sntnad
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Posté le: Sam Jan 20, 2007 08:18 am Sujet du message:
moi je le suis depuis mes l'age de 3 ou 4 ans c'est l'age chez nous "les
musulman". c'est une question de religion, de santé et vous savez quoi il y
a un moment j'ai apris que meme les filles peuves l'etre je sais pas comment c'est mais je
vs invite a faire des recherches !
voila pour ceux qui aime la lecture !
Citation: | Du
latin circumcisio (découper autour), la circoncision consiste en l'ablation
totale ou partielle du prépuce, qui laisse le gland du pénis à découvert.
Elle est pratiquée depuis la préhistoire. On estime qu'elle concerne
aujourd'hui entre un quart et un cinquième de la population masculine
mondiale. Elle est essentiellement pratiquée pour des motifs culturels et
religieux, mais aussi thérapeutiques et prophylactiques :
Dans le judaïsme, la circoncision au huitième jour du nouveau-né mâle, en
présence de dix hommes adultes (miniane) est un rite fondateur, la Brit milah
Dans l'islam, elle est pratiquée sur les nouveaux-nés et enfants mâles
âgés de sept jours à environ treize ans et est appelée touhour
(purification).
La circoncision se pratique aussi dans certaines communautés chrétiennes
comme les coptes (en Egypte), aux Philippines ou en Afrique.
Aux États-Unis principalement, la circoncision est utilisée à des fins
controversées d’hygiène préventive ; elle concerne encore plus de 50% des
nouveaux-nés.
Enfin, médicalement, la circoncision est le principal traitement du phimosis,
affection de l'adulte, avec laquelle est encore souvent confondue
l'impossibilité physiologique de rétracter le prépuce de l'enfant. En
médecine on parle aussi bien de circoncision que de posthectomie.
La circoncision, qui constitue une atteinte à l'intégrité du corps, le plus
souvent pratiquée sur des enfants, sans leur consentement et en l'absence
d'une nécessité objective comme un motif médical sérieux et effectif,
suscite chez certaines personnes des objections d'ordre moral. Principalement
aux États-Unis, des groupes opposés à sa pratique sur les mineurs militent
pour qu'elle soit règlementée au même titre que les mutilations sexuelles
féminines.
Sommaire [masquer]
1 Conséquences physiques de la circoncision
2 Pratique rituelle
2.1 Historiquement
2.2 Religions
2.2.1 Judaïsme
2.2.2 Christianisme
2.2.3 Islam
2.2.4 Bouddhisme et Confucianisme
2.2.5 Religions animistes
2.2.6 Sikhisme
3 Circoncision médicale
3.1 Phimosis
3.2 Prévention des maladies infectieuses
3.3 Statistiques des cas de cancer
3.4 Circoncision néonatale
4 Aspects juridiques et éthiques
4.1 En France
4.2 En Suède
4.3 Le problème du consentement
4.4 Conséquences psychologiques de la circoncision
4.5 Mouvement pour l'intégrité génitale
5 Bibliographie
6 Notes
7 Voir aussi
7.1 Articles connexes
7.2 Liens externes
Conséquences physiques de la circoncision [modifier]
Lorsque le pénis intact est à l’état de flaccidité, ses principales
zones érogènes que constituent le gland et la face interne du prépuce sont
protégées des frottements externes et du dessèchement, ce qui évite leur
stimulation en dehors des activités sexuelles, préserve leur sensibilité et
les maintient dans leur état naturel de muqueuses. La circoncision, en
supprimant cette protection naturelle, provoque une kératinisation de
l’épithélium du gland et une diminution de sa sensibilité.
Lorsque se produit une érection du pénis intact, le prépuce déplié
fournit une réserve de peau qui compense l’allongement du sexe masculin
tout en lui permettant de conserver un manchon mobile qui facilite les
mouvements de va-et-vient liés à l’activité sexuelle : en transformant
les mouvements relatifs de translation entre le pénis et le corps qui
l'entoure en enroulements et déroulements des muqueuses du prépuce sur la
tête du pénis, ce manchon mobile limite les frottements et l’abrasion. La
circoncision supprime plus ou moins cette réserve suivant la quantité de
peau excisée, ce qui peut conduire, dans les cas extrêmes, à une tension
excessive de la peau provoquant des douleurs lors des érections.
Le prépuce possède enfin un important réseau de terminaisons nerveuses
spécialisées dans la sensation du toucher : bande striée de l'anneau
préputial, muqueuse interne du prépuce, qui interviennent probablement en
tant que protagonistes dans les sensations de plaisir liées aux activités
sexuelles. Certains hommes se font d'ailleurs circoncire afin de réduire la
sensibilité de leur pénis, pour “tenir” plus longtemps lors des rapports
sexuels. Il faut à ce propos signaler que cet effet apparemment bénéfique
de la circoncision sur l'éjaculation précoce ne permet pas de réduire
statistiquement l'existence de ce trouble chez les circoncis car la perte de
sensibilité induirait aussi une perte d'information quant à l'imminence de
l'éjaculation, ce qui globalement nuirait au contrôle cérébral sur le
rapport.
