Sernard
De passage

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Posté le: Mer Juil 18, 2007 19:32 pm Sujet du message: .
....
Dernière édition par Sernard le Mar Sep 25, 2007 17:55 pm; édité 3 fois
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Invité
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Posté le: Mer Juil 18, 2007 20:04 pm Sujet du message:
Sernard a
écrit: | Odes noires, muses
grises obsolètes
Ou êtes-vous dans l’évolution |
Ce "OU" serait peut-être une conjonction de subordination plutôt que
coordination, non ?
Donc, j'aurais écrit "où".
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Sernard
De passage

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Posté le: Mer Juil 18, 2007 20:53 pm Sujet du message:
je sais pas ? ou aurait tu écris ?
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Invité
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Posté le: Jeu Juil 19, 2007 13:16 pm Sujet du message:
Sernard a
écrit: | je sais pas ? ou aurait
tu écris ? |
Tu es l'auteur, à toi d'en décider. Mais le sens de la phrase m'est
incompris avec une conjonction de coordination....
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Sernard
De passage

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Posté le: Jeu Juil 19, 2007 14:08 pm Sujet du message:
c'était de l'humour, j'ai corrigé, merci....
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Méphistophélès
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Posté le: Jeu Juil 19, 2007 17:16 pm Sujet du message:
Poète et (conjonction)
humoriste incompris
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Térébenthine
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Posté le: Jeu Juil 19, 2007 19:41 pm Sujet du message:
À tous ceux qui croient renaître un jour, je fermerai la télévision.
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Jeu Juil 19, 2007 21:03 pm Sujet du message:
Moi je la fermerais tout court
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Sernard
De passage

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Posté le: Jeu Juil 19, 2007 22:03 pm Sujet du message:
donc, apparement, y' a deux écoles, "fermerais" avec un "s" et "fermerai"
sans "s", hum, hum,...pas si simple le français....
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Jeu Juil 19, 2007 23:05 pm Sujet du message:
En effet: -ai futur, -ais conditionnel.
Le propos de Thérebenthine comme le mien tendent à véhiculer une
hypothèse, c'est à dire non pas à affirmer ce qu'il se passera mais à
suggérer ce qui pourrait se passer; le tout, au travers d'une tournure
elliptique. Ainsi, si nous décomposons la phrase, nous obtenons ceci: "A tous
ceux qui croient renaître un jour, [si
j'étais à leur place] je fermerais la télévision" - conditionnel. Ce qui sous-entend que les
gens croyant en la réincarnation tirent leur imagination débordante de la
télévision, et feraient mieux de redescendre un peu sur terre - je me borne
à expliciter le propos du monsieur.
En revanche, si l'on conjugue le verbe au futur - "je fermerai la
télévision" -, le propos devient incorrect parce qu'il n'y a plus de
cohérence sémique - c'est à dire de lien logique évident - entre les deux
fragments de la phrase. En effet, l'on comprend difficilement en quoi le fait
qu'une personne croie en la religion puisse provoquer chez Thérebenthine la
violente et irrépressible envie - le futur induisant ici un lien de
conséquence - d'éteindre son téléviseur.
A cela vient s'ajouter un nouveau problème dans la construction de la phrase,
toujours dans l'hypothèse où l'on ferais usage ici du futur au lieu du
conditionnel. Le premier fragment "A tous ceux qui croient renaître un jour"
ne communique pas l'idée centrale de la phrase, il ne communique pas ce que
les linguistes appellent le rhème - l'élément nouveau -, au contraire, ce
premier fragment ne fait qu'annoncer l'identité du destinataire de la phrase:
il s'agit d'une mise en apostrophe. Suite à ce premier fragment, l'on imagine
que l'auteur va nous révéler ce qu'il souhaite dire à ces gens, qu'il va
donc s'adresser à eux. Or ce n'est pas le cas puisqu'il affirme simplement
vouloir, plus tard, éteindre son téléviseur: il s'agit d'une action le
concernant lui et nul autre, une action dont il est le propre sujet, alors que
l'on aurait pu s'attendre à ce que le sujet soit "tous ces gens qui croient
renaître un jour", ou au moins, que ce groupe nominale influe sur le procès.
Eteindre son téléviseur, voilà une action qui semble n'avoir strictement
aucun rapport avec les gens croyant en la réincarnation; et donc, la phrase
en devient difficilement compréhensible. Un tel décalage dans la
construction des deux membres de la phrase est qualifié par les stylisticiens
d'"anacoluthe": c'est à dire que la phrase est construite autour de deux
structures inconciliables grammaticalement.
Pour conclure, l'emploi du futur dans la phrase de Thérebenthine pose deux
problèmes: un problème d'ordre sémantique - au niveau du sens - et un
problème d'ordre syntaxique - au niveau de la construction de la phrase. Au
contraire, le conditionnel tend à mettre en avant une ellipse - "si j'étais
à leur place" - et à mettre en avant la virtualisation de l'action: "je ne
fermerais mon téléviseur que
si certains se mettaient à croire en la réincarnation". Indubitablement, le
conditionnel est donc plus pertinent que le futur.
Quod Erat Demonstrandum
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Sernard
De passage

