Hypérion
De passage
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Posté le: Dim Juin 10, 2007 22:27 pm Sujet du message: Spirale
Je me précipite dans le mouvant abîme;
Dorénavant, plus d'air, le fluide m'enserre.
Vif, mon coeur s'affole, privé de ses repères;
Sans hésitation je le saisis et l'opprime.
Avec calme s'impose la chaude noyade,
Longue langue languissante, elle m'oblige
A mépriser l'Avant. Soudain mes yeux se figent:
A l'ombre des algues j'admire ma Naïade.
Ses lèvres de lapis soufflent un air envoûtant;
Ses yeux d'obsidienne scintillent, déroutants.
Effleurer sa chair ambrée m'emplit de frissons
Qui grimpent et assaillent ma raison amollie:
" Renoncer maintenant ne serait que folie!
Viens et demeure dans l'apnée de la passion! "
Dernière édition par Hypérion le Jeu Juin 21, 2007 18:11 pm; édité 1 fois
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Invité
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Posté le: Lun Juin 11, 2007 02:16 am Sujet du message:
J'ai bien accroché à ton poème. L'apparition divine était bien choisie
pour décrire un tel évènement. Peux-tu expliquer la relation entre
"Spirale" (le titre) et l'oeuvre en question ?
Puis: " " Renoncer maintenant ne serait
que folie! "
Je n'ai pas saisi à quoi il était question de ne pas renoncer.
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Méphistophélès
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Posté le: Lun Juin 11, 2007 08:56 am Sujet du message:
Tu m'as collé le doute, vilaine bête, si bien que j'ai dû vérifier dans le
dictionnaire. "Abîme" est masculin.
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Hypérion
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Posté le: Lun Juin 11, 2007 09:25 am Sujet du message:
miosotys a
écrit: | Peux-tu expliquer la
relation entre "Spirale" (le titre) et l'oeuvre en question
? |
Le titre est à relier avec l'idée de chute, de "noyade".
Citation: | Je
n'ai pas saisi à quoi il était question de ne pas renoncer.
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Renoncer à l'amour, à la puissante passion.
Citation: | "Abîme" est masculin. |
Zut.
Je n'ai plus qu'à m'y jeter.
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Invité
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Posté le: Lun Juin 11, 2007 12:20 pm Sujet du message:
Ciel, j'aurais dû m'en douter de tout ça. Merci pour les explications et
bravo pour le texte réussi !
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Hypérion
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Posté le: Mar Juin 19, 2007 22:11 pm Sujet du message:
Comme l'a dit Métempsychophélès (ou plutôt son dico), "abîme" est
masculin; j'ai donc pensé à remplacer " la mouvante abîme" par "le gouffre
sublime".
Vous en pensez quoi?
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Prométhée
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Posté le: Mar Juin 19, 2007 22:16 pm Sujet du message:
C'est mieux.
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Méphistophélès
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Posté le: Mar Juin 19, 2007 22:25 pm Sujet du message:
Moi je trouve que le "mouvant abîme", au masculin simplement, est une
métaphore très intéressante, alors que le "gouffre sublime" est déjà plus
neutre.
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Ozimandias
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Posté le: Mar Juin 19, 2007 22:55 pm Sujet du message:
Méphistophélès a
écrit: | Moi je trouve que le
"mouvant abîme", au masculin simplement, est une métaphore très
intéressante, alors que le "gouffre sublime" est déjà plus
neutre. |
Il y a une idée de mouvement en plus, et non pas une figure de style
derrière chaque mot(s) ^^
Gouffre sublime bof "neutre" comme dit l'autre. Pas trop en fait ça fait un
peu un bordel dans le genre avec un registre un peu trop soutenu C'est un fil qui te ligote avec la volubilité des
arabesques folles du miel qui tombe sur du miel Vous voulez vraiment
faire parti du mouvement des Précieux ?
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Sylvain Legrand
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Posté le: Mer Juin 20, 2007 09:26 am Sujet du message:
Je veux.
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Prométhée
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Posté le: Mer Juin 20, 2007 10:25 am Sujet du message:
Tu parles des périphraseurs qui ont apporté beaucoup à langue française
(parfois trop)?
Je veux aussi.
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Hypérion
De passage
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Posté le: Mer Juin 20, 2007 10:43 am Sujet du message:
Ozimandias, je ne vois pas ce que mon sonnet a de "Précieux", il y seulement
quelques mots soutenus.
