Goldman, the gold man
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Posté le: Jeu Oct 13, 2005 08:15 am Sujet du message: Elle s'apelle Sabrina
Bonjour tout le monde.
Je poste ce message car je tiens à m'exprimer face à plusieurs personnes
d'un soucis que je ne peux garder pour moi. Vous n'êtes donc pas obligé de
me répondre, mais si vous le faites, faites-le avec conscience car ces
messages me seront très précieux et je vous promets de n'en prendre aucune
à la légère.
Je suis, cette année, en terminale SMS (sciences-médico-sociales). Depuis la
rentrée, je suis nouveau dans un lycée de Nanterre (J'ai changé de lycée
pour cause de déménagement.).
J'ai été attiré par une fille de ma classe dès la rentrée des classes du
Lundi (pas celle qui ne durait que deux heures où l'on ne voyait que le
professeur principal, car ce jour là, j'étais si stressé que je n'ai
regardé personne). Enfin, la première fois, je me disais simplement qu'elle
était largement la plus belle de la classe. Le deuxième jour, je la trouvais
parfaitement belle, certainement la plus belle du lycée (ce n'était qu'une
supposition à ce moment là vu que je ne connaissais presque personne dans
l'établissement, mais j'étais quasiment sûr de moi, une fille plus belle
que Sabrina me paraîssait presque impossible). Puis, le 11 Septembre, j'ai
écrit un poème sur elle (sachant que j'écris extrêmement rarement des
poèmes d'amour sur des filles qui existent, ça fait 3 ans que j'écris des
poèmes et j'en suis à 197). Ce poème fut relativement bien réussi à mon
goût même si j'aurais pu faire un peu mieux (C'était un poème peut-être
un peu trop bref, mais je ne connaissais pas assez Sabrina pour écrire un
long poème.). A part la beauté de Sabrina, je n'avais remarqué que sa
démarche plutôt certaine (prétencieuse pour d'autres).
Petit à petit, j'ai constaté qu'elle était très intelligente. En effet,
c'est elle qui participe le plus en cours incontestablement et c'est elle qui
a les meilleures notes jusqu'à présent (Il faut dire qu'elle est
redoublante, mais elle est loin d'être la seule et ça ne veut pas dire grand
chose.). Même les question qu'elle posait aux professeurs étaient toujours
de très bonnes questions (des questions que, souvent, je me posais aussi et
que d'autres devaient sûrement se poser mais n'osaient pas demander). J'aime
également beaucoup en elle le fait qu'elle ose toujours donner ouvertement
ses pensées, c'est-à-dire qu'elle est toujours la première à dire à un
professeur qu'elle n'est pas d'accord (généralement, les deux ont raison).
Et puis, quand il s'agissait des 3 classes réunies de terminales SMS (on est
bien 3 terminales SMS dans le lycée, moi, je suis en terminale SMS 3) pour un
discours du proviseur (et du proviseur adjoint), quand celui-ci demande
ensuite s'il y a des question, oui, une personne en a... Sabrina (toujours des
questions utiles). Je commençais à vraiment l'aimer beaucoup et j'avais
même toujours l'impression de lui paraître un peu con (Certes, je ne suis
quand même pas mauvais élève.). J'aime aussi beacoup ses gestes (Ca doit
paraît bête.) Je crois que je commençais à en tomber amoureux (qu'elle est
votre notion de la personnne amoureuse ?).
Un jour (C'était un Vendredi), les bruits couraient qu'il y aurait peut-être
grève dans le lycée à cause d'un problème d'incendie la veille (Il y avait
une réunion de plusieurs heures pour ça, ce qui nous a fait de bonnes heures
de trou). Le midi, au lieu de manger à la cantine comme d'habitude, je suis
allé manger chez moi, et je ne pensais pas retourner à l'établissement. Ma
mère m'y a un peu obligé. Il n'y avait effectivement pas grève et j'ai le
1er cours de l'après-midi (J'étais le seul). Je m'ammusais à attendre mes
camarades de classe à la sorti du cours (celui que j'ai raté) qui me
traitaient de "sécheur" (avec humour, bien sûr). Quand Sabrina est passé,
j'ai eu soudainement l'impression de lui donner une mauvaise image de moi. Je
me suis senti mal toute l'après-midi. C'est à partir de ce jour que j'ai
commencé à tordre un peu mon crayon ou mon bic avec ma main (jusqu'à
maintenant, ça me prend dès que je pense à Sabrina, surtout dès que je la
vois, d'ailleurs, j'ai déjà cassé mes deux premiers crayons (heureux qu'ils
soient ncore utilisables), et mon bic est toujour entier mais un peu abimé,
mais à certains moment, quand ce besoin de tordre est vraiment fort, je
prends ma gomme (elle au moins, elle ne risque rien), sinon, je serre mon
poing, comprenez-vous ce qui m'arrive ?). Le Vendredi soir (donc le même
jour), j'ai commencé à écrire un nouveau poème sur Sabrina, le plus
parfait qu'il soit. Celui-là, je ne l'ai pas écrit en une seule fois
contrairement à la plupart de mes poèmes, j'y ai passé tout le week-end. Je
l'ai terminé Dimanche soir, c'était un poème en 16 pieds pour chaque vers
(la chanson "La mémoire et la mer" de Léo Ferré m'a légèrement, mais
vraiment légèrement inspiré pour ce poème) et ce poème faisai, pour moi,
parti de mes deux plus réussis (c'est encore le cas, aujourd'hui). Je l'ai
recopié sur une feuille blanche que j'ai plié dans ma poche (avec mon
adresse e-mail et mon numéro de portable) puisque je suis incapable de le
remettre n main propre. Vu que j'avais l'adresse MSN de deux personnes de ma
classe, j'avais pensé à leur demandé l'adresse e-mail des autres personnes
de la classe et ainsi de suite pour finir par avoir celle de Sabrina et lui
envoyer mon poème, soit en direct sur MSN, soit par mail. Mais un de mes deux
contacts m'a dit que c'était à moi de demander aux autres leur adresse (Il
avait sûrement raison.) et l'autre, je ne l'ai jamais vu connecté.
