Omar Khayyam


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alcibiade
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Message Posté le: Dim Mar 09, 2008 19:17 pm    Sujet du message: Omar Khayyam
Pour donner une bouffée d'air frais à cette section poésie surchargée d'horreurs surréalistes et pseudo-romantiques, je poste quelques uns des poèmes philosophiques d'Omar Khayyam, poète persan du moyen-age.


(CVII)

Autrefois, quand je fréquentais les mosquées,
je n'y prononçais aucune prière,
mais j'en revenais riche d'espoir.
Je vais toujours m'asseoir dans les mosquées,
où l'ombre est propice au sommeil.
(CLIX)

« Allah est grand ! ». Ce cri du moueddin ressemble à une immense plainte.
Cinq fois par jour, est-ce la Terre qui gémit vers son créateur indifférent ?
(CLIII)

Puisque notre sort, ici-bas, est de souffrir puis de mourir,
ne devons-nous pas souhaiter de rendre le plus tôt possible à la terre notre corps misérable ?
Et notre âme, qu'Allah attend pour la juger selon ses mérites, dites-vous ?
Je vous répondrai là-dessus quand j'aurai été renseigné par quelqu'un revenant de chez les morts.

(VIII)

En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis.
Ne cherche pas à rendre durable
la sympathie que tu peux éprouver pour quelqu'un.
Avant de prendre la main d'un homme,
demande-toi si elle ne te frappera pas, un jour.
(CXX)

Tu peux sonder la nuit qui nous entoure.
Tu peux foncer sur cette nuit... Tu n'en sortiras pas.
Adam et Ève, qu'il a dû être atroce, votre premier baiser,
puisque vous nous avez créés désespérés !
Ozimandias
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Message Posté le: Lun Mar 10, 2008 11:45 am    Sujet du message:
Tu aurais pue te passer de vouloir remonter le niveau avec ces choses. Un seul petite poème absurde aurait pu suffire.

Car là je vois du romantisme et je vois du suréalisme du point de vu d'un non croyant.
Méphistophélès
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Message Posté le: Lun Mar 10, 2008 12:25 pm    Sujet du message:
Et du précieux avec une touche de gothique, non ? Oublie cette petite narquoiserie, j'ai un jeu plus rigolo à te proposer: démontre-moi l'influence romantique et surréaliste qu'il y a dans cet écrit.
alcibiade
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Message Posté le: Lun Mar 10, 2008 18:51 pm    Sujet du message:
Citation:
Tu aurais pue te passer de vouloir remonter le niveau avec ces choses. Un seul petite poème absurde aurait pu suffire.


Le "pue" en italique constitue le sommet de ton humour j'imagine ?

Méphisto a bien raison: montre nous en quoi Omar Khayyam est surréaliste et romantique et en échange je t'offre la dernière édition du Bled.
Prométhée
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Message Posté le: Lun Mar 10, 2008 20:57 pm    Sujet du message:
Méphistophélès a écrit:
Et du précieux avec une touche de gothique, non ? Oublie cette petite narquoiserie, j'ai un jeu plus rigolo à te proposer: démontre-moi l'influence romantique et surréaliste qu'il y a dans cet écrit.


Laughing Laughing Laughing

J'attends avec une impatience certaine de voir une influence romantique et surréaliste dans le texte d'Omar Khayyam!
Ozimandias
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Message Posté le: Mar Mar 11, 2008 17:54 pm    Sujet du message:
Pour le romantisme, je ne vais même pas me fatiguer :
Le romantisme s'esquisse par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Le romantisme se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments du cœur et de l'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la musique.

Pour "le suréalisme du point de vu d'un non croyant" qui n'est qu'un seul block.
Croire c'est croire à quelque chose, ce quelque chose c'est un dieu/autre, or un dieu c'est irréel pour un non croyant convaincu: par conséquent la croyance est une sorte de surréalisme pour les non-croyants.
C'est un surréalisme avec des règles règles religieuses, ce qui peux l'exclure du courant normal des suréalistes. Néamoins ces règles étant issues de l'iréelle, j'ai trouvé correct de considérer ces règles comme aussi iréelles que le sujet et donc partie intégrante de l'irréalisme religieux.
Vous pourriez faire la nuance: irréalisme != suréalisme, mais ça pose un problème de limites de définition qui ne sont pas dictées par la seule logique.

