abdou
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Posté le: Sam Nov 11, 2006 10:05 am Sujet du message: Comment peut-il y avoir du sens moral sans religion ?
Dans les sociétés sans religion, rien n’empêche les gens de commettre
toutes sortes d'actes immoraux. Une personne pieuse ne se laisserait jamais
corrompre, ne s'adonnerait pas au jeu, ne serait pas envieuse, ou ne mentirait
pas, parce qu'elle sait qu'elle aurait à en rendre compte dans l'au-delà,
alors qu'une personne irréligieuse est encline à tout cela. En effet, en
l’absence de la crainte de Dieu, un tel homme ne croit pas qu'il devra
rendre compte de ses actes dans l'au-delà, il risque alors d’accomplir
certains de ces actes répréhensibles dans des situations données : une
personne qui déclare, "je suis athée, mais je ne me livre pas à la
fornication" peut s'y adonner dans des lieux où la fornication est
considérée comme un acte normal.
Hors de l’éthique religieuse, le vol peut être légitimé, sous certaines
conditions. Ainsi, des personnes dépourvues de morale religieuse pourraient
prendre des serviettes de toilette ou des accessoires de décoration dans les
hôtels et centres de vacances et considérer cela comme un acte ne relevant
pas du vol.
Au contraire, une personne pieuse fait preuve d'une moralité stable, car elle
craint Dieu et n'oublie pas que Dieu connaît ses intentions aussi bien que
ses pensées. Elle agit sincèrement en évitant le pêché.
Une personne éloignée de la religion peut dire : "je suis athée, mais je
sais pardonner. Je ne connais ni la haine, ni le désir de vengeance."
Pourtant, un événement fâcheux peut l'amener un jour à perdre son
sang-froid et à avoir un comportement des plus inattendus. Elle peut tenter
de tuer ou de blesser quelqu'un, parce que le sens moral qu'elle adopte varie
selon l'environnement et les conditions de l'endroit où elle vit.
Mais quelqu'un qui croit en Dieu et en l'au-delà ne dévie jamais de ses bons
préceptes, quels que soient les conditions ou l'environnement. Sa moralité
n'est pas variable : elle est constante.
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sosso.pl
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Posté le: Sam Nov 11, 2006 10:23 am Sujet du message: Re: Comment peut-il y avoir du sens moral sans religion ?
abdou a
écrit: | Dans les sociétés
sans religion, rien n’empêche les gens de commettre toutes sortes d'actes
immoraux. Une personne pieuse ne se laisserait jamais corrompre, ne
s'adonnerait pas au jeu, ne serait pas envieuse, ou ne mentirait pas, parce
qu'elle sait qu'elle aurait à en rendre compte dans l'au-delà, alors qu'une
personne irréligieuse est encline à tout cela. |
D'abord, les gens ayant une religion commettent aussi des actes immoraux, donc
la religion n'est pas un frein.
En plus, regarde le mot "immoral" que tu utilises, ce cmot contient le mot
"morale" qui n'a pas de lien avce la religion, tu peux avoir une morale sans
religion.
De plus, on peut avoir une soritualité sans religion, c'est à dire, croire
en des règles de conduite de soi, sans les avoir trouver dans la religion.
|
Alitje
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Posté le: Jeu Nov 16, 2006 18:26 pm Sujet du message:
Tout à fait d'accord avec sosso.pl, la religion n'est pas tout! Toutes les
personnes croyantes et pratiquantes ne sont pas des personnes parfaites, et
les non-croyants ne sont pas des monstres...
Je pense que la morale est plus importante que la religion et (ce n'est que
mon avis) je pense que le monde irait p-e mieux si les religions n'existaient
pas, vu le nombre de conflits qu'elles provoquent!
|
Maggot
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Posté le: Jeu Nov 16, 2006 21:42 pm Sujet du message:
La religion doit exister en certaines parties même si je ne suis pas croyant.
Si tu va mourir dans quelques minutes, tu voudras être au paradis et faire
quelque chose de bon, car je ne crois pas que tu voudra rien faire pendant
l'éternité...
