torres
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Posté le: Jeu Aoû 10, 2006 12:51 pm Sujet du message:
Si une personne croit en Dieu, elle croit obligatoirement au Diable 
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bassanio
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Posté le: Jeu Aoû 10, 2006 13:20 pm Sujet du message:
| torres a
écrit: | | Si une personne croit
en Dieu, elle croit obligatoirement au Diable |
Heu ... pas vraiment d'accord. Si je laisse une porte ouverte à l'existence
de Dieu, ce n'est pas le cas pour le Diable.
Si la grande majorité des croyants font, à tort, de l'anthropomorphisme en
attribuant des caractéristiques humaines à Dieu (amour, colère,
personnification, etc), ils ont tout à fait raison de le faire pour le
Diable, puisqu'il se niche en eux, contrairement à Dieu.
Le Diable, c'est l'excuse facile des hommes pour ne pas se contraindre à
être cohérent.
bassanio
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RichMurray
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Posté le: Jeu Aoû 10, 2006 13:28 pm Sujet du message:
Comment peux-tu avoir de telles certitudes? Même si j'étais croyant je
n'oserai jamais proférer de telles remarques... Si l'on suit ta logique et
que l'on puisse personnifier le diable résidant dans les actions néfastes et
mauvaises, alors la bonté, la générosité et tout ce qui s'en suit
peut-être personnifié en son opposé.
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torres
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Posté le: Jeu Aoû 10, 2006 14:38 pm Sujet du message:
C'est pourtant trés simple: ou vous croyez en un Dieu tel qu'il est décrit
dans les textes sacrés, et dans ce cas, vous êtes obligés de croire au
Diable; ou bien vous croyez en un autre Dieu à vous.
Quand je parle d'un Dieu, je parle biensûr de celui cité dans la Bible, le
Coran... Maintenant, libre à vous d'inventer votre propre Dieu
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bassanio
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Posté le: Jeu Aoû 10, 2006 21:06 pm Sujet du message:
| RichMurray a
écrit: | | Comment peux-tu avoir
de telles certitudes? Même si j'étais croyant je n'oserai jamais proférer
de telles remarques... Si l'on suit ta logique et que l'on puisse personnifier
le diable résidant dans les actions néfastes et mauvaises, alors la bonté,
la générosité et tout ce qui s'en suit peut-être personnifié en son
opposé. |
| le dictionnaire a
écrit: | Le manichéisme : Religion enseignée par
Manès, fondée sur le christianisme auquel se sont adjoints des éléments de
bouddhisme et de parsisme, et où s’opposent le Bien et le Mal, qui en
constituent les deux principes fondamentaux.
• Conception où le bien et le mal s’opposent. |
Historiquement, c'est avec Manès qu'apparaissent la notion de bien ou de
mal.
Qu'est-ce que le bien et le mal ?
Deux notions très subjectives. Le bien, pour une personne peut être le mal
pour l'autre. Ainsi l'adepte d'une religion peut considérer qu'il est bon de
convertir un non-croyant. Cela s'appelle le prosélytisme. Du point de vue du
non-croyant, cette pression de la part du croyant sera perçue comme un mal.
Y a-t'il un bien absolu ou un mal absolu ?
Le meurtre est-il le mal absolu ? Si je reviens dans le passé et que je tue
la mère d'Adolf Hitler, ou Adolf Hitler enfant, j'aurai bien commis un
meurtre. Celui d'une femme enceinte ou celui d'un enfant (y a-t'il pire crime
?). Est-ce qu'empêcher Adolf Hitler de devenir l'odieux dictateur peut être
considéré comme un mal ? En fait, non. Le meurtre d'Adolf Hitler est un bien
pour deux raisons : j'empêche Hitler de perpétrer un génocide, et en le
tuant jeune, je lui sauve son âme.
Un acte n'est ni bon, ni mauvais en soit. Ce sont les conséquences de cet
acte qui peuvent être perçues comme bonnes ou mauvaises :
1) du point de vue de celui qui acte
2) du point de vue de celui qui en subit les conséquences
3) du point de vue de celui qui observe l'acteur et le subissant
Sans prendre mon exemple sur Hitler, je suis convaincu qu'en cherchant un peu,
tu trouveras probablement d'autres exemples démontrant ces 3 points.
En fait, il n'y a pas d'acte bon ou mauvais, il n'y que des actes plus ou
moins cohérents ou plus ou moins incohérents du point de vue de
l'observateur.
bassanio
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