Sinon, j'ai été déçu du fait que la grande majorité de mes camarades
n'émettait que des critiques à l'égard de Sabrina (dans son dos).
Globalement, ils la trouvait prétencieuse, autant dans sa manière de parler
que de marcher. Dans la classe, nous ne sommes que 4 garçons et je suis le
seul à aimer Sabrina (devrais-je m'en réjouir ?), car l'un disait que
c'était une saloppe en racontant une histoire que je n'ai pas vraiment
écouté, le second dit que c'est une bouffonne et que de toutes façon, elle
est moche sans son maquillage, et le troisième la trouve moche, tout
simplement. Et je connais beaucoup de filles qui ne la supporte pas (Je trouve
tout cela excessif, ça ressemble à des préjugés ou de la jalousie,
heureusement que Sabrine a des copines dans la classe, j'en vois 3.). Moi, je
l'aime comme elle est. D'ailleurs, tous les jours, je la regarde autant que je
peux, et elle le sait, ainsi que sa copine, Samia (presque toujours
ensembles).
En début Octobre, j'ai écrit un nouveau poème sur Sabrina que j'ai recopié
également sur une feuille banche pliée avec celle où est écrit le poème
précédant. J'ai écris, dans ce nouveau poème, un peu ce que je n'avais pas
dit dans le poème précédent (dont ma jalousie, parfois, quand je la vois
parler avec un autre garçon, et les critiques à son égard dont je me moque
éperduement). Je ne peux plus les lui offrir en ce moment (non pas parce
qu'elle a un copain, j'ai entendu dire qu'elle en avait un, d'ailleurs, toutes
les filles de la classe en ont un, mais je m'en fiche) parce que c'est le
ramadan ; Sabrina suit le ramadan elle est d'origin maghrébine. Je continu
tout de mêm à la regarder (Est-ce mal aux yeux du ramadan ? Enfin bon, je
m'en fous.). Je me souviens encore des rares fois où elle m'a adressé la
parole. La première fois, c'était le Vendredi 16 (non, pas le Vendredi 13)
Septembre pour me demander l'emploi du temps (J'avais honte de moi, je
bafouillais un peu.). Et puis, pour cette fin du trimestre, la classe doit
préparer une campagne, chaque groupe prend un sujet (groupes de 4). Je suis
dans le groupe de sabrina (c'est le hasard !) pour une campagne sur le tabac.
Alors, quand on prenait une heure en cours de SSS (sciences sanitaires et
sociales) pour se consacrer à la campagne, Sabrina, étant assise à côté
de moi (Je crois que ça aussi, c'est le hasard.) me posaient quelques
questions avec les deux autres filles (ses deux copines : Samia et Saïda) vu
que je ne parlais jamais quand elles parlaient entres elles (je suis
extrêmement timide, réservé et introverti en réalité), je répondais
toujours brièvement avec timidité, donc en bafouillant un peu (Vous vous en
doutiez.).
A part ça, récemment, en cours de philosophie, Sabrina était une des
première à s'assoir et j'en ai profité pour m'arrager à m'assoir derrière
elle (à côté, je n'oserais pas, et de toutes façons, il s'agissaient de
tables individuelles). Un moment, elle s'est retourné et m'a demandé
pourquoi je ne m'étais pas assis devant elle (Je n'ai jamais su pourquoi.),
j'ai répondu que je ne savais pas (J'aurais peut-être dû répondre que
c'était parce que je la voyais mieux de derrière... Mais après, je ne
saurais plus quoi dire et ce serait très embarrassant.). On faisais, en
philosophie, un devoir dans lequel on mettait nos préférence (Ce n'est pas
vraiment ça, mais il serait inutile que j'entre dans les détails.). Elle
s'est retourné en me demandant qu'est que j'avais mis dans la case "Si la
vérité était une célébrité" (Je vous jure que d'habitude, elle ne me
parlait pas autant), j'ai répondu que j'avais mis "Léo ferré" (rémi était
surpris de ne pas avoir vu "Jean-Jacques Goldman" qui est mon artiste
préféré). Bien sûr, Sabrina semblait ne pas voir du tout qui était Ferré
(Je m'y attendais.). Elle m'a posé une autre question banale, je répondais
toujours juste ce qu'il fallait et elle ne semblait jamais convaincu... Je me
suis dit à ce moment que peut-être que ce n'était pas une fille pour moi.
