Comment peut-il y avoir du sens moral sans religion ?


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abdou
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Message Posté le: Sam Nov 11, 2006 10:05 am    Sujet du message: Comment peut-il y avoir du sens moral sans religion ?
Dans les sociétés sans religion, rien n’empêche les gens de commettre toutes sortes d'actes immoraux. Une personne pieuse ne se laisserait jamais corrompre, ne s'adonnerait pas au jeu, ne serait pas envieuse, ou ne mentirait pas, parce qu'elle sait qu'elle aurait à en rendre compte dans l'au-delà, alors qu'une personne irréligieuse est encline à tout cela. En effet, en l’absence de la crainte de Dieu, un tel homme ne croit pas qu'il devra rendre compte de ses actes dans l'au-delà, il risque alors d’accomplir certains de ces actes répréhensibles dans des situations données : une personne qui déclare, "je suis athée, mais je ne me livre pas à la fornication" peut s'y adonner dans des lieux où la fornication est considérée comme un acte normal.
Hors de l’éthique religieuse, le vol peut être légitimé, sous certaines conditions. Ainsi, des personnes dépourvues de morale religieuse pourraient prendre des serviettes de toilette ou des accessoires de décoration dans les hôtels et centres de vacances et considérer cela comme un acte ne relevant pas du vol.

Au contraire, une personne pieuse fait preuve d'une moralité stable, car elle craint Dieu et n'oublie pas que Dieu connaît ses intentions aussi bien que ses pensées. Elle agit sincèrement en évitant le pêché.

Une personne éloignée de la religion peut dire : "je suis athée, mais je sais pardonner. Je ne connais ni la haine, ni le désir de vengeance." Pourtant, un événement fâcheux peut l'amener un jour à perdre son sang-froid et à avoir un comportement des plus inattendus. Elle peut tenter de tuer ou de blesser quelqu'un, parce que le sens moral qu'elle adopte varie selon l'environnement et les conditions de l'endroit où elle vit.

Mais quelqu'un qui croit en Dieu et en l'au-delà ne dévie jamais de ses bons préceptes, quels que soient les conditions ou l'environnement. Sa moralité n'est pas variable : elle est constante.
sosso.pl
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Message Posté le: Sam Nov 11, 2006 10:23 am    Sujet du message: Re: Comment peut-il y avoir du sens moral sans religion ?
abdou a écrit:
Dans les sociétés sans religion, rien n’empêche les gens de commettre toutes sortes d'actes immoraux. Une personne pieuse ne se laisserait jamais corrompre, ne s'adonnerait pas au jeu, ne serait pas envieuse, ou ne mentirait pas, parce qu'elle sait qu'elle aurait à en rendre compte dans l'au-delà, alors qu'une personne irréligieuse est encline à tout cela.


D'abord, les gens ayant une religion commettent aussi des actes immoraux, donc la religion n'est pas un frein.

En plus, regarde le mot "immoral" que tu utilises, ce cmot contient le mot "morale" qui n'a pas de lien avce la religion, tu peux avoir une morale sans religion.
De plus, on peut avoir une soritualité sans religion, c'est à dire, croire en des règles de conduite de soi, sans les avoir trouver dans la religion.
Alitje
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Message Posté le: Jeu Nov 16, 2006 18:26 pm    Sujet du message:
Tout à fait d'accord avec sosso.pl, la religion n'est pas tout! Toutes les personnes croyantes et pratiquantes ne sont pas des personnes parfaites, et les non-croyants ne sont pas des monstres...

Je pense que la morale est plus importante que la religion et (ce n'est que mon avis) je pense que le monde irait p-e mieux si les religions n'existaient pas, vu le nombre de conflits qu'elles provoquent!
Maggot
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Message Posté le: Jeu Nov 16, 2006 21:42 pm    Sujet du message:
La religion doit exister en certaines parties même si je ne suis pas croyant. Si tu va mourir dans quelques minutes, tu voudras être au paradis et faire quelque chose de bon, car je ne crois pas que tu voudra rien faire pendant l'éternité...

