Après la mort


Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum pour jeunes -> Philosophie

goulamass
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 28 Mai 2004
Messages: 1188
Localisation: AVIGNON

Message Posté le: Mer Mar 21, 2007 21:53 pm    Sujet du message: Après la mort
Je poste dans ceci dans la philosophie car j'aimerais avoir des idées de cet ordre et non une réflexion religieuse.

En fait , ma question est :

"En quoi la mort vous effraie-t-elle???"

Perso ce qui me fait peur C de perdre la conscience que j'ai de moi c-a-d ce qui me définit (à mon sens) , mes expériences , mes réfléxions etc..

Bien que quand j'y pense jusqu'où va ma conscience et qu'est-elle exactement??

J'aimerai qu'ici personne ne "casse" l'avis d'un autre ou ne ramène le sujet à un débat de paradis/enfer (mm si on peut avoir peur de l'enfer et donc rentrer dans la question posée).
Canard-Boulet
Invité







Message Posté le: Mer Mar 21, 2007 21:55 pm    Sujet du message:
La mort, en ce qui me concerne ce n'est qu'une fin, il ne faut pas se leurrer, il n'y a rien après, pas de reincarnation pas de paradis, juste un néant prévisible.
Prométhée
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 31 Jan 2007
Messages: 1445

Message Posté le: Mer Mar 21, 2007 22:05 pm    Sujet du message:
'J'aimerai qu'ici personne ne "casse" l'avis d'un autre'

Bon état d'esprit. Nous entrons dans le domaine de la très scabreuse métaphysique. Je vais faire simple.

La peur de la mort dépend entièrement comment tu te considère en tant qu'être vivant. En exemple, ce qu'est la mort pour le philosophe, notemment pour Socrate.
Un terme métaphysique qui a traversé 2 millénaires et celui de l'âme. Ainsi, la mort pour Socrate, c'est la séparation du corps et de l'âme. Et philosopher, c'est apprendre à mourir, c'est à dire à séparer son âme de son corps.

Maintenant, en tant qu'athée, tu peux en avoir peur, parce que tu considères qu'il n'y a rien après la mort. Cette absence d'après-mort n'est pas forcément quelque chose de mauvais, celà permet de vivre pleinement. Ainsi, quand on pense à un après mort, celà implique bien souvent une condition pour y accéder, condition qui demande l'abstinence, le non-plaisir, la négligence du corps,... Ainsi, en supprimant un après-mort, on apprend à vivre pour la vie.
Romulus
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 24 Fév 2007
Messages: 4360

Message Posté le: Mer Mar 21, 2007 22:08 pm    Sujet du message:
Moi après quelques années d'angoisses à ce propos, la mort ne me fait plus peur.
Et non je n'ai pas "trouvé la foi" je ne crois pas au paradis et non je ne suis pas suicidaire non plus.
Mais comme disait certains philosophes de l'antiquité qui avaient vu juste, ce que l'on craint ce sont les sensations et la mort n'est que l'absence de sensations. La mort n'est rien, absolument rien du tout. Elle n'affecte que les vivants qui restent.
On peut la voir comme un sommeil profond, et devrait-on craindre le sommeil?
Si je craind quelquechose c'est plus de rater la belle journée qui précède ce sommeil, d'avoir une vie médiocre, et s'endormir s'en en avoir profiter avant.
Raksone
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Masculin
Age: 36
Inscrit le: 03 Avr 2006
Messages: 763

Message Posté le: Mer Mar 21, 2007 22:15 pm    Sujet du message:
Citation:
Mais comme disait certains philosophes de l'antiquité qui avaient vu juste, ce que l'on craint ce sont les sensations et la mort n'est que l'absence de sensations. La mort n'est rien, absolument rien du tout.


Si tu fais référence aux Epicuriens, ils disaient surtout qu'il n'y avait aucun lien entre la vie et la mort et qu'il n'y avait pas de noeud temporelle entre elle. Et ils ne disaient pas que la mort n'était rien, ils disaient "la mort n'est rien pour nous".
Sinon, je ne vois pas à qui tu fais référence, mais ma culture en philosophie antique n'est pas des meilleurs.
goulamass
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 28 Mai 2004
Messages: 1188
Localisation: AVIGNON

Message Posté le: Mer Mar 21, 2007 22:33 pm    Sujet du message:
Apparition a écrit:
La mort, en ce qui me concerne ce n'est qu'une fin, il ne faut pas se leurrer, il n'y a rien après, pas de reincarnation pas de paradis, juste un néant prévisible.