C'est pas la religion qui ne doit plus
exister, c'est une religion, car il y a plusieurs religions dans le monde
(Chrétien, Islamique, Jéhovah etc..). Je n'ai jamais vu de conflits entre
des boudhas et des catholiques, même si les catholiques en font beaucoup des
conflits. Ce sont les affaires comme par exemple, Adam et Ève. À quoi ça
sert de savoir qu'ils ont exister, comment ils ont pu exister s'il n'y avait
personne pour les faire naitres? Et de plus, ils ont tous les deux un nombril,
ce qui est impossible. La même chose pour "Jésus est réssuciter", est-ce
que c'est nécessaire de savoir qu'il est ressuciter pour croire en la
religion chrétienne (Catholique)? C'est ça qui faut rayer. On a même des
punitions graves (Ex-communier) si on ne croit pas ce qui est dit dans la
Bible, même pas un p'tit pourcentage de doute. C'est de la manipulation,
comme Anubis avait dit dans son propre topic sur l'Islam.
|
Maggot
Suprème actif

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Posté le: Ven Nov 17, 2006 04:44 am Sujet du message:
Et on est tous fait comme ca, la religion ne peut pas de pas exister. On croit
tous à quelque chose, on est conscient qu'on existe, on peut pas dire qu'on
est arriver comme ça sans raisons. Les Églises sont pas nécessaires, il y a
une différence entre une Église et une religion. Une Église c'est une institution religieuse. Le mot institution
peut être employé dans le sens religieux pour désigner l'Église, (avec une
majuscule) au sens de l'institution. Et non la religion en tant que t'elle.
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uacuus
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Posté le: Ven Nov 17, 2006 16:30 pm Sujet du message: Re: Comment peut-il y avoir du sens moral sans religion ?
abdou a
écrit: | En effet, en
l’absence de la crainte de Dieu, un tel homme ne croit pas qu'il devra
rendre compte de ses actes dans l'au-delà, il risque alors d’accomplir
certains de ces actes répréhensibles dans des situations données : une
personne qui déclare, "je suis athée, mais je ne me livre pas à la
fornication" peut s'y adonner dans des lieux où la fornication est
considérée comme un acte normal.
|
La personne qui agit par crainte, agit elle selon un principe moral? La
crainte de Dieu n'est pas un principe éthique, c'est un principe intéressé.
La vraie morale est désintéressée. Par ailleurs si Dieu commande à Abraham
de tuer son fils, sa piété le rendra criminel. L'obéissance au principe
divin fait taire toute considération raisonnable et éthique.
Dans le de rerum natura, Lucrèce,
prenant en exemple le sacrifice d'Iphigénie (vierge tuée parce que Diane
retenait les vents favorables au départ de la flotte vers Troie, si on ne lui
faisait ce sacrifice) montre que la religion peut aussi mener au mal.
Tantum religio potuit suadere malorum!
(livre I vers 100)
(Tant la religion sucita de maux!)
Je t'engage à le lire Lucrèce, Abdou: tu verras qu'il est possible de
construire une morale exigente sans passer par l'idée de Dieu, et en partant
de principes tout à fait opposés. Tu peux aussi lire des oeuvres de son
maître Epicure (il ne reste pas grand chose, mais c'est intéressant).
Plus difficile, la cratique de la raison
pratique de Kant, cherche précisément à répondre à ta question,
sur le fondement de la morale.
|
torres
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Posté le: Ven Nov 17, 2006 21:16 pm Sujet du message:
Citation: | Au
contraire, une personne pieuse fait preuve d'une moralité stable, car elle
craint Dieu et n'oublie pas que Dieu connaît ses intentions aussi bien que
ses pensées. |
Par quoi est justifié la morale du croyant? Uniquement par la crainte? C'est
trés déraisonnable de l'entendre, le religieux n'accomplirait de bons actes
que pour échapper à la dictature de Allah. Les croyants ne le respecteraient
que par sa puissance, sous crainte de recevoir de sévéres châtiments. La
religion montrerait alors un grand souci de la mort, manifestant de
l'espérance pour ôter le caractère troublant de l'évenement.