C'est à me demander si les questions que vous me posez ne sont pas posées exactement pour m'exaspérer par leur simplicité.
Ca me fait douter à chaque fois comme un point que je n'aurais pas vu, alors je cherche et je trouve d'autre pistes car là où on m'aiguille il n'y a strictement rien et on me prend pour un taré...
Méphistophélès
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Message Posté le: Mer Mar 12, 2008 18:24 pm    Sujet du message:
Ozimandias a écrit:
Le romantisme s'esquisse par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Le romantisme se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments du cœur et de l'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la musique.

Tu as oublié de citer la source de cette citation: ce sont les premières lignes de l'article "Romantisme" sur Wikipedia. Cela étant, une définition du romantisme c'est bien joli, mais ça ne répond pas du tout à la question. On ne t'a pas demandé ce qu'était le romantisme, on t'a demandé quels étaient les éléments romantiques de cet extrait, on t'a demandé de nous prouver que ce texte était romantique. J'attends.
Citation:

Croire c'est croire à quelque chose, ce quelque chose c'est un dieu/autre, or un dieu c'est irréel pour un non croyant convaincu: par conséquent la croyance est une sorte de surréalisme pour les non-croyants.

Quel rapport entre la croyance et le surréalisme ? En quoi le fait de croire ou non en une divinité fait-il de ce texte une oeuvre surréaliste ? Breton était athée, comme quantité d'auteurs et de philosophes à travers les siècles, mais le surréalisme en lui-même ne s'intéresse pas outre mesure à la question religieuse, pas plus que le communisme en tout cas. Ce texte est communiste ? Quel rapport entre l'irréalisme et le surréalisme ? Es-tu bien sûr que le surréalisme n'est pas un courant codifié, possédant ses propres règles ? Pour que ta réponse soit à ce point fantaisiste, il faut que l'article Wikipedia sur le sujet soit bien mal foutu...

Ozinounet, je te soupçonne fortement de ne pas savoir ce qu'est le romantisme et le surréalisme, la question était peut-être simple mais tu n'y as pas répondu: tu l'as très maladroitement contournée dans ton premier paragraphe, et tu t'es répandu en contre sens sur la nature du courant surréaliste dans le second.
Cela dit, je suis beau joueur et je t'accorde une seconde chance: en quoi ce texte est-il ou romantique ou surréaliste ? Aux anges
Ozimandias
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Message Posté le: Mer Mar 12, 2008 22:52 pm    Sujet du message:
Méphistophélès a écrit:
Cela dit, je suis beau joueur et je t'accorde une seconde chance: en quoi ce texte est-il ou romantique ou surréaliste ? Aux
anges


Dis plutôt que tu veux une seconde chance de comprendre. Enfin ...

la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles
explorer [toutes] les possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments
le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé
Idéal ou cauchemar
Utilise des concepts pour penser / associer, pas un ramassis quelconque de fonctions logiques tordues par le commun et l'anti-commun.
Il m'est assez facile d'identifier les concepts portés par cette définition dans ces poèmes.
Après tu peux dire que ces concepts ne correspondent pas à la définition du romantisme, mais c'est à toi de le prouver/montrer car je suis strictement incapable de définir le romantisme par autre chose que les concepts ressortant d'une définition.



Quel rapport entre la croyance et le surréalisme ?
Je l'ai dis, démontré morceau par morceau : L'objet.

L'objet de la croyance c'est un dieux quelque chose d'irréel qui demande des règles que l'on peu par conséquent aussi prendre pour irréelles.

L'objet du surréalisme, c'est d'atteindre quelque chose, un sens (peut-être) au travers de l'écriture d'une manière assez particulière. Mais ce sens cette recherche sont comme des règles irréelles vers un objet/concept irréel transcendent.

Je vais apporter une nuance (pour te faire plaisir,ou presque) ces poèmes et le surréalisme sont apparentés dans le principe. Et non plus basiquement ces poèmes sont surréalistes.



PS: J'ai l'impression de me répéter presque mot à mot, fais-tu exprès de ne jamais vouloir me lire au sens ? Je commence à en douter fortement.
Méphistophélès
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Message Posté le: Mer Mar 12, 2008 23:58 pm    Sujet du message:
Non non non, je ne veux pas une seconde chance de comprendre, je veux une réponse à ma question. Ne cherche pas à t'en sortir par des moyens malhonnêtes: je te coince, je t'englue. Tu emploies des mots, ces mots ont une signification, tu ne peux pas parler de la barbe blanche si tu souhaites faire état d'une barbe noire, tu ne peux pas nous caser de la "stylistique" si le mot que tu cherches est "style". Alors réjouis-toi, c'est l'occasion d'afficher tes connaissances si connaissance il y a.