A moins que tu ne t'adresses uniquement à Méphisto (vu que tu a cité sa
signature)?
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Méphistophélès
Suprème actif
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Posté le: Mer Juin 20, 2007 11:03 am Sujet du message:
Ozimandias a
écrit: | Il y a une idée de
mouvement en plus, et non pas une figure de style derrière chaque mot(s) ^^
Gouffre sublime bof "neutre" comme dit l'autre. Pas trop en fait ça fait un
peu un bordel dans le genre avec un registre un peu trop soutenu C'est un fil qui te ligote avec la volubilité des
arabesques folles du miel qui tombe sur du miel Vous voulez vraiment
faire parti du mouvement des Précieux ? |
Primo il y a bel et bien une figure de style dans "le mouvant abîme" puisque
l'adjectif qualificatif "mouvant" a été antéposé au nom qu'il qualifie
"abîme" afin d'apporter une connotation plus subjective au tout: on parle
d'anastrophe. En outre, si l'on considère la relation antithétique - et non
"antitétismique" ou je ne sais - qui oppose l'"abîme" - censé être fixe -
et le "mouvement"; l'on peut considérer qu'il y a là, en plus, une figure
stylistique macrostructurale dite: paradoxe.
Deusio, classer Cocteau, auteur du XXème siècle avec les Précieux
(mouvement de la fin du XVI, début du XVIIème siècle) dénote très
clairement du vide impodérable de ta culture générale et de tes
connaissances littéraires. Je doute que tu saches à quoi correspond le
mouvement précieux tout comme tu ignores indubitablement ce qu'est le courant
absurdiste - cf notre dernière conversation.
En fait, j'ai envie de dire que tu suffis à te décrédibiliser tout seul à
chacune de tes interventions...
Tercio, je pense qu'Ozimandias qualifie tantôt de "précieux" tantôt de
"gothique" tout ce qu'il ne comprend pas - et dieu sait que la liste est
longue. Il va falloir nous y faire
Dernière édition par Méphistophélès le Jeu Juin 21, 2007 09:05 am; édité 1 fois
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Invité
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Posté le: Mer Juin 20, 2007 23:07 pm Sujet du message:
Méphistophélès, il m'est venue la pensée que tu étais indubitablement
apte à seconder Brice de Nice au niveau "casse" que je qualifierais
d'"intellectuelle".
Tes coups, certes véridiques par moments, tendent à blesser certaines âmes
sensibles, bien qu'à force de subir, il en existe ceux endurcis malgré eux
depuis tout ce temps destiné aux remarques négatives affligeantes...
PS: j'ai fini les épreuves de BAC... si vous voyez ce que j'insinue.
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Méphistophélès
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Posté le: Jeu Juin 21, 2007 09:23 am Sujet du message:
"A quel titre ménagerions-nous donc un
individu qui ne nous touche en rien, à quel titre lui éviterions-nous une
douleur qui ne nous coûtera jamais une larme, quand il est certain que de
cette douleur va naître un très grand plaisir pour nous; avons-nous jamais
éprouvé une seule impulsions de la nature qui nous conseille de préférer
les autres à nous ? Et chacun n'est-il pas pour soi dans le monde ? Vous nous
parlez d'une voix chimérique de cette nature qui nous dit de ne pas faire aux
autres ce que nous ne voudrions pas qu'il nous fût fait; mais cet absurde
conseil de nous est jamais venu que des hommes, et des hommes faibles, l'homme
puissant en s'aviserait jamais de parler un tel langage.
La nature, notre mère à tous, ne nous parle jamais que de nous, rien n'est
égoïste comme sa voix, et ce que nous y reconnaissons de plus clair est
l'immuable et saint conseil qu'elle nous donne de nous délécter, n'importe
au dépens de qui."
La philosophie dans le boudoir
- Donatien Alphonse François de Sade
Et pour conclure, comme le dit si bien Sade: foutez, foutez, foutez tout ça !
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Ozimandias
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Posté le: Jeu Juin 21, 2007 13:33 pm Sujet du message:
J'adore tes réponses Méphisto sincèrement.
Le seul problème c'est que personnelement je n'ai absolument rien à foutre
de l'appartenance d'un quelconque auteur à un quelconque mouvement
literraire. La raison est simple je ne veux pas de l'avis d'autres qui sont
morts depuis déjà une bonne paire d'année voir de siècles, leurs avis ne
sont, ne peuvent plus être totalement d'actualitée. Et cette manie de les
faire sortir de leur tombe comme des être éternel me fait penser à ce
besoin qu'on les homme d'être "supérieurs", pour moi ce n'est que, pardonner
l'expression un peu abusive, vouloir faire l'amour avec un cadavre.