C'est pas la religion qui ne doit plus exister, c'est une religion, car il y a plusieurs religions dans le monde (Chrétien, Islamique, Jéhovah etc..). Je n'ai jamais vu de conflits entre des boudhas et des catholiques, même si les catholiques en font beaucoup des conflits. Ce sont les affaires comme par exemple, Adam et Ève. À quoi ça sert de savoir qu'ils ont exister, comment ils ont pu exister s'il n'y avait personne pour les faire naitres? Et de plus, ils ont tous les deux un nombril, ce qui est impossible. La même chose pour "Jésus est réssuciter", est-ce que c'est nécessaire de savoir qu'il est ressuciter pour croire en la religion chrétienne (Catholique)? C'est ça qui faut rayer. On a même des punitions graves (Ex-communier) si on ne croit pas ce qui est dit dans la Bible, même pas un p'tit pourcentage de doute. C'est de la manipulation, comme Anubis avait dit dans son propre topic sur l'Islam.
Maggot
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Message Posté le: Ven Nov 17, 2006 04:44 am    Sujet du message:
Et on est tous fait comme ca, la religion ne peut pas de pas exister. On croit tous à quelque chose, on est conscient qu'on existe, on peut pas dire qu'on est arriver comme ça sans raisons. Les Églises sont pas nécessaires, il y a une différence entre une Église et une religion. Une Église c'est une institution religieuse. Le mot institution peut être employé dans le sens religieux pour désigner l'Église, (avec une majuscule) au sens de l'institution. Et non la religion en tant que t'elle.
uacuus
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Message Posté le: Ven Nov 17, 2006 16:30 pm    Sujet du message: Re: Comment peut-il y avoir du sens moral sans religion ?
abdou a écrit:
En effet, en l’absence de la crainte de Dieu, un tel homme ne croit pas qu'il devra rendre compte de ses actes dans l'au-delà, il risque alors d’accomplir certains de ces actes répréhensibles dans des situations données : une personne qui déclare, "je suis athée, mais je ne me livre pas à la fornication" peut s'y adonner dans des lieux où la fornication est considérée comme un acte normal.


La personne qui agit par crainte, agit elle selon un principe moral? La crainte de Dieu n'est pas un principe éthique, c'est un principe intéressé. La vraie morale est désintéressée. Par ailleurs si Dieu commande à Abraham de tuer son fils, sa piété le rendra criminel. L'obéissance au principe divin fait taire toute considération raisonnable et éthique.

Dans le de rerum natura, Lucrèce, prenant en exemple le sacrifice d'Iphigénie (vierge tuée parce que Diane retenait les vents favorables au départ de la flotte vers Troie, si on ne lui faisait ce sacrifice) montre que la religion peut aussi mener au mal.

Tantum religio potuit suadere malorum! (livre I vers 100)

(Tant la religion sucita de maux!)

Je t'engage à le lire Lucrèce, Abdou: tu verras qu'il est possible de construire une morale exigente sans passer par l'idée de Dieu, et en partant de principes tout à fait opposés. Tu peux aussi lire des oeuvres de son maître Epicure (il ne reste pas grand chose, mais c'est intéressant).
Plus difficile, la cratique de la raison pratique de Kant, cherche précisément à répondre à ta question, sur le fondement de la morale.
torres
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Message Posté le: Ven Nov 17, 2006 21:16 pm    Sujet du message:
Citation:
Au contraire, une personne pieuse fait preuve d'une moralité stable, car elle craint Dieu et n'oublie pas que Dieu connaît ses intentions aussi bien que ses pensées.


Par quoi est justifié la morale du croyant? Uniquement par la crainte? C'est trés déraisonnable de l'entendre, le religieux n'accomplirait de bons actes que pour échapper à la dictature de Allah. Les croyants ne le respecteraient que par sa puissance, sous crainte de recevoir de sévéres châtiments. La religion montrerait alors un grand souci de la mort, manifestant de l'espérance pour ôter le caractère troublant de l'évenement.

Citation:
La même chose pour "Jésus est réssuciter", est-ce que c'est nécessaire de savoir qu'il est ressuciter pour croire en la religion chrétienne (Catholique)? C'est ça qui faut rayer.


