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Posté le: Mer Oct 16, 2013 15:16 pm Sujet du message: Léon le belge.
A droite, on ne présente pas.
A gauche, Léon Degrelle; "Léon le belge", chef du Rexisme avant-guerre.
"Chef" des belges occupés.
Léon est mort en exil, en Espagne. Il avait une bonne connaissance nommé
Jean-Marie Le Pen. Vous pouvez trouver les interviews où il en parle sur le
Net.
Maintenant, vous pouvez voter en toute connaissance de cause.
Will.i.am
Mister Genaisse 2012
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Posté le: Mer Oct 16, 2013 17:19 pm Sujet du message:
Je ne suis pas du tout pour Le Pen, bien au contraire. Je ne partage pas
nombre de ses opinions.
Mais être contre lui juste parce qu'il connaissait un fasciste qui
connaissait Hitler, c'est un peu léger... Pour combattre une personnalité
politique, il est, à mon sens, préférable de combattre ses idées plutôt
que son carnet d'adresses
alcibiade
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Posté le: Mer Oct 16, 2013 17:30 pm Sujet du message:
D'autant plus que nombre de nationalistes ont rejoint De Gaulle dans la
résistance. Tandis que certains socialistes, et même des pacifistes étaient
de fervents collaborateurs. Y a rien à faire, on ne peut pas comprendre le
monde avec ce système en noir et blanc, et ces sempiternelles références
partisanes à la seconde guerre mondiale (tm)
Breton
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Posté le: Jeu Oct 17, 2013 15:30 pm Sujet du message:
Où est ma photo de Léon et d'Adolfo ?
Le Pen est un facho, raciste, tendance nazie. Inutile de nous faire des
illusions.
Mai lan
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Posté le: Jeu Oct 17, 2013 16:03 pm Sujet du message:
Jusqu'au jour ou de braves jeunes gens découvriront que, le "fascisme", n'est
pas seulement un gros mots inventé par leurs pères mais également un
concept politique et social des plus intéressants.
Lorsqu'il cessera d'être simplement péjoratif pour devenir un idéal à
revendiquer, alors peut être que certains devront sérieusement réapprendre
à argumenter.
Lepen = Nazi = Mal.
Cette équation est peut-être le produit d'une longue analyse et explication
encore formulée il y a une trentaine d'année mais comprend bien
qu'aujourd'hui ça ne convainc plus personne.
Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013
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Posté le: Jeu Oct 17, 2013 19:28 pm Sujet du message:
GROLUX
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Posté le: Ven Oct 18, 2013 12:46 pm Sujet du message:
Mai lan a
écrit:
Jusqu'au jour ou de
braves jeunes gens découvriront que, le "fascisme", n'est pas seulement un
gros mots inventé par leurs pères mais également un concept politique et
social des plus intéressants.
Lorsqu'il cessera d'être simplement péjoratif pour devenir un idéal à
revendiquer, alors peut être que certains devront sérieusement réapprendre
à argumenter.
Lepen = Nazi = Mal.
Cette équation est peut-être le produit d'une longue analyse et explication
encore formulée il y a une trentaine d'année mais comprend bien
qu'aujourd'hui ça ne convainc plus personne.
J'ai un peu de mal à voir ce qu'il y a de si intéressant dans le fascisme.
Si tu dis ça dans le sens "outil pour comprendre nos propres fascistes", je
suis d'accord, mais si c'est dans le sens "système d'organisation à
reprendre", j'avoue être perdu.
Mai lan
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Posté le: Ven Oct 18, 2013 15:16 pm Sujet du message:
Il y a bien sur l'idée de mettre l'accent sur le caractère hypocrite de
notre société qui en clamant "l'anti-fascisme" se montre elle même
fasciste.
Dans la mesure ou :
- Certaines idées sont combattus rationnellement (par des arguments) alors
que d'autres sont sanctionnés irrationnellement ("Lepen c'est mal"). Cela
témoigne d'un champ de liberté d'expression très relatif.
- Notre société nous imposes un mode de vie en profitant de la dépendance
qu'elle crée elle même. (Il est obligatoire de travailler pour manger
puisqu'il est illégal de chasser pour vivre.)