Maintenant, tu me prends ce poème, et tu me décortiques ligne par ligne ce qui est romantique, ce qui est surréaliste, et pourquoi. Tu m'expliques tout cela en employant tes propres mots, laisse de côté Wikipedia, ou du moins, prends la peine de reformuler. Il n'y a qu'ainsi que tu nous prouveras ce que tu avances; toutes autre considération est superfétatoire.

Je te rappelle le texte à commenter:
Citation:
(CVII)

Autrefois, quand je fréquentais les mosquées,
je n'y prononçais aucune prière,
mais j'en revenais riche d'espoir.
Je vais toujours m'asseoir dans les mosquées,
où l'ombre est propice au sommeil.
(CLIX)

« Allah est grand ! ». Ce cri du moueddin ressemble à une immense plainte.
Cinq fois par jour, est-ce la Terre qui gémit vers son créateur indifférent ?
(CLIII)

Puisque notre sort, ici-bas, est de souffrir puis de mourir,
ne devons-nous pas souhaiter de rendre le plus tôt possible à la terre notre corps misérable ?
Et notre âme, qu'Allah attend pour la juger selon ses mérites, dites-vous ?
Je vous répondrai là-dessus quand j'aurai été renseigné par quelqu'un revenant de chez les morts.

(VIII)

En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis.
Ne cherche pas à rendre durable
la sympathie que tu peux éprouver pour quelqu'un.
Avant de prendre la main d'un homme,
demande-toi si elle ne te frappera pas, un jour.
(CXX)

Tu peux sonder la nuit qui nous entoure.
Tu peux foncer sur cette nuit... Tu n'en sortiras pas.
Adam et Ève, qu'il a dû être atroce, votre premier baiser,
puisque vous nous avez créés désespérés !

A l'oeuvre.
Méphistophélès
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Message Posté le: Jeu Mar 13, 2008 00:05 am    Sujet du message:
Je t'aide avant que tu ne commences le commentaire de ce texte, cela t'évitera de partir sur un contre sens: l'objet du surréalisme n'est ni un dieu ni l'irréel. Le surréalisme ne tend pas vers l'irréel, il ne tend pas non plus vers un irréel transcendant et il n'y a aucun moment l'idée de règles irréelles. Dans "surréalisme" il y a bien le mot "réalisme", mais cela semble t'égarer plus qu'autre chose. Pas facile de deviner...
Ozimandias
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Message Posté le: Ven Mar 14, 2008 20:21 pm    Sujet du message:
Je veux une réponse à ma question
Faut.

par des moyens malhonnêtes
Et c'est à l'ange que je suis que l'on dit ça...

tu ne peux pas parler de la barbe blanche si tu souhaites faire état d'une barbe noire, tu ne peux pas nous caser de la "stylistique" si le mot que tu cherches est "style"
Hélas, si. Il suffit de le faire. Tant que tu resteras hors d'une conceptualisation un peu avancée de la pensée, c'est à dire abstractive au lieu de sommative tu ne pourras jamais comprendre dans cet ordre. Ordre que je trouve très efficace pour l'analyse.

Alors réjouis-toi, c'est l'occasion d'afficher tes connaissances
Je ne me réjouirais jamais d'avoir des connaissances, tu as du mal comprendre à de nombreuses reprises pour oser me balancer ça.

et tu me décortiques ligne par ligne
Tu les accumules, je les abstraits.

superfétatoire
Utilisation rectale je suppose ? Mdr ...



Romantisme : En mes mots ...


mais j'en revenais riche d'espoir.
où l'ombre est propice au sommeil.

« Allah est grand ! ». Ce cri du moueddin ressemble à une immense plainte.
Cinq fois par jour, est-ce la Terre qui gémit vers son créateur indifférent ?


Puisque notre sort, ici-bas, est de souffrir puis de mourir,
ne devons-nous pas souhaiter de rendre le plus tôt possible à la terre notre corps misérable ?
Et notre âme, qu'Allah attend pour la juger selon ses mérites, dites-vous ?
Je vous répondrai là-dessus quand j'aurai été renseigné par quelqu'un revenant de chez les morts.