Le contenu de la religion doit être perçu comme important, et non comme chose banale. Lorsque j'ai lu un peu le Coran, je suis manifestemment surpris par la complexité du récit, et par l'ultime effort à fournir pour y voir une certaine cohérence. Cette cohérence m'est encore inacessible, vu qu'il faut le lire en entier pour bien le comprendre. Si le lecteur ne lit que quelques sourates, il sera dans l'incapacité à percevoir le sens du Coran, qui ne sera perçu que par une lecture globale.

Torres.
Sarabelle
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Message Posté le: Dim Déc 10, 2006 14:56 pm    Sujet du message: comment peut-il y avoir de morale sans religion?
moi je pense ke la religion n'a rien avoir avec le sens moral d'une personne c'est la personne elle même qui a une conscience ou n'en a pas. la religion ne protège pas des mauvaises choses mais peut parfois les créer. Par exemple quand une personne tue une autre personne en disant allah est grand(akbhar:désolé pour l'orthographe mais je sais pas l'écrire) elle se sert d'une religion pour justifier son acte or je ne pense pas ke allah ni ocun dieu d'ailleurs n'est permis de tuer des innocents en leur nom. deplus regarder le fait que depuis des années des gens s'entretue pour des religions donc j'aimerai kon m'explique pourkoi on a des milliers de morts à cause des religions si elles donnent soi disant un sens moral. eh ben moi je ne vois pas kel sens morale elle donne je dirai plutot kels provoquent des conflits. deplus de nos jours il y a de moins en moins de croyant qui applique leur religion et je n'ai pas l'impression que le monde ai moins de sens morale pour autant.
Xénastre
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Message Posté le: Sam Déc 16, 2006 03:27 am    Sujet du message:
J’obéis quotidiennement à des rituels religieux : le corps est impur, alors il faut le laver de ses péchés, sinon il sentira mauvais --> de là la corvée de nettoyage quotidienne ; dormir régulièrement tu devras pour abandonner à rien ta conscience vaniteuse, sinon sans sommeil tu stresseras ; la faim tu seras forcé de l’assouvir, sinon tu en crèveras. Si la religion ne me disait pas que ce qui est produit par le corps est impur et sale parce qu’il est issu du péché de gourmandise, alors je ne vois pas pourquoi je ne mangerais pas des excréments – à ce titre, le français a souvent eu un rapport passionnel avec la nourriture. Les coprophages n’ont pas ce genre d’état d’âme (Sade). Il ne me semble pas exister de sens moral sans religion. De même que je ne puis poins concevoir d’athéisme qui ne se reconnaisse pas nihiliste. A mon avis, un athée qui ne se reconnaît pas nihiliste (niant toute valeur) est un menteur.

Citation:
De plus, on peut avoir une soritualité sans religion, c'est à dire, croire en des règles de conduite de soi, sans les avoir trouver dans la religion.
Qu'est-ce qu'une « soritualité » ? Remarquez, à part « ex nihilo » et « lupus agno vorat », je n’y connais rien en latin, alors « heureux les simples d’esprit » et « aux innocents les mains pleines » (sic). Et Emmanuel Kant ? Un agnostique, pas un athée, vouant un culte immodéré de la raison – le sermon y est assommant pour la victime, infatué de la part de l’instituteur (sic) – du genre antipathique ce Kant pour enfin avouer « c’est bien » d’en finir avec soi-même quant on a tant travaillé. Une « critique de la raison pure », quelle absurdité ! La raison pure me semble justement quelque chose qui ne se critique pas. Le pape est mort, un nouveau pape est appelé à régner. Araignée ? Tiens, araignée, quel drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon ? (sic).
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Message Posté le: Sam Déc 16, 2006 11:23 am    Sujet du message:
je voulais écrire spiritualité et non sorialité. ça paraissait logique, à moins que l'on ne fonce sur son idée sans lire celle des autres.
elizewyn
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Message Posté le: Sam Déc 16, 2006 11:53 am    Sujet du message:
Je suis athée, et pas nihiliste pour autant !

