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Posté le: Lun Sep 02, 2013 07:58 am Sujet du message: François Hollande "cocu magnifique"
"Piégé" : tel est le commentaire qui revient le plus souvent dans la presse
française après la volte-face du président américain Barack Obama, qui a
annoncé la convocation du Congrès, et par voie de conséquence, la solitude
de François Hollande dans le conflit syrien. "Comme Barack Obama, François
Hollande est pris dans un tourbillon d'événements incontrôlés", écrit
Pierre Rousselin dans Le Figaro, mais surtout, pour l'éditorialiste du
quotidien libéral, le chef de l'État est "piégé sur le front interne et
bien isolé sur le front extérieur".
"L'apanage d'un homme seul"
Pour François Sergent de Libération, "Hollande peine à justifier la
guerre". Et si "le président, dans la constitution monarchique de la Ve
République, a tout pouvoir pour faire la guerre", relève-t-il, "peut-il
aujourd'hui être le seul chef d'État à user de la force sans un vote de la
représentation nationale, sans même un discours ?" "Le piège s'est refermé
pour ces responsables occidentaux qui s'étaient avancés très vite en
annonçant leur volonté de punir Damas qui aurait fait usage de gaz mortels",
constate Dominique Quinio dans La Croix.
Patrick Apel-Muller pose cette question dans L'Humanité : "Comment décréter
la guerre ou la paix pourrait-il être l'apanage d'un homme seul au XXIe
siècle ?" Tout en estimant "intenable l'alignement de François Hollande,
résolu à décider contre une énorme majorité de Français et à se passer
de l'assentiment de la représentation nationale". "À force de jouer les
va-t-en-guerre pour se refaire une virginité dans les sondages, François
Hollande a pris un gros risque. Celui de se retrouver tout seul face au tyran
syrien", reconnaît Yann Marec dans Midi libre.
Valse-hésitation
Certains éditorialistes insistent sur les répercussions de cette situation
sur la politique intérieure française. "Coincé par le recul surprise de
Barack Obama, François Hollande se retrouve face à une opinion publique
nettement hostile à une intervention et à des ténors de droite (et de
gauche) qui surfent sur ce refus populaire", juge Hervé Cannet (La Nouvelle
République du Centre-Ouest). Un point de vue partagé par Patrice Chabanet
dans Le Journal de la Haute-Marne pour qui, "la valse-hésitation des
Occidentaux dans l'affaire syrienne exacerbe les clivages intérieurs aux
États-Unis, en Grande-Bretagne et en France".
Dans Les Échos, Cécile Corduret pense que "soucieux de sauver la face,
l'exécutif maintient ses ambitions et refuse de demander un vote au
Parlement, comme l'ont fait ses alliés". Selon elle, "c'est aussi une
position à contre-emploi". Enfin, avec la défection des Britanniques et le
recul des États-Unis, Philippe Waucampt (Le Républicain lorrain) estime
amèrement que le président français est désormais "dans le rôle du cocu
magnifique".
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Clovis de Monoclodon
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Posté le: Mer Sep 04, 2013 07:37 am Sujet du message:
On est pas la risée quand on se révolte contre un massacre atroce et loi des
loi humaine. Le ridicule lui ne tue pas !
Un jour, bientôt, nous aurons au pouvoir une "Bachar" qui se rappellera que
la communauté internationale n'a pas bougé le petit doigt face à un
génocide chimique.
Alors elle aura les moyens d'étouffer la démocratie.
Ce jour là, tu seras la victime de l'indifférence !
Certe, elle est compliquée la situation de la Syrie ... Je te renvoie à la
section poésie, et la lecture de mon poème "Meurtres en scierie"
Que ta connerie te protège !
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