Prométhée
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Posté le: Lun Juin 04, 2007 10:02 am Sujet du message:
'qui viennent de la pensée véritable'
C'est une autre manière de dire sincérité?
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Fr.
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Méphistophélès
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Posté le: Lun Juin 04, 2007 10:46 am Sujet du message:
Pas comme adjectif, plutôt comme adverbe.
Une rime riche, c'est une forme particulière d'homéotéleute (mots finissant
par la même sonorité) qui ne peut s'appliquer qu'à la versification
(poésie en vers). On oppose donc la rime pauvre (la rime ne porte que sur une
seule syllabe) à la rime riche (la rime porte sur plusieurs syllabes, voir le
mot entier dans le cas d'une antanaclase ou d'une épiphore).
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Prométhée
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Posté le: Lun Juin 04, 2007 10:53 am Sujet du message:
OUf.
Sinon, y'a wikipedia.
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Méphistophélès
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Posté le: Lun Juin 04, 2007 11:26 am Sujet du message:
Une maison salubre
Une maison insalubre
Passons sur ces vers merdiques (spéciale improvisation by Méphisto) la rime
porte sur "-salubre", non uniquement sur la toute dernière syllabe: il s'agit
d'une rime riche.
C'est plus clair avec un exemple ?
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Prométhée
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Posté le: Lun Juin 04, 2007 11:28 am Sujet du message:
Et bin, faut en faire beaucoup.
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Raksone
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Posté le: Lun Juin 04, 2007 11:59 am Sujet du message:
Tu penses quoi de la pendaison publique, Prométhée?
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Prométhée
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Posté le: Lun Juin 04, 2007 12:04 pm Sujet du message:
Personnellement, c'est hélas une énorme mise en scène visant à démontrer
toute la super-puissance d'un état à son peuple. Le pouvoir prend une
apparence. C'est aussi un joli spectacle pour les bourins, avec leur paquet de
pop-corn et leur coca-cola.
Sinon, je pense que la marque laissée autours du cou est un joli bijoux
violacé.
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Fr.
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Posté le: Mar Juin 05, 2007 00:12 am Sujet du message:
Citation: | S'offre à nous une étandu de blanc
à perte de vu, telle une surface plane
dont le seul contraste règnant,
reste ce ciel bleu foncé aux effets d'un noir saisissant.
Perdu dans cette contrée aux dissemblances apparentes,
sur ce sol aux couleurs limpides et éclairantes,
qui rejoind ce ciel à l'aspect ténébreux, afin d'enfanter
cette entité aux caractères ignorées.
Nous marchâmes vers cette horizon,
qui ne laissait présager aucun dédain à l'égard d'une vision
suceptible d'engendrer la manifestation d'une forte attention,
tant la planitude de ce fond parraissait sans aucune modération.
... |
J'aurais voulu une analyse plus détaillé lors de mon premier poème afin de
consituer un seuil plus souple sur une définition plus généralisée de la
poésie. J'aurais en partie basé ma réflexion sur ça pour commencer...
C'est en cela que l'analyse de prométhé est assez vide à mon sens, surtout
que je ne maîtrise pas ces acquis sur lesquels il a fondé ses critiques.
Ce n'est pas uniquement une question d'entendement, de ressentis mais aussi et
avant tout de construction, de sorte à ce que le poème soit shématisé.
Cette résultante ne fait qu'annoncer ce qui servira de fondement pour
établir une conception plus évasée de la poésie.
Ca prendra un certain temps de tte façon.
N'hésitez pas à me reprendre, si je m'exprime mal par contre. ( et même si
c'est fréquent
). [/code]
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Méphistophélès
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Posté le: Mar Juin 05, 2007 09:36 am Sujet du message:
Au final, mon commentaire sera assez bref car ce poème - le premier,
j'entends - est somme toute assez pauvre en tournures stylistiques.
En effet, l'on trouvera quelques allégories dont une filée tout au long du
poème (la vie) et une pléthore d'images que je qualifierais de lexicalisées
tant elles ne révolutionnent en rien l'expression de la poésie. Comme dans
bon nombre d'oeuvres, la figure de style dominante ici, c'est la répétition.
L'on comptera donc de nombreux pronoms anaphoriques ("là ou nul autre") pour
une progression tantôt linéaire (phrase s'enchaînant en reprenant chacune
l'un des thèmes de la précédente), tantôt à thèmes constants
(progression autour d'un seul et même sujet, "la vie"), une anaphore à
l'échelle de la strophe ("vérité"), une épanode ("En vient là cette
vérité," […] "Cette vérité qui pèse"), une anadiplose ("Ainsi vit
cette vérité, une vérité qui ne se veut semée."). Pour finir, je note de
très nombreux parallélismes dans la construction des vers. Pour tout dire,
les strophes sont toutes rigoureusement bâties de la même façon ce qui
abouti à un effet d'écho, à un certain élan qui, malheureusement, de par
sa trop grande prévisibilité et surtout répétitivité abusive en devient
très vite maladroit.