En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis.
Ne cherche pas à rendre durable
la sympathie que tu peux éprouver pour quelqu'un.
Avant de prendre la main d'un homme,
demande-toi si elle ne te frappera pas, un jour.


Tu peux sonder la nuit qui nous entoure.
Tu peux foncer sur cette nuit... Tu n'en sortiras pas.
Adam et Ève, qu'il a dû être atroce, votre premier baiser,
puisque vous nous avez créés désespérés !



Surréalisme:

l'objet du surréalisme n'est ni un dieu ni l'irréel. Le surréalisme ne tend pas vers l'irréel, il ne tend pas non plus vers un irréel transcendant et il n'y a aucun moment l'idée de règles irréelles
Enfin tu la chies TA définition du surréalisme.
Si il n'est rien de tout cela, alors, le surréalisme n'est pas. Enfin je ne t'en veux pas, mais c'est comme ça.
On ne peut pas définir d'art sans transcendance d'un sens/de quelque chose au minimum, or tu me plantes directement qu'il n'y a pas de fondamental il ne peut donc y avoir non plus d'harmoniques.

Là où tu deviens un peut trop restrictif, c'est le fait que l'opposé de l'art est encore un art, l'opposé d'un but est encore un but. Car si il est bien une chose que l'être ne peut pas faire c'est atteindre le néant, c'est dans la définition même.

Pour faire joli je cite Nietzsche (en gros, pas mot à mot) :
"Car l'homme préfère encore vouloir le néant que de ne rien vouloir."

Nous restons donc dans une impasse, si tu ne revient pas sur ton anté-définition.
Méphistophélès
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Message Posté le: Ven Mar 14, 2008 20:48 pm    Sujet du message:
Triste bonhomme, ce n'est pas ma définition du surréalisme, c'est la définition que te donneront tous les dictionnaires. Cette définition tu la connais où tu ne la connais pas: le rapport qui unit le signifiant et le signifié d'un mot est une chose arbitraire; et il est grotesque de vouloir réinventer le langage lorsque l'on maîtrise à peine le sien propre. Passons.

Le romantisme ce n'est pas la simple utilisation des mots "espoir", "sommeil", "cri", "immense plainte", "gémit" (j'abrège, tu m'as relevé une bonne moitié du vocabulaire de ce texte): un tel relevé témoigne d'une vision simpliste et imbécile de la littérature. Et la meilleure preuve de ce que j'avance, c'est que tu trouves ces termes dans à peu près n'importe quel texte littéraire, depuis la poésie geignarde de Du Bellay à la tragédie de Sophocle. Et tu sais quoi ? Ces deux auteurs incarnent tout ce que le romantisme peut combattre: ta définition n'est pas donc pertinente. Certes, le romantisme prône un certain retour à l'onirisme, pour autant tous les textes dans lesquels figurent le mot "rêve" ou "sommeil" ne sont pas nécessairement romantiques... tu imagines un ouvrage de critique littéraire que procèderait comme toi pour démontrer que tel ouvrage appartient à tel courant ?
Puisque ta démarche est idiote, je vais t'aider encore une fois niveau méthodologie: reprends point par points les grandes idées théoriques du romantisme et démontre que ce texte s'en fait le dépositaire par des citations commentées. Et essaie de classer un peu ton relevé.

Concernant le surréalisme, heureusement que tous les courants littéraires ne tournent pas autour des notions de croyance religieuse et d'irréalité: ta culture littéraire est simplement trop restreinte pour connaître quoi que ce soit d'autre. Soit dit en passant, je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de fondamental, tu n'as simplement pas cité les bons. Le surréalisme ce n'est SURTOUT pas une négation de l'art, ne va pas confondre dada et surréalisme, c'est justement de la rupture entre Breton et Tzara que le surréalisme est né, et Nietzsche n'a vraiment mais alors vraiment rien à voir là-dedans - je crois cependant qu'étant ta seule source, tu nous le ressors un peu à toutes les sauces...

Bon, si je résume, jusqu'ici tu m'as fait un relevé sec d'à peu près tous les noms communs et adjectifs que l'on pouvait trouver dans ce texte en me disant "voilà c'est romantique", et tu m'as refourgué une mauvaise définition du surréalisme. Pas brillant. Vas-y, retente ta chance.


