Le bon moment pour investir dans l'immobilier ?


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Pixelle
Genaissienne de l'année 2013


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Message Posté le: Lun Sep 12, 2016 16:39 pm    Sujet du message: Le bon moment pour investir dans l'immobilier ?
En recherchant des infos sur les taux d'intérêt, je suis tombée sur cet article intéressant, je vous le partage.

Capital a écrit:
Tout le monde jubile. Les taux d'intérêt ne cessent de baisser. Pour l'immobilier, chacun y va de son calcul pour démontrer à quel point l'aubaine est belle. En quelque deux ans, les ménages français ont été resolvabilisés de près de 30% par cette dégringolade du loyer de l'argent et la fête continue. Pas un semaine désormais sans que la presse économique nous annonce une nouvelle correction. Au-delà de ces faits, les prévisions mêmes sont optimistes, et ceux qui prédisaient il y a encore six ou huit mois qu'on était à l'étiage et que la remontée des taux n'allait pas tarder préfèrent se taire, quand ils n'anticipent pas des baisses plus marquées encore. Certes, on commence à entendre des analyses qui attribuent à ces taux bas l'essentiel de l'origine de la vigueur recouvrée du marché de la vente de logements neufs comme de celui de la revente, et qui redoutent qu'une remontée, le jour où elle interviendra, ne compromette la santé de l'économie immobilière.

Bref, la joie des professionnels comme celle des Français candidats à l'acquisition immobilière, est sans borne. Dans cette unanimité, on distingue quand même des bruits, qui ont bien du mal à percer le tumulte de la fête, plus encore à le couvrir, pour expliquer que des taux extrêmement bas sont un péril de première importance pour le système bancaire, comme pour la communauté des assureurs. D'abord, on réalise que la rémunération de l'épargne et des fonds placés constitue pour les institutions financières une source de produit non pas luxueuse, mais nécessaire. On découvre ensuite que la baisse des produits pour ces entreprises est déjà en train d'impacter leur solidité : jeudi matin, Jean Beunardeau, l'excellent et très respecté directeur général d'HSBC en France, annonçait la suppression de plus de 500 postes et citait la baisse des taux au rang des causes de cette décision de gestion. En effet, des taux écrasés entraînent à la baisse les marges et les bénéfices : on comprend aisément qu'une banque ne puisse ajouter grand-chose à des intérêts quasi nuls, alors que sa marge est peu visible si les intérêts représentent un montant important de la mensualité.

Le problème est que les banques comme les assureurs peinent à faire pleurer sur leur sort. On se dit aussi qu'elles sont riches et qu'elles pourront bien faire face. On pense enfin qu'elles ont anticipé ces pertes de ressources et la réduction de leur produit net bancaire, notamment en augmentant méthodiquement les commissions tous azimuts exigées de leurs clients.

Il est vrai que nous n'avons jamais tant payé les services bancaires, et que la pente s'est accentuée ces derniers temps. Néanmoins, l'un compensera-t-il l'autre ? Certainement pas partout. La situation d'HSBC en administre la preuve, alors même que cette maison est strictement gérée. Cette alerte pourrait bien être la première d'une longue série. A moins que les banques n'aillent jusqu'à ces extrémités et ne décident à la faveur d'une stratégie de place d'augmenter les taux pour sauver ce qui doit être sauvé. Les autorités financières nationales et communautaires commencent à attirer l'attention sur les conséquences néfastes d'une baisse des taux sur le système bancaire. En tout cas, il ne semble pas qu'on puisse sans nuance jubiler en voyant les taux plonger.

L'érosion des marges serait en outre moins grave si elle se limitait à affecter le flux des nouveaux prêts et si le stock continuait à rapporter suffisamment aux établissements bancaires. Seulement voilà, les renégociations vont bon train, constituant près d'un dossier sur deux. En clair, l'encours sera très vite affecté du même vice que les nouveaux crédits. Les banques peuvent-elles y résister ? Les clients sont si chèrement acquis qu'il n'est pas question de les laisser partir à la concurrence sans broncher. Le crédit immobilier est toujours perçu comme le produit de fidélisation le plus efficace, mais à quel prix joue-t-il ce rôle aujourd'hui ! Laurent Vimont, président de Century 21, s'étonnait lors d'une table ronde organisée par un hebdomadaire il y a quelques jours qu'un contrat de prêt puisse être indéfiniment remis en question et que leurs conditions puissent être revues dès que l'environnement évolue. Il notait à juste titre que c'était normalement la vertu des prêts à taux variables... Il n'a pas tort. Il faut peut-être que la règlementation devienne moins consumériste, et plus protectrice des institutions bancaires.

Le propos actuel sur les taux est marqué par un enthousiaste sans discernement. Cet aveuglement est d'autant plus coupable qu'il intervient alors que s'écrivent les règles prudentielles dites de "Bâle IV". Les négociations sont âpres entre les patrons de banque et les instances de régulation. Quels arguments les premiers opposeront-ils si leurs établissements ont accepté de se laisser affaiblir par la baisse des taux ? A la clé, la gueule de bois après l'ivresse : le sujet a toutes les chances de n'être plus dans quelques mois le niveau des taux, mais la sélection des meilleurs risques au détriment de nombreux ménages, pour satisfaire à des impératifs de prudence considérablement durcis, au bénéfice de banques dont il faudra restaurer la santé.
Fromthesouth
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Message Posté le: Lun Sep 12, 2016 23:44 pm    Sujet du message:
Tiens ça m'intéresse ça, merci pour le partage, je lirai ça demain.
caatrine
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Message Posté le: Ven Nov 02, 2018 15:45 pm    Sujet du message:
[MESSAGE MODERATION : Liens non autorisés dans les messages (Sofiiiii)]

Fin 2018 approche et même si la baisse des taux d'intérêts s'est calmée, cela ne repart pas non plus à la hausse, voire même ca continue de baisser dans certaines villes et organismes bancaire. Pour ce qui est du prix de l'immobilier, et bien il faut bien reconnaitre que depuis 2 ans, il n'y a ^pas d'évolution générale. Ca baisse dans certaines villes, ca monte dans d'autres ou sa stagne. Donc depuis 2 ans, côté achat ou vente, c'est stable. Il n'y a qu'à aller sur LIEN EFFACE pour s'en rendre compte, vous verrez que le prix de votre maison n'a pas bougé vraiment.
Beaucoup pensent que les banques grincent des dents lorsqu'un jeune vient demander un crédit immobilier. C'est faux ! La jeunesse est une force pour l'emprunt. La santé est bonne, les assurances confiantes. Vous avez du temps pour rembourser. Et puis vous pouvez demander un prêt Action Logement pour vous aider à payer.

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