Pixelle
Genaissienne de l'année 2013
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Posté le: Jeu Sep 19, 2013 14:08 pm Sujet du message: Les concours de "mini-miss" interdits par le Sénat
Le Nouvel Obs a
écrit: | Le Sénat a interdit
les concours de beauté pour les enfants de moins de 16 ans, les concours de
"mini-miss", à l'occasion de la fin de l'étude du projet de loi sur
l'égalité des femmes et des hommes, mercredi 18 septembre.
Les sénateurs ont accepté par 196 voix pour et 146 contre, un amendement de
la centriste Chantal Jouanno (UDI), qui prévoit une sanction de deux ans
d'emprisonnement et 30.000 euros d'amendes pour les organisateurs de ces
concours, "qui ne concernent que les filles", a souligné l'ancienne
ministre.
"Ne laissons pas nos filles croire dès le plus jeune âge qu'elles ne valent
que par leur apparence. Ne laissons pas l'intérêt commercial l'emporter sur
l'intérêt social", a-t-elle lancé en soulignant la nécessité de protéger
les enfants. Le rapporteur du texte Virginie Klès (PS) s'était prononcé
contre cet amendement en jugeant les sanctions trop lourdes.
La ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem avait de son côté
proposé un amendement parallèle, soumettant à une autorisation préalable
l'organisation de ces concours, tombé quand celui de Chantal Jouanno a été
voté. En revanche, un autre amendement de l’ex-ministre des Sports,
encadrant l'activité des mannequins enfants, a été
rejeté. |
Vous en pensez quoi vous de ce type de concours ?
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Pixelle
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Posté le: Sam Déc 14, 2013 18:51 pm Sujet du message:
La Parisienne a
écrit: | Malgré la polémique,
la manifestation est maintenue. Une quarantaine de fillettes âgées de 5 à
11 ans participent ce samedi à Paris au concours des «mini-miss» France,
que le gouvernement veut l'interdire afin de lutter contre
«l'hypersexualisation» des enfants et leur exploitation à des fins
mercantiles.
La menace d'une interdiction a déclenché les foudres des parents des
«mini-miss», nombreuses dans le Nord-Pas-de-Calais notamment. Au point
d'agiter la presse et les réseaux sociaux aux Etats-Unis, où ce genre de
manifestation est très prisé. Chaque année, quelque 250 000 petites
Américaines participent à environ 5 000 concours.
«Faudra-t-il que les mini-miss retirent leur couronne pour les remplacer par
des bonnets rouges ?» s'interroge dans un récent communiqué un «collectif
des mamans des minis-miss en colère». Mardi, la ministre des Droits des
femmes, Najat Vallaud-Belkacem, s'est dite favorable à une interdiction de
ces concours aux moins de 13 ans et à un encadrement passant par un
«système d'autorisation» pour les 13-18 ans. Elle s'était auparavant
prononcée pour une simple autorisation préalable.
Le Sénat avait interdit les concours de miss aux moins de 16 ans
Le Sénat, lui, a voté en septembre un amendement prévoyant de les interdire
aux moins de 16 ans et de punir les contrevenants de deux ans de prison et 30
000 euros d'amende. «Ne laissons pas nos filles croire dès le plus jeune
âge qu'elles ne valent que par leur apparence. Ne laissons pas l'intérêt
commercial l'emporter sur l'intérêt social», avait lancé la sénatrice
centriste Chantal Jouanno en présentant le texte. Tout en jugeant cette
interdiction «trop générale» et «assortie de peines très très fortes»,
Najat Vallaud-Belkacem estime aujourd'hui «qu'il y a sujet à
hypersexualisation des petites filles et une nécessité de se donner les
outils pour contrôler cela».
«Chez nous, les enfants ne gagnent rien»
Fondateur du concours des «mini-miss», une «marque déposée il y a 25
ans», Michel Le Parmentier assure souhaiter lui-même un «encadrement».
Car, explique-t-il, si ce concours encadré par «une charte déontologique»
ne concerne que 300 à 400 enfants, «il y en a de nombreux autres, sauvages,
où chacun fait ce qu'il veut, qui concernent sans doute quelques milliers
d'enfants». Des concours ont déjà été interdits par des mairies.
Pas de guêpière, mais des paillettes
M. Le Parmentier dénonce aussi «un amalgame avec ce qui se fait aux
Etats-Unis» et «une hypocrisie» alors que «des mannequins de 12, 13 ans
sont autorisées à défiler pour de grands couturiers et à être
photographiées pour vendre des produits pour adultes». «Aux Etats-Unis,
fait-il valoir, les fillettes miss sont totalement relookées en adultes avec
du maquillage, des talons hauts, des tenues sexy et elles gagnent beaucoup
d'argent. Chez nous, les enfants ne gagnent rien, elles défilent en robes
longues de princesse et ne sont pas maquillées. C'est un jeu qui les amuse et
stimule leur confiance». Aucun concours identique pour les petits garçons
dans l'Hexagone.
Pas question de guêpière ou de rouge à lèvre pour les fillettes de 5 ans
et celles de 6 à 11 ans, «juste des paillettes dans les cheveux, du gloss
transparent et de la poudre libre légère pour ne pas briller face aux
caméras», insiste M. Le Parmentier. Ce samedi, une quarantaine d'entre elles
se présenteront tour à tour à un jury d'adultes. «C'est leur apparence
vestimentaire et leur personnalité qui seront jugées, pas leur apparence
physique», ajoute-t-il, sans mentionner ce que lui rapportent financièrement
les mini-miss mais en laissant entendre qu'il compte sur la règlementation à
venir «pour vendre des produits dérivés».
«On est très loin de l'égalité homme-femme !» s'indigne Homayra Sellier,
présidente de «l'association internationale «Innocence en danger»,
favorable à «l'interdiction pure et simple» de ces concours. François
Edouard, vice-président de l'Union nationale des associations familiales
(Unaf), se dit «opposé à toute participation de jeunes filles de moins de
18 ans à ces concours de miss ainsi qu'à l'utilisation de leur image en
publicité». |
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