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Posté le: Ven Juil 20, 2007 00:17 am Sujet du message:
bien beau tout ça, mais que viennent foutre la religion et la reincarnation
dans mon texte ?
faudrait peut etre pas se contenter de lire le titre ???
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uacuus
Super actif

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Posté le: Ven Juil 20, 2007 00:35 am Sujet du message:
miosotys a
écrit: |
Sernard a écrit: | Odes noires, muses grises obsolètes
Ou êtes-vous dans l’évolution |
Ce "OU" serait peut-être une conjonction de subordination plutôt que
coordination, non ?
Donc, j'aurais écrit "où". |
Où n'est pas une conjonction de subordination, mais un pronom relatif ou
interrogatif.
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Térébenthine
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Posté le: Ven Juil 20, 2007 05:55 am Sujet du message:
Méphistophélès a
écrit: | En effet: -ai futur,
-ais conditionnel.
Le propos de Thérebenthine comme le mien tendent à véhiculer une
hypothèse, c'est à dire non pas à affirmer ce qu'il se passera mais à
suggérer ce qui pourrait se passer; le tout, au travers d'une tournure
elliptique. Ainsi, si nous décomposons la phrase, nous obtenons ceci: "A tous
ceux qui croient renaître un jour, [si
j'étais à leur place] je fermerais la télévision" - conditionnel. Ce qui sous-entend que les
gens croyant en la réincarnation tirent leur imagination débordante de la
télévision, et feraient mieux de redescendre un peu sur terre - je me borne
à expliciter le propos du monsieur.
En revanche, si l'on conjugue le verbe au futur - "je fermerai la
télévision" -, le propos devient incorrect parce qu'il n'y a plus de
cohérence sémique - c'est à dire de lien logique évident - entre les deux
fragments de la phrase. En effet, l'on comprend difficilement en quoi le fait
qu'une personne croie en la religion puisse provoquer chez Thérebenthine la
violente et irrépressible envie - le futur induisant ici un lien de
conséquence - d'éteindre son téléviseur.
A cela vient s'ajouter un nouveau problème dans la construction de la phrase,
toujours dans l'hypothèse où l'on ferais usage ici du futur au lieu du
conditionnel. Le premier fragment "A tous ceux qui croient renaître un jour"
ne communique pas l'idée centrale de la phrase, il ne communique pas ce que
les linguistes appellent le rhème - l'élément nouveau -, au contraire, ce
premier fragment ne fait qu'annoncer l'identité du destinataire de la phrase:
il s'agit d'une mise en apostrophe. Suite à ce premier fragment, l'on imagine
que l'auteur va nous révéler ce qu'il souhaite dire à ces gens, qu'il va
donc s'adresser à eux. Or ce n'est pas le cas puisqu'il affirme simplement
vouloir, plus tard, éteindre son téléviseur: il s'agit d'une action le
concernant lui et nul autre, une action dont il est le propre sujet, alors que
l'on aurait pu s'attendre à ce que le sujet soit "tous ces gens qui croient
renaître un jour", ou au moins, que ce groupe nominale influe sur le procès.
Eteindre son téléviseur, voilà une action qui semble n'avoir strictement
aucun rapport avec les gens croyant en la réincarnation; et donc, la phrase
en devient difficilement compréhensible. Un tel décalage dans la
construction des deux membres de la phrase est qualifié par les stylisticiens
d'"anacoluthe": c'est à dire que la phrase est construite autour de deux
structures inconciliables grammaticalement.
Pour conclure, l'emploi du futur dans la phrase de Thérebenthine pose deux
problèmes: un problème d'ordre sémantique - au niveau du sens - et un
problème d'ordre syntaxique - au niveau de la construction de la phrase. Au
contraire, le conditionnel tend à mettre en avant une ellipse - "si j'étais
à leur place" - et à mettre en avant la virtualisation de l'action: "je ne
fermerais mon téléviseur que
si certains se mettaient à croire en la réincarnation". Indubitablement, le
conditionnel est donc plus pertinent que le futur.
Quod Erat
Demonstrandum |
En gros, je me suis tapé tout le monologue pour finalement me faire dire que
j'étais dans le mauvais temps? Vous m'avez perdu dans le vortex, oui.
Cessons ces sons si ces sons sont soucis.
|
Térébenthine
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Posté le: Ven Juil 20, 2007 06:25 am Sujet du message:
Méphistophélès a
écrit: | Thérebenthine |
Dyslexique you
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Méphistophélès
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Posté le: Ven Juil 20, 2007 11:57 am Sujet du message:
Oui, légèrement dyslexique, et ce depuis ma plus tendre enfance: mais la
passion de la littérature me pousse à travailler contre ce handicap, à
vivre à côté de mon dictionnaire au point de me rendre malade lorsque
j'oublie l'orthographe d'un mot, à consacrer au moins une ou deux heures par
jour à la grammaire ou à l'orthographe. Et croyez moi, je reviens de loin.
J'ai encore du boulot, j'en suis bien conscient, mais j'y arriverais vous
verrez: un jour je serai kalif à la place du kalif. Mon seul idéal est de
pouvoir un jour enseigner les lettres.
PS: Mon commentaire précedent n'avait pas pour but de te reprocher ta faute,
une fois n'est pas coutume, mais de répondre à l'interrogation de Sernard.
PS2: Dans le cas présent, il s'agit plutôt d'un adverbe interrogatif, car
"où" ne peut être que pronom relatif ou adverbe interrogatif. C'est une
particularité - et l'article de wikipedia sur les outils interrogatifs fait
d'ailleurs la faute.
Attention Miosotys: les propositions subordonnées conjonctives (complétives
ou circonstancielles) sont bien introduites par des conjonctions de
subordination, mais les propositions subordonnées relatives elles, sont
introduites par des pronoms relatifs
|
Sernard
De passage