Citation: | La
même chose pour "Jésus est réssuciter", est-ce que c'est nécessaire de
savoir qu'il est ressuciter pour croire en la religion chrétienne
(Catholique)? C'est ça qui faut rayer. |
Le contenu de la religion doit être perçu comme important, et non comme
chose banale. Lorsque j'ai lu un peu le Coran, je suis manifestemment surpris
par la complexité du récit, et par l'ultime effort à fournir pour y voir
une certaine cohérence. Cette cohérence m'est encore inacessible, vu qu'il
faut le lire en entier pour bien le comprendre. Si le lecteur ne lit que
quelques sourates, il sera dans l'incapacité à percevoir le sens du Coran,
qui ne sera perçu que par une lecture globale.
Torres.
|
Sarabelle
Petit nouveau


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Posté le: Dim Déc 10, 2006 14:56 pm Sujet du message: comment peut-il y avoir de morale sans religion?
moi je pense ke la religion n'a rien avoir avec le sens moral d'une personne
c'est la personne elle même qui a une conscience ou n'en a pas. la religion
ne protège pas des mauvaises choses mais peut parfois les créer. Par exemple
quand une personne tue une autre personne en disant allah est
grand(akbhar:désolé pour l'orthographe mais je sais pas l'écrire) elle se
sert d'une religion pour justifier son acte or je ne pense pas ke allah ni
ocun dieu d'ailleurs n'est permis de tuer des innocents en leur nom. deplus
regarder le fait que depuis des années des gens s'entretue pour des religions
donc j'aimerai kon m'explique pourkoi on a des milliers de morts à cause des
religions si elles donnent soi disant un sens moral. eh ben moi je ne vois pas
kel sens morale elle donne je dirai plutot kels provoquent des conflits.
deplus de nos jours il y a de moins en moins de croyant qui applique leur
religion et je n'ai pas l'impression que le monde ai moins de sens morale pour
autant.
|
Xénastre
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Posté le: Sam Déc 16, 2006 03:27 am Sujet du message:
J’obéis quotidiennement à des rituels religieux : le corps est impur,
alors il faut le laver de ses péchés, sinon il sentira mauvais --> de là
la corvée de nettoyage quotidienne ; dormir régulièrement tu devras pour
abandonner à rien ta conscience vaniteuse, sinon sans sommeil tu stresseras ;
la faim tu seras forcé de l’assouvir, sinon tu en crèveras. Si la religion
ne me disait pas que ce qui est produit par le corps est impur et sale parce
qu’il est issu du péché de gourmandise, alors je ne vois pas pourquoi je
ne mangerais pas des excréments – à ce titre, le français a souvent eu un
rapport passionnel avec la nourriture. Les coprophages n’ont pas ce genre
d’état d’âme (Sade). Il ne me semble pas exister de sens moral sans
religion. De même que je ne puis poins concevoir d’athéisme qui ne se
reconnaisse pas nihiliste. A mon avis, un athée qui ne se reconnaît pas
nihiliste (niant toute valeur) est un menteur.
Citation: | De
plus, on peut avoir une soritualité sans religion, c'est à dire, croire en
des règles de conduite de soi, sans les avoir trouver dans la
religion. | Qu'est-ce qu'une «
soritualité » ? Remarquez, à part « ex nihilo » et « lupus agno vorat
», je n’y connais rien en latin, alors « heureux les simples d’esprit »
et « aux innocents les mains pleines » (sic). Et Emmanuel Kant ? Un
agnostique, pas un athée, vouant un culte immodéré de la raison – le
sermon y est assommant pour la victime, infatué de la part de l’instituteur
(sic) – du genre antipathique ce Kant pour enfin avouer « c’est bien »
d’en finir avec soi-même quant on a tant travaillé. Une « critique de la
raison pure », quelle absurdité ! La raison pure me semble justement quelque
chose qui ne se critique pas. Le pape est mort, un nouveau pape est appelé à
régner. Araignée ? Tiens, araignée, quel drôle de nom, pourquoi pas
libellule ou papillon ? (sic).
|
sosso.pl
Suprème actif


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Posté le: Sam Déc 16, 2006 11:23 am Sujet du message:
je voulais écrire spiritualité et non sorialité. ça paraissait logique, à
moins que l'on ne fonce sur son idée sans lire celle des autres.
|
elizewyn
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Posté le: Sam Déc 16, 2006 11:53 am Sujet du message:
Je suis athée, et pas nihiliste pour autant !