Dernière édition par Méphistophélès le Ven Mar 14, 2008 21:00 pm; édité 4 fois
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Message Posté le: Ven Mar 14, 2008 20:52 pm    Sujet du message:
"En mes mots ... "
Ou: Démonstration de mon ignorance, mon idiotie, et mon ridicule.
Ozimandias
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Message Posté le: Sam Mar 15, 2008 12:17 pm    Sujet du message:
Pas brillant. Vas-y, retente ta chance.

Ça commence à me taper sur le système que tu sois aussi buté, tu ne lis que ce que tu veux bien lire, et tu restes psychorigide-ment accroché à ça.
Au début quand je décelais un tel caractère je pouvais trouver ça risible, ou bien affligeant mais là ça revient avec une fréquence telle que ça n'est plus qu'un lieu commun. As-tu lu les 16 premières lignes de mon message précédent ? Non, tu t'en fou royalement et pour causes tu en es fier.

Lieu commun dont tu n'arrêtes pas de me taxer, à toute les sauces par l'intermédiaire: d'ignorant, imbécile, et tant d'autre petites tordures d'esprits dans le genre.
C'est à se demander si tu connais la conception même de lieu commun / formalisme. Car c'est en fait ce que tu fais mots après mots pensée après pensée. Je me rend compte que j'ai vraiment du être aveugle pour essayer de dialoguer avec toi.

Ou alors es-tu sourd buté, demeuré pour ne pas avoir compris le compte tenu des 16 lignes de mon message précédent ?
Car je n'arrive pas à comprendre tes réactions, cela va non à pas l'encontre de la logique mais toujours dans une seule et même direction. Aberrant.



il est grotesque de vouloir réinventer le langage lorsque l'on maîtrise à peine le sien propre
Encore un problème d'ordre. Car je n'invente rien.

Le romantisme ce n'est pas la simple utilisation des mots "espoir", "sommeil", "cri", "immense plainte", "gémit"
Est-ce que j'ai dis ça ?
Si oui, je passe vraiment pour un con.
Si non, tu passes pour un mal comprenant.

tu imagines un ouvrage de critique littéraire que procèderait comme toi pour démontrer que tel ouvrage appartient à tel courant ?
J'imagine déjà mal un ouvrage de critique littéraire tout seul. Alors, qu'il puisse procéder comme moi, ha ha ...

Concernant le surréalisme, heureusement que tous les courants littéraires ne tournent pas autour des notions de croyance religieuse et d'irréalité
Ça rendrais la folie humaine un peu trop visible, non, c'est plus subtile que ça, plus voluptueux. On passe par l'art, la négation, la poésie, et le surréalisme, ha ha ... Mais ça n'est toujours que la même chose.

Le surréalisme ce n'est SURTOUT pas une négation de l'art
Je n'ai en rien dis ça, n'as-tu pas suivit le raisonnement que j'ai fait ?
Je suis tombé sur le résultat que même nier l'art c'est de l'art, enfin pour être exact je l'ai posé brutalement. Les rebonds des synapses à cette violence ont du te perturber.

et Nietzsche n'a vraiment mais alors vraiment rien à voir là-dedans
Le personnage, non, en effet. Mais deux trois de ces idées sont applicables, c'est ce que l'on peut appeler la transmission d'un verbe d'action d'un thème à un autre. Par contre il est en effet impossible de transmettre un verbe d'état à un autre sujet/thème.
Je crois que tu n'es pas capable de comprendre le fait qu'une action logique peut agir quelque soit le sujet (l'état). Car ce n'est pas la première fais que j'utilise un tel procédé et c'est très loin d'être la dernière.

je crois cependant qu'étant ta seule source
La seule source viable à mes yeux, oui. Encore que parfois ... Il arrive que non, ou que "Spiderman" me serve de source ... C'est dire combien j'estime l'importance des citations.

Je fait donc comme toi Méphistophélès, je reste buté sur mes positions tant que tu ne les aura pas comprises car j'ai ai assez de répéter à longueur de champs pour un sourd.




Prométhée:
Je sais que tes capacités d'analyses sont réduites, pas besoin de me le montrer.
"En mes mots... " est un parallélisme de construction avec Tu m'expliques tout cela en employant tes propres mots
De plus cela se voulait passablement "drôle", le fait est que je n'ai absolument rien écris comme mot sur le Romantisme. Je sais vous êtes morts de rire.
Prométhée
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Message Posté le: Sam Mar 15, 2008 12:25 pm    Sujet du message:
"Je sais que tes capacités d'analyses sont réduites, pas besoin de me le montrer."