C'est ce jour là, dans le cours d'après (en biologie humaine) que j'ai
cassé mon second crayon. Mais j n'étais pas de très bonne humeur (Je ne
sais pas trop ce qui me prend de changer d'humeur comme ça pour des
futilités). D'ailleurs, en sortant du lycée, je faisais la route avec ma
soeur pour rentrer chez moi, et bizarrement, elle a tout de suite remarqué
que ça n'allait pas (Moi qui pensais que ça ne pouvais pas se lire sur mon
visage), j'ai nié (Que pouvais-je bien lui dire, même si je lui ai déjà
parlé de Sabrina). Aujourd'hui, à la cafétériat, j'ai continué à la
regarder (avec ma gomme dans la main) et soudainement, elle m'a fait un signe
de la main avec le baisser au niveau de la paume sur les doigts de sa main et
de nouveau le signe (enfin, je l'explique peut-être un peu mal et de faço
trop compliqué, mais vous voyez ce que je veux dire... ). Je n'ai pas refait
le signe (J'ai pensé que ce serait la honte si ce n'était pas moi.), je m
suis returné en regardant derrière moi, aparemment personne. Pourquoi
aurait-elle fait-ça ?
Sinon, demain, il y aura les élections des délégués, et si sabina se
présente, je voterai pour elle (objectivement, oui). Je suis ipatient de
connaître le nombre de voix qu'elle pourrait avoir.
Voilà, je crois avoir un peu tout dit, je m'inquiète. J'ai peur de l'avenir.
J'ai peur qu'elle ne m'aime pas vraiment et qu'elle joue avec mes sentiment.
J'ai peur de me faire de fausses illusions. J'ai peur, aussi, qu'elle réponde
favorablement à mes attentes, qu'il me faudra prendre donc ensuite des
intiatives que je ne sache prendre.
Je vous merci d'avoir lu un aussi long message.
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PhilouZ
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Posté le: Jeu Oct 13, 2005 10:51 am Sujet du message:
Disons qu'après avori lu tout ton message, tu commence à développer des
sentiments à son égard, et le fait de les garder à l'intèrieur te stress
et te rend lunatique !
Le plus simple serait de lui faire comprendre et de lu iavouer ce que tu
éprouves avant qu'elle ne te voit que comme un simple ami !
Lui donner tes poèmes serait une bonne chose je pense, mais ce serait un cap
difficile à franchir si tu es timide !
Prend ton courage à deux mains et ose, surtout que visiblement il y a des
signe qui montre qu'elle a de l'intéret pour toi !
Qui ne tente rien n'a rien, et parfois, laissez passer sa chance est plus dur
que de tenter l'impossible !
Bon courage
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Magmeb
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Magmeb
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Posté le: Sam Oct 15, 2005 12:58 pm Sujet du message:
Pour le ramadan je pense pas qu'il y ait de problèmes à ce que tu lui donnes
tes poèmes
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Goldman, the gold man
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Posté le: Dim Oct 16, 2005 12:14 pm Sujet du message:
Je vous remercie d'avoir tout lu et d'avoir essayé de me conseiller.
J'apprécie beaucoup votre aide et je suis agréablement surpris de recevoir
autant de message pour un si long topic. J'avoue avoir envoyé ce message dans
d'autres forums et d'avoir eu bien plus de réponses, mais l'essentiel et que
certaines personnes aient lu mon long messages et fassent des efforts pour
tenter de m'aider ; ça me touche beaucoup.
J'ai envoyé ce message à un copain de la classe (Vendredi, donc avant-hier),
Rémi. Et puis finalement, plusieurs personnes ont été au courant de mon
histoire (je ne suis pas mécontent, au contraire). Et depuis que j'en ai un
peu parlé à Rémi, j'ai un repris un peu plus confiance en moi (même s'il
faisait parti des personnes qui critiquaient Sabrina, contrairement à ce que
je pouvais penser, il continue à me soutenir, même quand il s'agit d'une
fille qu'il n'aime pas).
J'ai pris la décision de donner mes poèmes à Sabrina dès ce Lundi, à la
dernière heure et en main propre. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à
faire, mais je suis plus que décidé et je me forcerai à le faire. Quand je
me force à atteindre un ojectif, je ne l'échoue quasiment jamais,
d'ailleurs, je suis déjà stressé, c'est que je sais que je le ferai. Si ce
n'est pas le cas, je m'en voudrai énormément, et puis, de toutes les
façons, dans le pire des cas, c'est Rémi qui donnerai mes poèmes à ma
place, il me l'a proposé, mais ce serait déjà presqu' un échec pour moi,
je dois le faire moi-même.