Ces observations montrent que le prépuce assure dans l’anatomie du pénis
diverses fonctions, protectrice, mécanique et sensorielle qui peuvent être
altérées, voire supprimées, par la circoncision. On ne peut parler de
castration au sens propre, car la capacité d'avoir des érections et la
fécondité de l'individu ne sont pas affectées, mais la circoncision est
susceptible d'altérer plus ou moins gravement le plaisir sexuel et le confort
dans la vie quotidienne.
Historiquement [modifier]
La pratique de la circoncision remonte aux premières traces laissées par
l'Homme. Des représentation de cette opération chirurgicale ont été
retrouvées sur des dessins rupestres datant du Néolithique, ainsi que sur
des hiéroglyphes de tombeaux égyptiens[1].
La circoncision est mentionnée au Ve siècle av. J.-C. par Hérodote, qui
l’évoque dans le second livre de ses Histoires et en attribue la paternité
aux Égyptiens. Cette paternité est confirmée par de nombreux vestiges
archéologiques, le plus ancien étant une gravure du tombeau d’Ankhmahor
(6ème dynastie, entre -2300 et -2200), à Saqqarah, qui représente une
circoncision pratiquée avec un silex sur un homme debout.
Hérodote explique la circoncision par une prescription hygiénique. On a dit
aussi qu'elle accroissait la vigueur sexuelle et la jouissance du mâle.
Inversement, le philosophe Philon d'Alexandrie voyait dans la circoncision une
renonciation symbolique aux péchés de la chair. Une autre interprétation
religieuse fait de ce rite une forme édulcorée de sacrifice : plutôt que
d’offrir son corps entier à la divinité qui lui a donné la vie, l’homme
lui fait présent d’une petite partie de sa chair.
L’interprétation la plus fréquente, dans les civilisations où la
circoncision a lieu à la préadolescence, considère la circoncision comme un
rite initiatique permettant à l’enfant de devenir adulte.
Une autre interprétation doit être trouvée dans les civilisations voulant
que l’opération ait lieu immédiatement après la naissance. La Bible
a-t-elle simplement cherché là un moyen de perpétuer un rite païen
antérieur ? Plus fondamentalement, l'histoire d'Abraham, de Sarah et d'Isaac,
ou Ismaël pour les musulmans, fonde la filiation légitime, reconnue par la
société dès la naissance, et indépendante des liens biologiques et
conjugaux, qui sont problématiques.
Le rite de la circoncision, à l'instar des interdictions alimentaires et des
prescriptions vestimentaires ont pu être des moyens de marquer les
communautés religieuses par des signes distinctifs ostensibles [2].
Religions [modifier]
Judaïsme [modifier]
Circoncision de Jésus sur le retable des Douze Apôtres de Friedrich Herlin
de Nördlingen, 1466.Rothenburg ob der TauberLa religion juive pratique la
circoncision le huitième jour de la naissance, sauf avis médical contraire.
C’est au père qu’il incombe de préparer la cérémonie, qui doit se
dérouler tôt le matin. La circoncision s’appelle en hébreu milah
(coupure), mais l’expression complète est Brith milah, Brit signifiant
Alliance. En effet, cette circoncision rappelle l’alliance promise par Dieu
à Abraham et après lui à tout le peuple d'Israël. L’Ancien Testament
fait d’Abraham et de sa famille les premiers circoncis ; lorsque Dieu
apparaît à Abraham, il lui indique ainsi les termes de son alliance avec le
peuple juif (Genèse, XVII:10-12) :
« Et voici mon alliance qui sera observée entre moi et vous, et ta
postérité après toi : que tous vos mâles soient circoncis.
Vous ferez circoncire la chair de votre prépuce, et ce sera le signe de
l’alliance entre moi et vous.
Quand ils auront huit jours, tous vos mâles seront circoncis, de génération
en génération.»
Alors âgé de 99 ans, Abraham se circoncit, impose l’opération à son
premier fils Ismaël qui a 13 ans, ainsi qu’à tous les hommes et enfants
mâles de sa maison. Il répète ensuite l’opération sur le petit Isaac,
âgé de 8 jours. Ces différences d'ages entre les deux enfants d'Abraham
lors de la circoncision expliquent les différences observées aujourd'hui
entre les traditions musulmanes et juives.
Quand la Judée fut soumise aux successeurs d'Alexandre le Grand, la
circoncision fut contestée par les Juifs hellénisés. La querelle tourna à
l'affrontement quand le roi Antiochos IV Épiphane voulut soumettre la
population à une hellénisation forcée impliquant :
l’éphébie (préparation militaire supposant la gymnastique nu à la
palestre).
l’abandon de la circoncision dont les Grecs faisaient honte aux juifs ; on
créa donc une opération de restauration du prépuce ; elle était d'autant
plus difficile que le seul antiseptique et antidouleur connu était la feuille
de saule qui favorise l'hémorragie.
l’adoption de la langue grecque au détriment de l’araméen
Cette tentative provoqua la guerre des Macchabées et l'avènement de la
dynastie hellénisée des Hasmonéens.
