tête chercheuse
De passage
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Posté le: Mer Oct 18, 2006 18:30 pm Sujet du message: La philosophie répond-elle aux questions essentielles?
Les élèves de classes terminales semblent déçus par leur expérience
nouvelle de la philosophie.
Exemples de questions essentielles ( essentielles parce qu'importantes pour
bien conduire sa vie):
Quelle est l'origine de notre monde?
Sommes-nous seuls dans l'univers?
Avons-nous une âme immortelle?
La croyance religieuse est-elle fondée?
Notre vie a-t-elle un sens?
Les philosophes se proclament humanistes, certains sont athées. L'humanisme
athée est-il possible?
De quoi parlons-nous quand nous parlons de Dieu?
Le message de Jésus est-il valable?
Faut-il se poser les questions essentielles?
Y a-t-il de nouvelles révélations?
Est-ce le rôle de la philosophie de répondre à ces questions?
Merci de donner votre avis.
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Méphistophélès
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Posté le: Mer Oct 18, 2006 18:44 pm Sujet du message:
Au contraire, la philosophie crée les questions existencielles; questions
auquelles seule la paresse intellectuelle et une bizarre forme de loggorrhée
populiste compulsive répond 
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uacuus
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Posté le: Mer Oct 18, 2006 20:17 pm Sujet du message:
Poser des questions sans avancer des théories pour y répondre, ce n'est pas
sérieux, et peu intéressant. Les philosophes répondent, mais leurs
réponses ne sont pas incontestables.
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Méphistophélès
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Posté le: Mer Oct 18, 2006 20:32 pm Sujet du message:
Quand je parlais de loggorrhées populistes compulsives ? 
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uacuus
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Posté le: Mer Oct 18, 2006 21:20 pm Sujet du message:
Je ne vois en quoi c'est une expression pertinente.
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Méphistophélès
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Posté le: Mer Oct 18, 2006 21:48 pm Sujet du message:
Moi non plus, mais nous ne parlons pas de la même réplique
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uacuus
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Posté le: Jeu Oct 19, 2006 01:28 am Sujet du message:
Bizarre ce smiley tout rose avec des coeurs, je le trouve un peu dissonnant.
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Méphistophélès
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Posté le: Jeu Oct 19, 2006 09:06 am Sujet du message:
Un smiley ça ne sonne pas, ça ne se prononce pas, et ça ne s'entend pas.
Les termes suivant auraient mieux convenus: ambigue, paradoxal,
contradictoire, equivoque, singulier, incoherant, mal placé...
Moi je le trouve parfait, mais on s'éloigne du sujet 
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tête chercheuse
De passage
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Posté le: Jeu Oct 19, 2006 09:28 am Sujet du message: La philosophie répond ou ne répond pas?
Pour Métempsychose, elle ne répond pas.( Elle crée les questions).
Pour Vacuus, elle répond.( Elle avance des théories pour répondre).
Il n'en reste pas moins que chacun d'entre nous se pose ces questions.
Moi-même, quand j'avais 17 ans, j'attendais des réponses.
Evacuer les questions, c'est faire comme l'autruche, se mettre la tête dans
le sable.
Smiling.
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Méphistophélès
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Posté le: Jeu Oct 19, 2006 10:11 am Sujet du message:
La politique de l'autruche est encore ce qu'il y a de plus censé à faire.
Cessez donc de mépriser nos amis volatiles 
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Tropcurieuse
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Posté le: Jeu Oct 19, 2006 11:36 am Sujet du message:
A chacun de trouver ses réponses, ou du moins d'en emprunter le chemin.
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uacuus
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Posté le: Jeu Oct 19, 2006 16:49 pm Sujet du message:
Kant a écrit la critique de la raison pure pour chasser les questions
métaphisiques de la recherche théorique, en expliquant pourquoi c'était
impossible par définition. Il peut être très sain d'évacuer certaines
questions, si elles sont mal posées dès le départ, et sont stériles.
Et cette évacuation ne se fait pas nécessairement de manière irréfléchie
et compulsive.
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Arsenic
De passage
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Posté le: Sam Oct 21, 2006 12:46 pm Sujet du message:
Philosopher c'est pas simplement interroger, c'est aussi une manière de
vivre. Mais je ne pense pas qu'on puisse, d'une interrogation sur des
questions fondatrice, en arriver au principe de l'autruche. Soit ces questions
fondatrices t'interpellent et tu lis, tu vis, en cherchant à les exploiter,
peut-être même à y répondre, soit tu les ignores, en faisant l'autruche et
dans ce cas tu es loin de philosopher.
Moi je pense qu'il est très dangereux de s'interroger sur les conditions de
l'âme humaine, sur sa nature et ses desseins. Certains me comprendront,
d'autres pas.
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Méphistophélès
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Posté le: Sam Oct 21, 2006 14:11 pm Sujet du message:
| Arsenic a
écrit: | Philosopher c'est pas
simplement interroger, c'est aussi une manière de vivre. Mais je ne pense pas
qu'on puisse, d'une interrogation sur des questions fondatrice, en arriver au
principe de l'autruche. Soit ces questions fondatrices t'interpellent et tu
lis, tu vis, en cherchant à les exploiter, peut-être même à y répondre,
soit tu les ignores, en faisant l'autruche et dans ce cas tu es loin de
philosopher.
