huit
Super actif


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Posté le: Lun Déc 13, 2010 01:53 am Sujet du message:
on y voit rien de Daniel Arasse
Journal d'un maitre de Patrick leSage ou comment aborder l'education anglaise
en suivant l'un des plus grands hedonnistes parisiens
Instructif
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Suprème actif

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Posté le: Jeu Déc 16, 2010 00:12 am Sujet du message:
Je viens de terminer les quelques pages qui me restaient de Rue des Boutiques Obscures ; elles m'ont, en
fait, laissé sur ma fin. Dans le domaine des romans présentant une "enquête
inachevée", autant dans un livre comme les
Gommes d'Alain Robbe-Grillet l'on sent que les questions laissées en
suspens avaient vocation à l'être, afin de créer une atmosphère nébuleuse
— et conserver une part de brume qui donne toute sa substance au mystère,
lorsque la boucle est bouclée —, autant dans ce livre de Patrick Modiano,
l'on a l'impression que soudainement, presque brutalement, l'auteur en a eu
marre, et a bâclé le livre, en concluant que l'ancien meilleur ami de
l'homme amnésique à la recherche de son passé viendrait juste de mourir,
qu'il reste une piste à explorer en Italie... et c'est tout : on ne la suit
pas, ce qui contraste avec les minutieux détails avec lesquels tous les
précédents indices étaient suivis. En somme, l'on a l'impression qu'il
pourrait presque y avoir un tome II : et je crois que c'est à cela que l'on
peut justifier cette sensation de frustration.
J'ai lu la Mise à nu des époux
Ransome ; je n'ai pas trop aimé, autant l'idée est bonne (un couple
anglais bourgeois et snob retrouve soudainement son appartement vide,
totalement vide... tout a disparu, jusqu'au papier toilettes et au moindre
tapis, aux rideaux, etc.), autant le style n'est pas génial et l'histoire
bien trop caricaturale — Mrs Ransome découvre enfin la télévision,
l'épicerie tenue par un pakistanais, les cancans... et y prend goût. Son
mari ne s'y fait pas autant, et est puni d'une crise cardiaque à la fin du
livre. Bref, c'est un véritable appel à se fondre dans la culture de masse,
un peu badigeonné de sexualité pour donner envie à tout un chacun de s'y
engouffrer, si vous me permettez l'expression.
Et je feuillette Requiem pour un clou
d'Olga Lossky. — Étrange, bien peu d'anciens classiques, ces temps-ci.
Pourtant, j'ai Jouve qui me fait de l'œil.
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zazaize
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Posté le: Jeu Déc 16, 2010 21:14 pm Sujet du message:
-Jack Nicholson biographie de Patrick
McGilligan.
JACK NICHOLSON QUOI!!!!
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Posté le: Sam Déc 18, 2010 00:36 am Sujet du message:
Et plus j'avance dans ce Jouve qui me faisait de l'œil, plus je tremble.
C'est puissant... Paulina 1880. Quelle
résonance dans ces pages sur le mysticisme naissant et ambigu de Paulina, sa
quête de pureté et ses contradictions, l'empreinte de son amant. — Merci de me l'avoir conseillé.
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dgé
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Posté le: Lun Déc 20, 2010 15:56 pm Sujet du message:
Si tu me permets une observation criterium combien lis tu par jour pour en
lire autant en si peu ? Je t'avoue c'est impréssionnant.
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dgé
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Posté le: Lun Déc 20, 2010 16:08 pm Sujet du message:
Je lis Introduction à l'histoire des relations internationales écrit par
Pierre Renouvin et Jean-Baptiste Duroselle.
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Posté le: Mar Déc 21, 2010 20:34 pm Sujet du message:
dgé, je lis peu, je trouve. Et ce n'est pas un livre par jour ; c'est petit
à petit, selon ce qui arrive dans mes mains. — Comme là, Psychologie et Alchimie de C.G. Jung. Un
livre qu'il faut lire rapidement, pour en oublier les détails, mais en garder
quelques idées, quelques symboles. Car dans les détails, trop souvent l'on
ne voit que trop un biais de confirmation que pourtant l'auteur ne se cesse
d'affirmer vouloir et savoir éviter. Or rien n'est moins évident.
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Posté le: Lun Déc 27, 2010 16:37 pm Sujet du message:
D'ailleurs, les chats rêvent aussi. Faut-il donc supposer que leurs rêves
leur montrent, inconsciemment, le chemin-mandala vers le salut félin?
Toujours est-il que je dévore les Carnet[s]
d'un psychopathe de Venedikt Erofeïev. Il y a beaucoup de
grossièretés et de langage vulgaire là-dedans, mais certaines notes
entrecalées çà et là sont néanmoins sublimes : en particulier les
vicissitudes de l'histoire d'amour entre Venedikt & Antonina — une
relation en yoyo comme je les aime — et j'adore les portraits de ces jeunes
filles hautes en couleurs que sont Vorochnina & Lidia. Le tout est
cependant teinté d'une forte odeur de vodka et de vomissure.
Du coup, j'ai lu l'Amant de Marguerite
Duras, juste avant. J'aime beaucoup le récit de son initiation.
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alcibiade
Suprème actif