Quand je citais le mouvement des Précieux je citais une seule chose : la
recherche d'un vocabulaire et d'une tournure de phrase très soutenue.
Absolument indigeste pour des non initiés, mais pour les initiés on croirais
que ça coule comme de l'eau sans frottement.
Quand j'ai sortis ta signature c'étais pour montrer ce que les tournures de
style peuvent rendre comme folie une suite de mots. Et non pas pour apparenter
ton auteur favoris au mouvement des précieux, même tu ne peux m'accuser de
ça sans être d'une légère mauvaise foi.
Méphistophélès, il m'est venue la pensée
que tu étais indubitablement apte à seconder Brice de Nice au niveau "casse"
que je qualifierais d'"intellectuelle".
La casse reste de la casse elle n'est en aucun cas qualifiable
d'intellectuelle.
Magnifique ta citation Méphisto, mais toi, t'en pense quoi ?
Rien ? tu te range sans avis sur la question ? pourquoi ? ne voudrais tu pas
te la poser cette question ? Parce que la réponse te parrait justifiée ?
Parce que tu te sentirais un peu comme tes auteurs, non, ce n'est pas ça.
Associerais-tu une telle grandeur à ton/tes auteurs favoris qu'elle puisse
retomber sur toi ?
De même la réponse à ta citation est d'une évidence phénomènale :
A quel titre ménagerions-nous donc un
individu qui ne nous touche en rien, truc machin ... ? En gros qui n'a
apparament pas mal.
Au titre de notre grandeur d'âme et de la démonstration que nous sommes des
être civilisés, càd qui se forment eux même et qui ne laisse plus la
pseudo-nature les former tel qu'il ne devraient.
Je ne dis pourtant pas que c'est justifié d'avoir de l'honneur ou une
grandeur d'âme quelconque, mais que ça l'est autant que ne peut l'être la
philosophie de laisser une instance suppérieur ici appelée nature diriger
notre existance.
Pour enfoncer le clou (parce que tu m'as donné de quoi parler, merci à toi)
on dis souvent "aide toi toi même,
le ciel t'aidera" ici l'instance suppérieure "le ciel" n'est en fait
que la justification de l'action personnelle et s'en attribue tout le mérite
pour continuer d'exister. Ne serais-ce pas contradictoire avec le fait de
laisser la "Nature" nous gouverner ?
Allons donc argumente par toi même tu en as les armes, mais apparament pas
forcément la volontée, ou dervais-je dire l'intelligence ?
(un petit ton condessandent pour te montrer que je peut être blessant, comme
tu l'es parfois, alors est-il justifier de te faire mal ? De même est-ce que
l'inverse est justifiée ?)
Merci encore, tu m'entraines.
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Méphistophélès
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Posté le: Jeu Juin 21, 2007 14:26 pm Sujet du message:
Ah, voilà. Tu justifies tes lacunes littéraires en affirmant vouloir «
penser par toi-même », un grand classique du genre. Tout ce que tu ignores,
tu affirmes – péremptoire - qu’il ne te servira de toute façon à rien.
Je te comprends, c’est tellement plus confortable, tellement plus reposant
que d’avoir à étudier, à apprendre : « la perfection dans l’omission
» disait Pauwels. Un grand classique, vraiment.
Seulement voilà, c’est difficile de juger un auteur de « gothique » ou de
« précieux » quand on ignore ce qu’est le gothique et la préciosité et
qu’on a pas le courage de consulter un dictionnaire. Au final, en rejetant
toute culture au profit d’une potentielle intelligence intuitive que tu
posséderais, tu t’avères absolument incapable de parler de littérature.
Il te manque les outils nécessaires à toute réflexion, et ces outils, tu ne
peux pas les inventer. Tu ne peux pas parler d’un auteur que tu n’as pas
lu, le classer dans un courant que tu ne connais pas, le juger avec des mots
que tu ne maîtrises pas, le considérer sans savoir dans quel contexte il
écrit, quelles sont ses influences, ses repères, ses relations avec la
communauté littéraire, les particularités de son écriture – et comment
pourrais-t-on juger du style d’un auteur sans un minimum de connaissance de
ce qu’est le style, et de ce qu’a été son évolution jusqu’à alors ?