Laughing
Méphistophélès
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Message Posté le: Sam Mar 15, 2008 14:02 pm    Sujet du message:
Je ne suis pas psychorigide: ta définition du surréalisme est objectivement fausse, tu ne m’as toujours pas défini le romantisme en tes propres termes, et tu essaies de me prouver que ledit texte est romantico-surréaliste par un relevé idiot et inconséquent de tous les termes se rapprochant de près ou de loin à du lyrisme. Pour faire simple: tu n’as rien démontré, et le peu que tu as affirmé est faux. Parti de là, il n’y a pas à épiloguer: tu ignores ce qu’est le romantisme, tu ignores ce qu’est le surréalisme, et tu es incapable de commenter ce texte.

Plutôt que de jouer aux grands monsieur en qualifiant cette oeuvre avec de grands mots que tu ne comprends pas, tu aurais gagné à tourner sept fois ta langue dans ta bouche. Ce qui est véritablement affligeant, c'est d'être incapable de démontrer ce que l'on affirme, et de chercher ensuite à noyer le poisson pour ne pas reconnaître son ignorance. Enfin, conseil d'ami, la prochaine fois qu’il te prendra l’envie de disserter sur le surréalisme, évite Wikipedia, et réfère-t-en aux ouvrages de référence, ça pourra t'éviter de passer pour un con - ce qui est manifestement le cas. Quelques pistes de lecture:
Le premier et le second Manifeste du surréalisme, Prolégomènes à un troisième manifeste du surréalisme, Du surréalisme en ses oeuvres de André Breton. Lectures très enrichissantes au demeurant.

Cela étant, pas de galimatias inutiles: tu commentes ce texte ou tu t'écrases. Tu ne peux pas tricher à ce petit jeu-là.
Méphistophélès
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Message Posté le: Sam Mar 15, 2008 14:23 pm    Sujet du message:
Petite mise en garde: je ne lirai ta prochaine intervention Ozimandias que si elle se résout en un commentaire qui démontre par A + B que ce texte est romantique et surréaliste. Comme je t'en crois absolument incapable - sinon, tu l'aurais fait depuis longtemps- ne prends la peine de répondre si c'est pour autre chose.
Ozimandias
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Message Posté le: Sam Mar 15, 2008 22:10 pm    Sujet du message:
Qu'ai-je à répondre à pareille démonstration ?
Ça peut-être:

OWI j'abdique t'es trop fort t'es trop savant tu connais trop les choses toi seul est saint toi seul est seigneur toi seul est assez miséricordieux pour laisser aux manants tels que moi l'immense chance de pouvoir te répondre et de leur laisser aussi de sublimes références qu'ils t'enfoncerais immédiatement dans le cul si ils le pouvaient.

C'est facile je trouve, grisant presque. Mais c'est tout autant à gerber de l'intérieur que de l'extérieur. N'essaye pas de comprendre de quoi je fais référence et tu pourras vivre toute ton existence dans la plus complète béatitude et le plaisir le plus parfait.

Bon je vais te répondre quand même en étant un peu plus explicite mais toujours ma méthode.

Le romantisme privilégie notamment l'expression du moi et les thèmes de la nature et de l'amour.

Parallèle avec :
Benjamin Constant (1767-1830) dans Adolphe (1816), chapitre premier
Adolphe : j'éprouvais / renfermer en moi-même / cacher mes véritables pensées / Je portais au fond de mon cœur un besoin de sensibilité

Victor Hugo (1802-1885) Hernani (1830)
1495 Quoi donc ! avoir été prince, empereur et roi !
Avoir été l'épée, avoir été la loi !
Géant, pour piédestal avoir eu l'Allemagne !
Quoi ! pour titre césar et pour nom Charlemagne !
Avoir été plus grand qu'Annibal, qu'Attila,
1500 Aussi grand que le monde !... et que tout tienne là !


Qu'est-ce qui rapproche ces deux texte romantique ?
L'expression de quelque chose dessous. L'expression de celui qui parle, cette petite idée qu'il y a quelqu'un pour prononcer ces mots.
Et là on dis voilà ce qu'est le romantisme !
Et non, c'est le romantique qu'il faut chercher, l'homme pas l'écrit, le message était pourtant clair, voir explicite mais non.

Aussi que vois-je dans les textes d'Omar Khayyam :
Autrefois, quand je fréquentais les mosquées,
je n'y prononçais aucune prière,
mais j'en revenais riche d'espoir.
Je vais toujours m'asseoir dans les mosquées,
où l'ombre est propice au sommeil [sous entendu mon sommeil].