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Posté le: Mar Déc 28, 2010 10:03 am Sujet du message:
Dicours sur l'origine de l'univers d'Etienne klein. Pour une fois je lis un
livre de science ^^ L'auteur expose de manière simple et claire les grands
problèmes et les théories relatifs au big bang et à l'univers. On regrette
les anagrammes ridicules et la conclusion sur les Chinois, mais le reste est
intéressant. Je retiens entre autres que si certains scientifiques actuels
ont des théories proches de celle des penseurs grecs (Héraclite notamment),
la notion de création ex nihilo défendue par les religions abrahamiques est
complètement abandonnée...
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dgé
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Posté le: Mer Jan 05, 2011 17:20 pm Sujet du message:
Je lis les américains par andré caspi
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Aigle hurlant
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Posté le: Mer Jan 05, 2011 17:23 pm Sujet du message:
dgé a
écrit: | Je lis les américains
par andré caspi |
Et ils sont comment les américains?
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ex-cen-trick
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Posté le: Mer Jan 05, 2011 20:09 pm Sujet du message:
The Catcher in the Rye de J.D Salinger
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alcibiade
Suprème actif


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Posté le: Jeu Jan 06, 2011 20:09 pm Sujet du message:
Le cheval d'orgueil de Jakez Heliaz. Un sacré pavé. Le chapitre sur la vie
religieuse des Bretons du début du siècle vaut son pesant d'or. Sinon la
narration est un peu lente, il ne se passe rien. Mais en tant que témoignage
d'une réalité du passé récent qui s'oublie rapidement, c'est un must.
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Méphistophélès
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Posté le: Dim Jan 09, 2011 16:59 pm Sujet du message:
Je lance une recherche google sur cette phrase de Cocteau : "C'est un fil qui te ligote avec la volubilité des
arabesques folles du miel qui tombe sur du miel".
Une seule réponse : elle est pour ce forum, et je relis par le plus grand des
hasards quelques unes de mes interventions vieilles de plusieurs années. En
plus de multiplier les fautes immondes, j'ai vraiment un caractère de merde :
l'adolescence est une triste période...
Bonjour à tous. Je vais participer histoire que cette intervention ne soit
pas tout à fait hors sujet :
Je travaille en ce moment sur le recueil poétique Corps et bien de Robert Desnos, sur le thème de l'enchantement
poétique et de l'invocation. C'est un très beau recueil de poésie
surréaliste (début XXe). Un extrait peut-être ?
"Chant du ciel"
La fleur des Alpes disait au coquillage : "tu luis"
Le coquillage disait à la mer : "tu résonnes"
La mer disait au bateau : "tu trembles"
La bateau disait au feu : "tu brilles"
Le feu me disait : "je brille moins que ses yeux"
Le bateau me disait : "je tremble moins que ton cœur quand elle paraît"
La mer me disait : "je résonne moins que son nom en ton amour"
Le coquillage me disait : "je lui moins que le phosphore du désir dans ton
rêve creux"
La fleur des Alpes me disait : "elle est belle"
Je disais : "elle est belle, elle est belle, elle est émouvante"
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Cesar_Borgia
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Posté le: Dim Jan 09, 2011 20:25 pm Sujet du message:
Je relis Les souffrances du jeune
Werther en me penchant un peu plus sur ses élucubrations, plutôt que
sur la romance mielleuse.
Cela me donne envie de relire Homère.
Une question. Avez-vous vu des adaptations cinématographiques de Crime et Châtiment ? Cela me turlupine.
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44444
Petit nouveau

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Posté le: Lun Jan 10, 2011 06:34 am Sujet du message: Le livre que je suis en train de lire
Je suis en train de lire 'D'autres vies que la mienne', d'Emmanuel Carrère.
Un volume très touchant, que je vous conseille. Le volume que j'ai lu
précédemment est le meilleur que j'ai lu à ce jour: 'Le jeu de l'ange', de
l'Espagnol Carlos Ruiz Zafon.
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Le_Druide
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doledoilabondos
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Posté le: Mer Jan 19, 2011 17:04 pm Sujet du message:
En ce moment je lis le joueur d'échec de Stefan Zweig.
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Posté le: Mer Jan 19, 2011 18:49 pm Sujet du message:
L'insoutenable légèreté de l'être,
Kundera.
Relu La nuit de Walpurgis, de Meyrink.
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Posté le: Jeu Jan 20, 2011 13:08 pm Sujet du message:
Et puis des vieux romans policiers en argot des années 50-60, beaucoup plus
plaisants que le réchauffé tourné à toutes les sauces thrilleresques
d'aujourd'hui, à mon avis — bien que là aussi, l'on rejoigne certains
clichés (toutes les femmes semblent y être des p-utes, des camées, des
maquerelles, à la limite des tenantes de bar... toutefois anciennement de ces
professions) — ; la langue y est truculente.
Razzia sur la chnouf, Auguste le
Breton.
Du rififi chez les hommes, idem.
Le hotu s'affranchit, Simonin.
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