Or, la maladresse dans l'expression est un problème récurrent ici. Les rimes
sont faciles et artificielles (entendez par là qu'elles donnent l'impression
que l'auteur s'est amusé à finir ses vers n'importe comment tant qu'il
obtenait une rime), la musicalité est maladroite, la progression est
maladroite je viens de le dire, à telle point que l'on pourrait nous
ressortir trois fois la même strophes, l'on n'y verrait que du feu; et la
construction elle aussi, pour finir, est maladroite.
A ce sujet, en y regardant de plus près, nous avons une ou deux actions du
sujet par strophe, après quoi l'auteur nous déb*** une série de
qualifiants. Alors, certes, la syntaxe est correcte, quelques fautes misent à
part il n'y a pas de gros souci de maîtrise de la langue française, l'auteur
sait s'exprimer par écrit - ne dédaignez pas cela, ce n'est pas si courant
dans cette section - mais le style est vraiment en reste. Pas d'originalité,
pas de personnalité, mais surtout, beaucoup, beaucoup de lourdeurs, de
tournures malhabiles ou enfantines, de balourdises. C'est un style que je
qualifierais de plutôt passable par manque de pratique. Pas mauvais, juste
passable.
Le plus grave à présent: intéressons-nous au sens de ce poème. Vous me
direz, c'est très personnel, mais je trouve le lyrisme plat, le traitement
convenu, et surtout, le message creux. C'est un poème qui se veut très
élégiaque, très profond, mais qui a mon sens, ne veut pas dire grand
chose.
Je termine avec un relevé plus systématique et précis sur le texte.
Strophe 1:
Citation: | «
Ici née cette vérité, » |
(allitération maladroite en [s] engendrant un effet de lourdeur)
Citation: | «
de cette perspective » | (lourd)
Citation: | «
dont tu ne peux te désister. » |
(connecteur logique "dont" peu à sa place dans une envolée lyrique, il tend
à créer de la lourdeur et de la rationalité sur un passage necessitant au
contraire le plus de légèreté possible)
Citation: | «
Salutaire de par ton âme, sa présence est là pour te
dévoiler.» | (phrase tarabiscotée
avec ce "de part" et l'inversion des deux membres de la phrase: il s'agit si
je ne m'abuse d'une phrase pseudo-clivée. Du reste, "de par ton" c'est très
lourd)
Citation: | «
elle t'incombe » | (peu français)
Strophe2:
Citation: | «
En vient là cette vérité, […] » |
(le « en » est incorrect)
Citation: | «
qui n'a d'autre péchés que ceux dont ton âme exaltée, ne souhaite se
dissocier. » | (homéotéleute
maladroite du son [é], ça fait un peu comptine pour enfant)
Citation: | «
à laquelle l'essor suspecté » |
(pronom relatif assez lourd, encore une allitération maladroite en [s])
Citation: | «
à laquelle l'essor suspecté ne fait qu'attiser ta pérennité, » |
(homéotéleute maladroite en [é] + orthographe)
Citation: | «
ayant pour but de mieux la morceler. »
| (connecteur logique et pronom
personnel : lourd + orthographe)
Strophe 3:
Citation: | «
Ainsi vit cette vérité, une vérité qui ne se veut semée. / Quelque soit
la témérité de nos faits,» |
(sonorités [v], [s] qui accrochent + homéotéleute en [é])
Citation: | «
cette brise ne peut nous arracher de ce cercle » | (répétition de l’adjectif démonstratif "cette")
Citation: | «
dans lequel nous sommes enfermés. » |
("dans lequel", pronom relatif assez lourd dans ce vers)
Citation: | «
t'accommode pour te narguer,
» | (lourd, le mot "accomoder" est à
utiliser avec parcimonie dans un poème, tournure presque incorrect +
orthographe)
Citation: | «
Ne te méprends pas si à ton levé sa présence t'accommode pour te narguer,
/ car là commence ton nouveau trajet. » | (homéotéleute en [é] maladroite)
Enfin, répétition maladroite de « cette brise ».
|
Prométhée
Actif

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Posté le: Mar Juin 05, 2007 09:51 am Sujet du message:
'C'est en cela que l'analyse de prométhé est assez vide à mon sens'
Là tu t'exprimes mal.
|
Fr.
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Posté le: Mar Juin 05, 2007 18:21 pm Sujet du message:
Merci d'avoir pris le temps de faire une critique pour commencer.
