sans sujet précis

Coehlio Fohiji · De passage Inscrit le: 20 Juin 2005 Messages: 89

Me revoici me revoila. Après les vacances, un nouveau départ.
Scusie, j'écris souvent des choses trés longues, alors je comprends ceux qui ne prendront pas le temps de lire.

Promenade

Debout au milieu du chemin,
Je me sens submergée,
Mon esprit est tout évaporé,
Au sein de cette nature proliférante.
Les crissements des graviers sous mes pieds,
Les criquets dans les près,
Le vrombissement des mouches,
Le mouvement de balancier
D’un brin d’herbe à mon pied,
L’atmosphère, si léger,
La limpidité de l’eau,
La simplicité qu’ont les mots.
Je suis comme envoûtée
De ce dont je suis entourée.
Au loin des chiens aboient,
Les brindilles sèches,
Craquent à chacun de mes pas.
Le battement des ailes d’un papillon,
La caresse des feuilles sur mes bras dénudés,
Par mon environnement je me suis laissée avalée.
Je n’ai plus conscience du chemin parcourut,
Le dernier tournant
A dissimulé tout ce que j’avais franchi.
Devant moi d’autres virages,
Pourtant à mes yeux ils ne sont que mirages.
Les rayons du soleil jouent à cache-cache
Avec les arbres et les nuages,
Ils semblent bon camarade.
Souvent les personnes ne s’entendent pas aussi bien.
Au fond de mon âme,
Je suis tel ce ciel bleu que traverse quelques ombres,
Calme, mais à la fois agité.
Avec le vent parfumé d’été,
La fourmille porteuse,
La feuille frémissante,
Le caillou roulant,
Il me semble ne faire plus qu’un,
Comme si j’étais dans tous,
Et comme si tous ne faisait qu’un.
Seule, et à la fois nombreuse.
Forte, et faible.
Rigide et flexible.
J’ai perdus tout repaire,
Mais je les ais tous retrouvée aussi.
J’ai changée, mais je suis la même.
Je poursuis mes pas vers Ma Destinée.
Bientôt je retrouverais la société.
Bientôt mes élucubrations je devrais arrêtée.
Peut-être n’est ce pas si mal.
Peut-être est-ce pour le pire.
Les fleures sont de couleurs si chatoyantes,
Que je ne sais où regarder.
Tant de formes différentes,
Me rendent vacillante.
Mon esprit vacant,
Peu à peu réapparaît,
Il se sent un peu indiscret.
Au sein de ce fourmillement
Des sens, il est inopportun.
Puis mon regard redevient vague,
Mon ouille s’affaiblit,
Mes mains se crispent
Et ma bouche se referme.
C’est la fin de l’euphorie.
Pour moi, finis ce moment bénit.
Ma bulle se ferme sur mes sens,
Tentant ainsi, la capture de l’innocence.

Coehlio Fohiji · De passage Inscrit le: 20 Juin 2005 Messages: 89

Tu n’es pas là.

Tu me manques.
Ton esprit me hante.
Ton visage me traque.
Tes yeux me braquent.
J’ai peur.
Une affreuse terreur.
Je ne comprends plus,
Je ne comprends pas.
Je ne te comprends plus,
Je ne te comprends pas.
T’ai-je jamais compris ?
M’as-tu jamais compris ?
Ton prénom prononcé,
A mes lèvres déchiré.
Une chanson écoutée,
A mes tympans transpercé.
Mes doigts ; je les aient brûlés,
Ils t’avaient tant aimés.
Mon corps n’est qu’un asile de douleurs,
Ou les tourments tel un cyclone laisse un paysage dévasté,
C’est ainsi car tu y es passé, et que tu veux être du passé.
Pourquoi m’as-tu délaissé ?

Tu me manques.
Les regrets me tentent.
La mort et la solitude à moi se vantent.
Je m’abêtie,
Je m’avilis,
Espérant que mon blanc se salis.
J’ai plongée dans les âpres courants de mes souvenirs,
Rien ne brille dans mon avenir.
J’ai essayée l’espoir,
Mais tu m’avais dis de le laisser choir.
Et quant au bonheur,
Tu me l’as dis être une erreur.
Seule dans mon monde.
Seule, et hors de ton monde.
Des images traversent le brouillard de mes ténèbres,
Tes sourires m’attristent,
Tes épaules, ton caractère,
A moi de m’écrouler à terre.
Pourquoi est-ce ainsi ?

Tu me manques.
L’ennui me guette.
La gaîté me rejette.
Ton imaginaire présence,
Renforce la pesanteur de ton absence.
Que ne ferais-je pour un signe que tu es en vie,
Pour un signe que tu souris ?
Tu me manques tant.
Te manque-je seulement?