Aux États-Unis, pays où la circoncision est extrêmement courante y compris
hors de toute connotation religieuse, un mouvement minoritaire de juifs
opposés à la circoncision (Jews against circumcision) préconise l'abandon
de cette pratique; En fait, la circoncision est une des coutumes les plus
vivaces du peuple juif, bien devant le respect du Chabbat ou de la nourriture
cachère, ce que décrit Spinoza lorsqu'il écrit : "Le signe de la
circoncision me paraît d'une telle conséquence que je le crois capable
d'être à lui tout seul le principe de la conservation du peuple juif "
(Traité théologico-politique, 1670)
Christianisme [modifier]
Circoncision de Jésus, cathédrale de ChartresSaint Paul est réputé
(doctrinalement) être à l’origine de l’abandon de la circoncision,
contre l’avis des judéo-chrétiens. L'Église catholique romaine n'a jamais
nié la Circoncision de Jésus, célébrée chaque année le 1er janvier, date
du début de l'an 1 (alors que Jésus-Christ est symboliquement né un 25
décembre), et ce, jusqu'en 1970. Le Saint-Prépuce fut même une relique
vénérée.
Dans le Nouveau Testament, un seul des quatre évangélistes évoque de façon
claire la circoncision du Christ. Il s’agit de Luc (II:21) :
« Et lorsque furent accomplis les huit jours pour sa circoncision, il fut
appelé du nom de Jésus, nom indiqué par l’ange avant sa conception. »
En revanche, dans les Épîtres de Saint Paul, la circoncision n’apparaît
pas nécessaire ; seule est nécessaire la "circoncision du cœur" (Romains 2,
28-29, adapté de Deutéronome 10, 16-17 et 30, 6). ou encore :
« La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien; ce qui
compte, c’est de garder les commandements de Dieu. » (Corinthiens,
VII:19).. Le débat se trouva alors clos dans la forme de judaïsme adaptée
aux païens qu'est le christianisme.
La Circoncision est encore pratiquée par les Églises coptes d’Égypte et
d’Éthiopie. À titre d’anecdote, on ajoutera qu’en Angleterre la reine
Victoria, estimant que la famille royale descendait de David, fit circoncire
ses enfants, notamment le futur roi Édouard VII. La coutume s’est
perpétuée par la suite, mais la princesse Diana a refusé que ses deux
garçons soient circoncis.
Un pays à majorité catholique, les Philippines, présente un taux de
circoncision assez proche de 100 %, il semble que cette pratique culturelle
remonte à des origines pré-hispaniques et ait été encouragée par la
colonisation américaine (1898-1946), ces derniers mettant en avant le côté
hygiénique. La méthode traditionnelle employée est plutôt une
superincision sans ablation du prépuce qui se rétracte de lui même. Une
très forte pression culturelle (stigmatisation des non-circoncis) explique la
quasi-universalité de la pratique encore de nos jours. (Les Philippines sont
peuplées principalement par des ethnies malaises)
En Polynésie française, un pays d'outre-mer à majorité chrétienne (mais
où la répartition des confessions est de type "américain"), la
superincision ou supercision est également généralisée dans les tous les
milieux à dominante autochtone, pratiquants ou non. Elle y est considérée
comme le pilier de l'identité masculine autochtone et l'état de
non-circoncision fournit, pour les hommes, les premières insultes contre les
éléments allochtones (ce qui revient à la très forte pression culturelle
évoquée ci-dessus)…
La circoncision rituelle est très répandue dans toutes les îles du triangle
polynésien, de Tahiti à Samoa en passant par les îles Tuvalu, Tonga,
Tokelau, Cook, Marquises, Niue, Wallis et Futuna. La circoncision est une
coutume ancestrale qui existait déjà avant l'arrivée des missionnaires
européens. Elle se perpétue encore comme un rite qui garantit l'appartenance
à la communauté polynésienne et de surcroît à l'identité masculine
polynésienne. Elle se pratique entre 12 et 16 ans généralement et elle est
célébrée par toute la famille comme étant le passage de l'enfance à
l'âge adulte. Aujourd'hui, il s'agit d'une opération pratiquée dans les
hôpitaux, notamment dans les communautés polynésiennes installées en
Nouvelle-Zélande, en Nouvelle-Calédonie, à Hawaii, en Europe et aux
États-Unis. Tous les Polynésiens la pratiquent, à l'exception des Maoris de
Nouvelle-Zélande, qui ont abandonné ce rite d'initiation ancestral, quelques
générations après leur arrivée sur cet archipel situé en dehors de la
Polynésie tropicale. Si la plupart des jeunes polynésiens se rendent
désormais à l'hôpital pour se faire circoncire (généralement sous
anesthésie locale ou générale), il existe encore des pratiques de
circoncision "artisanale" dans certaines familles. Le prépuce est coupé avec
une lame de rasoir ou encore un morceau de bambou taillé. La cérémonie se
fait à l'aube sur une plage, le plus souvent durant les vacances scolaires de
décembre à février. Un groupe d'adolescents se font accompagner par leurs
oncles maternels et les anciens du village. Après que le maître de
circoncision ait procédé à l'opération, les jeunes doivent se rendre
immédiatement dans l'eau de mer pour se soigner. Les risques d'hémorragies
et d'infections sont limités mais existants. Pendant les deux ou trois
semaines qui suivent, ce groupe de jeunes hommes se rendent chaque jour en fin
de journée dans la mer pour un bain thérapeutique. La mer est censée
soigner la plaie. Ils sont souvent l'objet de plaisanteries de la part des
adultes et des jeunes filles qui les croisent en chemin ou sur la plage. Une
fois guéris et fêtés dans leurs familles respectives, ces adolescents
reçoivent plus de considération et sont admis dans les cercles des jeunes
hommes à marier. Ils peuvent, à partir de leur circoncision, avoir leurs
premières aventures.