J'ai des valeurs, dont certaines recoupent celles que la religion prône, et elles sont constantes, puisque je m'y tiens. Et moi je ne crains pas "dieu" qui jugerait mes actes. Il n'y a que moi qui puisse les juger, ou dans les cas plus extrêmes, la justice française (mais je doute d'en arriver là..)

Pour tout ce que tu dis, c'est pas forcément la religion qui te le dicte, mais ton corps tout simplement : tu as besoin de manger car ton corps a besoin de carburants, tu te lave pour éviter des infections, tu dors parce que ton corps doit se reposer. La religion n'a rien à voir là dedans.

Et si tu as besoin de la religion pour te dire tout ce que tu dois faire parce que sans elle, visiblement tu peux pas faire grand chose, y a un problème. Les athées au moins, prennent leurs décisions seuls, sans se référer à un quelconque dieu.
uacuus
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Message Posté le: Sam Déc 16, 2006 13:59 pm    Sujet du message:
Xénastre a écrit:
Et Emmanuel Kant ? Un agnostique, pas un athée, vouant un culte immodéré de la raison – le sermon y est assommant pour la victime, infatué de la part de l’instituteur (sic) – du genre antipathique ce Kant pour enfin avouer « c’est bien » d’en finir avec soi-même quant on a tant travaillé. Une « critique de la raison pure », quelle absurdité ! La raison pure me semble justement quelque chose qui ne se critique pas. Le pape est mort, un nouveau pape est appelé à régner. Araignée ? Tiens, araignée, quel drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon ? (sic).


Je n'ai jamais dit que Kant était un athée, je dis que sa réflexion le mène à considérer la morale comme un absolu qui ne peut dépendre d'une croyance particulière et religieuse, quoi que "dieu" soit l'une des "idées régulatrices de la raison".

"Un agnostique, pas un athée, vouant un culte immodéré de la raison – le sermon y est assommant pour la victime, infatué de la part de l’instituteur (sic) – du genre antipathique ce Kant pour enfin avouer « c’est bien » d’en finir avec soi-même quant on a tant travaillé."

Là il y a une polémique faite en une phrase bien mal construite, et qui ne constitue pas vraiment une critique éclairée.
uacuus
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Message Posté le: Sam Déc 16, 2006 14:04 pm    Sujet du message:
"J’obéis quotidiennement à des rituels religieux : le corps est impur, alors il faut le laver de ses péchés, sinon il sentira mauvais --> de là la corvée de nettoyage quotidienne ; dormir régulièrement tu devras pour abandonner à rien ta conscience vaniteuse, sinon sans sommeil tu stresseras ; la faim tu seras forcé de l’assouvir, sinon tu en crèveras. Si la religion ne me disait pas que ce qui est produit par le corps est impur et sale parce qu’il est issu du péché de gourmandise, alors je ne vois pas pourquoi je ne mangerais pas des excréments – à ce titre, le français a souvent eu un rapport passionnel avec la nourriture. Les coprophages n’ont pas ce genre d’état d’âme (Sade). Il ne me semble pas exister de sens moral sans religion."

Une action n'est pas "religieuse" pour la seule raison qu'on puisse en trouver l'équivalent dans les religions; ce genre de raisonnements rend tout confus. Dès qu'une chose est analogue dans deux domaines différents, on va en conclure à l'identité des deux domaines? Raisonnement rapide et faux.
Le carctère religieux d'un geste dépend de la signification qu'on lui donne. Une action répétitive peut être une habitude sans être un "rituel". La volonté de propretén a des eplications hygiéniques et sociologiques, et ne passe pas forcément par un disours religieux de pureté.
Maggot
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Message Posté le: Sam Déc 16, 2006 22:40 pm    Sujet du message:
torres a écrit:
Le contenu de la religion doit être perçu comme important, et non comme chose banale. Lorsque j'ai lu un peu le Coran, je suis manifestemment surpris par la complexité du récit, et par l'ultime effort à fournir pour y voir une certaine cohérence. Cette cohérence m'est encore inacessible, vu qu'il faut le lire en entier pour bien le comprendre. Si le lecteur ne lit que quelques sourates, il sera dans l'incapacité à percevoir le sens du Coran, qui ne sera perçu que par une lecture globale.