Une Rêveuse · Posté le: Ven Aoû 26, 2005 12:55 pm Sujet du message: Promenade

Quelle harmonie avec la nature ! Elle qui est source d'inspiration une muse à elle seule ! Si tout le monde avait ses sens en éveil dans la nature les hommes ne passeraient pas leur temps à la détruire à l'assassiner elle nous apporte tellement : plainitude, tranquilité, la vie le retour aux sources et tant encore ...
Sinon je tenais à te dire qu'il est très bien écrit ton texte Et que le rythme et les émotions de tes mots vont très bien ensemble Wink

(Je me trompe peut-être en "l'analysant" (ce n'est pas le mot que je chch dsl :s) mais c'est comme ca que moi je le ressents si je me trompe dis moi comment toi tu le ressents stp Confused

)

DaWorld · Actif Sexe: Inscrit le: 21 Juin 2005 Messages: 1100

c'est vrai ke c long lol jai un peu de mal avec le premier car je trouve que le debut est juste une description dun paysage.. dune situation... la suite me plait mieux...

le deuxieme est beaucoup plus interessant... et me parle plus... peut etre suis je accro aux sentiments... exprimés ou non ... Smile

Coehlio Fohiji · De passage Inscrit le: 20 Juin 2005 Messages: 89

Une Reveuse, je crois que tu as plus ou moins bien compris. C'est cet "amour de la nature" que j'essayais de transposer en mots. Non que je sois ecolo ou autre, c'est juste, cet emotion qui est si prenante, mais ne dure qu'un moment car apres il y a le retour a la vie normal, hors de la nature. Ravie qu'il te plaise.
Daworld, Je suis d'accord avec toi, le debut n'est qu'une description, mais je voulais permettre au lecteur de voir l'endroit ou je me trouvait de part mes yeux. Quant à long, je sais, je vous avez prevenus. Et oui, le deuxième est plus sentiments-sentiments.
Merci a vous deux en tout cas.

