Petit, je voulais être boulanger, mais j'étais bon en maths.


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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 10:26 am    Sujet du message: Petit, je voulais être boulanger, mais j'étais bon en maths.
Rue89 a écrit:
Petit, je voulais être boulanger, puis facteur, puis berger. On m’a poussé à faire des études. On m’a expliqué que c’était le seul moyen de réussir ma vie, de gagner de l’argent, de m’épanouir dans un métier. J’ai enduré de longues heures, de longues années de cours. Je me suis ennuyé, ennuyé et encore ennuyé sur des dizaines, des centaines, de milliers de chaises.

Et maintenant que j’ai cinq années d’étude en poche, que je travaille - je suis ingénieur, je passe mes journées à concevoir des cuillères en plastique à moindre coût, pour environ 1700 euros par mois- je continue à m’ennuyer, et regrette profondément de n’avoir pas écouté le petit enfant qui voulait élever ses moutons en Ardèche.

Et autour de moi, lorsque je tends l’oreille, voici ce qui tombe dedans :

« J’ai fait cinq ans d’étude, je passe mes journées à faire des additions. Tout ce que j’ai appris ne me sert finalement à rien. »
« J’aurais bien fait des études littéraires ou sociales, mais on m’a martelé qu’il n’y avait pas de débouchés. Je me suis fatigué à bosser des matières ennuyeuses pendant des années en espérant que j’aurais un travail solide au bout ; et maintenant que j’ai mon diplôme, j’enchaîne les CDD à temps partiel payés au smic... »
« J’en ai marre de tout donner, de partir tous les matins à 7 heures et de rentrer tous les soirs à 20 heures, et de continuer à galérer pour manger des casseroles de pâtes et pour me payer un 20 m2 tout miteux »…

Des agents économiquement productifs ou des ratés

Soumise aux pressions des marchés, l’école, de plus en plus délaissée par l’Etat, tend à aspirer les enfants dans une machine scolaire infernale, pour ensuite recracher vingt ans plus tard soit des agents économiquement productifs, soit des ratés.

Ainsi, tant qu’un élève aura de bonnes notes, on lui conseillera vivement de suivre la voie royale : seconde générale, première scientifique, option mathématiques, maths sup, etc.

On ne cherchera pas à savoir ce que l’élève veut faire de sa vie. De toute façon, lui-même n’en sait rien, car bien souvent ni l’école ni la vie de tous les jours ne lui donnent les moyens de savoir ce qu’est un métier, ou tout du moins un métier différent de celui de ses parents.
Pour maintenir l’ordre : l’angoisse

En série scientifique, plein de jeunes se battent pour devenir ingénieurs, car on leur dit que c’est le seul moyen d’avoir une situation stable et confortable, mais la grande majorité ne sait même pas expliquer ce qu’est au juste un ingénieur. C’est du formatage : la France veut des ingénieurs, car statistiquement, ils font plus grimper le produit intérieur brut que les agriculteurs ou que les poètes.

On abuse de l’indécision pour les pousser dans des voies qu’ils choisissent rarement en connaissance de cause et qui engagent toute leur vie.

Pour maintenir l’ordre, pour que les élèves filent sagement dans l’entonnoir, on utilise une arme redoutable : l’angoisse. Les télés, les radios, les politiques, les profs, les parents, toute la société dans son ensemble angoisse la jeunesse :

« La situation est grave, nous sommes en crise ». Il faut entrer dans la « guerre économique » ;
« Les plus faibles sombreront dans le chômage, et finiront à la rue » ;
« De toute façon, il n’y a plus d’argent dans les caisses ; et on ne va pas taxer les riches, les spéculateurs et les capitaux, car sinon tout partira à l’étranger… » ;
« Tremblez, enfants de la cinquième puissance mondiale : si vous ne voulez pas crever de faim, travaillez, étudiez vos mathématiques, devenez ingénieurs, faites-nous des plans d’avions de chasse et de centrales nucléaires. »

Premières victimes : les enfants des classes modestes

Ce sont généralement les enfants des familles les plus modestes qui sont le plus sensibles à ce stress, à ce chantage, car leur échec ne peut que très difficilement être financièrement amorti par la famille. Et encore moins par un Etat de moins en moins soucieux des questions d’équité sociale (car ne l’oublions pas : dans un monde où l’on donne des centaines de milliards aux banques, l’équité, ça coûte trop cher).