J'ai des valeurs, dont certaines recoupent celles que la religion prône, et
elles sont constantes, puisque je m'y tiens. Et moi je ne crains pas "dieu"
qui jugerait mes actes. Il n'y a que moi qui puisse les juger, ou dans les cas
plus extrêmes, la justice française (mais je doute d'en arriver là..)
Pour tout ce que tu dis, c'est pas forcément la religion qui te le dicte,
mais ton corps tout simplement : tu as besoin de manger car ton corps a besoin
de carburants, tu te lave pour éviter des infections, tu dors parce que ton
corps doit se reposer. La religion n'a rien à voir là dedans.
Et si tu as besoin de la religion pour te dire tout ce que tu dois faire
parce que sans elle, visiblement tu peux pas faire grand chose, y a un
problème. Les athées au moins, prennent leurs décisions seuls, sans se
référer à un quelconque dieu.
|
uacuus
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Posté le: Sam Déc 16, 2006 13:59 pm Sujet du message:
Xénastre a
écrit: | Et Emmanuel Kant ? Un
agnostique, pas un athée, vouant un culte immodéré de la raison – le
sermon y est assommant pour la victime, infatué de la part de l’instituteur
(sic) – du genre antipathique ce Kant pour enfin avouer « c’est bien »
d’en finir avec soi-même quant on a tant travaillé. Une « critique de la
raison pure », quelle absurdité ! La raison pure me semble justement quelque
chose qui ne se critique pas. Le pape est mort, un nouveau pape est appelé à
régner. Araignée ? Tiens, araignée, quel drôle de nom, pourquoi pas
libellule ou papillon ? (sic). |
Je n'ai jamais dit que Kant était un athée, je dis que sa réflexion le
mène à considérer la morale comme un absolu qui ne peut dépendre d'une
croyance particulière et religieuse, quoi que "dieu" soit l'une des "idées
régulatrices de la raison".
"Un agnostique, pas un athée, vouant un culte immodéré de la raison – le
sermon y est assommant pour la victime, infatué de la part de l’instituteur
(sic) – du genre antipathique ce Kant pour enfin avouer « c’est bien »
d’en finir avec soi-même quant on a tant travaillé."
Là il y a une polémique faite en une phrase bien mal construite, et qui ne
constitue pas vraiment une critique éclairée.
|
uacuus
Super actif

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Posté le: Sam Déc 16, 2006 14:04 pm Sujet du message:
"J’obéis quotidiennement à des rituels religieux : le corps est impur,
alors il faut le laver de ses péchés, sinon il sentira mauvais --> de là
la corvée de nettoyage quotidienne ; dormir régulièrement tu devras pour
abandonner à rien ta conscience vaniteuse, sinon sans sommeil tu stresseras ;
la faim tu seras forcé de l’assouvir, sinon tu en crèveras. Si la religion
ne me disait pas que ce qui est produit par le corps est impur et sale parce
qu’il est issu du péché de gourmandise, alors je ne vois pas pourquoi je
ne mangerais pas des excréments – à ce titre, le français a souvent eu un
rapport passionnel avec la nourriture. Les coprophages n’ont pas ce genre
d’état d’âme (Sade). Il ne me semble pas exister de sens moral sans
religion."
Une action n'est pas "religieuse" pour la seule raison qu'on puisse en trouver
l'équivalent dans les religions; ce genre de raisonnements rend tout confus.
Dès qu'une chose est analogue dans deux domaines différents, on va en
conclure à l'identité des deux domaines? Raisonnement rapide et faux.
Le carctère religieux d'un geste dépend de la signification qu'on lui donne.
Une action répétitive peut être une habitude sans être un "rituel". La
volonté de propretén a des eplications hygiéniques et sociologiques, et ne
passe pas forcément par un disours religieux de pureté.
|
Maggot
Suprème actif

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Posté le: Sam Déc 16, 2006 22:40 pm Sujet du message:
torres a
écrit: | Le contenu de la
religion doit être perçu comme important, et non comme chose banale. Lorsque
j'ai lu un peu le Coran, je suis manifestemment surpris par la complexité du
récit, et par l'ultime effort à fournir pour y voir une certaine cohérence.