Torres.


Elle est peut-être preçu comme important, mais en fait elle ne l'est pas. Quand tu télécharge quelque chose sur un ordinateur, un anti-virus par exemple, et ça dit: Le meilleur anti-virus, télécharger-le vite!
Ça t'influence à le télécharger. Elle est perçue comme important et utile. Mais quand tu l'ouvre, il y a un virus qui est intégrer dans le "faux anti-virus" qui détruit tout ton ordinateur, alors en réalité, c'est même pas un anti-virus. C'est seulement un piège.

Alors comme tu dit, la religion doit être perçue important, mais dès que tu t'intègre dans la religion, tout est mal-fait. Je dit pas que toutes les religions sont comme ça, mais c'est un peu le fait de l'Islam et du Christianisme, tu doit croire à des choses qui ne sont même pas nécessaire.

Et pour ton Coran, c'est pas des textes sacrées vraiment du Dieu Allah. Si tu veux savoir pourquoi, tu me le fait parvenir.
Xénastre
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Message Posté le: Sam Déc 16, 2006 23:04 pm    Sujet du message:
Sur l’aspect dogmatique de nos rituels quotidiens, je ne faisais qu’exposer mon opinion – cela peut paraître présomptueux. Quand j’étais jeune, je vécus avec une chienne Tessy, qui était hédoniste, profitant de la vie de manière impie, ne faisant que de profiter de l’instant présent (carpe diem) : elle ne se lavait jamais (en fait, elle se léchait ses saletés, puis se frottait sur l’herbe, mais sans le sacro-saint rituel de purification par le lavage à l’eau), elle était coprophage (inutile de préciser), elle se frottait lubriquement le sexe lorsqu’elle était en chaleur – mais elle mourut tristement d’un cancer de l’anus : elle périt par là où elle avait péché. En fait, elle ne put perdre son innocence que dans la mort. C’est la morale de cette vie de chien (mon interprétation est emprunte de religiosité par le mot "péché").

Dernière édition par Xénastre le Sam Déc 16, 2006 23:22 pm; édité 1 fois
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Message Posté le: Sam Déc 16, 2006 23:22 pm    Sujet du message:
Ce n'est qu'un chien, ce n'est pas un être humain. Les animaux vivent selon leur instinct, rien d'autre.
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Message Posté le: Sam Déc 16, 2006 23:22 pm    Sujet du message:
Maggot a écrit:
Elle est peut-être preçu comme important, mais en fait elle ne l'est pas. Alors comme tu dit, la religion doit être perçue important, mais dès que tu t'intègre dans la religion, tout est mal-fait. Je dit pas que toutes les religions sont comme ça, mais c'est un peu le fait de l'Islam et du Christianisme, tu doit croire à des choses qui ne sont même pas nécessaire.


Qu'as-tu su pour affirmer cela? Ne me rétorques pas que tu as lu des extraits du Coran lui même traduit, livré avec des explications objectives, sans remarques visant à le dénigrer. Que prônait Kant? Sapere aude: penses par toi même. "Aies le courage de te servir de ton propre entendement" (cf Kant). Si tu veux découvrir le Coran, lis le. Ne lis pas de critiques le concernant, qu'elles soient positives ou négatives.

Torres.
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Message Posté le: Sam Déc 16, 2006 23:31 pm    Sujet du message:
Citation:
« Pour tout ce que tu dis, c'est pas forcément la religion qui te le dicte, mais ton corps tout simplement : tu as besoin de manger car ton corps a besoin de carburants, tu te lave pour éviter des infections, tu dors parce que ton corps doit se reposer. La religion n'a rien à voir là dedans. »

Je me permets d’en douter sérieusement (ex : du chien coprophage qui ne se lave jamais, ça n’est même pas surréaliste). Mais en douter est une marque d’hérésie : que vous contestiez mon hérésie est légitime.