Or, le travail s'accompagne d'horaires qui modulent elles mêmes un mode de
vie spécifique puisque après l'effort du travail il s'agit de retrouver
immédiatement le réconfort dans le temps imparti à travers l'achat bien de
consommation adaptés et dont la dépense appelle à un besoin de financement
qui appel de nouveau au travail lui-même.
Vérité unique, mode de vie unique, autoritarisme libertaire, individualisme
communautaire.
Le lien n'est peut être pas évident et les paradoxes nombreux et pourtant on
y retrouve des choses.
Pour autant ma provocation, plus qu'une assimilation de notre société à son
propre démon, visait bel et bien à repenser ce que l'on nomme Fascisme.
C'est un terme assez abstrait finalement, fort lié aux régimes du passé que
l'on connait et dont je ne m'approprie pas la définition universelle.
Mais que peut on en retenir ? Un Pouvoir politique Fort, des Valeurs
identitaires et une population portée vers la collectivité.
Et dans un monde ou le pouvoir politique a été écrasé par les seigneuries
économiques et ou les mœurs libertaires ont complètement détruites les
valeurs qui unissaient, jadis, les individus en les poussant désormais à se
chercher une particularité pour exister (origine raciale, orientation
sexuelle, gout pour un loisir quelconque etc..).
N'y aurait-il pas alors du sens à réhabiliter tout cela en passant par un
pouvoir politique fort, que j'assimile un peu insolemment au fascisme. Pouvoir
fort temporaire bien sur, servant de transition mais transition nécessaire.
Ceci pour te répondre mais après il faudrait partir plus loin et constater
que lorsque la démocratie est en echec, elle amène automatiquement à un
fascisme.
L'ennui c'est qu'aujourd'hui, au nom d'un anti-fascisme, on préfère laisser
cette démocratie en échec, tout en empêchant l’émergence d'une
constatation qui dénoncerait cette échec (et là est le "fascisme"
présent).
Très vulgairement, on pourrait aller à un Fascisme Utile mais on se coltine
un Facisme inutile qui l'empêche.
D'ou l’intérêt de ne pas laisser le mots n'être qu'une insulte. Des
régimes forts par delà le Droit Divin, qui n'est plus crédible, il n'y en a
pas 36.
GROLUX
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Posté le: Ven Oct 18, 2013 16:53 pm Sujet du message:
J'ai le sentiment d'être assez libre pour ma part. Dire que nous vivons sous
un régime fasciste est peut-être un poil exagéré.
De même, l'échec de nos sociétés n'est pas flagrant, je vois bien que sur
les toutes dernières décennies ça tourne mal, mais il n'y a jamais eu aussi
peu de guerres, il n'y a jamais eu si peu de crève-la-faim, patati-patata..
Enfin, faire un parallèle entre les mouvements fascistes et le front national
n'a rien d'irrationnel, les arguments sont nombreux, divers, et variés.
D'autant plus depuis l'arrivée de la le Pen et de son orientation 100 %
démago.
Je n'aborde pas le thème des mœurs libertaires et de leur autoritarisme, je
suis imperméable aux oxymores, qui me donnent tout de suite l'impression de
lire de l'odieuse propagande d’extrême droite.
Mai lan
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Posté le: Ven Oct 18, 2013 19:16 pm Sujet du message:
Considéré que le FN a des penchants fascistes c'est un fait, le reproche
n'est pas là. Il réside dans le fait que fasciste est alors interpreté
comme synonyme de mal absolu et non comme quelque chose de plus discutable.
Bon après laissons le FN de coté, si il y avait peut être des convictions
houleuses chez Jean Marie, il n'y a plus, en effet, que de la démagogie
électoraliste chez sa fille.
Ton jugement sur les oxymores à défaut de me convaincre m'a fait sourire.
Merci d'avoir répondu en tout cas.
alcibiade
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Posté le: Sam Oct 19, 2013 14:37 pm Sujet du message:
Citation:
Des
régimes forts par delà le Droit Divin, qui n'est plus crédible, il n'y en a
pas 36.
Globalement, ton analyse est intéressante, mais là je ne suis pas d'accord.
Il ya plein de systèmes avec un pouvoir fort qui ne sont pas fascistes pour
autant.