Il y a donc cet homme qui aime bien les mosquée, car elles sont quelques chose pour lui, elles incarnent une sorte d'élément qui appellent son "moi" ce que j'ai mit en italique.
En effet son histoire à lui était et est toujours là (changement de temps).

Dis moi toujours que ce n'est pas du romantisme.

Je continue :
« Allah est grand ! ». Ce cri du moueddin ressemble à [qui ?] une immense plainte.
Cinq fois par jour, est-ce la Terre qui gémit vers son créateur indifférent ?

Deux questions, celle que je pose d'abord (égocentrisme d'un être supérieur surement) quand on dis ça ressemble il faut un objet, un référent et aussi un acteur, cet acteur, c'est l'individu qui va jusqu'à omettre son "soi" pourquoi alors que ça lui fait ressentir (ressentir à qui encore ?) une immense plainte.
Puis une question, mais qu'est-ce qu'une question ?
C'est un acte réfléchi. Qu'est-ce qui se réfléchit là dedans dis moi ?
L'individu encore et encore, plus je dirais le poète lui même, Omar Khayyam en personne.

Dis moi encore que ce n'est pas romantique.

Puisque notre sort, ici-bas, est de souffrir puis de mourir,
ne devons-nous pas souhaiter de rendre le plus tôt possible à la terre notre corps misérable ?
Et notre âme, qu'Allah attend pour la juger selon ses mérites, dites-vous ?
Je vous répondrai là-dessus quand j'aurai été renseigné par quelqu'un revenant de chez les morts.

Là encore, il y a quelqu'un qui exprime, qui s'exprime même, qui pose son avis. A qui donc ? Qui est donc ce vous, ce quelqu'un ?
Qui peux répondre aux questions qu'il pose ? Un revenant ? de chez les morts ? Non, c'est lui qui pose ces question c'est lui qui dois y répondre.
Il ne faut pas confondre que l'on s'exprime pour quelque chose ou plus exactement pour quelqu'un cet individu, le seul que l'on connait, le seul que l'on peu connaitre c'est soi même. Les autre n'existent, car ont ne peu les comprendre, ils ne sont qu'un reflet, un simple reflet, qui touchent le soi non pas par voie physique mais par voie intérieure, par l'existence même du soi. L'être est si désespérément lui même qu'il se fait souffrir si ses images ont mal.

Dis que tu as raison encore et encore.

En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis.
Ne cherche pas à rendre durable
la sympathie que tu peux éprouver pour quelqu'un.
Avant de prendre la main d'un homme,
demande-toi si elle ne te frappera pas, un jour.

Des commandements, des ordres au toi, à qui ? A toi !
Mais t'es qui toi ? T'es quelqu'un ?
Le récepteur est indéfini, ignorant aussi parce qu'il ne sait pas, parce qu'il ne ressent pas. Quoi ? Qu'est-ce qui n'ai pas su ? Qu'est-ce qui n'est pas ressentit ?
Ce que celui qui s'exprime sait et ressent. Il sait donc et ressent donc quoi ? Quelque chose sur un amis c'est ça ? Un être indéfini qui comme lui ressent des chose ? "qui comme" Qu'est-ce que ce "comme" ?
Cela signifie "pareil", cela signifie "même" cela se rapporte toujours à lui.
Si le temps est lui aussi indéfini entre durable et un jour c'est qu'il n'a jamais put savoir quand il était lui, quand il a pris la main d'un homme car quel homme est-il lui aussi, si il est même un homme.

Dis que tu es la raison.

Tu peux sonder la nuit qui nous entoure.
Tu peux foncer sur cette nuit... Tu n'en sortiras pas.
Adam et Ève, qu'il a dû être atroce, votre premier baiser,
puisque vous nous avez créés désespérés !

Ces trois TU, ces trois klaxons c'est trois cris !
C'est qu'il faut être aveugle pour le pas crier aussi, tout ce soi, tout ce désespoir.

Dis que tu as gagné, dis que ce n'est pas du romantisme, c'est vrai. Et redis le encore.