Islam [modifier]
Köçeks festoyants
Fête de 14 jours à l'occasion de la circoncision des trois fils du sultan
Ahmed III (1720). Miniature tirée du Surname-i Vehbi, Topkapi,
Istanbul.Pratiquée par tous les musulmans, soit plus d'un milliard de
personnes, donc sur une population de plus de 500 millons d'hommes, la
circoncision n’est pas préconisée par le Coran et semble correspondre à
la survivance de rites préislamiques.
Elle est mentionnée dans plusieurs hadiths (appelée khitân). Par exemple,
le hadith 4:575 de Abu Huraira « L'envoyé de Dieu a dit, "Abraham se
circoncit lui-même à l'âge de 80 ans à l'aide d'une herminette." ».
Ailleurs, le prophète de l'islam déclare aux nouveaux convertis «
"Débarrassez vous des cheveux longs des païens et soyez circoncis." »[3]
Les oulémas se divisent en deux opinions au sujet de la circoncision :
obligation ou forte recommandation. En Iran, elle a lieu le plus souvent le
jour même de la naissance. Ailleurs, l’âge où l’enfant est circoncis
est très variable, même si le plus souvent sept ans est considéré comme le
meilleur âge. L’important est que l’opération ait lieu avant la puberté
et les premiers signes d'éveils sexuels.
Bouddhisme et Confucianisme [modifier]
Les pays asiatiques de tradition bouddhique, confucéenne, shintoïste, etc.,
ne connaissent pratiquement pas la circoncision en dehors des cas médicaux.
Seule la Corée du Sud fait exception à cette règle. Dans ce pays, elle
était inconnue avant 1950. C’est l’influence américaine présente à
cause de la guerre de Corée qui en assura la promotion arguant de bienfaits
médicaux non démontrés, par la suite des campagnes de presse vantant le
gain en performance sexuelle, sans doute répandues sur un terreau culturel
particulièrement réceptif, relayèrent ces arguments et permirent
l'émergence d'une mode socialement valorisante.
Ainsi vers 1970, seulement 5% des conscrits du service militaire étaient
circoncis alors qu’en 2000, c’est 80% des conscrits qui l’étaient. Au
début effectuée à tous âges, l’opération a tendance maintenant à
devenir néo-natale. On se retrouve ainsi dans une situation proche de celle
des États-Unis des années 1960.
Religions animistes [modifier]
En Afrique noire, la circoncision est rencontrée. Elle est également
pratiquée par plusieurs peuples polynésiens et par certains aborigènes
australiens.
Les Lobis forment la seule ethnie du Burkina Faso (Afrique de l'ouest) qui ne
pratique pas la circoncision. Indépendamment de la religion, chrétiens,
musulmans, animistes et agnostiques des autres ethnies la pratiquent.
Sikhisme [modifier]
Aucun rituel impliquant une modification du corps sans explication rationnelle
n'est autorisé dans le sikhisme, en application de l'importante
recommandation de "l'acceptation du corps merveilleux donné par la Nature".
Par conséquent, aucun Sikh n'est circoncis.
Circoncision médicale [modifier]
Phimosis [modifier]
Le phimosis est l'incapacité de rétractation du prépuce derrière le gland.
La paraphimosis est l'état où le prépuce est bloqué derrière le gland et
ne peut pas revenir à sa position normale à l'état de flaccidité. Ces deux
cas sont dus à un anneau prépucial trop petit. Dans ces deux cas, la
circoncision est appliquée dans la majorité des cas. Notons qu'il existe des
alternatives non chirurgicales au traitement de cette condition.
