Invité
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Posté le: Mar Aoû 25, 2015 23:55 pm Sujet du message: //
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Dernière édition par Invité le Mar Nov 17, 2015 21:37 pm; édité 2 fois
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Pariah
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Age: 30
Inscrit le: 09 Oct 2013
Messages: 516
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Posté le: Mer Aoû 26, 2015 01:46 am Sujet du message:
Oh ! Une autre hypersensible !
Excuse la réaction, mais j'en connais si peu qui le sont à ce degré-là...
J'ai eu énormément de crises de pleurs dues à je ne sais quoi avant de me
rendre compte que c'était une fatigue émotionnelle, puisqu'on stock beaucoup
plus rapidement les émotions que les "gens normaux" et ça on ne peut pas
vraiment y faire grand chose...
Quant à savoir comment ne plus l'être, je me demande bien aussi, mais ce qui
est certain : ne garde pas les émotions enfouies...
J'ai fait ça pendant des années, c'est quasiment devenu un automatisme chez
moi et depuis je suis une bombe à retardement et je ne sais pas quand tout
explosera ^^
Une aide est d'évacuer la surcharge de temps en temps, à ta façon et de
trouver ta propre façon de te sentir au mieux.
Il faut que tu te sentes juste bien, que tu comprennes pourquoi, et que tu
essaies de faire durer et ça marche relativement bien pour moi
Je relirai et je te donnerai une vraie réponse quand j'aurai mon clavier sous
les doigts ^^
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chiron
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Messages: 1191
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Posté le: Mer Aoû 26, 2015 13:09 pm Sujet du message: Re: Je souffre d'hypersensibilité
Bonjour Marie-Jo,
En résumé (avant de développer) mon conseil est de consulter un thérapeute
qui organise des thérapies de groupe.
En effet à partir du moment où une angoisse t'empêche de vivre, le bon
réflexe, c'est de consulter. C'est pas dit que cela guérit toujours mais au
moins c'est un filet de sécurité qui peut t'éviter que cela empire.
En plus un bon thérapeute t'empêchera de souffrir et si tu choisis un beau
gosse, c'est à la fois plus agréable pour les yeux et aussi plus facile de
guérir vite
Et puis tu seras guérie le jour où tu auras deux activités de groupe dans
des groupes bien séparés.
Sinon les hypersensibles cela existe. Pour ma part je suis un super-empathique
ce qui m'a joué par le passé de vilains tours mais avec le temps je n'en ai
gardé que des avantages (je suis désormais un pro du règlement de conflits
entre services, de la gestion de réunion et de la remotivation d'équipes).
Mais plus jeune j'en ai beaucoup souffert. IL m'est arrivé par exemple suite
à un rateau amoureux de me tromper 5 fois de suite de direction dans le
métro et d'être obligé de rendre la première grande sortie et de prendre
un taxi pour rentrer.
Avec l'expérience j'ai appris à mieux gérer ces situations de par la
méthode (aimer plusieurs femmes à la fois et donc utiliser une stratégie de
névrose secondaire contre la névrose principale) et la technique (je ne me
déclare jamais à plus de 300 mètres de mon domicile ).
Lors de recherches pour une personne que j'aidais, je suis tombé sur un
papier qui décrit parfaitement ce qui je suis... avec une espérance de vie
de 33 ans et un repli sur soi qui pousse au suicide. Le genre de gars qui dit
"aimez-vous les uns les autres" ce qui exaspère tellement des gens comme
Eponine qu'ils finissent toujours par être cloués sur deux bouts de bois.
Ben j'ai passé ce cap et je suis pas du tout dans mon coin. J'ai appris à
gérer la souffrance que je perçois chez les autres et que je ressent plus
qu'eux et cela me donne des forces.
Ne t'excuse pas s'exposer tes problèmes ici. Il est vrai que c'est un quart
des sujets mais sans les discussions autour de tes problèmes, ce forum serait
mort depuis longtemps .
Plus sérieusement, avant j'avais peur de parler de mes problèmes à des amis
et pensais que cela leur ferait du mal (c'est normal puisque je ressent plus
la douleur d'autrui qu'autrui). Jusqu'au jour où je leur ai demandé de
l'aide et... ils m'ont remercié ! Ben oui ils m'ont remercié d'avoir eu
confiance en eux et ont été flattés que je leur demande de l'aide.
D'un autre côté c'est logique: nos problèmes nous empêchent quelque fois
de dormir mais les problèmes des autres, on y pense une heure et après on
oublie. Ils sont donc beaucoup plus faciles à porter.
Et puis parler de ses problèmes ici peut être très utile pour les autres,
qui peuvent y trouver aussi des idées et des solutions.
Bon donc au final, je te prescrits une recherche google sur ta ville,
psychothérapie de groupe, tu listes les toubibs, une recherche sur les noms
pour voir leur minois, on les classe par minois et tu appelles pour prendre
rendez-vous.
Au plaisir de te lire,
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Toy_Soldier
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Posté le: Ven Aoû 28, 2015 20:55 pm Sujet du message:
L'hypersensibilité n'est pas une maladie en soi, mais si elle se transforme
en incapacité quasi-totale à faire face à autrui comme cela semble être
ton cas, alors oui, tu dois faire quelque chose. Je suppose que tu ne te
satisfais pas de ton état actuel, si?. Il n'y a aucune honte à avoir à
demander de l'aide (qu'elle soit thérapeutique ou non), et au moins, tu
pourrais mettre un mot sur ce dont tu penses souffrir. Pense aussi à
l'art-thérapie, ça fait des merveilles sur certaines personnes •
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MarieCecile81
Super actif