Pour ces enfants modestes, tout tâtonnement est proscrit, il faut foncer tête baissée dans l’entonnoir. Je n’oublierai jamais ces heures d’angoisse qui précédaient les contrôles de mathématiques – coefficient 9 –, de physique – coefficient 6 –, ces heures à faire et à refaire toujours les mêmes exercices, ces heures où ma place en classe préparatoire, où tout mon avenir se jouait. Ces heures et ces années où l’école abrutit plus qu’elle n’élève.

Le lycée est, pour certains, un véritable enfer dans lequel la moindre mauvaise note est susceptible de faire chuter lourdement une moyenne ; et une mauvaise
moyenne dans une discipline clé peut, à son tour, considérablement réduire les chances d’un élève d’être pris en classe préparatoire, BTS, etc.

Avoir de bonnes notes ne suffit pas, il faut aussi être bien classé ; et la compétition commence dès le collège et s’intensifie avec les années d’études. Elle peut devenir terrible lorsqu’il s’agit des concours de médecine ou d’entrée aux grandes écoles. Bien souvent, la soif de la réussite prend le dessus sur le désir d’apprendre.
Matheux = génies, philosophes = inutiles

L’art, la philosophie et la poésie sont des disciplines pleines de sens qui peuvent orienter une vie. Le système scolaire les néglige de plus en plus. L’histoire et la géographie sont désormais en option en terminale S ; disciplines évidemment inutiles pour former, à titre d’exemple, nos futurs ingénieurs nucléaires.

Il me semble qu’assez tôt dans le cursus, les « matheux » sont assimilés à des génies, les économistes à des prophètes, les poètes à des cancres et les philosophes à des choses inutiles. Il serait vraiment triste qu’au lieu d’aider les élèves à donner du sens à leur vie, l’école se contente de les transformer en
machines à calculer.

A force de négliger les aspirations de la jeunesse, la société donne naissance à des générations en souffrance, à des adultes qui doutent de plus en plus du sens de leur travail, et il ne faut pas s’étonner qu’un jour ou l’autre, une génération se réveille subitement pour refuser un monde qu’elle n’a jamais eu l’occasion de choisir.

La force et l’énergie des révoltés, des indignés sont, pour moi et pour beaucoup, une grande espérance.

http://www.rue89.com/2011/10/15/petit-je-voulais-etre-boulange r-mais-jetais-bon-en-maths-225582
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 11:18 am    Sujet du message:
il s'est juste planté je ne comprend pas trop cet article, en prépa Mpsi et Psi les matheux ne sont pas considérés pour des génies mais comme des taupins et les littéraires des cagneux tout simplement. Cet article est un peu réducteur quand même bon nombre d'ingénieurs ont une bonne situation autours de moi en tout cas.

Y aura toujours des cas isolés pour regretter leurs choix...

le seul point ou suis d'accord avec rue89 c'est l'élitisme pour trouver des bonnes prépa ou le milieu familial compte beaucoup pour accéder aux 10 premiers Lycées et je ne parle pas des prépa privés intégrées aux grandes écoles d'ingénieurs ou il suffit de demander à papa maman de sortir leur chéquier.
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 18:28 pm    Sujet du message:
Ataraxia a écrit:
le seul point ou suis d'accord avec rue89 c'est l'élitisme pour trouver des bonnes prépa ou le milieu familial compte beaucoup pour accéder aux 10 premiers Lycées et je ne parle pas des prépa privés intégrées aux grandes écoles d'ingénieurs ou il suffit de demander à papa maman de sortir leur chéquier.

Il n'y a pas besoin de sortir d'une des des 10 premières prépas de France pour avoir une bonne école d'ingénieurs publique gratuite...

Et puis en ce qui concerne l'article, je ne pense pas qu'avec 1700€/mois, on galère et on soit forcé de manger des casseroles de pâtes et de se payer un 20 m² tout miteux. Faut pas exagérer quoi...
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 18:59 pm    Sujet du message:
Tout à fait hama et je n ai jamais dit le contraire on peut trouver une bonne école sans forcement sortir d un Henri 4 ou louis le grand voir ginette.

Peut être Qu il estime que son salaire n est pas valorise par ses diplômes il n à Qu à changer de boîte...comme beaucoup le font.
Tommy Angello
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 19:02 pm    Sujet du message:
La formation d'un ingénieur, c'est une culture scientifique qu'on utilisera jamais mais qu'il faut avoir et c'est la formation à apprendre. On ne peut pas former un ingénieur pour un boulot. On ne peut que former des ingénieurs, puis ils se forment à leur boulot.
Il a qu'a partir à l'étranger, là on y paye pas les ingés 1,7ke.
S'il avait fait des études litéraires il serait surement au chomage.
"Matheux = génies, philosophes = inutiles " Les maths mènent à tout et prouve que l'on sais utiliser son cerveaux. La philosophie ne produit rien que le marché veuille acheter et qu'on le veuille ou non devient de la masturbation lorsqu'elle s'éloigne de la réalité.