PS: Au passage, il me semble qu’il y a un abîme entre hédonisme et épicurisme : l’épicurien c’est un clochard SDF (i.e. sans domicile fixe), tandis que l’hédoniste, c’est le chien qui l’accompagne.
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Message Posté le: Dim Déc 17, 2006 01:14 am    Sujet du message:
torres a écrit:
Qu'as-tu su pour affirmer cela? Ne me rétorques pas que tu as lu des extraits du Coran lui même traduit, livré avec des explications objectives, sans remarques visant à le dénigrer. Que prônait Kant? Sapere aude: penses par toi même. "Aies le courage de te servir de ton propre entendement" (cf Kant). Si tu veux découvrir le Coran, lis le. Ne lis pas de critiques le concernant, qu'elles soient positives ou négatives.

Torres.


Bon, je vais déboussoler les choses:

1°:
Citation:
Nous sommes au mois de Ramadan de l’an 610. Le futur Prophète de l’islam, Mohamed (Paix Soit Sur Lui), a pris l’habitude de s’isoler pour méditer et chercher la voie de Dieu, dans une caverne proche de la Mecque, sur le mont Hira. Plusieurs semaines passent. Et puis, la nuit qui précède le 27 ème jour du mois, soudain, une apparition : un être de lumière.
Ecoutons 1e récit du Prophète Mohammad (SAW) lui-même: “Il m’apprit qu’il était l’ange Gabriel, que Dieu l’avait envoyé pour m’annoncer qu’il m’avait choisi pour son messager L’ange m’apprit à faire mes ablutions, et lorsque je revins le corps purifié, il me demanda de lire. Je répondis : “ Je ne sais pas lire “. Il me prit dans ses bras et me serra très fort, et me laissant ensuite, il me demanda encore une fois de lire. Je lui dis “Mais je ne sais lire”. Il me serra de nouveau et plus fort, puis me demanda de lire, et je répondis que je ne savais pas lire. Il me prit dans ses bras pour la troisième fois et m’ayant serré encore plus fort qu’avant, il me lâcha et dit :
“Lis au nom de ton Seigneur qui a créé ! Qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Car ton Seigneur est le Très-Généreux, Qui a enseigné par le calame, Qui a enseigné à l’homme ce qu’il ignorait”
Et Gabriel s’en fut, laissant Mohammad (SAW) en état de choc.
L’événement marque pourlui le début de la Prophétie, à 40 ans. Mais il devra attendre trois longues années avant que de nouveau la révélation divine le touche. Car il s’agit bien, comme son récit en témoigne, d’une révélation et non d’une simple inspiration d’écrivain. Le Coran, tout comme les autres textes sacrés reconnus comme tels (la Torah et ‘Evangile par exemple) est “révélé” en ce sens précis qu’il est comme dicté mot à mot au Prophète Mohammad (SAW), qui doit restituer fidèlement le message divin à son Peuple.
Après trois ans de silence donc, les révélations reprennent, et s’étaleront dans le temps sur les vingt dernières années de Mohammad (SAW), dont les dix dernières se dérouleront à Medine. En effet, le Coran n’apparaîtra pas soudain d’un bloc, construit et définitif. Mais il se révèlera aux hommes par fragments, au grè des circonstances, apportant tel éclaircissement ou telle voie à suivre lorsque le besoin d’être guidé se fera sentir.
Pour autant, les lecteurs du Coran savent que celui-ci n’est pas une suite de versets sans queue ni tête, mais au contraire un ensemble homogène de 114 sourates. L’explication de ce mystère nous est donnée dans le Coran lui-même “Nous avons fragmenté le Coran pour que tu ne le récites aux hommes que peu à peu, mais certes nous l’avons révélé”. (sourate 17, verset 107)
Mohammad (SAW) qui ne savait ni lire ni écrire, insiste d’abord auprès de ses compagnons pour que les versets soient appris par coeur au fur et à mesure des révélations : on les récitera aux prières liturgiques. En particulier, le Prophète Mohammad (SAW) a pris l’habitude, durant le mois de Ramadan, de réciter la totalité du Coran alors connue, lors de prières supplémentaires, les prières du Tarawih. Sous la surveillance de Gabriel, la mémoire de Mohammad (SAW) devenait “plus féconde que le vent portant la pluie”.