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Messages: 1752
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Posté le: Ven Sep 11, 2015 04:20 am Sujet du message:
@Marie-Jo, en te lisant, cela semble etre une grosse depression. J'ai une
connaissance qui a les memes "symptomes" et elle a commence une therapie. Ca
va etre long, et il va falloir etre tres patiente, mais reversible.
Bon courage surtout !!!
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Capy.O
Actif


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Posté le: Lun Sep 14, 2015 12:52 pm Sujet du message:
J'étais hyper sensible, mais vraiment du genre à pleurer pour tout et rien,
même en regardant les dessins animés. quand on m'accusait à tord et que je
devais me défendre je fondais en larmes en essayant de m'expliquer. je voyais
quelqu'un souffrir je pleurais. à un moment j'avais du mal à regarder
quelqu'un blessé ou avec une mal formation j'étais juste mal... je n'ai pas
pu faire médecine (malgré un bac en science) parce que déjà les grenouille
à disséquer je fondais en larmes quand il fallait y toucher, la vue du sang
à la tv impossible lol, alors le corps humain? non merci. Mais ça m'est
m'est passé.
enfin aujourd'hui Je ferme encore les yeux quand y a une opération de
chirurgie dans un film, alors que je sais que c'est faux... mais j'ai du m'en
durcir, je n'avais pas le choix. Quand tu n'as pas de maman et un père
complètement absent et que tu grandis de famille en famille tu apprends à te
défendre et à prendre soin de toi parce que tu sais que personne ne le fera
à ta place.
Je n'ai jamais vraiment pris ça pour une maladie, je me savais juste hyper
sensible et à la longue ça me mettait en colère que je ne puisse pas
aligner deux mots sans que des larmes coulent alors que j'ai raison, que je ne
supporte pas qu'on me traite de menteuse quand je dis vrai sans pleurer pour
me justifier ... Je me sentais faible et j'en avais plus envie, je ne voulais
plus donner cette satisfaction aux gens qui me faisaient du mal de voir mes
larmes. Donc je pleure encore devant mes dessins animés, mais je le fais
seule chez moi lol. Pour le reste j'utilise plus le silence j'ai appris m'en
foutre de ce que pense les gens, tant que je sais que ce que je dis est vrai.
J'espère que tu pourras trouver en toi la force de te maîtriser devant
certaines situations
|
Capy.O
Actif


Sexe: 
Age: 39
Inscrit le: 17 Sep 2011
Messages: 1466
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Posté le: Lun Sep 14, 2015 12:54 pm Sujet du message:
J'étais hyper sensible, mais vraiment du genre à pleurer pour tout et rien,
même en regardant les dessins animés. quand on m'accusait à tord et que je
devais me défendre je fondais en larmes en essayant de m'expliquer. je voyais
quelqu'un souffrir je pleurais. à un moment j'avais du mal à regarder
quelqu'un blessé ou avec une mal formation j'étais juste mal... je n'ai pas
pu faire médecine (malgré un bac en science) parce que déjà les grenouille
à disséquer je fondais en larmes quand il fallait y toucher, la vue du sang
à la tv impossible lol, alors le corps humain? non merci. Mais ça m'est
m'est passé.
enfin aujourd'hui Je ferme encore les yeux quand y a une opération de
chirurgie dans un film, alors que je sais que c'est faux... mais j'ai du m'en
durcir, je n'avais pas le choix. Quand tu n'as pas de maman et un père
complètement absent et que tu grandis de famille en famille tu apprends à te
défendre et à prendre soin de toi parce que tu sais que personne ne le fera
à ta place.
Je n'ai jamais vraiment pris ça pour une maladie, je me savais juste hyper
sensible et à la longue ça me mettait en colère que je ne puisse pas
aligner deux mots sans que des larmes coulent alors que j'ai raison, que je ne
supporte pas qu'on me traite de menteuse quand je dis vrai sans pleurer pour
me justifier ... Je me sentais faible et j'en avais plus envie, je ne voulais
plus donner cette satisfaction aux gens qui me faisaient du mal de voir mes
larmes. Donc je pleure encore devant mes dessins animés, mais je le fais
seule chez moi lol. Pour le reste j'utilise plus le silence j'ai appris m'en
foutre de ce que pense les gens, tant que je sais que ce que je dis est vrai.
J'espère que tu pourras trouver en toi la force de te maîtriser devant
certaines situations
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