DaWorld · Actif Sexe: Inscrit le: 21 Juin 2005 Messages: 1100

de rien tjs heureux de lire tes ecrits Faire la biz

Coehlio Fohiji · De passage Inscrit le: 20 Juin 2005 Messages: 89

merci merci Very Happy

compliment retourné

Coehlio Fohiji De passage Inscrit le: 20 Juin 2005 Messages: 89	Posté le: Ven Aoû 26, 2005 11:45 am Sujet du message: sans sujet précis Me revoici me revoila. Après les vacances, un nouveau départ. Scusie, j'écris souvent des choses trés longues, alors je comprends ceux qui ne prendront pas le temps de lire. Promenade Debout au milieu du chemin, Je me sens submergée, Mon esprit est tout évaporé, Au sein de cette nature proliférante. Les crissements des graviers sous mes pieds, Les criquets dans les près, Le vrombissement des mouches, Le mouvement de balancier D’un brin d’herbe à mon pied, L’atmosphère, si léger, La limpidité de l’eau, La simplicité qu’ont les mots. Je suis comme envoûtée De ce dont je suis entourée. Au loin des chiens aboient, Les brindilles sèches, Craquent à chacun de mes pas. Le battement des ailes d’un papillon, La caresse des feuilles sur mes bras dénudés, Par mon environnement je me suis laissée avalée. Je n’ai plus conscience du chemin parcourut, Le dernier tournant A dissimulé tout ce que j’avais franchi. Devant moi d’autres virages, Pourtant à mes yeux ils ne sont que mirages. Les rayons du soleil jouent à cache-cache Avec les arbres et les nuages, Ils semblent bon camarade. Souvent les personnes ne s’entendent pas aussi bien. Au fond de mon âme, Je suis tel ce ciel bleu que traverse quelques ombres, Calme, mais à la fois agité. Avec le vent parfumé d’été, La fourmille porteuse, La feuille frémissante, Le caillou roulant, Il me semble ne faire plus qu’un, Comme si j’étais dans tous, Et comme si tous ne faisait qu’un. Seule, et à la fois nombreuse. Forte, et faible. Rigide et flexible. J’ai perdus tout repaire, Mais je les ais tous retrouvée aussi. J’ai changée, mais je suis la même. Je poursuis mes pas vers Ma Destinée. Bientôt je retrouverais la société. Bientôt mes élucubrations je devrais arrêtée. Peut-être n’est ce pas si mal. Peut-être est-ce pour le pire. Les fleures sont de couleurs si chatoyantes, Que je ne sais où regarder. Tant de formes différentes, Me rendent vacillante. Mon esprit vacant, Peu à peu réapparaît, Il se sent un peu indiscret. Au sein de ce fourmillement Des sens, il est inopportun. Puis mon regard redevient vague, Mon ouille s’affaiblit, Mes mains se crispent Et ma bouche se referme. C’est la fin de l’euphorie. Pour moi, finis ce moment bénit. Ma bulle se ferme sur mes sens, Tentant ainsi, la capture de l’innocence. Dernière édition par Coehlio Fohiji le Ven Aoû 26, 2005 11:57 am; édité 1 fois
Coehlio Fohiji De passage Inscrit le: 20 Juin 2005 Messages: 89	Posté le: Ven Aoû 26, 2005 11:53 am Sujet du message: Tu n’es pas là. Tu me manques. Ton esprit me hante. Ton visage me traque. Tes yeux me braquent. J’ai peur. Une affreuse terreur. Je ne comprends plus, Je ne comprends pas. Je ne te comprends plus, Je ne te comprends pas. T’ai-je jamais compris ? M’as-tu jamais compris ? Ton prénom prononcé, A mes lèvres déchiré. Une chanson écoutée, A mes tympans transpercé. Mes doigts ; je les aient brûlés, Ils t’avaient tant aimés. Mon corps n’est qu’un asile de douleurs, Ou les tourments tel un cyclone laisse un paysage dévasté, C’est ainsi car tu y es passé, et que tu veux être du passé. Pourquoi m’as-tu délaissé ? Tu me manques. Les regrets me tentent. La mort et la solitude à moi se vantent. Je m’abêtie, Je m’avilis, Espérant que mon blanc se salis. J’ai plongée dans les âpres courants de mes souvenirs, Rien ne brille dans mon avenir. J’ai essayée l’espoir, Mais tu m’avais dis de le laisser choir. Et quant au bonheur, Tu me l’as dis être une erreur. Seule dans mon monde. Seule, et hors de ton monde. Des images traversent le brouillard de mes ténèbres, Tes sourires m’attristent, Tes épaules, ton caractère, A moi de m’écrouler à terre. Pourquoi est-ce ainsi ? Tu me manques. L’ennui me guette. La gaîté me rejette. Ton imaginaire présence, Renforce la pesanteur de ton absence. Que ne ferais-je pour un signe que tu es en vie, Pour un signe que tu souris ? Tu me manques tant. Te manque-je seulement?
Une Rêveuse Membre Sexe: Age: 36 Inscrit le: 25 Aoû 2005 Messages: 106 Localisation: QuElQuE PaRt DaNs LeS NuAgEs/DaNs Ma BuLlE/Ou EnCoRe DaNs MoN LiT	Posté le: Ven Aoû 26, 2005 12:55 pm Sujet du message: Promenade Quelle harmonie avec la nature ! Elle qui est source d'inspiration une muse à elle seule ! Si tout le monde avait ses sens en éveil dans la nature les hommes ne passeraient pas leur temps à la détruire à l'assassiner elle nous apporte tellement : plainitude, tranquilité, la vie le retour aux sources et tant encore ... Sinon je tenais à te dire qu'il est très bien écrit ton texte Et que le rythme et les émotions de tes mots vont très bien ensemble (Je me trompe peut-être en "l'analysant" (ce n'est pas le mot que je chch dsl :s) mais c'est comme ca que moi je le ressents si je me trompe dis moi comment toi tu le ressents stp )
DaWorld Actif Sexe: Inscrit le: 21 Juin 2005 Messages: 1100	Posté le: Ven Aoû 26, 2005 14:21 pm Sujet du message: c'est vrai ke c long lol jai un peu de mal avec le premier car je trouve que le debut est juste une description dun paysage.. dune situation... la suite me plait mieux... le deuxieme est beaucoup plus interessant... et me parle plus... peut etre suis je accro aux sentiments... exprimés ou non ...
Coehlio Fohiji De passage Inscrit le: 20 Juin 2005 Messages: 89	Posté le: Sam Aoû 27, 2005 16:40 pm Sujet du message: Une Reveuse, je crois que tu as plus ou moins bien compris. C'est cet "amour de la nature" que j'essayais de transposer en mots. Non que je sois ecolo ou autre, c'est juste, cet emotion qui est si prenante, mais ne dure qu'un moment car apres il y a le retour a la vie normal, hors de la nature. Ravie qu'il te plaise. Daworld, Je suis d'accord avec toi, le debut n'est qu'une description, mais je voulais permettre au lecteur de voir l'endroit ou je me trouvait de part mes yeux. Quant à long, je sais, je vous avez prevenus. Et oui, le deuxième est plus sentiments-sentiments. Merci a vous deux en tout cas.
DaWorld Actif Sexe: Inscrit le: 21 Juin 2005 Messages: 1100	Posté le: Sam Aoû 27, 2005 16:56 pm Sujet du message: de rien tjs heureux de lire tes ecrits
Coehlio Fohiji De passage Inscrit le: 20 Juin 2005 Messages: 89	Posté le: Sam Aoû 27, 2005 17:11 pm Sujet du message: merci merci compliment retourné

*sans sujet précis*

sans sujet précis