Et pendant le dernier Ramadan de Mohammad (SAW), Gabriel lui fera réciter par deux fois la totalité du Coran, lui signifiant ainsi doublement l’achèvement de sa mission et sa mort prochaine. La tradition d’apprendre le Coran par coeur est donc bien ancrée dans le coeur des musulmans.
Mais les compagnons lettrés prennent également l’habitude de noter les versets par écrit. A partir de quelle date exactement, on ne le sait. Toujours est-il que cinq ans après la première révélation, des traces écrites existent déjà. Et de cela on en est sûr, car c’est à cette époque que le futur Calife Omar, séduit par la lecture de la sourate 20, se convertit à l’islam.
Cette transcription du Coran, alors qu’à cette époque, n’existe par écrit en langue arabe qu’un petit nombre de poèmes, trouve somme toute son bien fondé dans le fait que la première révélation parle déjà de l’importance de l’écrit, de l’enseignement par le calame.
Tout comme le Prophète (SAW) faisait réciter ses Compagnons, il dicte aux scribes les versets, faute de papier (il n’est pas encore inventé) tous les matériaux sont bons : morceaux de parchemin, cuir tanné, tablettes de bois, omoplates de chameaux, morceaux de poterie, nervures médianes des dattiers... Au fur et à mesure, les versets, comme un puzzle s’agenceront, le Prophète Mohammad (SAW) précisant l’emplacement des versets dans les sourates, et des sourates dans l’ensemble du Livre. En effet, si quelquefois, toute une sourate fut révélée d’un coup, à d’autres occasions, les fragments d’un même chapitre vinrent avec des intervalles, à d’autres encore, plusieurs sourates étaient commencées simultanément et se poursuivaient avec des interruptions.
Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie sont corrigés grâce à la mémorisation du texte.
Ainsi, pas un iota du texte sacré ne pourra être modifié par erreur.
Lorsque le Prophète Mohammad (SAW) quitte ce monde, plusieurs Compagnons ont la chance d’avoir retenu par coeur la totalité des versets. Par contre, il n’existe pas de texte complet du Coran. Sur le coup, personne ne s’en émeut outre mesure. La bataille de Yamâma va faire prendre conscience de ce manque.
Là, cinq cents d’un groupe de trois mille musulmans de la première heure et comptant parmi les plus connaisseurs du Coran, trouvent la mort. Omar prend alors conscience du danger et s’en va trouver le Calife Abou-Bakar.
“Les compagnons de l’Envoyé de Dieu tombent à Yamâma à la façon de papillons dans le feu, et je crains qu’ils le fassent toujours s’ils rencontraient une occasion pareille de se faire tuer, cependant qu’ils sont les porteurs du Coran. Ainsi le Coran sera perdu et oublié. Si tu le réunissais et le faisais écrire?”
Pendant les dernières années de sa vie, le Prophète (SAW) employait de manière officielle des secrétaires, les uns pour les tâches courantes, d’autres pour la transcription de la révélation coranique. Le jeune Zaïd ibn Thâbit faisait partie de ce groupe. Il était même devenu le scribe principal de Mohammad (SAW) et comptait parmi les personnes qui connaissaient la totalité du Coran par coeur.
Tout naturellement, le Calife Abou-Bakar le chargera donc de réunir le Coran dans son ensemble. Mais le Calife, avec le scrupule qui le caractérise, tient à ce que les précautions soient prises : pour chaque verset, Zaïd devra trouver au moins deux témoignages écrits, avant de l’inclure dans la copie définitive. Et le calife demandera aux habitants de Médine d’apporter les fragments écrits qu’ils possèdent. Sur la totalité du Coran, la Tradition nous apprend que seuls deux versets ne se trouvèrent par écrit que chez une seule personne. Cette copie appelée Mushaf (feuilles réunies), sera conservée par le Calife Abou-Bakar et après lui par son successeur Omar.