Je reprendrais cette critique à plusieurs reprises et en me focalisant sur
des parties que je considérais présentement, comme bien distinctes. Une
façon de constater l'évolution chronique de ma culture poètique,
linguistique ...
Citation: | une
filée tout au long du poème (la vie)
|
C'est vrai mais je ne suis pas sûre de bien comprendre le mot " vie ". Tout
dépend de quelle façon tu l'intéreprètes.
Citation: | les
strophes sont toutes rigoureusement bâties de la même
façon |
Précises en quoi.
Citation: | C'est un poème qui se veut très élégiaque, très profond, mais qui a mon sens, ne veut pas
dire grand chose.
|
Pourquoi tu dis ça ? (élégiaque, )
Sinon on peut dire les choses ds ce sens là, car le texte ne représente
qu'une ouverture sans une véritable constitution. Reste à voir ce que tu
considères comme profond...
« En vient là cette vérité, […] »
(le « en » est incorrect)
On ne peut pas dire " En arrivait à ça, ... ",
Citation: | «
elle t'incombe »
(peu français) |
on m'iccombe de quelquechose... , ça ne se dit pas ?
Citation: | «
Salutaire de par ton âme, sa présence est là pour te dévoiler.»
(phrase tarabiscotée avec ce "de part" et l'inversion des deux membres de la
phrase |
Ca reprend uniquement le rôle de l'esprit afin de donner une origine et un
but à cette vérité.
Par contre j'ai du mal à convevoir cette notion du lourd, surtout que
j'essaye parfois, de rationnaliser mon poème.
Citation: | 'C'est en cela que l'analyse de prométhé est assez vide à mon
sens'
Là tu t'exprimes mal. |
Pourquoi précisément?
|
Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Mar Juin 05, 2007 18:54 pm Sujet du message:
Citation: | une
filée tout au long du poème (la vie)
|
Me suis trompé, je voulais dire « vérité » et non « vie ». Sinon, ce
commentaire-ci est purement grammatical.
Citation: | les
strophes sont toutes rigoureusement bâties de la même
façon |
Le premier vers de chaque strophe est un constat prenant pour sujet le mot «
vérité » et lui affiliant une action (respectivement : naître, venir et
vivre), avec épiphore de l’expression « cette vérité » : on parle ici
d’hypozeuxe.
Le second vers de chaque strophe est relié au vers précédent par un pronom
anaphorique (ou un adverbe de lieu) engendrant une progression linéaire, et
dans tous les cas, il s’agit d’une proposition tendant à qualifier le
premier vers.
Le troisième vers de chaque strophe démarre en reprenant le sujet (cette
vérité) soit par le biais d’un pronom personnel, soit d’un nom
précédé d’un adjectif démonstratif, à valeur anaphorique : il s’agit
donc dans chacune des strophes d’un passage à une progression à thème
constant.
Enfin, les quatrièmes vers des strophes 1 et 2 sont également des
propositions à rôle qualifiant (adjectif qualificatif dans un cas, pronom
relatif dans l’autre) ; il y a variation syntaxique au quatrième vers de la
troisième strophe cependant ("ne te méprends pas").
Ceci et le fait que la première strophe possède un vers de moins que les
deux autres mis à part, les 3 strophes de ton poème sont bâties très
rigoureusement de la même manière. Tes strophes, sur le plan syntaxique, se
répètent: un tel procédé pourrait intéressant, mais ici, c'est maladroit
car abusif et non sciemment exploité.
Citation: | C'est un poème qui se veut très élégiaque, très profond, mais qui a mon sens, ne veut pas
dire grand chose. |
Pourquoi élégiaque ? La vérité personnalisée confiant une sainte mission
à l’allocutaire, le tout avec une vocabulaire on ne peut plus emphatique,
tu ne trouves pas ça élégiaque ?
Citation: | On
ne peut pas dire " En arrivait à ça, ... ", |
Non, on dit « En arriver à » ou « En venir à ».
Citation: | «
elle t'incombe »
(peu français) |
Si, si ça se dit c’est syntaxiquement correct, mais pas très joli. Je
t'accorde que je suis un peu tatillon sur ce coup.
Citation: | «
Salutaire de par ton âme, sa présence est là pour te dévoiler.»
(phrase tarabiscotée avec ce "de part" et l'inversion des deux membres de la
phrase |
Rationaliser un poème ne suffit pas à le fluidifier, au contraire ! Un
conseil très simple pour savoir si un texte que tu as écrit est lourd ou non
: lis-le à haute voix et laisse faire ton oreille. La poésie pour ma part,
je ne peux l’apprécier que lorsque je la récite à haute voix – imaginez
si j’ai l’air fin quand je lis vos poèmes, tout seul, devant mon écran
d’ordinateur.