La non rétractabilité du prépuce et l'adhésion du gland au prépuce sont
des conditions fréquemment observées chez l'enfant. L'âge auquel le
phimosis devient problématique est sujet à caution et son évaluation est à
la discrétion du médecin. Certaines études parlent d'une normalité
jusqu'à l'âge de 5 ans, d'autres estiment la limite à 10 ans [4], d'autres
encore la placent à l'âge des premières relations sexuelles[5]. De fait, le
phimosis physiologique se présente lorsque, lors de l'érection, l'enfant
éprouve une douleur à cause de l'étroitesse de son prépuce. Seuls 1% des
garçons de 14 ans ne pourraient pas rétracter leur prépuce [6]. À cause de
cette variabilité, l'utilisation de la circoncision dans ces cas fait aussi
débat. Des phimosis seraient incorrectement diagnostiqués et les
circoncisions injustifiées. [7]. Certaines études montrent que cette
prévalence serait augmentée par les pratiques de décalottage forcé du
prépuce des enfants mises en œuvre par des parents ou des médecins[8].
Lorsque le phimosis de l'adolescent persiste chez l'adulte, il existe pour le
corriger des alternatives à la circoncision, qui ne requièrent pas de
supprimer le prépuce. Elles consistent à élargir son ouverture afin de
faciliter sa rétraction derrière le gland, au moyen de la chirurgie (plastie
du prépuce) ou de manipulations : expansion progressive des tissus formant
l'anneau prépucial lorsque soumis à un étirement modéré et prolongé ou
répété.
Prévention des maladies infectieuses [modifier]
Selon une étude franco-sud-africaine exposée le 26 juillet 2005 à la
troisième conférence sur les mécanismes de l'infection par le virus du
sida, les hommes circoncis auraient une probabilité « jusqu'à 65% »
moindre de contracter le virus du SIDA". L'organisation Mondiale de la Santé
et ONUSIDA observent une grande prudence sur l'interprétation de cette
corrélation [9]; [10], [11], du fait, notamment, de l'incertitude de la prise
en considération de l'hygiène des personnes testées.
Plusieurs explications ont été avancées, mais demandent à recevoir des
preuves expérimentales (Bertrand Auvert, La Recherche, n°392, décembre
2005, p. 23):
le prépuce est riche en cellules dendritiques, qui jouent le rôle de
récepteur du VIH
après un rapport sexuel contaminant, le VIH persisterait plus longtemps chez
les non-circoncis car la zone entre le pénis et le prépuce reste humide
chez les circoncis, le gland est kératinisé et épaissi, et pourrait
constituer une barrière physique contre le virus.
Certains scientifiques soulignent cependant que des résultats accréditant
cette thèses risquent d'entraîner un relâchement des comportements. Selon
Willy Rozenbaum, président du Conseil national du sida "En Afrique, les
populations où les gens sont circoncis sont celles où le taux de
contamination est le plus haut", "ce n'est en aucun cas une protection contre
le virus ou un moyen de prévention. Rien ne remplace le préservatif"[12].
Statistiques des cas de cancer [modifier]
La circoncision pourrait aussi avoir des conséquences bénéfiques en
matière de cancer du pénis. Les statistiques révèlent que les hommes
circoncis sont moins touchés par ce type de cancer. Néanmoins, en 1998,
l'American Cancer Society déclare que si la probabilité pour les hommes
circoncis d'êtres touchés par cette forme de cancer était faible c'était
avant tout parce que la circoncision était pratiquée par une des catégories
de la population les moins à risque [13].
En 2005, une société spécialisée mène une nouvelle étude et réaffirme
que les circoncis sont moins touchés et que la circoncision est une méthode
de prévention efficace [14]. Cette étude à fait l'objet de critique de la
part d'autres spécialistes, qui estiment que d'autres facteurs doivent être
pris en compte (population pratiquant et ne pratiquant pas la circoncision
auraient un taux de risque différent même si on met de côté la
circoncision) [15].
Circoncision néonatale [modifier]
En Occident, la circoncision néonatale prend de l'ampleur dans l'Angleterre
victorienne, à la fin du XIXe siècle. L’idée que le prépuce, en
lubrifiant le gland, favorisait la masturbation, était alors redoutée dans
les familles. La circoncision devint donc un moyen d’assurer au jeune
garçon « une meilleure hygiène physique et mentale »réf. nécessaire.
Taux internationaux de circoncision
Pays Année Circoncisions néonatales (%)
États-Unis 2001 55,1% [1]
Canada 1996/97 17% [2]
Australie 1995-96 10,6% [3]
Nouvelle-Zélande 1995 0,35%* [4]
Royaume Uni 1998 0,4% [5]
Philippines années 1990 + de 70%* (âge + tardif)
Autres pays d'Europe années 1990 de 0% à 2%
*En Nouvelle-Zélande, la pratique de la circoncision existe, mais hors des
hôpitaux
*Philippines, Aucune statistique officielle, mais les avis sont convergents
[6]
Cette pratique de la circoncision s’étend très vite aux autres pays
anglo-saxons, notamment aux États-Unis et au Canada anglophone. Mais on y
abandonne l’idée très controversée de lutte contre la masturbation au
profit de notions hygiéniques : puisque le prépuce ne sert à rien, sinon à
favoriser le développement de microbes, d’infections urinaires, et la
formation d’un éventuel phimosis, autant le couper dès la naissance. La
circoncision est alors présentée comme un acte médical prophylactique.