Cette cohérence m'est encore inacessible, vu qu'il faut le lire en entier
pour bien le comprendre. Si le lecteur ne lit que quelques sourates, il sera
dans l'incapacité à percevoir le sens du Coran, qui ne sera perçu que par
une lecture globale.
Torres. |
Elle est peut-être preçu comme important, mais en fait elle ne l'est pas.
Quand tu télécharge quelque chose sur un ordinateur, un anti-virus par
exemple, et ça dit: Le meilleur anti-virus, télécharger-le vite!
Ça t'influence à le télécharger. Elle est perçue comme important et
utile. Mais quand tu l'ouvre, il y a un virus qui est intégrer dans le "faux
anti-virus" qui détruit tout ton ordinateur, alors en réalité, c'est même
pas un anti-virus. C'est seulement un piège.
Alors comme tu dit, la religion doit être perçue important, mais dès que tu t'intègre dans la religion,
tout est mal-fait. Je dit pas que toutes les religions sont comme ça, mais
c'est un peu le fait de l'Islam et du Christianisme, tu doit croire à des
choses qui ne sont même pas nécessaire.
Et pour ton Coran, c'est pas des textes sacrées vraiment du Dieu Allah. Si tu
veux savoir pourquoi, tu me le fait parvenir.
|
Xénastre
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Posté le: Sam Déc 16, 2006 23:04 pm Sujet du message:
Sur l’aspect dogmatique de nos rituels quotidiens, je ne faisais
qu’exposer mon opinion – cela peut paraître présomptueux. Quand
j’étais jeune, je vécus avec une chienne Tessy, qui était hédoniste,
profitant de la vie de manière impie, ne faisant que de profiter de
l’instant présent (carpe diem) : elle ne se lavait jamais (en fait, elle se
léchait ses saletés, puis se frottait sur l’herbe, mais sans le
sacro-saint rituel de purification par le lavage à l’eau), elle était
coprophage (inutile de préciser), elle se frottait lubriquement le sexe
lorsqu’elle était en chaleur – mais elle mourut tristement d’un cancer
de l’anus : elle périt par là où elle avait péché. En fait, elle ne put
perdre son innocence que dans la mort. C’est la morale de cette vie de chien
(mon interprétation est emprunte de religiosité par le mot "péché").
Dernière édition par Xénastre le Sam Déc 16, 2006 23:22 pm; édité 1 fois
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elizewyn
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Posté le: Sam Déc 16, 2006 23:22 pm Sujet du message:
Ce n'est qu'un chien, ce n'est pas un être humain. Les animaux vivent selon
leur instinct, rien d'autre.
|
torres
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Posté le: Sam Déc 16, 2006 23:22 pm Sujet du message:
Maggot a
écrit: | Elle est peut-être
preçu comme important, mais en fait elle ne l'est pas. Alors comme tu dit, la
religion doit être perçue important, mais dès que tu t'intègre dans la
religion, tout est mal-fait. Je dit pas que toutes les religions sont comme
ça, mais c'est un peu le fait de l'Islam et du Christianisme, tu doit croire
à des choses qui ne sont même pas nécessaire. |
Qu'as-tu su pour affirmer cela? Ne me rétorques pas que tu as lu des extraits
du Coran lui même traduit, livré avec des explications objectives, sans
remarques visant à le dénigrer. Que prônait Kant? Sapere aude: penses par toi même. "Aies le courage de te
servir de ton propre entendement" (cf Kant). Si tu veux découvrir le Coran,
lis le. Ne lis pas de critiques le concernant, qu'elles soient positives ou
négatives.
Torres.
|
Xénastre
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Posté le: Sam Déc 16, 2006 23:31 pm Sujet du message:
Citation: | «
Pour tout ce que tu dis, c'est pas forcément la religion qui te le dicte,
mais ton corps tout simplement : tu as besoin de manger car ton corps a besoin
de carburants, tu te lave pour éviter des infections, tu dors parce que ton
corps doit se reposer. La religion n'a rien à voir là dedans.
» |
Je me permets d’en douter sérieusement (ex : du chien coprophage qui ne se
lave jamais, ça n’est même pas surréaliste). Mais en douter est une
marque d’hérésie : que vous contestiez mon hérésie est légitime.