J'ai, ce week-end, légèrement amélioré mes poèmes, je les recopierai bien
dans deux feuilles blanches différentes avec derrière mon numéro de
portable, mon adresse e-mail et peut-être une adresse internet du long
premier message de ce topic (ou de celui d'un autre forum, en parlant du même
message, bien sûr) pour qu'elle connaisse relativement précisémnt mes
sentiments pour elle. La seule chose qui m'intrigue, c'est que lui-dirai-je
exactement quand je lui donnerai mes poèmes demain à la fin des cours.
Qu'en pensez-vous ?
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Magmeb
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PhilouZ
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Posté le: Dim Oct 16, 2005 13:52 pm Sujet du message:
Pareil que Magmeb, je ne suis pas sur que lui donner l'adresse du forum où tu
as parlé d'elel soit une bonne idée.
Elle pourrait trouver cela touchant, comme elle pourrait le prendre comme une
atteinte envers elle !
Les filles sont assez compliqué parfois, je pense pas que tu ddevrais tenter
le coup à ce niveau.
Et quand à ce que tu devrait lui dire en donnant ces poêmes, je pense que
lui dire que tu les as écrit rien que pour elle serait suffisant pour qu'elle
en saisisse toute l'importance !
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Goldman, the gold man
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Posté le: Lun Oct 17, 2005 18:21 pm Sujet du message:
Me revoilà.
Je vous avais dit que j'allais donné mes poèmes à Sabrina en main propre
aujourd'hui en sortant des cours, c'est bien ça ?
Eh bien, toute la journée, j'étais décidé à le faire, la preuve, j'était
extrêmement stressé dès le matin. J'ai même cassé la moitié du crayon
qu'il me restait en première heure de biologie humaine (Je sais, comme par
hasard, c'est encore la même matière, et puis, je ne l'avais pas tellement
tordu ce crayon, je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'il se casse aussi
facilement, surtout que sa petite taille le rendait moins flexible.). A la
cantine, il y avait un très bon repas (ce qui est plutôt rare), mais je n'ai
pas pu en profiter, j'avais le ventre noué, je n'avais pas faim. Vers
l'après-midi, Rémi me voyait tellement stressé qu'il m'a dit un moment que
je n'était pas obligé de donner les poèmes aujourd'hui si ça me mets dans
cet état (lui qui me disait la veille qu'il allait me soutenir pour que je le
fasse, c'est ce qu'il a fait sauf à ce moment précis, mais je le comprends,
je n'arrêtais pas de marcher, de souffler etc... ). J'ai bien sûr répondu
"Non, je vais le faire !". Une heure avant la fin des cours, ma soeur m'a
envoyé un texto me disant quelque chose comme "aller, plus qu'une heure avant
le grand moment" et la fameuse expression créole "tchimbé raid pa moli".
Deux heures avant, Rémi me disait : "Jérémie, H moins 2 heures", puis une
heure avant :"Jérémie, H moins une heure", et enfin la demi-heure d'avant,
la phase critique : "Jérémie, M moins 30 minutes". La meilleure copine de
Rémi était assise juste à côté de moi et s'ammusait à chanter, la
dernière chanson qu'elle avait chanté était "Tous les cris des SOS" de
Daniel Balavoine (alors qu'elle ne savait pas que j'adorais cette chanson),
cette chanson qui est justement la sonnerie de mon portable, etait-ce un signe
?
5 minutes avant la fin des cours, j'ai commencé à sortir mes deux feuilles
pliées ensemble, les deux poèmes avec uniquement mon numéro de portable
(après avoir lu les messages de chacun de mes topics sur Sabrina, j'avais
renoncé à donner mon numéro, mon adresse e-mail et l'adresse du topic, mais
ma mère et ma soeur m'ont peruadé de mettre au moins le numéro de
portable).
La sonnerie retentit, je range mon sac en vitesse, Sabrina qui se situe à
deux tables devant moi termine de ranger son sac un peu avant moi et s'en va
en vitesse (Je crois qu'elle était la première à sortir, comme par
hasard.). Je me suis vite dépêché et j'ai marché à toute vitesse pour la
rattraper. En plus, comme il y avait d'autres élèves de ma classe entre moi
et Sabrina j'ai dû les pousser un peu pour rejoindre Sabrina. Je suis arrivé
près d'elle en disant une première fois "Sabrina", elle ne semblait pas
entendre (ce doit être la timidité qui a fait que je n'ai pas parlé assez
fort), j'étais légèrement collé à elle (enfin, disons que je la frôlais)
en l'appelant une nouvelle fois. En me voyant, sur le coup, elle me dit
"Pardon", elle a dû croire que je voulais passer devant elle et qu'elle me
gênait. J'avais les feuilles pliées à la main, je les lui ai donné en
disant "Tiens, c'est pour toi. Ne me demande pas ce que c'est, tu verras bien
en lisant, et tu pourras me donner ton avis après." (je ne sais pas si j'ai
bafouillé, mais je n'ai pas bégayé, c'est déjà ça !) Ce n'était pas la
phrase exacte que j'avais prévu de lui dire, peu importe, c'était enfin fait
!