Pendant ce temps, l’enseignement du Coran est encouragé dans tout l’empire musulman, qui ne cesse de s’accroître. Omar, toujours perspicace, entrevoit le besoin d’envoyer des copies du Mushaf dans les principaux centres, afin d’éviter tout risque de déviation, et d'erreurs de prononciation dans les pays non-arabes. Mais il n’en aura pas le temps, et c’est le troisième Calife Osman qui s’en chargera.
Il demandera à une commission présidée par le même Zaïd ibn Thâbit d’établir sept copies à partir du Mushaf, en autorisant la révision de l’orthographe dans le sens d’une plus grande lisibilité du texte, en particulier pour les non arabophones.
Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de copie, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits.
Des copies envoyées par Osman, il en reste de nos jours une, complète, que l’on peut admirer au musée Topkapi d’lstanboul, et une autre où il manque quelques feuillets à Tachkent. Et entre ces copies et les millions d’exemplaires éditées de nos jours, aucune différence... Ou plutôt si, une différence existe, quant à l’orthographe. En effet, à l’époque de la révélation, l’écrit venait à peine de faire son apparition. Pour les vingt huit lettres que compte l’alphabet, seuls quinze signes différents existaient. Ainsi le b, le t, le th, le n et le y avaient presque la même façon de s ‘écrire et n’étaient pas différenciés par ce qu’on appelle des signes diacritiques : les points sur ou sous les lettres en arabe, les accents en français. On reconnaissait donc les lettres selon le contexte, leur emplacement dans le mot. De même, si en arabe, les voyelles longues sont représentées, les voyelles courtes et d’autres signes ne le sont qu’exceptionnellement, quand il y a ambiguïté. Ce sont en effet les fonctions grammaticales des mots qui permettent de les deviner. Tel est encore le cas dans l’arabe écrit courant. Cette écriture ne permet donc pas à une personne non arabophone de lire le texte phonétiquement (pis-aller malgré tout nécessaire pour le croyant).
Le Coran bénéficia donc jusqu’à la deuxième moitié du premier siècle de l’Hégire de différentes réformes orthographiques pour être tel que nous le connaissons actuellement.


J'ai pris ce texte là d'un site fait par des musulmans qui suit la religion Islamique. Maintenant, j'ai pas besoin de lire des extraits du Coran pour savoir comment il a été fait. J'ai pas besoin de lire le nom d'une compagnie de vêtement pour savoir comment le vêtement à été fait.

2°: J'aimerais savoir ce que vous pensez du texte citer ci-haut. Je veut savoir si tu voit les faussetées marqué ci-haut. C'est pas un ordre, vous êtes pas obliger de lire ce texte, mais vous manquez un méchant bout. Idea

Maggot.
torres
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Message Posté le: Dim Déc 17, 2006 15:36 pm    Sujet du message:
Maggot a écrit:
J'ai pris ce texte là d'un site fait par des musulmans qui suit la religion Islamique. Maintenant, j'ai pas besoin de lire des extraits du Coran pour savoir comment il a été fait. J'ai pas besoin de lire le nom d'une compagnie de vêtement pour savoir comment le vêtement à été fait.


Tu utilises les analogies de manière abusive. Lorsque tu n'es pas informé sur un fait, un évenement, une idée, un auteur etc., tu es dans l'incapacité de nier l'information reçue. Par conséquent, tu es aussi incapable d'accepter et d'être d'accord avec ce qui est écrit. Cependant, la plupart des personnes oublies le second fait, et se laissent abondamment baigné. Chaque récit écrit est une interprétation personelle.

Tu ne peux pas vérifier la validité de la base de ta connaissance. Comment, la ou les personnes qui ont écrit ce récit, ont-ils pu récolter toutes ces données? Par les textes sacrés du Coran en premier lieu, puis par le Haddith (faits rapportés), et enfin par l'histoire.

Il t'appartient de ne pas lire le Coran par toi même et de ne pas forger ta propre opinion. Comme a dit Kant, tu fais partie de ceux qui ne sont pas encore sortis de leur "minorité", c'est à dire la capacité d'établir une opinion sans la tutelle d'autrui.

Amicalement.
Torres.

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