PS: Au passage, il me semble qu’il y a un abîme entre hédonisme et
épicurisme : l’épicurien c’est un clochard SDF (i.e. sans domicile
fixe), tandis que l’hédoniste, c’est le chien qui l’accompagne.
|
Maggot
Suprème actif

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Posté le: Dim Déc 17, 2006 01:14 am Sujet du message:
torres a
écrit: | Qu'as-tu su pour
affirmer cela? Ne me rétorques pas que tu as lu des extraits du Coran lui
même traduit, livré avec des explications objectives, sans remarques visant
à le dénigrer. Que prônait Kant? Sapere
aude: penses par toi même. "Aies le courage de te servir de ton propre
entendement" (cf Kant). Si tu veux découvrir le Coran, lis le. Ne lis pas de
critiques le concernant, qu'elles soient positives ou négatives.
Torres. |
Bon, je vais déboussoler les choses:
1°: Citation: | Nous sommes au mois de Ramadan de l’an 610. Le futur Prophète
de l’islam, Mohamed (Paix Soit Sur Lui), a pris l’habitude de s’isoler
pour méditer et chercher la voie de Dieu, dans une caverne proche de la
Mecque, sur le mont Hira. Plusieurs semaines passent. Et puis, la nuit qui
précède le 27 ème jour du mois, soudain, une apparition : un être de
lumière.
Ecoutons 1e récit du Prophète Mohammad (SAW) lui-même: “Il m’apprit
qu’il était l’ange Gabriel, que Dieu l’avait envoyé pour m’annoncer
qu’il m’avait choisi pour son messager L’ange m’apprit à faire mes
ablutions, et lorsque je revins le corps purifié, il me demanda de lire. Je
répondis : “ Je ne sais pas lire “. Il me prit dans ses bras et me serra
très fort, et me laissant ensuite, il me demanda encore une fois de lire. Je
lui dis “Mais je ne sais lire”. Il me serra de nouveau et plus fort, puis
me demanda de lire, et je répondis que je ne savais pas lire. Il me prit dans
ses bras pour la troisième fois et m’ayant serré encore plus fort
qu’avant, il me lâcha et dit :
“Lis au nom de ton Seigneur qui a créé ! Qui a créé l’homme d’une
adhérence. Lis ! Car ton Seigneur est le Très-Généreux, Qui a enseigné
par le calame, Qui a enseigné à l’homme ce qu’il ignorait”
Et Gabriel s’en fut, laissant Mohammad (SAW) en état de choc.
L’événement marque pourlui le début de la Prophétie, à 40 ans. Mais il
devra attendre trois longues années avant que de nouveau la révélation
divine le touche. Car il s’agit bien, comme son récit en témoigne, d’une
révélation et non d’une simple inspiration d’écrivain. Le Coran, tout
comme les autres textes sacrés reconnus comme tels (la Torah et ‘Evangile
par exemple) est “révélé” en ce sens précis qu’il est comme dicté
mot à mot au Prophète Mohammad (SAW), qui doit restituer fidèlement le
message divin à son Peuple.
Après trois ans de silence donc, les révélations reprennent, et
s’étaleront dans le temps sur les vingt dernières années de Mohammad
(SAW), dont les dix dernières se dérouleront à Medine. En effet, le Coran
n’apparaîtra pas soudain d’un bloc, construit et définitif. Mais il se
révèlera aux hommes par fragments, au grè des circonstances, apportant tel
éclaircissement ou telle voie à suivre lorsque le besoin d’être guidé se
fera sentir.
Pour autant, les lecteurs du Coran savent que celui-ci n’est pas une suite
de versets sans queue ni tête, mais au contraire un ensemble homogène de 114
sourates. L’explication de ce mystère nous est donnée dans le Coran
lui-même “Nous avons fragmenté le Coran pour que tu ne le récites aux
hommes que peu à peu, mais certes nous l’avons révélé”. (sourate 17,
verset 107)
Mohammad (SAW) qui ne savait ni lire ni écrire, insiste d’abord auprès de
ses compagnons pour que les versets soient appris par coeur au fur et à
mesure des révélations : on les récitera aux prières liturgiques. En
particulier, le Prophète Mohammad (SAW) a pris l’habitude, durant le mois
de Ramadan, de réciter la totalité du Coran alors connue, lors de prières
supplémentaires, les prières du Tarawih. Sous la surveillance de Gabriel, la
mémoire de Mohammad (SAW) devenait “plus féconde que le vent portant la
pluie”.