Je sais, désormais, que je suis capable de presque n'importe quoi ! Il y a 5
jours, jamais je n'aurais pensé faire une chose pareille, et aujourd'hui, j'y
crois à peine !!!
Maintenant, bien que je ne sois plus tellement stressé, mes craintes ne
s'achèvent pas là, j'ai fait l'essentiel, et j'ai un peu peur de ce qui se
passera après. Est-ce qu'elle me téléphonera (J'espère que non, je
préférerais un texto.) ? Comment devrai-je réagir demain en la voyant
sachant que d'habitude, je ne lui parle jamais, et elle non plus (à part
quelques rares fois dont je vous ai déjà fait part) ? Devrai-je attendre
qu'elle vienne me parler en premier ? Il ne faut plus que je l'ignore après
ce qui s'est passé aujourd'hui, il me faudra prendre des initiatives et
dévoiler davantage mes sentiments (ce que je n'ai jamais fait et qui me
serait fort embarrassant), enfin, si la réponse est positive bien sûr. Si
elle est négative, je ne sais pas ...
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Palissade
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Magmeb
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PhilouZ
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Posté le: Lun Oct 17, 2005 23:14 pm Sujet du message:
Ooouuuuééééééééééééééééééééééééééééééééé!!!!!
!!!!!!!!!!!!!!!
Chapeau bas mossieur, je vais continuer à suivre l'évolution de ton histoire
avec autant d'intéret que l'histoire déssinée dans un autre topic !
Surtout, ne désespère pas et reste naturel et comme tu était avant de lui
donner les feuilles. Ne cherche pas à être différent d'avant, ni trop
proche ni trop lointain mais reste le même !
Tu devrais savoir à son comportement assez rapidement si c'est positif ou
négatif pour toi. Laisse lui un peu de temsp pour digérer et savoir ce
qu'elle veut de tout ça, et quand tu te sentira prêt, si elle n'est pas venu
te voir d'elle même, va la voir pour en parler.
Mais sans précipiter les choses, vouloir aller trop vite ne mène jamais bien
loin... Prudence est mère de sureté !
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Magmeb
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Posté le: Mar Oct 18, 2005 17:54 pm Sujet du message:
Y a eu du nouveau ?
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Goldman, the gold man
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Posté le: Mar Oct 18, 2005 18:05 pm Sujet du message:
Voici les dernière nouvelles.
Ce matin, bien sûr, j'étais stressé (beaucoup moins qu'hier, quand même).
Juste avant le premier cours, j'étais parmi les premiers près de la salle,
l'heure avançait et je ne voyais pas Sabrina arrivé. A peine deux minutes
avant de rentrer dasn la classe, elle était de l'autre côté de la salle,
mais avec tous les élèves qu'il y avait entre nous, on ne pouvait se voir
(d'ailleurs, c'est Rémi, face à moi, qui avait repéré Sabrina de l'autre
côté). Je n'ai pas eu le courage de me déplacé pour aller la voir de
l'autre côté. On est entré en salle, je me suis placé au milieu (je suis
entré avant Sabrina), j'attendais de la voir passé pour voir comment elle
réagirait en me voyant, j'avais beau la regardé, elle ne l'a pas fait du
tout et passait son temps à parler et à rigoler avec sa copine, Samia.
On avait ce matin là 3 heures de SSS (sciences sanitaires et sociales), avec
des pauses de 5 minutes chaque heure (Chacun pouvait sortir ou rester dans la
salle). Par conséquent, après la première heure de SSS, je suis sorti de la
salle, en espérant que Sabrina en ferait autant afin d'en profiter pour venir
me parler. Elle est bien sorti, mais pour aller autre part, je ne sais où. On
est retourné dans l salle, toujours aucun. Elle semblait totalement
indifférente et ça m'énervait un peu. A la fin de la dexuième heure, je
suis ressorti de la salle, Rémi me rejoinds en me disant que j'ai une
surprise dans ma trousse, et d'aller voir tout de suite. Plus tard, il m'a
expliqué que Sabrina avait écrit un mot pour moi sur une feuille et l'avait
rendu à Rémi en lui demandant de la mettre dans ma trousse.
En gros, Sabrina disait que mes poèmes l'avait sincèrement touché et que je
devrais devenir écrivain, que j'étais quelqu'un de bien, que j'avais eu
beaucoup de courage de lui donner ces poèmes parce qu'elle ne l'aurait jamais
fait, mais, qu'en réalité, elle avait déjà un copain, et qu'avec lui,
c'était très sérieux.
Sur le coup, j'ai apprécié le mot, sa manière de l'avoir dit, c'était
vraiment bien. Certes, j'étais un peu déçu, mais ça m'a juste touché un
peu, je n'étais pas vraiment désespéré, je me disais, bon, tant pis, je
survivrai. Après la cantine, l'après-midi, j'ai eu cours de philosophie.