Bon je crois que ça a été mal compris.

Moi ausis je pense pareil.

Je te demandais juste ce que tu pensais de ce "néant". et comment tu l'abordais (avec peur , avec sérénité...)
van2
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 27 Fév 2007
Messages: 145
Localisation: alsace

Message Posté le: Jeu Mar 22, 2007 21:12 pm    Sujet du message:
Je n’ai pas peur de la mort.
Est-ce qu’il est compréhensible de ne pas avoir peur de la mort lorsqu’on tient à la vie ?

En tout cas, il me paraît difficile de dire que je n’ai pas peur de la mort parce que c'est rien : la période après la mort est peut-être rien, mais dans ce cas la mort est l’incroyable événement qui a fait de quelque chose (la vie, ma vie) un rien.

Est-ce alors parce que je ne pense pas correctement à la mort ou bien parce que je ne suis pas assez près d’elle ?
Exemple : lorsque je pense au vide ou à un chien, je n’en ai pas peur ; lorsque je suis devant le vide ou un chien un peu menaçant, j’ai peur.

Est-ce qu’alors j’aurais peur de la mort lorsque mon corps commencera à ce détraquer ? En ce cas, est-ce compréhensible de comprendre la mort (de quelque manière qu’on la définisse : néant, paradis ou enfer) par quelque chose qui n’a rien avoir avec elle (douleur, sensation anormale quant à des organes comme le cœur, les poumons, etc…).
Même remarque si je commence à avoir peur de la mort lorsqu’un médecin me dit : « vous avez un cancer ».

Est-ce que la moins mauvaise définition de la mort qui permettrait d’en comprendre la peur ne serait pas : la mort est une fin ?
En ce cas on aurait peur de sa mort comme l’on a peur que quelqu’un qui vous aime vous quitte ou meure, qu’une relation finisse. Et dans ce cas l’absence de sensation qu’est la mort aurait un rapport avec son contraire, la présence terrible des sensations dans le corps qui se détraque : certaines sensations sont le signe de la fin à venir des sensations (et pas seulement de cela d’ailleurs : de tout un nœud de relations).
Cela dit la peur de la mort n’est-elle pas plus « physique » : à rapprocher de la peur d’un chien ou du vide, qu’il est difficile d’analyser comme peur d’une fin ?

Peur de l’inconnu ? : je ne connais pas la mort, je n’ai jamais été dans le vide qui me cause le vertige, un chien ne m’a jamais attaqué, je n’ai jamais connu le fin de ma relation avec cette fille là, je n’ai jamais connu la disparition de ce proche ci.
Un peu mince comme explication quand même...

Un peu confus tout ça, mais j'ai fait pire... Wink
Romulus
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 24 Fév 2007
Messages: 4360

Message Posté le: Ven Mar 23, 2007 01:00 am    Sujet du message:
lol c'est clair Van2 t'as fait pire

Non je dirais que l'on a peur logiquement d'un chien ou du vide par instinct. Et l'instinct n'est qu'une réaction mécanique déstinée à pousser l'individu à se protéger, en bref une simple conséquence de l'évolution naturelle. Une espèce ne peut survivre et exister que si elle a une peur instinctive de la mort.

Maintenant est il sensé de redouter la mort quand on ne l'a pas en face? Si tu ne redoute pas le "rien du tout", pas vraiment. En revanche tu peut redouter la fin de ta vie, l'idée d'en avoir raté une partie (parce que mort trop jeune ou parce que tu ne l'a pas vécue pleinement). Mais pas l'état de mort, ce que certains appelent le néant qui en fait n'est rien au sens total du terme (enfin pour les athées)
Cioran
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 01 Jan 2007
Messages: 128

Message Posté le: Ven Mar 23, 2007 09:21 am    Sujet du message:
Les remarques de van2 m'inspirent...Même si la mort n'est rien, même si le fait de mourir n'est rien, la mort constitue toutefois un énorme changement par rapport à la vie, et ça lui confère iu caractère terrifiant (on n'aime pas les bouleversements, de façon naturelle, on n'aime pas qu'un être meurre, sorte de notre vie, on n'aime pas qu'une relation s'achève, on n'aime pas se retrouver au chomage alors qu'on pensait avoir du boulot pour le reste de ses jours, etc.).
De plus, penser que la mort n'est rien, c'est peut-être une réaction un peu individualiste. Si l'on a un projet de vie, pas seulement pour soi, mais pour ce qui nous entoure, la mort revient à l'échec de ce projet. Même si nous ne sommes plus là pour constater le changement, il suffit d'avoir des enfants et de participer à leur éducation, pour redouter que cette fin entraine la fin de cette éducation. C'est la fin de notre influence sur le monde, et tant que nous sommes vivants, nous espérons pouvoir mener cette influence au terme que nous avions imaginé.
van2
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 27 Fév 2007
Messages: 145
Localisation: alsace

Message Posté le: Ven Mar 23, 2007 12:00 pm    Sujet du message:
Les remarques de Romulus et Cioran m'ont permis de clarifier un peu ma pensée.