– et j’en passe… Penser « à vide », fusse par soi-même, sans
connaissances servant de support à la réflexion, c’est comme résoudre une
équation exclusivement constituée d’inconnus. Tu peux t’en sortir un
moment en philosophie sous réserve que tu ne raisonnes pas trop mal – la
preuve, même Prométhée y arrive - mais pas en littérature.
Un exemple très simple: en lisant ma signature, tu t'es braqués. Tu ne la
comprends pas, et dès lors, plutôt que d'y réfléchir, tu préfères la
dévaloriser - toujours sans la comprendre - et la taxer de "precieuse".
Pourtant, avec un brin de culture littéraire, tu aurais tout de suite saisi
que sa complexité n'est ni dans le vocabulaire, ni dans la forme stylistique
contrairement à ce que tu sembles penser, mais dans l'idée vehiculée. Lire
un peu de théâtre moderne, chercher dans l'oeuvre de Cocteau, ou
t'intéresser au courant absurdiste t'aurait grandement aidé à en saisir la
substance.
Alors, « penser par soi-même » c’est bien joli, mais que ça n’excuse
pas que tu te remplisses la tête de jus de citron. S’instruire ce n’est
pas nécessairement adopter bêtement la pensée d’un auteur mais
l’analyser, en prendre connaissance, la comparer, et s’en servir de
matériaux à l’élaboration de son propre point de vue : reconnais que
cette démarche est autrement plus pertinente que celle que tu sembles adopter
jusqu’alors : « je me fais mon opinion au hasard, sans même chercher à me
renseigner sur le sujet, et c’est chouette parce que comme ça, je dis des
conneries, mais ces conneries je les pense par moi-même ».
Tu sais, s'il y a des personnes qui passent leur vie à étudier les lettres,
s'il y a des professeurs, des académiciens, des philologues, des chercheurs:
peut-être qu'avant de dénigrer leur démarche, avant d'affirmer qu'ils ne «
pensent plus par eux même », tu devrais y réfléchir à deux fois.
PS: Quant à faire l'amour à un cadavre, pour être tout à fait honnête, je
suis plus nécrodendrophile que nécrophile: mon côté écolo...
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Hypérion
De passage
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Localisation: Dans les sphères inférieures de la plénitude
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Posté le: Jeu Juin 21, 2007 19:02 pm Sujet du message:
Méphistophélès a
écrit: | "A quel titre ménagerions-nous donc un individu
qui ne nous touche en rien, à quel titre lui éviterions-nous une douleur qui
ne nous coûtera jamais une larme, quand il est certain que de cette douleur
va naître un très grand plaisir pour nous; avons-nous jamais éprouvé une
seule impulsions de la nature qui nous conseille de préférer les autres à
nous ? Et chacun n'est-il pas pour soi dans le monde ? Vous nous parlez d'une
voix chimérique de cette nature qui nous dit de ne pas faire aux autres ce
que nous ne voudrions pas qu'il nous fût fait; mais cet absurde conseil de
nous est jamais venu que des hommes, et des hommes faibles, l'homme puissant
en s'aviserait jamais de parler un tel langage.
La nature, notre mère à tous, ne nous parle jamais que de nous, rien n'est
égoïste comme sa voix, et ce que nous y reconnaissons de plus clair est
l'immuable et saint conseil qu'elle nous donne de nous délécter, n'importe
au dépens de qui."
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Sors de mon topic,
Vil démon sadique!
Je ne nie pas l'inégalité des hommes, mais je ne vois pas quel "plaisir" on
pourrait avoir à provoquer la "douleur" des autres
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Invité
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Fr.
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Posté le: Ven Juin 22, 2007 01:05 am Sujet du message:
Ce n'est pas vraiment l'idée qu'il véhicule en général. Le fait qu'il est
un certain niveau ds tel domaine et qu'il fasse ds un sens une progression à
travers une forme de culture basé sur ce qu'il a pu assimiler (ds ce
domaine), ne rend pas négligeable sa démarcation sur le plan culturel. Par
exemple tu ne vas pas remettre en cause le travail d'un scientifique car tu
n'as pas les compétences requises pour juger sur la forme de son travail, sur
ce qu'il a voulu expliciter ... Je dirais que ce qui le rend abordable, c'est
sa façon de conceptualiser les choses qui est plutôt typique, c'est ce qui
peut amoindrir la frontière entre toi et lui.
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