Sabrina s'était assise juste devant moi. Là, j'ai commencé à prendre
conscience que ce devait être fini et que je ne pouvais plus vraiment
espérer quoi que ce soit. Je me suis senti mal, elle était assise juste
devant moi, parfois, il lui arrivait de reculer sa chaise et sa tête juste
devant moi (sans retourner sa tête), elle continuait à rigoler avec sa
copine. Elle était vraiment très belle, et j'avais bien l'impression que cel
n'arriverait jamais une seconde fois dans ma vie. J'étais un peu déprimé,
je n'écoutais même pas le cours de philosophie. D'ailleurs, après le cours
une fille (Saïda) m'a dit que j'avais l'air fatigué aujourd'hui (Ce n'était
pas vraiment la fatigue.). Le cours d'après, en biologie humaine, j'étais
ailleurs, je commencais à désespérer, Sabrina était toujours dans cette
classe, en train de participer assez souvent, poser deux ou trois questions.
Dès la fin du cours, je dirais même la fin des cours, je suis sorti en
vitesse, j'étais sorti le premier. D'habitude, j'attends Rémi près de la
salle pour faire la route avec lui, ce que je n'ai pas fait (je lui
expliquerai après), j'avais besoin d'être seul.
En sortant du lycée, j'ai relu attentivement le mot de Sabrina, j'ai pleuré
à plusieurs reprise sur la route (mais juste un peu, je me retenais devant
les passants). Arrivé chez moi, à un instant, quand j'étais seul, je me
suis remis à pleurer de plus belle (sans que personne ne m'entende, bien
sûr). C'est la première fois que je pleure pour ce genre de chose, mais je
pense que j'irai mieux demain. Ce soir, je vais écrire un nouveau poème pour
me libérer. Et puis, je pense que je garderai le mot de Sabrina toute ma
vie.
En tout cas, merci à vous.
Voilà
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PhilouZ
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Posté le: Mar Oct 18, 2005 18:24 pm Sujet du message:
Dommage que cela ne se passe pas comme tu l'aurais souhaité, mais tu as
gagné son estime par ton courage.
Tu sais, je suis assez fier de toi pour ce que tu as réalisé, ce n'est pas
évident pour un timide de surmonter ça et d'aller droit au but ! Et même si
tu n'sa pas euce que tu voulais, dans quelques temps tu en ressortiras grandit
!
Garde espoir et pour les mecs comme toi et moi, le bonheur attend forcément
quelquepart, et quand la veinarde te tombera dessus et te couvrira d'amour et
de baisers, tu sera le plus heureux des hommes.
Bonne chance l'ami, et continue d'écrire si tu en as l'envie ou le besoin,
l'Art est un soulagement en soi !
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Nadja
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Magmeb
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Kronos
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Posté le: Mer Oct 19, 2005 20:18 pm Sujet du message:
Attend désolé mais je redis ce que j'ai dit sur l'autre topic et en meme
temps je suis un peu surpris... Tu as pleuré, pour une fille que tu connais a
peine ? Je devrais meme dire, que tu ne connais pas ? C'est vrai, tu ne lui as
presque pas parlé, tu ne sais rien d'elle, comment peut tu pleurer pour elle
? Enfin, je trouve que tu as été bien trop vite, c'était peut etre une
excuse, son copain, parce que est ce que tu l'as déja vue avec lui ? Peut
etre qu'elle s'est dit oulhala celui là me connais meme pas et me donne un
poème, elle a pris peur et a inventé une excuse, moi en tout cas j'aurai
surement fait ça... Je ne veux pas t'ennuyer avec ce que je pense, mais tu as
été trop vite, il fallait attendre de la connaitre (ça me fait penser a un
pote qui a embrassé une fille alors qu'il la connaissais depuis 5h, il s'est
pris un vent bien sur, mais je lui ai dit de se rapprocher d'elle en ami
pendant un mois, il l'a fait et maintenant ça va bien entre eux... Mais il a
été trop vite et je lui ai dit, et ça l'a bien fait réfléchir... On ne
dit pas a quelqu'un qu'on est "amoureux" ou qu'on l'aime, quand on ne le
connais pas et qu'on ne sais rien de lui... ou presque rien...
Je te conseille de rester son ami, de te rapprocher d'elle en ami, car selon
moi, elle n'a pas de copain, et puis si elle en a un, fais moi confiance, ça
ne durera pas eternellement Je suis réaliste, pas pessimiste, pas optimiste (si dans la
vie, mais c'est une autre histoire)... Je suis réaliste et je suis sur et
certain qu'elle n'a pas de copain, qu'elle a dit ça parce qu'elle a eu peur
de ton message trop rapide, mais je sens aussi que si tu te rapproche d'elle,
d'ici un mois minimum, deux mois c'est préférable, tu pourrais envisager de
lui reparler de ces poemes... Je te dis bravo pour ton courage, mais je ne te
félicite pas pour ton acte irréfléchit et ton manque de patience, quand on
va trop vite, on fout tout en l'air, et je suis bien placé pour le savoir...
puisque je l'ai fait une fois, et apres c'était bien le bordel...