Il est peut-être normal que l’homme en tant qu’animal (qui a des instincts) ait peur du vide/ des chiens. Il est peut-être anormal qu’un animal ait peur du néant.

Mais en ce qui concerne l’homme en tant qu’homme, n’est-ce pas le contraire ?
Est-ce que je devrais pas plutôt ne pas avoir peur d’un chien que je devine pourtant inoffensif et du vide dans lequel je ne me jetterai pas ni ne tomberai, bref me débarrasser de cette peur souvent irrationnelle (que d’autres que moi n’ont pas). Et même lorsqu’une peur n’est pas irrationnelle, n’est-elle pas un handicap pour un être tel que l’homme (contre un danger, le raisonnement serait préférable à la peur).

Et au contraire, même si la peur est une souffrance, est-ce qu’il ne serait pas normal, et même souhaitable !, d’avoir peur de la fin de sa vie (exactement au même titre que de la mort de l’autre ou d’une chose belle, l’humanité, la démocratie, la planète etc…)
ddchouette
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Féminin
Age: 51
Inscrit le: 01 Fév 2007
Messages: 393

Message Posté le: Ven Mar 23, 2007 12:03 pm    Sujet du message:
je ne crois pas au néant. Je pense que tout est infini. Le temps, l'espace, tout ce qui peut exister sans qu'on le sache.Peut être un système sous une autre forme, une forme qu'on ne peut percevoir ni même imaginer. Nous ne sommes presque rien de tout façon..
Elissa
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 27 Oct 2006
Messages: 1313
Localisation: "Dans ton coeur Alex"

Message Posté le: Ven Mar 23, 2007 12:15 pm    Sujet du message:
J’ai peur de la mort car je ne sais pas ce qui m’attend dans cette vie si y aura une bien sur
Mais j’ai surtout peur du moment lui-même, une fois j’ai vu une femme qui agonise et elle avait du mal a respirer, C’était horrible, " elle disait je vais mourir j’ai peur… "

Donc c’est çà qui m’effraie le plus, comment mon âme va quitter mon corps comment je vais plus pouvoir respirer et tout s’arrête…Je crois que çà sera comme une asphyxions
Je ne veux pas…
Romulus
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 24 Fév 2007
Messages: 4360

Message Posté le: Ven Mar 23, 2007 15:40 pm    Sujet du message:
En fait je crois que la mort en elle peut faire peur quand on la considère comme un état.
Ainsi ça expliquerai la peur du changement qu'évoque Cioran. On passerai de "l'état de vie" à "l'état de mort". Une situation dont on ne sais rien et donc qui nous éffraie.
Mais pour moi l'erreur est de considérer la mort comme un état. Vu que ce n'en est pas un. Ce n'est pas une autre situation, ce n'est tout simplement qu'une "non-situation". On ne peut redouter ce qui n'existe pas.

Citation:
je ne crois pas au néant


Moi non plus en fait, le néant n'est que le fruit de l'imagination humaine, un "état" imaginaire pour signifier que la conscience a une fin.

Citation:
Si l'on a un projet de vie, pas seulement pour soi, mais pour ce qui nous entoure, la mort revient à l'échec de ce projet


Tout à fait d'accord mais ce n'est plus la peur de la mort en elle même. Une mère pourait ne pas vouloir mourrir parce qu'elle aurrait peur que ces enfants se retrouvent seuls sans éducation. Mais là c'est la même peur que si on la jetait en prison et qu'elle ne pourrait plus revoir ses enfants. Ce n'est donc pas sa mort en elle même qu'elle craint.
Moi ça m'ennuirait qu'on me dise que je vais mourrir jeune, parce qu'en plus de me dire que je vais rater quelquechose, je sais que mon entourage, ma famille, mes amis seront peinés au moins un temps.