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Posté le: Ven Juil 20, 2007 13:04 pm Sujet du message:
et pendant ce temps la, dans la siérra madre.....
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Invité
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Posté le: Ven Juil 20, 2007 13:30 pm Sujet du message:
Méphistophélès a
écrit: | PS2: Dans le cas
présent, il s'agit plutôt d'un adverbe interrogatif, car "où" ne peut être
que pronom relatif ou adverbe interrogatif. C'est une particularité - et
l'article de wikipedia sur les outils interrogatifs fait d'ailleurs la
faute. |
J'hésitais, les cours de français sont tellement lointains... J'ai vérifié
sur wikipédia, mais parfois, je ferais mieux de faire confiance à ma tête
.
Méphistophélès a
écrit: | Attention Miosotys: les
propositions subordonnées conjonctives (complétives ou circonstancielles)
sont bien introduites par des conjonctions de subordination, mais les
propositions subordonnées relatives elles, sont introduites par des pronoms
relatifs  |
Je suis réceptif sur ce genre de réponse, merci, mes souvenirs remontent à
jadis...
|
Térébenthine
Actif


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Posté le: Ven Juil 20, 2007 15:18 pm Sujet du message:
Méphistophélès a
écrit: | Oui, légèrement
dyslexique, et ce depuis ma plus tendre enfance: mais la passion de la
littérature me pousse à travailler contre ce handicap, à vivre à côté de
mon dictionnaire au point de me rendre malade lorsque j'oublie l'orthographe
d'un mot, à consacrer au moins une ou deux heures par jour à la grammaire ou
à l'orthographe. Et croyez moi, je reviens de loin. J'ai encore du boulot,
j'en suis bien conscient, mais j'y arriverais vous verrez: un jour je serai
kalif à la place du kalif. Mon seul idéal est de pouvoir un jour enseigner
les lettres. |
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Méphistophélès
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Posté le: Ven Juil 20, 2007 16:42 pm Sujet du message:
A défaut de se hasarder à dire une connerie, Térébenthine semble avoir
pris le parti de se lancer dans l'absurde: ainsi, sans doute compte-il sur
l'incompréhension de son auditoire pour masquer la vacuité de ses
pensées...
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Térébenthine
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Posté le: Ven Juil 20, 2007 19:07 pm Sujet du message:
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