L'éducation est ce qu'elle est: les études commencent après le bac. Avant, ça, il y a le bac S pour ce qui sont intelligent, des bacs spécialisés comme STI pour ceux qui peuvent se démerder mais qui sont trop nuls pour la S et les bacs poubelles.

Quand tu postule pour une école post bac, ils prennent dabord les S, puis les gars de leur spécialité, puis s'il reste de la place les autres. Je parle bien sur des vraies écoles qui forment ceux qui y vont à faire un méter, pas des garderies pour jeunes adultes genre la fac.

Dans une grand ville, si. Avec 1700E par mois (moins de 1400 sur ton compte) tu n'a plus grand chose quand tu as payé ton loyer.

http://www.leboncoin.fr/locations/494586064.htm?ca=12_s
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 19:18 pm    Sujet du message:
Tommy Angello a écrit:
Dans une grand ville, si. Avec 1700E par mois (moins de 1400 sur ton compte) tu n'a plus grand chose quand tu as payé ton loyer.

http://www.leboncoin.fr/locations/494586064.htm?ca=12_s

T'as choisi un appart' dans le 16ème aussi Razz

Si le métier d'ingé ne lui plaît pas et qu'il veut finalement devenir facteur, qu'il le fasse. Ça a tendance à m'agacer les gens qui se plaignent après s'être laissés porter et qui ne font rien pour changer. Comme ceux qui se plaignent de ne pas avoir les vacances comme les profs, bah t'avais qu'à être prof hein...
(Bon, dans son malheur, il a quand même un peu de chance, on peut faire pas mal de boulots différents avec un diplôme d'ingé.)
Sweetie Des Arts
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 19:32 pm    Sujet du message:
Je parie que Tommy Angello a fait un bac S, une école et est devenu ingénieur.
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 19:36 pm    Sujet du message:
Hama' a écrit:
Tommy Angello a écrit:
Dans une grand ville, si. Avec 1700E par mois (moins de 1400 sur ton compte) tu n'a plus grand chose quand tu as payé ton loyer.

http://www.leboncoin.fr/locations/494586064.htm?ca=12_s

T'as choisi un appart' dans le 16ème aussi Razz

Si le métier d'ingé ne lui plaît pas et qu'il veut finalement devenir facteur, qu'il le fasse. Ça a tendance à m'agacer les gens qui se plaignent après s'être laissés porter et qui ne font rien pour changer. Comme ceux qui se plaignent de ne pas avoir les vacances comme les profs, bah t'avais qu'à être prof hein...
(Bon, dans son malheur, il a quand même un peu de chance, on peut faire pas mal de boulots différents avec un diplôme d'ingé.)


Dans un quartier "populaire" alors: http://www.leboncoin.fr/locations/391630026.htm?ca=12_s

Sweetie Des Arts a écrit:
Je parie que Tommy Angello a fait un bac STI, une école et est devenu ingénieur.


Corrigé.

Ca m'a pas empêché de me retrouver au chomage (sans le fric hein, vu que c'est pas pour les jeunes) et d'être content de pouvoir me prostituer chez le vendeur de viande. Bonjour les SSII. Bonjour la précarité, c'est pas comme si j'avais galéré 5 ans pour t'éviter hein.

Maintenant j'ai un boulot très (très) contraignant mais j'ai du blé. Et je rêve d’arrêter de bosser aussi.
Sweetie Des Arts
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 19:50 pm    Sujet du message:
Boarf, je dois avoir une vision biaisée des choses : Mes amis ont tous réussis. Et vivent à Paris...sans moi...ces enfoirés...T_T
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 20:03 pm    Sujet du message:
Alors c'est possible de vivre à Paris, mais déjà il faut décrocher l'un des quelques bon emplois que tout le monde ne peut pas avoir, et il faut faire une croix sur beaucoup de choses.
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 20:08 pm    Sujet du message:
Tommy Angello a écrit:

L'éducation est ce qu'elle est: les études commencent après le bac. Avant, ça, il y a le bac S pour ce qui sont intelligent, des bacs spécialisés comme STI pour ceux qui peuvent se démerder mais qui sont trop nuls pour la S et les bacs poubelles.


looooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooool

Faut que je vienne sur Genaisse pour lire ce truc...grave !!!!!!!!

d'abord merci de me trouver intelligente Smile Pour les admissions post bacs ce n'est pas le fait d'avoir le Bac S en poche qui te donnera la possibilité d’accéder aux prépa gratuites ce sont les notes obtenus ...tu devrais le savoir pourtant car bon nombre d'étudiants qui sont médiocres en math/physique ont eu le S pour faire plaisir à leurs parents et ont fini en fac hein car avec 9.8 de moyenne tu as ton S suffit d'avoir cartonné en langue et quelques points d'avance au bac de français donc des gens selon toi qui sont intelligents mais qui finissent dans une garderie, no comment.

Mieux vaut un bon Bac avec Mention et des notes qu'un bac eu à l'arrache ne sachant pas aller plus loin, je connais bon nombre d'amies qui avaient un bon niveau en Math/Phy qui ont préférés faire un sti et l'avoir avec mention pour finir cagneux et accéder par la suite à de grandes écoles journalistiques ect ect.

Le niveau d'intelligence chez une personne ne se mesure pas en fonction du bac qui l'aura eu mais bien sur la façon avec laquelle il aura pu poursuivre ses études supérieurs par la suite et sur les diplômes obtenus et surtout avoir un emploi à la clef.
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 20:08 pm    Sujet du message:
Haha...bandes de pauvres -_-

x)
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 20:11 pm    Sujet du message:
Tommy Angello a écrit:
Alors c'est possible de vivre à Paris, mais déjà il faut décrocher l'un des quelques bon emplois que tout le monde ne peut pas avoir, et il faut faire une croix sur beaucoup de choses.


avec 1700 eur par mois on habite pas à Paris c'est le tarif d'un 2 pièces en location, on habite en banlieue comme toi à Massy et on prend le train !

Smile

édit : c'est pas méchant ce que je viens d'écrire car vaut mieux avoir un petit chez soi qu'un grand chez les autres !

bonne soirée
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 20:44 pm    Sujet du message:
Ataraxia a écrit:
édit : c'est pas méchant ce que je viens d'écrire car vaut mieux avoir un petit chez soi qu'un grand chez les autres !bonne soirée


C'est donc officiel: tu n'est pas communiste.

L’intelligence ne se mesure pas. Tout court. Mais il y a plus de gens intelligents dans les filières compliquées que dans les CAP couture.

Et les personnes intelligentes vont d'avantage en filière "bien vues" que dans les autres. Le lien n'est pas a établir.
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Message Posté le: Mar Juil 02, 2013 23:45 pm    Sujet du message:
Tommy Angello a écrit:
Et les personnes intelligentes vont d'avantage en filière "bien vues" que dans les autres. Le lien n'est pas a établir.

Je pense qu'ils vont plutôt dans des filières qui les intéresse, parce qu'à quoi bon faire un truc "bien vu" si c'est pour s'y faire chier...

Bon, sinon, le bac, qu'il soit avec mention ou sans, il "sert à rien", hormis accéder aux études supérieures.

Dernière édition par Hama' le Mer Juil 03, 2013 08:55 am; édité 1 fois
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Message Posté le: Mer Juil 03, 2013 08:07 am    Sujet du message:
Tommy Angello a écrit:
Ataraxia a écrit:
édit : c'est pas méchant ce que je viens d'écrire car vaut mieux avoir un petit chez soi qu'un grand chez les autres !bonne soirée


C'est donc officiel: tu n'est pas communiste.

L’intelligence ne se mesure pas. Tout court. Mais il y a plus de gens intelligents dans les filières compliquées que dans les CAP couture.

Et les personnes intelligentes vont d'avantage en filière "bien vues" que dans les autres. Le lien n'est pas a établir.


tout à fait j'ai un copain qui fait les X et il est aussi con qu'un balai à chiote.