Après il faut aussi accepter sa place mineure (pour ne pas dire insignifiante) dans le monde; Le monde continue à tourner sans toi et bien vite ton entourage pourra (ou devra) recommencer à vivre. Est ce que vous vous souciez de votre arrière arrière grand-père mort en 1902? Non. Est ce que quelqu'un d'autre s'en souci encore? non plus. Est ce un tord? pas vraiment, il a eu sa vie, il l'a vécue, tant mieux pour lui, en espérant qu'elle lui fut agréable.

Citation:
Et au contraire, même si la peur est une souffrance, est-ce qu’il ne serait pas normal, et même souhaitable !, d’avoir peur de la fin de sa vie (exactement au même titre que de la mort de l’autre ou d’une chose belle, l’humanité, la démocratie, la planète etc…)


Je suis d'accord on peut avoir peur de la fin de sa vie qui est une belle chose ou du moins potentiellement une belle chose. Mais du coup ce n'est pas vraiment la mort que tu craind.
En revanche il ne me semble pas souhaitable d'en avoir peur tant qu'elle ne te guette pas cette fin. Si tu accepte l'idée que la conscience qui a eu son début aurra sa fin, alors pas la peine de te tourmenter l'esprit, l'instinct suffira à t'en préserver dans la mesure du possible.

Citation:
Donc c’est çà qui m’effraie le plus, comment mon âme va quitter mon corps comment je vais plus pouvoir respirer et tout s’arrête…Je crois que çà sera comme une asphyxions
Je ne veux pas…


Ce qui t'éffraie c'est en partie la souffrance, mais une mort n'est pas forcément douloureuse. Des soufrances on en a toutes notre vie, est ce que la dernière est pire que les autres? A mon avis pour certaines mort c'est moins douloureux qu'une jambe cassée.

Tient je ne sais plus quel type a dits:
Philosopher c'est apprendre à mourrir

En d'autre terme accépter l'idée de sa propre fin inévitable. Après c'est sur mieux vaut tard que tôt Razz
van2
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 27 Fév 2007
Messages: 145
Localisation: alsace

Message Posté le: Ven Mar 23, 2007 16:46 pm    Sujet du message:
Romulus a écrit:


Citation:
Et au contraire, même si la peur est une souffrance, est-ce qu’il ne serait pas normal, et même souhaitable !, d’avoir peur de la fin de sa vie (exactement au même titre que de la mort de l’autre ou d’une chose belle, l’humanité, la démocratie, la planète etc…)


Je suis d'accord on peut avoir peur de la fin de sa vie qui est une belle chose ou du moins potentiellement une belle chose. Mais du coup ce n'est pas vraiment la mort que tu craind.
En revanche il ne me semble pas souhaitable d'en avoir peur tant qu'elle ne te guette pas cette fin.


Clarification de mes définitions :
Rien
Naissance
Vie
Mort : le passage de la vie à la mort, la fin (ou le début)
Rien (ou 2ème vie). Ce rien n’a aucune différence d’avec le rien d’avant la naissance, et donc ne mérite pas d’avoir un nom différent (c’est-à-dire le nom de « mort »).

Je retire « Souhaiter avoir peur de la mort » :

Disons que si aimer vraiment sa vie, quelqu’un, quelque chose, une relation quelconque, c’est aussi avoir peur de sa disparition, alors on peut souhaiter avoir peur de sa mort.
Mais cela ne s’applique qu’à certains amours et à certaines personnes. En y réfléchissant je pense qu’on peut tout à fait aimer/valoriser quelque chose sans avoir peur de sa disparition.
Cioran
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 01 Jan 2007
Messages: 128

Message Posté le: Ven Mar 23, 2007 19:33 pm    Sujet du message:
Citation:
Est ce que vous vous souciez de votre arrière arrière grand-père mort en 1902? Non. Est ce que quelqu'un d'autre s'en souci encore? non plus.


Bah ça dépend qui c'était Wink

Y'a des gens qui font encore des fims sur la mort de Jésus...

Et tout ça me fait me rendre compte que si on considère que la mort n'est rien, alors on peut tuer sans complexe. Vous allez me dire, et l'entourage de la victime? Tuons donc juste les anonymes que personne ne connait.

Peut-être qu'on part sur une piste en en écartant une autre. Tous les posts sur la peur de la mort parlent de la mort, pas de la peur. Cette peur nous permet quand même d'éviter la mort au quotidien en nous prévenant de certaines conduites à risque. Mais entre se prémunir de la mort et en être terrifié, il y a une large fourchette de sentiments.
Prométhée
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 31 Jan 2007
Messages: 1445

Message Posté le: Ven Mar 23, 2007 20:02 pm    Sujet du message:
'Tuons donc juste les anonymes que personne ne connait.'

