Pixelle
Genaissienne de l'année 2013
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Posté le: Mer Jan 09, 2013 19:09 pm Sujet du message: Il ne sert à rien de fermer les sites de téléchargement
Citation: | Une étude récente réalisée
par des chercheurs de la Northeastern University à Boston met en lumière une
conclusion que tout le monde pressentait : fermer et censurer les sites
internet de téléchargement illégal ne sert strictement à rien.
La piraterie en ligne y est comparée à une hydre : rien ne sert de couper
l’accès à un hébergeur ou un fichier violant les droits de copyright
puisque deux autres apparaîtront pour prendre la place du défunt.
Pour illustrer la diversité des sources de téléchargement illégal, les
chercheurs se sont servis d’un des services de référencement les plus
populaires : FilesTube. Après quelques recherches, il s’avère que le site
référence plus de 10 000 noms de domaines (sites web) où des fichiers
protégés sont hébergés sur plus de 5 000 IP différentes.
Pour la simple recherche « dvdrip » (terme désignant un film piraté mais
de qualité DVD), FilesTube redirige l’internaute sur 1 019 domaines
différents et 702 IP. Autant dire qu’il est impossible pour les autorités
de fermer l’ensemble de ces sites.
Megaupload et The Pirate Bay : exemples à ne
pas suivre
L’exemple de Megaupload est le plus parlant : loin d’être vertueuse, la
fermeture du plus gros site de téléchargement en ligne en janvier 2012 (qui
devrait renaître de ses cendres ce mois-ci) a été contre-productive,
entraînant une diversification et une complexification du paysage des
hébergeurs de fichiers. Les utilisateurs se sont rapidement tournés vers des
sites alternatifs tels Uploaded, Wupload, RapidShare ou encore Mediafire pour
télécharger leurs films et séries favorites en toute illégalité.
Constat similaire pour le site de partage de fichiers torrents, The Pirate
Bay, certainement le site le plus traqué et bloqué au monde. En juillet, le
fournisseur d’accès Internet hollandais XS4All avait bloqué le site pirate
en s’attendant à voir les taux de téléchargement via BitTorrent (logiciel
de téléchargement grâce à des fichiers torrents) s’écrouler.
Surprise, les taux de téléchargement ont augmenté, les internautes
s’étant tourné vers d’autres sites ou dénichant des astuces pour
contourner la censure.
Des internautes de plus en plus
engagés
Effets secondaires des blocages à répétitions : les internautes
s’impliquent de plus en plus dans le débat sur le téléchargement illégal
et la censure sur Internet. Ils viennent naturellement grossir les effectifs
de la plupart des partis pirates européens qui enregistrent de bons scores en
Europe du Nord. Le site internet du Parti pirate anglais est même entré dans
le top 500 des sites les plus consultés au Royaume-Uni, devant tous les
autres partis nationaux.
Autre explication qui n’est pas développée dans l’étude : les
spécificités des législations nationales. En France par exemple, la loi a
plus de trois ans de retard sur les internautes. Hadopi punit simplement le
partage de fichiers illégaux en « peer-to-peer » (les fameux fichiers
torrents) et ce via une procédure longue et échelonnée d’avertissements
qui laisse largement le temps au pirate de s’arrêter ou trouver des
solutions alternatives.
Le streaming et le téléchargement direct ne sont pas punis et la plupart des
sites proposant des liens vers les fichiers illégaux sont toujours en
service.
Les pirates semblent gagner la guerre
La solution ? Pas sûr qu’il y en ait une. La piraterie en ligne est
comparée par les auteurs de l’étude à une guerre entre pirates et
autorités, une guerre que ces derniers seraient en train de perdre.
« Actuellement, la partie semble pencher en faveur de la multitude de pirates
qui fournissent bien plus de contenus que ne peuvent retirer les
propriétaires des droits d’auteur.»
Les chercheurs proposent deux pistes :
- Frapper les hébergeurs là où ça fait mal : le porte-monnaie. Cela
signifie supprimer l’accès de ces sites à des fournisseur permettant les
paiements en ligne comme PayPal, ce qui est déjà partiellement fait. Les
sites proposant des fichiers illégaux ne pourront ainsi plus proposer
d’offres payantes à leurs utilisateurs ;
- Influencer directement les internautes en développant des offres légales
et payantes suffisamment attractives pour détourner les pirates ordinaires,
cinéphiles et sérievores en tous genres, des griffes de la
cyber-piraterie. |
A quand un débat sur la licence globale ?
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Penseur Pensif
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Posté le: Jeu Jan 10, 2013 02:06 am Sujet du message:
Sans me déclarer d'un bord ou de l'autre, il y a des fichiers,
films/jeux/séries que on ne trouve que sur des sites illégaux.
De plus les titres illégaux proposé (films, musiques, etc..) sont au final
ceux qui intéresse le plus grand monde donc de la culture grand public. Ainsi
le dernier cd de Rihanna ce retrouvera directement sur ce genre de site alors
que Stravinsky, ou The taste of Tea sont vraiment trés dur a trouver.
Au final la culture n'a qu'a pondre des choses un peu moins conne pour éviter
de se faire niquer, a bon entendeur.
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Will.i.am
Mister Genaisse 2012
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Posté le: Jeu Jan 10, 2013 12:49 pm Sujet du message:
et puis personnellement, j'ai toujours téléchargé des films, musiques ou
séries qui ne m'intéressaient pas suffisamment pour justifier leur achat.
Quand ça me plait, j'achète.
Donc en interdisant le téléchargement, cela ne me fera pas plus acheter,
mais juste moins voir de choses...
Il m'est arrivé de télécharger par curiosité, d'apprécier puis d'acheter.
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