ma petite soeur que je m'en fiche qu'elle ait des
notes différentes, qu'il faut surtout qu'elle trouve sa voie, ce qui lui
plaît. Que peu importe si moi je suis ingénieure, puisque je ne suis pas
heureuse. Que si elle peut être heureuse en étant coiffeuse, alors qu'elle
le fasse !
Ma mère par chance, ne la compare pas. Mais mon père... Enfin. Tout ce que
je peux faire, c'est lui montrer moi, le repère de comparaison, que je ne
suis pas si "bonne" que ça, et si "heureuse" que ça.
Donc oui, il faudrait que tu leur expliques que c'est tout à fait différent.
Surtout que s'ils veulent bien que tu ailles en fac, c'est qu'ils doivent
être assez ouverts
En espérant ne pas t'avoir ennuyé ,
Lucinda
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Galior
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darkdays
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Posté le: Ven Mai 30, 2008 22:38 pm Sujet du message:
Déplacé, puisqu'il s'agit d'un stress lié aux Etudes.
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adrénALINE
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Posté le: Lun Juin 02, 2008 15:09 pm Sujet du message:
Je suis actuellement en train d'achever ma khâgne. J'avoue que ces deux ans
n'ont pas toujours été une partie de plaisir. J'ai très mal vécu les 2-3
premiers mois de mes deux années. La fatigue résultante des jobs d'été,
devoir se remettre dans cette ambiance de travail particulière... Pour être
honnête, quand j'ai commencé mon hypokhâgne, j'essayais au moins de
survivre jusqu'à la fin de l'année et apres je pensais poursuivre en L2
d'anglais et puis quand on m'a annoncé que j'étais acceptée en deuxième
année, j'ai voulu tenter l'expérience... Pour tout avouer je suis bien
contente que le plus dur soit derrière moi et j'ai hate d'avoir achevé la
petite semaine qu'il me reste. Moi ce qui m'a permis de tenir pendant ces 2
ans, c'est mon chéri. Malgré que lui était déjà sur le marché du travail
et qu'on avait par conséquent un rythme assez décalé, il m'a bien soutenu.
Il me semble que tu as toi aussi trouvé ton soutient en Studio. Je pense que
c'est un atout énorme pour traverser ça.
Pour finir, mon conseil ça serait que tu choisisses à la fin de l'année ce
qui te semble être le mieux pour toi. Si tu penses que c'est la fac, vas-y
fonce. De toute façon, ta première année n'aura pas été du temps de
perdu. Tu te seras surment renforcé tant moralement qu'au niveau des
méthodes...
Ne perds pas confiance.
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Galior
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siwa
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Posté le: Lun Juin 02, 2008 18:27 pm Sujet du message:
C'est clair que même si ta prépa n'a pas été une partie de plaisir, que tu
attends difficilement la fin, ça t'aura apporté énormément, tant au niveau
des méthodes de travail que des connaissances. Ca reste une expérience
incomparable, même si tu ne t'y es pas épanouie, et je pense que ça te
resservira en fac. Toutes les personnes que je connais qui sont allés en fac
après une hypokhâgne le disent, la prépa est une très bonne école pour le
reste des études. J'espère au moins que tu le verras
Si ce n'est pas trop indiscret, pourquoi as-tu voulu faire une prépa
littéraire ? Quels étaient tes projets, à ce moment là ?
Edit : et à moins que tu aies séché tous les DS, y'a pas de raisons que tu
n'aies pas tes équivalences, même si ton prof de géo s'y oppose. Quand j'y étais,
tous les profs m'avaient dit que du moment où tu es en cours, que tu rends
tous tes devoirs & qu'on sent que tu travailles un minimum, même si tes
notes ne dépassent pas 6 ou 7, l'obtention de l'équivalence souhaitée est
à peu près automatique.
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Galior
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siwa
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Posté le: Lun Juin 02, 2008 18:48 pm Sujet du message:
Je n'avais pas beaucoup plus en histoire & géo (alors que je visais une
spé histoire-géo), et moins en anglais & lettres, par exemple. Ca m'a
pas empêché d'obtenir aisément mon équivalence en histoire, et même le
passage en deuxième année. Beaucoup de ma classe avaient moins que toi, et
ont eu eux aussi leur équivalence. Je pense que tu t'inquiètes pour pas
grand-chose (enfin, j'espère)
A moins que ton lycée soit très bien classé, très sélectif & donc
plus dur ?
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Galior
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