Massacrons les clochards, les politiques ne pourront que nous en remercier.
van2
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 27 Fév 2007
Messages: 145
Localisation: alsace

Message Posté le: Sam Mar 24, 2007 15:47 pm    Sujet du message:
Cioran a écrit:


Peut-être qu'on part sur une piste en en écartant une autre. Tous les posts sur la peur de la mort parlent de la mort, pas de la peur. Cette peur nous permet quand même d'éviter la mort au quotidien en nous prévenant de certaines conduites à risque. Mais entre se prémunir de la mort et en être terrifié, il y a une large fourchette de sentiments.


Parce qu’on a réussit à ne plus avoir peur de la mort !!!!

Merci l’indifférence, le Paradis, les « la mort c’est rien ».

On sait que les gens et les choses sont mortels, mais c’est pas un savoir sérieux : notre comportement est lui celui d’un comportement avec des immortels.

Bon les cadavres, les espèces disparues, les époques passées, là on a du mal à les considérer comme immortels. Alors on les oublie (car les commémorations et les films historiques, c’est pas des souvenirs, c’est de l’imagination).
Pour Cioran : euh, en fait Jésus ça compte pas il est ressuscité.

Par contre je suis pas trop d’accord avec Cioran et Prométhée comme quoi on peut tuer des inconnus : on risque de penser à la mort en faisant des trucs comme ça.
?
Membre
Membre


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 09 Déc 2006
Messages: 166

Message Posté le: Sam Mar 24, 2007 18:07 pm    Sujet du message:
Cool

Dernière édition par ? le Mer Juil 02, 2008 20:03 pm; édité 1 fois
goulamass
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 28 Mai 2004
Messages: 1188
Localisation: AVIGNON

Message Posté le: Dim Mar 25, 2007 18:42 pm    Sujet du message:
Je me sens obligé de recentrer un eptit peu.

Je demande pas ce que vs pensez de ce qu'il pourrait y avoir après la mort mais plutôt ce que vous pensez de la mort elle mm nuance.

Disons que la mort est une porte (peu importe ce qu'il y a après) et le but de ce topic C comment vs sentez vs face à cette porte et non par rapport à ce qu'il a derrière.
Romulus
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 24 Fév 2007
Messages: 4360

Message Posté le: Dim Mar 25, 2007 21:49 pm    Sujet du message:
Je me permet quand même de répondre aux réfléxions Wink

Citation:
Et tout ça me fait me rendre compte que si on considère que la mort n'est rien, alors on peut tuer sans complexe. Vous allez me dire, et l'entourage de la victime? Tuons donc juste les anonymes que personne ne connait.


Sacré Cioran, il interprète mal mes propos et à tout les coup il le fait exprès en plus Wink

Tuer c'est oter la vie, si tu accepte ça ça veut dire que la vie n'est rien ce que je n'ai pas dits (c'est un raisonnement qu'on pourrait qualifier de nihiliste je pense, "tout disparais avec le temps donc rien n'a de valeur").

Avoir peur de perdre la vie se comprend surtout s'y on y est attaché, en revanche je dits que craindre ce qu'il y a après n'a pas de sens vu que ça serait craindre quelquechose qui n'existe pas selon moi.

En fait comme l'a bien dits ? craindre la fin de sa vie n'est pas très rationnel non plus. Puisqu'on le sais par avance et depuis longtemps que c'est quelquechose d'inévitable. Mais c'est une peur sans doute plus dure à ignorer que "l'après", car elle est instinctive et parfois bien utile.
Cependant comme je l'ai dits l'attitude rationnelle à avoir serait de ne là craindre que quand elle te menace cette fin; genre un pitbull enragé qui te fonce dessus ou une voiture qui grille un feu rouge alors que t'est sur le passage piéton.
Mais là dérrière ton ordinateur, si tu te tourmente là dessus je dits que c'est une erreur irrationnelle. Bien sur on a tous des peurs irrationnelles et bizarement j'ai sans doute peur de choses plus futiles que la prévisible fin de ma vie.

Citation:
Je me sens obligé de recentrer un eptit peu.


Il me semble qu'on ait vraiment dans le vif du sujet que tu as appelé "après-vie". On parle tant de la peur de cette "après" que de la peur de la fin de la vie

Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum pour jeunes -> Philosophie