Dans les années 1970, aux États-Unis, près de 80% des nouveaux-nés mâles
sont circoncis. Ce chiffre est, depuis, en baisse : 55% en 2001.
Il est extrêmement difficile d’obtenir des chiffres précis sur les
incidences de la circoncision en matière de santé publique. Une étude
statistique réalisée aux États-Unis[16] menée sur la période 1940-1990
donne les chiffres suivants :
nombre total estimé de circoncisions : 65 863 000,
nombre total estimé de complications post-opératoires : entre 1 317 260 et 6
586 300,
nombre total estimé de décès : entre 131 et 2 744.
Il a été estimé, dans les années 1950, que chaque année, en
Grande-Bretagne, environ 15 enfants mouraient à la suite d'une circoncision,
ce qui a probablement contribué à la diminution progressive de la pratique
routinière dans ce pays.
Entre la probabilité de contracter, au cours de la vie, les affections pour
lesquelles la circoncision pouvait apporter un bénéfice préventif, et les
inconvénients et risques qu'elle présente, la balance est telle, qu'aucune
des principales organisations médicales officielles à travers le monde ne
recommande plus, aujourd'hui, l'application routinière de la circoncision
néonatale.
Aspects juridiques et éthiques [modifier]
En France [modifier]
Selon l'arrêt de la cour d'appel d'Aix-en-Provence du 23 avril 1990,
confirmé par l'arrêt du 30 mai 1991 de la chambre criminelle de la Cour de
Cassation, dans les cas autorisés par la loi, le chirurgien qui pratique une
intervention chirurgicale dans l'exercice normal de sa profession jouit d'une
immunité légale, dans la mesure où son intervention est justifiée par un
intérêt thérapeutique. De façon plus générale, les faits sont justifiés
lorsqu'ils répondent à certaines pratiques professionnelles rentrées dans
l'usage. La circoncision en fait partie, dès lors qu'elle est effectuée
selon les conditions chirurgicales réglementaires. L'autorisation doit
émaner des deux parents et un seul ne peut accomplir cet acte de
disposition.
Ces décisions de la cours de cassation fixent la portée de la loi. En effet,
la circoncision pourrait tomber sous le coup de la loi pénale. Selon
l'article 222-9 du code pénal: " Les violences ayant entraîné une
mutilation ou une infirmité permanente sont punies de dix ans
d'emprisonnement et de 150000 euros d'amende. ".
Des rapprochement avec l'excision ont pû être fait. D’après Isabelle
Corpart Maître de conférences en droit privé à l'Université de Haute
Alsace dans son « Étude sur la circoncision du 26/10/2004 » [17]
« En la matière, un parallèle peut être mené avec l'excision, condamnée
pénalement pour mutilation ou barbarie (CP, art. 222- 9) ; la même question
se pose pour la stérilisation et en particulier la ligature des trompes. En
effet, si le droit français reconnaît à chacun le droit de choisir
librement sa religion, il n'autorise pas la libre pratique de mutilations sous
couvert de conceptions religieuses. Un rapprochement doit être fait entre la
circoncision et l'excision car, dans les deux cas, il s'agit d'interventions
non justifiées par un intérêt médical et préjudiciable à l'intégrité
physique de l'enfant. Dès lors, ces atteintes devraient être jugées
contraires à l'article 16-3 du Code civil. Ordonnées en dehors de tout
impératif médical, elles devraient être prohibées (pour la ligature des
trompes de Fallope, V Cass. avis 6 juillet 1998) ».
« La circoncision sur indication médicale est justifiée par la permission
de la loi, comme toute atteinte exceptionnelle au corps humain. Le droit a
toutefois à connaître des suites dommageables d'une telle intervention.
Quant à la circoncision rituelle, sans être autorisée expressément, elle
n'est pas non plus interdite. En principe, elle ne comporte pas de risque pour
la santé de l'enfant. Le plus souvent couverte par le secret des familles,
elle est révélée au grand jour en cas de désaccord entre les père et
mère quant à l'éducation ou la religion de l'enfant, ou encore lorsque
l'opération cause exceptionnellement un dommage irréversible à
l'intéressé. Les difficultés que pose cette intervention chirurgicale sont
tantôt liées à la place de chacun des parents auprès de l'enfant, tantôt
à la mise en jeu des responsabilités encourues en cas d'insuccès de
l'opération.»
En Suède [modifier]
La Suède, par une loi entrée en vigueur le 1er octobre 2001, autorise la
circoncision avec les restrictions suivantes :
Un garçon de moins de deux mois peut être circoncis par un non médecin,
pourvu qu'il ait obtenu une autorisation du Service de Santé. - Aucun enfant
ne pourra être circoncis sans une analgésie délivrée par un médecin ou
une infirmière en exercice.