Allez je te souhaite bonne route et a bientot pour nous donner des nouvelles
de ton histoire ^^
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Goldman, the gold man
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Posté le: Jeu Oct 20, 2005 18:14 pm Sujet du message:
Kronos a
écrit: | Attend désolé mais je
redis ce que j'ai dit sur l'autre topic et en meme temps je suis un peu
surpris... Tu as pleuré, pour une fille que tu connais a peine ? Je devrais
meme dire, que tu ne connais pas ? C'est vrai, tu ne lui as presque pas
parlé, tu ne sais rien d'elle, comment peut tu pleurer pour elle ? Enfin, je
trouve que tu as été bien trop vite, c'était peut etre une excuse, son
copain, parce que est ce que tu l'as déja vue avec lui ? Peut etre qu'elle
s'est dit oulhala celui là me connais meme pas et me donne un poème, elle a
pris peur et a inventé une excuse, moi en tout cas j'aurai surement fait
ça... Je ne veux pas t'ennuyer avec ce que je pense, mais tu as été trop
vite, il fallait attendre de la connaitre (ça me fait penser a un pote qui a
embrassé une fille alors qu'il la connaissais depuis 5h, il s'est pris un
vent bien sur, mais je lui ai dit de se rapprocher d'elle en ami pendant un
mois, il l'a fait et maintenant ça va bien entre eux... Mais il a été trop
vite et je lui ai dit, et ça l'a bien fait réfléchir... On ne dit pas a
quelqu'un qu'on est "amoureux" ou qu'on l'aime, quand on ne le connais pas et
qu'on ne sais rien de lui... ou presque rien...
Je te conseille de rester son ami, de te rapprocher d'elle en ami, car selon
moi, elle n'a pas de copain, et puis si elle en a un, fais moi confiance, ça
ne durera pas eternellement Je suis réaliste, pas pessimiste, pas optimiste (si dans la
vie, mais c'est une autre histoire)... Je suis réaliste et je suis sur et
certain qu'elle n'a pas de copain, qu'elle a dit ça parce qu'elle a eu peur
de ton message trop rapide, mais je sens aussi que si tu te rapproche d'elle,
d'ici un mois minimum, deux mois c'est préférable, tu pourrais envisager de
lui reparler de ces poemes... Je te dis bravo pour ton courage, mais je ne te
félicite pas pour ton acte irréfléchit et ton manque de patience, quand on
va trop vite, on fout tout en l'air, et je suis bien placé pour le savoir...
puisque je l'ai fait une fois, et apres c'était bien le bordel...
Allez je te souhaite bonne route et a bientot pour nous donner des nouvelles
de ton histoire ^^ |
Je n'ai pas dit que j'étais amoureux, j'ai dit que je le "croyais" et j'ai
demandé votre notion de la personne amoureuse, et apparemment, tout le monde
en avait déduit que je l'étais. J'avais même demandé à mes contacts,
avant de poster ce sujet, quelle notion avaient-ils de l'homme amoureux, et
d'après leur définition, j'ai respecté tous les critères. Mais bon, aussi
nombreux soient-ils, ils peuvent tous se tromper, c'est une possibilité.
Effectivement, j'ai pleuré pour une fille que je connaissais à peine, ce
n'est pas une blague.
Pourtant, je pleure très rarement, environ une fois tous les 3 ans. L'année
dernière, certaines filles me plaisaient (ce doit être le terme adéquat).
D'abord, une première, au début de l'année, qui n'était pas dans ma
classe. J'étais seul près de ma salle de classe, une fill que je ne
connaissais pas était juste en face de moi et à commencé à me poser pleins
de questions. Comme d'habitude, je n'ai répondu que brièvement, et en
rentrant chez moi, j'ai regretté la pauvreté de mes réponses, puis j'ai
commencé à repensé à cette fille. Je voulais absolument la revoir et lui
reparlé quand l'occasion se représenterait (ce qui s'est produit, mais je
n'y suis jamais arrivé). J'avais même écrit deux poèmes sur elle (elle
dont je ne connaissais même pas le prénom), j'espérais les lui donner par
surprise (difficile quand il s'agit d'une fille qui n'est même pas dans ma
classe), je ne l'ai jamais fait, puis j'ai abandonné, sans trop de regret.
Ensuite, il y a eu Célia. Vers la rentrée, elle était, pour moi, la plus
belle de la classe. Après, au fil des mois, j'avais d'autres préférence. Et
puis, à force de m'assoir à côté de plusieurs filles de ma classe
(j'étais le seul garçon de la classe sur 35 élèves), j'avais constaté que
je me sentais nettement mieux à côté de Célia, j'avais l'impression que le
courant passait mieux. Du coup, j'ai commencé à m'intéresser à elle.