J'ai répondu à toutes tes questions ?
|
uacuus
Super actif

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Posté le: Mar Juin 05, 2007 21:23 pm Sujet du message:
Méphistophélès a
écrit: | Une maison salubre
Une maison insalubre
Passons sur ces vers merdiques (spéciale improvisation by Méphisto) la rime
porte sur "-salubre", non uniquement sur la toute dernière syllabe: il s'agit
d'une rime riche.
C'est plus clair avec un exemple ? |
C'est une rime faussement riche, car elle repose sur le même mot avec
adjonction d'un préfixe, ce qui constitue une rime mauvaise à proscrire.
Voici un exemple de rime riche de mon cru:
Soignez vos vers en les récurant,
Et chassez en les mots récurrents.
Certes ce sont des vers de mirliton.
|
Méphistophélès
Suprème actif


Inscrit le: 10 Sep 2006
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|
Posté le: Mar Juin 05, 2007 22:25 pm Sujet du message:
J'ai déjà confessé mon manque d'inspiration chronique pour ces vers, mais
il faut encore que tu viennes m'enfoncer, tseu ! Toujours est-il que mon
exemple est correct, il n'y a pas de "fausse rime riche". Baudelaire du reste
va jusqu'à répéter deux fois le même mot pour faire sa rime:
"Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant."
|
Prométhée
Actif

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Posté le: Mar Juin 05, 2007 22:31 pm Sujet du message:
'Soignez vos vers en les récurant,
Et chassez en les mots récurrents. '
ça, c'est une richesse picsounienne.
|
Méphistophélès
Suprème actif


Inscrit le: 10 Sep 2006
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Posté le: Mar Juin 05, 2007 22:53 pm Sujet du message:
Bien vu
|
zubro
De passage

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Posté le: Mer Juin 06, 2007 00:02 am Sujet du message:
Méphistophélès a
écrit: | Baudelaire du reste va
jusqu'à répéter deux fois le même mot pour faire sa rime:
"Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant." |
ce n'est pas le même mot.
|
Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Mer Juin 06, 2007 00:04 am Sujet du message:
Il est tatillon le monsieur, mais tu as raison, ce sont des homographes. Note
cependant qu'il y a isotopie du nom et de l'adjectif, puisqu'il partagent
l'archisémème: informe, indécis, sinueux, presque evanescent...
Moi aussi, je peux faire mon
chieur, na !
|
Fr.
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Posté le: Mer Juin 06, 2007 02:09 am Sujet du message:
Qu'est qu'une variation syntaxique exactement ?
Citation: | Enfin, les quatrièmes vers des strophes 1 et 2 sont également
des propositions à rôle qualifiant (adjectif qualificatif dans un cas,
pronom relatif dans l’autre) |
N'est ce pas le cas du second ver de la deuxième strophe également ?
Chaque début de strophe coincide avc la fin de la strophe précédente, ce
qui démarque la 1 et la 3, sachant que le 1 er ver de la 3ème strophe est
complété d'une phrase qui établit de ce fait, une directive indirecte à la
vérité puisqu'elle qualifie une des résultantes de la vérité.
De même que le 3 ème ver de la 3 ème strophe fait allusion à une action
créée par la vérité, elle s'y adresse donc également de manière
indirecte.
Il y a pas mal de similitude, ce qui est logique puisque comme tu l'as
précisé, il s'agit d'une progression linéaire du texte à travers une
description décomposée en 3 bases, de la vérité. Il me faudrait un seuil
plus explicite, car tu as tendance à agglomérer des notions qui pour moi,
seraient d'avantage suceptibles de distinguer ces même parties.
Citation: | Pourquoi élégiaque ? La vérité personnalisée confiant une
sainte mission à l’allocutaire, le tout avec une vocabulaire on ne peut
plus emphatique, tu ne trouves pas ça élégiaque ? |
Elegie définit un poème exprimant une tendre mélancolie, c'est bien ça ?
Concernant la vérité, elle ne confit rien puisqu'elle n'est autre que la
perception d'un esprit à sa juste valeur, il s'agit donc implicitement d'un
rapport unilatéral de l'individu. La vérité est plus une forme de directive
ds ce poème, censée mettre en évidence un cycle, elle n'est autre qu'un
outil représentatif de ta personne. Après y a d'autre nuance, notamment sur
la dernière strophe... mais je ne vois pas vraiment ce que vient faire le
terme élégiaque, tel que je le sous-entends ds ce poème. Ce n'est en aucun
une nuance présente sur la base de ce dernier, seul le lecteur peut le
traduire de cette façon. [/quote]
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