[chiron]

J'adore cette maxime que je crois qu'une grande finesse et d'une belle profondeur.

L’expression convolutée des légalismes se développe autour de la nécessité de nous masquer à nous-mêmes la violence dont nous usons envers les autres. Entre le fait de priver un homme d’une heure de sa vie et celui de le priver de la vie, il n’existe qu’une différence de degré. Dans l’un comme dans l’autre cas, nous usons de violence, nous consommons son énergie. Des euphémismes élaborés peuvent dissimuler nos intentions meurtrières mais tout usage de puissance à l’encontre d’autrui se traduit par l’ultime assomption : « Je me nourris de votre énergie.»

L’Empereur Paul Muad’Dib : Ordres aux Conseils (Addenda)

Aussi l'oppression via la sollicitation d'autrui pour moi rend nécessaire que cette sollicitation débouche sur un apport, un cadeau.

Qu'en pensez-vous ?

[Fromthesouth]

Mon employeur se nourrit beaucoup de mon énergie. Ça débouche bien sur un apport, mais très peu de cadeaux.

[chiron]

[Tommy Angello]

Je vois que nous ne côtoyons pas le même genre de femmes.

Je ne pense pas que tu veuille utiliser cette définition de l'oppression, parce que dans ce cas l’impôt est une oppression et ce qui consomme des deniers publiques est donc l'oppression de la classe travailleuse.

Je pense que tu comprend les implications en ce qui concerne les chomeurs de père en fils.

Quand aux bon vieux capitalistes... Vu que les taux des placements surs sont à présent de 0% voire à taux négatifs pour la France et vont le rester un moment, le seul moyen de vivre des fruits de son capital est de prendre des risques pour le capital en question. Les temps changent et le capitalisme s'est purgé des capitalistes.

Bref, si l’oppression est de prendre les fruits du temps des autres, alors l'oppression est une chose que font les ministres et les chômeurs de longue dure et que ne font plus les capitalistes.

[chiron]