J'aimais beaucoup son caractère (toujours pleine de vie, elle aime faire des
blagues, courir partout etc...). J'ai, un jour pris l'initiative d'écrire un
poème sur elle, mais dans un moment difficile. Le poème était très réussi
(Je pense que c'était parce que je l'avais écrit dans un moment difficile.),
je le lui ai envoyé par mail (J'ai réussi, par chance, à avoir son adresse
e-mail). Elle ne m'a jamais répondu, sauf au moment où l'on était connecté
en même temps, il fallait que moi-même je vienne lui en parler (En plus,
dès que je lui ai adressé la parole sur MSN, elle a changé sa photo et a
mis un photo d'elle et son copain.), et m'a voué, après avoir tourné autour
du pot, qu'elle avait un copain et que c'était sérieux. Je m'y attendais,
ça ne m'a fait ni chaud ni froid, je me suis dit "tant pis" et j'ai laissé
tombé. Plus tard, après l'avoir connu un peu mieux à force de discuter avec
elle sur MSN, je m'étais dit "tant mieux" coincernant le fait que je ne sorte
pas avec elle ; elle n'était pas du tout mon genre !
En fait, comme je n'ai encore jamais eu de copine, et que je veux absolumnt en
avoir une, alors j'ai voulu sortir avec la première venue (dès qu'une me
plaisait un peu, ce qui est déjà pas mal vu que ce n'est pas très
fréquent, j'avais peur de trop chercher la perfection, c'était justement ce
que m'avient reproché ma mère et ma petite soeur). D'ailleurs, pendant les
grandes vacances, j'imagine que c'était la période où mon taux
d'adrénaline était à son comble. En effet, quand je prenais le métro pour
aller au stage, il y avait souvent de très jolies filles que je ne pouvais
m'empêcher de regarder, une en particulier qui me rendait fou (et j'en ai fai
un poème).
Cette année, je savais qu'il y aurait beaucoup moins de filles que l'année
précédente mais j'espérais tout de même trouver une qui me plaît parmi
ces filles. Mais j'étais loin de me douter qu'il m'arriverait ce qui m'arrive
en ce moment.
Je ne vais pas répété l'histoire avec Sabrina que j'ai raconté dans le
tout premier message.
Quand elle m'a dit "non" parce qu'elle était déjà prise, ça ne ressemblait
pas à de la peur. Elle m'a écrit un long mot sur une feuille qui avait l'air
bien sensé. Elle me disait que mes poèmes l'avait beaucoup touché, que bien
qu'elle ne me connaissait pas, j'étais quelqu'un de bien, gentil et sensible
et que je pouvais venir lui parler même si je ne le fais pas souvent mais
qu'elle étais avec quelqu'un, que c'était très sérieux et qu'elle désolé
(cette parti n'a pris que deux lignes sur une trentaine à peu près). Il
m'était donc difficile de ne pas la croire (Et puis, je me doutais déjà
qu'elle en avait un, je l'ai signalé dans mon premier message, il paraît que
toutes les filles de la classe en ont un sauf une seule fille.). Là, ça ne
m'a pas fait le même effet que les autres malchances que j'avais connues (Il
faut dire que si elle me "plaisait" simplement comme les précédentes, je
n'aurais pas oser donner les poèmes en mains propres.). J'ai pleuré quand
j'avais repris la route et que j'étais seul, et je ne m'y attendais vraiment
pas. j'ai continué chez moi (enfin bon, je l'ai fait à quelques petits
moments, mais pas tout au long de la soirée, ç me prenait souvent dès que
je pensais à elle). Ce sont des nouveaux symptômes que j'apprends à
connaître. D'ailleurs, les filles précédentes, j'ai fini par les oublié
dès que j'en avais envie, mais je n'arrive toujours pas à oublier Sabrina.
Pour ce qui est de commencer par l'amitié, ce n'était pas possible.
Je veut dire que durant plusieurs années d'affilé, je n'ai eu aucun ami,
j'étais solitaire, je répondais à peine à mes camarades de classe, je
n'étais pas sociables (même s'il paraît que j'étais plutôt sympa). On me
répond toujours qu'il faut que je fasse des efforts, mais c'est plus facile
à dire qu'à faire, personne n'est comme moi (pas que j'en connaisse) donc
personn ne peut le comprendre.
Cette année, pour la première fois depuis bien des années, j'ai un ami,
Rémi. Il est venu vers moi dès le premier jour de la rentrée (Je pensais
que ce serait éphémère.) et il a continué à m'accompagné tous les jours
bien que je ne sois toujours pas très bavard. Je lui ai fait part de ce
problème sur MSN (on s'est échangé nos adresses MSN), et il m'a répondu
qu'il ne fallaait pas m'inquiter vu qu'il n'allait pas me lacher. D'ailleurs,
grâce à lui, je sors un peu de chez moi (J'étais plutôt casanier.) ; tous
les Mercredi, Vendredi, et week-ends, je viens jouer au basket-balla avec lui,
et parfois en compagnie de ses amis.
Alors évidemment, si j'avais déjà du mal à parler à un garçon comme
Rémi, il me paraît évident que concernant Sabrina, ce n'était pas
prévisible, alors j'ai essayé d'être plus direct, c'était ça ou rien. Et,
je n'ai peut-être pas renoncé.
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Luffy
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Posté le: Jeu Oct 20, 2005 19:29 pm Sujet du message:
MDRRRRR quand je vais dans un topic de Goldman, the gold man, çà me donne
mal à la tete, j'ai jamais vu quelqu'un écrire tant, tu pourrais pas
résumer un peu les choses
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TheDark
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