Et pendant le dernier Ramadan de Mohammad (SAW), Gabriel lui fera réciter par
deux fois la totalité du Coran, lui signifiant ainsi doublement
l’achèvement de sa mission et sa mort prochaine. La tradition d’apprendre
le Coran par coeur est donc bien ancrée dans le coeur des musulmans.
Mais les compagnons lettrés prennent également l’habitude de noter les
versets par écrit. A partir de quelle date exactement, on ne le sait.
Toujours est-il que cinq ans après la première révélation, des traces
écrites existent déjà. Et de cela on en est sûr, car c’est à cette
époque que le futur Calife Omar, séduit par la lecture de la sourate 20, se
convertit à l’islam.
Cette transcription du Coran, alors qu’à cette époque, n’existe par
écrit en langue arabe qu’un petit nombre de poèmes, trouve somme toute son
bien fondé dans le fait que la première révélation parle déjà de
l’importance de l’écrit, de l’enseignement par le calame.
Tout comme le Prophète (SAW) faisait réciter ses Compagnons, il dicte aux
scribes les versets, faute de papier (il n’est pas encore inventé) tous les
matériaux sont bons : morceaux de parchemin, cuir tanné, tablettes de bois,
omoplates de chameaux, morceaux de poterie, nervures médianes des dattiers...
Au fur et à mesure, les versets, comme un puzzle s’agenceront, le Prophète
Mohammad (SAW) précisant l’emplacement des versets dans les sourates, et
des sourates dans l’ensemble du Livre. En effet, si quelquefois, toute une
sourate fut révélée d’un coup, à d’autres occasions, les fragments
d’un même chapitre vinrent avec des intervalles, à d’autres encore,
plusieurs sourates étaient commencées simultanément et se poursuivaient
avec des interruptions.
Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la
conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent
s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie
sont corrigés grâce à la mémorisation du texte.
Ainsi, pas un iota du texte sacré ne pourra être modifié par erreur.
Lorsque le Prophète Mohammad (SAW) quitte ce monde, plusieurs Compagnons ont
la chance d’avoir retenu par coeur la totalité des versets. Par contre, il
n’existe pas de texte complet du Coran. Sur le coup, personne ne s’en
émeut outre mesure. La bataille de Yamâma va faire prendre conscience de ce
manque.
Là, cinq cents d’un groupe de trois mille musulmans de la première heure
et comptant parmi les plus connaisseurs du Coran, trouvent la mort. Omar prend
alors conscience du danger et s’en va trouver le Calife Abou-Bakar.
“Les compagnons de l’Envoyé de Dieu tombent à Yamâma à la façon de
papillons dans le feu, et je crains qu’ils le fassent toujours s’ils
rencontraient une occasion pareille de se faire tuer, cependant qu’ils sont
les porteurs du Coran. Ainsi le Coran sera perdu et oublié. Si tu le
réunissais et le faisais écrire?”
Pendant les dernières années de sa vie, le Prophète (SAW) employait de
manière officielle des secrétaires, les uns pour les tâches courantes,
d’autres pour la transcription de la révélation coranique. Le jeune Zaïd
ibn Thâbit faisait partie de ce groupe. Il était même devenu le scribe
principal de Mohammad (SAW) et comptait parmi les personnes qui connaissaient
la totalité du Coran par coeur.
Tout naturellement, le Calife Abou-Bakar le chargera donc de réunir le Coran
dans son ensemble. Mais le Calife, avec le scrupule qui le caractérise, tient
à ce que les précautions soient prises : pour chaque verset, Zaïd devra
trouver au moins deux témoignages écrits, avant de l’inclure dans la copie
définitive. Et le calife demandera aux habitants de Médine d’apporter les
fragments écrits qu’ils possèdent. Sur la totalité du Coran, la Tradition
nous apprend que seuls deux versets ne se trouvèrent par écrit que chez une
seule personne. Cette copie appelée Mushaf (feuilles réunies), sera
conservée par le Calife Abou-Bakar et après lui par son successeur Omar.