Moi je pense qu'il est très dangereux de s'interroger sur les conditions de
l'âme humaine, sur sa nature et ses desseins. Certains me comprendront,
d'autres pas. |
C'est tout à fait possible au contraire d'en arriver par le biais de la
philosophie à la conclusion que rien au monde ne vaut la peine que l'on se
donne à réflechir. Dis grossierement car je ne tiens pasparticulierement à
me lancer dans le debat, je considère que la philosophie peut justifier
n'importe qu'elle idée et que des lors, elle ne constitue pas en soi un
instrument efficace pour répondre à ses questions. De même il me semble
aberrant de vouer une certitude absolue sur des choses aussi peu fiables que
la reflexion, la logique, ou notre perception du réel. Dès lors, il devient
difficile de croire en quoi que ce soit. Il me semble plus sage de laisser
derrière nous ce que les hommes nomment "la recherche de la verité" pour
nous concentrer sur l'acceptation d'une verité arbitraire fixée par la
majorité.
Il ne sert à rien d'avoir raison - il est même impossible d'avoir raison-,
ce qui importe au font, aussi horrible que cela puisse paraître, c'est de
penser comme les autres afin de s'integrer au mieux à la société.
Le réel, c'est ce que l'homme aura désigné comme tel.
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Arsenic
De passage
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Posté le: Sam Oct 21, 2006 14:21 pm Sujet du message:
| Métempsychose a
écrit: |
C'est tout à fait possible au contraire d'en arriver par le biais de la
philosophie à la conclusion que rien au monde ne vaut la peine que l'on se
donne à réflechir. Dis grossierement car je ne tiens pasparticulierement à
me lancer dans le debat, je considère que la philosophie peut justifier
n'importe qu'elle idée et que des lors, elle ne constitue pas en soi un
instrument efficace pour répondre à ses questions. De même il me semble
aberrant de vouer une certitude absolue sur des choses aussi peu fiables que
la reflexion, la logique, ou notre perception du réel. Dès lors, il devient
difficile de croire en quoi que ce soit. Il me semble plus sage de laisser
derrière nous ce que les hommes nomment "la recherche de la verité" pour
nous concentrer sur l'acceptation d'une verité arbitraire fixée par la
majorité.
Il ne sert à rien d'avoir raison - il est même impossible d'avoir raison-,
ce qui importe au font, aussi horrible que cela puisse paraître, c'est de
penser comme les autres afin de s'integrer au mieux à la société.
Le réel, c'est ce que l'homme aura désigné comme
tel. |
Tu me sembles bien catégorique dans tes affirmations alors que c'est un avis
on ne peut plus personnel que tu nous dévoiles ici. Ton sceptissisme est
très clair, mais je ne le partage absolument pas. J'ai souvent essayé de ne
plus chercher de réponses, de laisser mon esprit se gaver de non sens (qui
est le sens de la vie de la majorité des gens), mais lorsque j'en arrive à
la conclusion qu'il n y a finalement rien de certain, la seule chose qu'il
l'est ce que la vie est inutile. De plus il est très dangereux, je pense,
d'affirmer qu'il est mieux d'abandonner la "recherche de la vérité", car par
là il est facile de tomber dans la certitude que le monde est absurde, et
ça, c'est la porte ouverte au rejet de l'humanité. 
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Méphistophélès
Suprème actif
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Posté le: Sam Oct 21, 2006 14:27 pm Sujet du message:
Je n'aime pas les debats, et savez vous pourquoi ? Parceque les rhéteurs ont
une très nette tendance à vomir des lieux communs plutôt que de prendre ne
fusse que deux secondes pour réflechir à la pertinence de leur propos: ça
m'insupporte
Je vous laisse. Amusez vous bien.
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Arsenic
De passage
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Posté le: Sam Oct 21, 2006 14:32 pm Sujet du message:
Franchement si je peux me permettre t'as vraiment une attitude pourrie...
A quoi sert de lancer un débat, ne serait-ce que de contredire une pensée si
c'est pour ensuite dire que toute personne qui expose un avis est un sophiste.
Et pourquoi dire que les rhéteurs que nous sommes ne reflechissent pas si
c'est justement ce que tu évites en quittant le débat ?
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Méphistophélès
Suprème actif
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Posté le: Sam Oct 21, 2006 14:39 pm Sujet du message:
J'ai dit precedement que je ne tenais pas spécialement à m'investir dans ce
debat, et ta dernière réplique m'a convaincu de me retirer sur l'heure.
Ne le prend pas mal, avec le temps j'ai perdu en patience.
Bonne continuation tout de même.
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Arsenic
De passage
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Posté le: Sam Oct 21, 2006 14:41 pm Sujet du message:
D'accord, c'est pas grave. Je me suis emporté parce que j'avais l'impression
que tu prenais un peu le sujet de haut en disant que de toute façon le débat
ne t'aiderais jamais. C'est quand même dommage si c'est ce que tu penses.
Mais autant pour moi  , dsl.
J'espère que cette petite péripétie ne tueras pas le sujet très
intéressant
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nelika
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Posté le: Sam Oct 21, 2006 16:01 pm Sujet du message:
blague apart : pourquoi quan on parle de philosophie on es obligé d'utiliser
des mot compliqué, je veux dire, rien que dans les deux page que j'ai lue la,
doit y'avoir pas mal de mot que je conai meme pas ou dont je ne conais pa
reelement le sens, et donc pour comprendre quelque chose j'ai la migraine, ce
qui est domage vu qu'en general je m'interesse assez au "grandes question de
la vie" ( sans pour autan me prendre la tete dessus pendant 10ans )
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