Pour en revenir au S je pense qu'au contraire ce sont des jeunes qui ne savent pas encore ce qu'ils souhaitent faire plus tard et choisissent le bac qui ouvre le plus de portes enfin c'est comme cela que j'ai fais.



perso j'ai su vraiment ou j'allais me diriger qu'en faisant ma 5/2 .
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Message Posté le: Mer Juil 03, 2013 09:56 am    Sujet du message:
Bonjour,

Au lycée, je me souviens que ma prof principale nous avez fait tout un speech sur les gens qui ne faisaient rien en cours. Elle les traitait comme des ratés de la vie. Bizarrement, elle nous a donné un exemple, son fils.
Alors voilà, son fils n'avait pas de bonnes notes à l'école. Il n'en avait pas forcément rien à foutre des cours mais avait des difficultés dans certaines matières. Trop selon sa mère. Qu'a-t-elle fait pour résoudre selon elle le problème?
Elle a inscrit son fils dans une école en alternance afin de faire boulanger. Nous avons tous été scotchés ! Ca lui a fermé des portes pour son avenir. Elle a continué son explication en disant pourquoi elle avait fait ça. Elle a dit que Boulanger, c'était un métier dur, que souvent on se levait à 5h du mat' au plus tard mais elle voulait montrer aussi et surtout qu'on ne fait pas ce que l'on veut dans la vie.
C'est juste, dégueulasse les gens qui prennent une décision à la place des autres...
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Message Posté le: Mer Juil 03, 2013 10:06 am    Sujet du message:
Tommy Angello a écrit:

L’intelligence ne se mesure pas. Tout court. Mais il y a plus de gens intelligents dans les filières compliquées que dans les CAP couture.

Et les personnes intelligentes vont d'avantage en filière "bien vues" que dans les autres. Le lien n'est pas a établir.

Je pense que ça n'a rien à voir avec l'intelligence...
Plus tu es bon dans les matières scientifiques et plus tu es intelligent ? Je ne suis pas d'accord du tout.

C'est vrai que la S t'offre plus de débouchés, mais c'est surtout parce que le programme scolaire est plus large (français/histoire jusqu'en 1ère et philo en terminale tandis qu'en L et ES on arrête les matières scientifiques en seconde/1ère...). De plus, quelqu'un qui est bon en maths n'est généralement pas mauvais en français (tu as besoin du français pour faire des maths), tandis que l'inverse n'est pas forcément vrai.

Et puis aussi l'inconvénient en France c'est que si tu n'as pas fait S, tu peux faire une croix bien rouge sur certaines filières scientifiques (impossible à réussir, il faut l'avouer), tandis qu'un S peut aller dans n'importe quelle fac littéraire ou économique et réussir.
Je fais des généralités, évidemment, il y a toujours des exceptions.

Après, je suis d'accord avec Ataraxia, beaucoup de monde choisissent la S à défaut de savoir quoi faire après le bac, c'était le cas de la moitié de ma classe, ce qui fait qu'il n'y avait qu'une poignée de gens qui étaient vraiment doués en chimie ou en maths au final.

D'autres ont leur chemin tout tracé par les parents, c'est vrai.
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Message Posté le: Mer Juil 03, 2013 11:06 am    Sujet du message:
Tikva a écrit:
Bonjour,

Au lycée, je me souviens que ma prof principale nous avez fait tout un speech sur les gens qui ne faisaient rien en cours. Elle les traitait comme des ratés de la vie. Bizarrement, elle nous a donné un exemple, son fils.
Alors voilà, son fils n'avait pas de bonnes notes à l'école. Il n'en avait pas forcément rien à foutre des cours mais avait des difficultés dans certaines matières. Trop selon sa mère. Qu'a-t-elle fait pour résoudre selon elle le problème?
Elle a inscrit son fils dans une école en alternance afin de faire boulanger. Nous avons tous été scotchés ! Ca lui a fermé des portes pour son avenir. Elle a continué son explication en disant pourquoi elle avait fait ça. Elle a dit que Boulanger, c'était un métier dur, que souvent on se levait à 5h du mat' au plus tard mais elle voulait montrer aussi et surtout qu'on ne fait pas ce que l'on veut dans la vie.
C'est juste, dégueulasse les gens qui prennent une décision à la place des autres...


nan ! un boulanger commence à mettre au four vers 5h du mat donc il se lève bien plus tôt !
et on peut très bien gagner sa vie en tant que boulanger !
Sofiiiii
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Message Posté le: Mer Juil 03, 2013 20:05 pm    Sujet du message:
Un boulanger se lève entre 1h et 2h normalement pour commencer les préparations vers 2 ou 3h et les fournées à la suite. Le boulanger termine son travail entre 11h et 13h au plus tard pour les pâtissiers, donc oui ils sont complètement décalés. Mais c'est un métier de passion, donc qui dit passion dit sacrifices, d'où les horaires à la con. Cependant c'est comme tout métier de commerce, pour que les produits soient prêts à vendre au petit matin pour les clients, il faut bien quelqu'un à se sacrifier pour les préparer.

Moi aussi je voulais être boulangère quand j'étais petite..

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