Pendant ce temps, l’enseignement du Coran est encouragé dans tout
l’empire musulman, qui ne cesse de s’accroître. Omar, toujours
perspicace, entrevoit le besoin d’envoyer des copies du Mushaf dans les
principaux centres, afin d’éviter tout risque de déviation, et d'erreurs
de prononciation dans les pays non-arabes. Mais il n’en aura pas le temps,
et c’est le troisième Calife Osman qui s’en chargera.
Il demandera à une commission présidée par le même Zaïd ibn Thâbit
d’établir sept copies à partir du Mushaf, en autorisant la révision de
l’orthographe dans le sens d’une plus grande lisibilité du texte, en
particulier pour les non arabophones.
Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran
que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire,
avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte
officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de
copie, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie
du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits.
Des copies envoyées par Osman, il en reste de nos jours une, complète, que
l’on peut admirer au musée Topkapi d’lstanboul, et une autre où il
manque quelques feuillets à Tachkent. Et entre ces copies et les millions
d’exemplaires éditées de nos jours, aucune différence... Ou plutôt si,
une différence existe, quant à l’orthographe. En effet, à l’époque de
la révélation, l’écrit venait à peine de faire son apparition. Pour les
vingt huit lettres que compte l’alphabet, seuls quinze signes différents
existaient. Ainsi le b, le t, le th, le n et le y avaient presque la même
façon de s ‘écrire et n’étaient pas différenciés par ce qu’on
appelle des signes diacritiques : les points sur ou sous les lettres en arabe,
les accents en français. On reconnaissait donc les lettres selon le contexte,
leur emplacement dans le mot. De même, si en arabe, les voyelles longues sont
représentées, les voyelles courtes et d’autres signes ne le sont
qu’exceptionnellement, quand il y a ambiguïté. Ce sont en effet les
fonctions grammaticales des mots qui permettent de les deviner. Tel est encore
le cas dans l’arabe écrit courant. Cette écriture ne permet donc pas à
une personne non arabophone de lire le texte phonétiquement (pis-aller
malgré tout nécessaire pour le croyant).
Le Coran bénéficia donc jusqu’à la deuxième moitié du premier siècle
de l’Hégire de différentes réformes orthographiques pour être tel que
nous le connaissons actuellement. |
J'ai pris ce texte là d'un site fait par des musulmans qui suit la religion
Islamique. Maintenant, j'ai pas besoin de lire des extraits du Coran pour
savoir comment il a été fait. J'ai pas besoin de lire le nom d'une compagnie
de vêtement pour savoir comment le vêtement à été fait.
2°: J'aimerais savoir ce que vous pensez du texte citer ci-haut. Je veut
savoir si tu voit les faussetées marqué ci-haut. C'est pas un ordre, vous
êtes pas obliger de lire ce texte, mais vous manquez un méchant bout.
Maggot.
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torres
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Posté le: Dim Déc 17, 2006 15:36 pm Sujet du message:
Maggot a
écrit: | J'ai pris ce texte là
d'un site fait par des musulmans qui suit la religion Islamique. Maintenant,
j'ai pas besoin de lire des extraits du Coran pour savoir comment il a été
fait. J'ai pas besoin de lire le nom d'une compagnie de vêtement pour savoir
comment le vêtement à été fait. |
Tu utilises les analogies de manière abusive. Lorsque tu n'es pas informé
sur un fait, un évenement, une idée, un auteur etc., tu es dans
l'incapacité de nier l'information reçue. Par conséquent, tu es aussi
incapable d'accepter et d'être d'accord avec ce qui est écrit. Cependant, la
plupart des personnes oublies le second fait, et se laissent abondamment
baigné. Chaque récit écrit est une interprétation personelle.
Tu ne peux pas vérifier la validité de la base de ta connaissance. Comment,
la ou les personnes qui ont écrit ce récit, ont-ils pu récolter toutes ces
données? Par les textes sacrés du Coran en premier lieu, puis par le Haddith
(faits rapportés), et enfin par l'histoire.
Il t'appartient de ne pas lire le Coran par toi même et de ne pas forger ta
propre opinion. Comme a dit Kant, tu fais partie de ceux qui ne sont pas
encore sortis de leur "minorité", c'est à dire la capacité d'établir une
opinion sans la tutelle d'autrui.
Amicalement.
Torres.
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