Le surréalisme viendra plus tard.
GROLUX
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Message Posté le: Sam Mar 15, 2008 22:27 pm    Sujet du message: Re: Omar Khayyam
Au risque de paraître hors sujet, moi j'aime bien, particulièrement le "« Allah est grand ! ». Ce cri du moueddin ressemble à une immense plainte.
Cinq fois par jour, est-ce la Terre qui gémit vers son créateur indifférent ? "
Méphistophélès
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Message Posté le: Sam Mar 15, 2008 23:25 pm    Sujet du message:
Avant tout, je tiens à te féliciter. D'un point de vue littéraire ton commentaire est très mauvais - tu n'es pas assez attentif à ce que tu lis, et cette rage que tu as de vouloir en faire une oeuvre romantique te pousse à élaborer les théories les plus fumeuses - cela dit, c'est un commentaire justement, il y a donc progrès.
Citation:
L'expression de quelque chose dessous. L'expression de celui qui parle, cette petite idée qu'il y a quelqu'un pour prononcer ces mots.
Et là on dis voilà ce qu'est le romantisme !

Pas vraiment : l’écrivain au centre de son œuvre ça date de la fin du Moyen-Age et ça concerne donc l’ensemble des courants littéraires du XVe à nos jours - la première biographie en langue vulgaire, c'est la Vita Nova d'Alighieri Dante, XIIe siècle -, et tous ne sont pas romantiques, loin s’en faut. Le grand siècle de l’introspection littéraire ce n’est pas le XIXe romantique, mais le XXe siècle.
Tu sembles assimiler le romantisme à l'expression du "je" dans l'écriture, c'est une simplification monstrueuse. D'ailleurs, la façon dont tu t'y prends pour me démontrer que ce texte est romantique est loin d'être satisfaisante: tu auras beaucoup de mal à trouver un texte littéraire dans lequel il n’y a pas de pronom personnel (moi, me, je, toi, tu, te), c'est un de ces mots outils qui revient systématiquement dans n'importe quel écrit qu'il soit romantique ou non, autant dire qu'en faire le relevé c'est enfoncer les portes ouvertes. Et pour te le prouver, je n'ai qu'à citer un auteur de la Renaissance, Du Bellay, c’est-à-dire ce qui peut se faire de plus anti-romantique en littérature française :

Vu le soin ménager dont travaillé je suis,
Vu l'importun souci qui sans fin me tourmente,
Et vu tant de regrets desquels je me lamente,
Tu t'ébahis souvent comment chanter je puis.


Oui, y a beaucoup de "je" et de "me", oui l'auteur centre son oeuvre sur sa personne, oui il est très malheureux et n'hésite pas à nous faire tout un bouquin sur le sujet - il va même jusqu'à intituler son oeuvre majeure "les Regrets" - mais non ce n'est absolument pas romantique... De même que l'emploi de l'expression "immense plainte" ou de questions rhétoriques ne sont pas des attributs propres au romantisme. Tu raisonnes de façon bien trop simpliste, il suffit d'un pronom personnel pour que tu t'échauffes: gare à ne pas tout mélanger.

Citation:
Le récepteur est indéfini, ignorant aussi parce qu'il ne sait pas, parce qu'il ne ressent pas. Quoi ? Qu'est-ce qui n'ai pas su ? Qu'est-ce qui n'est pas ressentit ?[...]

On se calme. L'emploi de l'impératif induit tout simplement une injonction et cette injonction s'adresse tout naturellement au lecteur. L'auteur cherche à raisonner, à convaincre son lectorat en lui proposant un certain nombre de maximes: on joue donc sur l'intellectuel plus que sur le sentimental, cela se rapproche du prosélytisme plus que du romantisme si tu veux mon avis. De plus, je ne vois rien dans cet extrait qui vienne porter crédit à ta théorie fantaisiste de l'allocutaire ignorant qui ne ressent plus rien: à force de vouloir bâtir de grande théorie, l'essentiel vient à t'échapper. On appelle ça "extrapoler".
Selon une logique quelque peu similaire, si les adverbes "durable" et "un jour" renvoient à une idée plutôt indéfinie du temps, c'est simplement parce que l'ensemble de la strophe revêt une valeur de vérité générale - note l'emploi du présent de vérité générale: ce que l'auteur dit est censé se vérifier toujours, le lecteur a donc intérêt à suivre ses maximes. Je ne sais pas trop ce que tu as voulu y voir d'ésotérique, mais ça ne va pas plus loin.

Citation:
Dis moi toujours que ce n'est pas du romantisme.

Omar est au moins aussi romantique que peut l’être Ronsard, Du Bellay ou même Sophocle. Après avoir vu le romantisme, j'appréhende le surréalisme...

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