Il est à noter que cette loi a été adoptée par le Parlement avec une
majorité de 249 voix pour, 20 abstentions, et en l'absence de 70 députés.
Aucune voix ne s'est élevée contre le projet, et 10 députés auraient
souhaité une loi plus restrictive.
La communauté juive de Stockholm désapprouve [18].
Le problème du consentement [modifier]
Certains hommes circoncis au cours de leur enfance ont pu reprocher à leurs
parents de leur avoir fait subir une opération non souhaitée et souvent
ressentie comme une mutilation. Ces reproches, révélateurs d'une souffrance
auparavant presque toujours « intériorisée », sont de plus en plus
étalés au grand jour et aux États-Unis, des circoncis n’hésitent plus à
porter plainte contre le chirurgien qui a pratiqué l’opération ou contre
leurs propres parents.
Conséquences psychologiques de la circoncision [modifier]
Ces conséquences s'évaluent différemment selon l'âge auquel est effectuée
la circoncision (il est difficile d'étudier les cas de circoncision sur des
nourrissons) et a des effets différents selon les âges. Il faut aussi
distinguer le traumatisme que peut occasionner l'opération elle-même, du
mal-être que peut entraîner l'état d'être circoncis.
Certains psychanalystes, comme Sigmund Freud, estiment que la circoncision
pourrait avoir des conséquences graves sur l'état psychologique de certains
individus. Surtout si l'opération a lieu lorsque l'enfant a atteint la
période œdipienne ou phallique (pendant laquelle apparaît le complexe de
castration). Le psychologue Otto Fenichel estimait, pour sa part, que,
au-delà des répercussions que la circoncision peut avoir sur la libido, elle
faciliterait le développement des tendances homosexuellesréf. nécessaire.
Selon eux, l'atteinte réelle sur le pénis lors de la phase œdipienne
perturberait l'identification sexuelle (par validation du complexe de
castration que représente la circoncision dans l'esprit du garçon).
Une étude reportée par Gocke Cansever dans le British Journal Of Medical
Psychology en décembre 1965 semble valider ces thèses. Cette étude[19],
effectuée sur douze garçons turcs âgés de 4 à 7 ans de milieux sociaux
différents, a consisté en l'application de mêmes tests (dont le test de
Rorschach, des questionnaires, un test de dessin...) avant et après leur
circoncision. Ces tests ont révélé chez les garçons une perte d'estime de
soi, des tendances régressives, une appréhension différente du danger,
l'augmentation de sentiments agressifs envers eux mêmes et la figure de la
mère, ainsi que des problèmes d'identification sexuelle pour cinq d'entre
eux.
Il est à noter que selon S. Freud la circoncision était pour les peuples
anciens l'evolution directe et plus humaine de la castration chez tout ces
peuples. En effet le "Père primitif" protègeait son "harem" par la
castration des "fils" qui ne quittaient pas la "horde primitive".
Mouvement pour l'intégrité génitale [modifier]
Le mouvement pour l'intégrité génitale, parfois désigné par le terme
"intactiviste", qui se développe surtout aux États-Unis, considère que
puisque l'ablation du prépuce induit une perte de fonctions sexuelles, elle
nuit au bien-être de l'homme et il fait valoir que la circoncision génère
une souffrance physique et morale réelles chez certaines personnes. Il estime
donc que le prépuce n'est pas « un bout de peau superflu » dans l'anatomie
masculine et que la circoncision constitue une mutilation de tissus sexuels
sains et fonctionnels, une véritable violation du droit à l’intégrité
corporelle, lorsqu’elle est pratiquée sur des êtres humains non adultes,
correctement informés et consentants.
Ils envoyèrent une proposition de loi afin d'interdire la circoncision des
mineurs auprès du Congrès des États-Unis qui ne reçut l'aval d'aucun
sénateur, mais leur lobbying a contribué à la suppression du remboursement
des circoncisions néonatales dans certains États, notamment sur la côte
ouest, ainsi qu'au Canada. Selon les défenseurs de l'intégrité génitale,
la circoncision ne serait justifiable médicalement que s'il n'existait pas de
solutions alternatives, moins invasives et si la vie du patient était en jeu,
comme n'importe quelle autre amputation[20].
Plusieurs associations et sites proposent aux hommes circoncis (adultes)
mécontents de cet état, de restaurer leur prépuce par des techniques
manuelles ou faisant intervenir des dispositifs divers. Les méthodes
non-chirurgicales suivent un principe d'expansion des tissus par traction
constante (mais légère) de la peau de la verge permettant à terme (de 2 à
3 ans) de créer assez de tissu cellulaire pour recréer un prépuce. Depuis
quelques années, des techniques chirurgicales de reconstruction se
développant aux États-Unis proposent également de rétablir, autant que
faire se peut, l'aspect naturel du pénis et les fonctions originelles du
prépuce.
Bibliographie [modifier]
Stéphane Zagdanski, De l'antisémitisme, "Climats", Flammarion, 2006 : "La
circoncision", p. 127-138.
Sattouf, Riad. Ma circoncision, Bréal, 2004, collection Bréal Jeunesse. ISBN
2-7495-0259-4. Livre illustré, destiné à la jeunesse (mais pas aux enfants
trop jeunes a priori) qui fit scandale à sa sortie et qui raconte la cruauté
et l'absurdité de la circoncision telles que l'a vécue l'auteur dans le
contexte socio-politique de la Syrie des années 1980.
Dominique Aubier, Réponse à Hitler. La Mission Juive, éd. Qorban. ISBN
84-300-0839-X. Explication initiatique de la circoncision, du rituel, du sens
des gestes.
Malek Chebel. Histoire de la circoncision, Perrin.
Sami Aldeeb Abu-Sahlieh, Circoncision. Le complot du silence, éd.
L'Harmattan, 2003, ISBN 2747541797. Cet ouvrage, hostile à la circoncision,
présente le débat religieux, médical, social et juridique chez les juifs,
les chrétiens et les musulmans autour de la circoncision masculine et
féminine.
Notes [modifier]
↑ Wrana, P. (1939). "Historical review: Circumcision". Archives of
Pediatrics 56: 385–392, cité par : Zoske, Joseph (Winter 1998). "Male
Circumcision: A Gender Perspective". Journal of Men’s Studies 6 (2):
189–208.
↑ cela est délicat en ce qui concerne la verge, si ce n'est de supposer
que les gens soient nus
↑ Chapitre 3, 4e partie "Al-amr bi al-Ma‘ruf", in "Islam" de John A.
Williams, 1962
↑ THE SEPARATION OF THE PREPUCE IN THE HUMAN PENIS, Glenn A. Deibert,
The Daniel Baugh Institute of Anatomy, Jefferson Medical College
↑ Touche pas à mon prépuce !!!, Marc Zaffran, médecin généraliste]
↑ TREATMENT OF PHIMOSIS WITH TOPICAL STEROIDS AND FORESKIN ANATOMY,
TATIANA C. MARQUES, FRANCISCO J.B. SAMPAIO, LUCIANO A. FAVORITO, Urogenital
Research Unit, State University of Rio de Janeiro, Rio de Janeiro, RJ, Brazil
↑ Circumcision Policy Statement, PEDIATRICS Vol. 103 No. 3 March 1999,
pp. 686-693
↑ NE TOUCHEZ PLUS AU PREPUCE DE L’ENFANT, Dr Aldo Naouri, pédiatre
(Paris)
↑ Paul Benkimoun, « La circoncision pourrait réduire le risque
d'infection par le VIH », Le Monde, édition du 5 septembre 2005
↑ « Randomized, Controlled Intervention Trial of Male Circumcision for
Reduction of HIV Infection Risk: The ANRS 1265 Trial »
↑ Auvert, Taljaard, Lagarde, Sobngwi-Tambekou, Sitta, Puren, PLoS
Medicine, Volume 2, Issue 11, novembre 2005)
↑ Metro, 15 décembre 2006
↑ Misleading Information : Dispelling Miscommunications, American Cancer
Society, 05 mai 1998
↑ What Are the Risk Factors for Penile Cancer?, American Cancer Society,
31 mai 2006
↑ Can Penile Cancer Be Prevented?, American Cancer Society, 31 mai 2006
↑ Statistiques présentées par un site militant pour l'abolition de la
circoncision
↑ La Circoncision, Isabelle CORPART, Maître de conférences en droit
privé à l'Université de Haute Alsace
↑ Communiqué du Conseil de la Communauté Juive de Stockholm,
traduction 22 juillet 2001
↑ Psychological Effects of Circumcision, Gocke Cansever, BRITISH JOURNAL
OF MEDICAL PSYCHOLOGY, Volume 38: Pages 321-31, December 1965
↑ Genital Inegrity, Neil Peterson, juin 2004,
studentsforgenitalintegrity.org
Voir aussi [modifier]
Articles connexes [modifier]
Brit milah
Mohel
Excision
Introcision
Restauration du prépuce
Rite de passage
Baptême
Liens externes [modifier]
Vidéo d'une circoncision médicale (avertissement: le contenu de cette vidéo
peut heurter la sensibilité de certaines personnes)
Circoncision chez les Soninké
Signification du rite juif
Info-Circoncision
Les cérémonies de circoncision chez le peuple Soninké
La circoncision dans l'Empire romain
(wa) La circoncision à Wallis et Futuna
La circoncision, sa signification sociale et religieuse, Paul Lafargue (1887)
L'esthétique du prépuce selon l'art et les artistes
(en) American Academy of Pediatrics
(en) Circumcision Resource Center
Un site plutôt contre, argumenté |
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