Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013

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Posté le: Lun Oct 08, 2012 05:39 am Sujet du message: Histoire à quatre mains.
J'aime beaucoup écrire, et comme tous les autres arts auxquels je me suis
essayé je suis complètement nul; ce qui n'exaspère puisque selon ma diseuse
de bonne aventure mon chemin de vie se trouverait dans l'art.
Tout d'abord mes héros sont complètement hors de contrôle. Mon imagination accouche d'eux et HOP ! Ils
se rebellent comme des adolescents, "ne passez pas par la case jolie-tête-blonde, ne touchez pas 20 mille
francs".
J'ai voulu raconté l'histoire de Evie, une jeune stagiaire comptable : Après
dix lignes elle m'a révélé son passé d'alcoolique !
J'ai voulu écrire une nouvelle d'horreur, avec pour acteur un vampire ! Il
s'est foutu une balle dans la tête dès la première page, en prétextant
qu'il s'ennuyait ( et accessoirement qu'il voulait faire chier son
propriétaire en retapant les murs avec sa cervelle immortelle).
J'ai voulu raconter ma propre histoire : Celle d'un auteur qui se fait saboter
par ses propres créations. Je me suis rendu compte qu'en plus d'avoir mes
personnages contre moi je n'avais aucune technique. Je lis très peu (depuis
quelques années, dépassés le premier chapitre d'un livre relève du
miracle) et je n'ai fait ni Lettre Moderne ni Lettre Classique.
Et a vrai dire, je n'arrive pas à tenir sur une même histoire plus de deux
jours.
Enfin bref, et si on écrivait une histoire à plusieurs mains, mais sans
tomber dans le "pipi-caca" pour une fois ?
Alors pour commencer je ne vais pas trop me casser : Je reprends les deux
personnage sus-cités, les amputant d'une bonne partie de leur histoire,
et...le suivant continue avec ce qu'il veut, avec celui qu'il veut (en pondant
un paragraphe complet si possible).
Tout le monde s’accordera à vous le dire : Evie est
un joli brin de fille. Une épaisse chevelure rousse et bouclée qui lui
descend jusqu’aux épaules et paraît blonde à la lumière du soleil, des
yeux bleus clairs qui absorbent la teinte azurés ou marine des surfaces qui
les entourent, un nez plutôt court et fin ; et une bouche aux lèvres
charnues, ornées d’un philtrum bien dessiné. Lorsqu’elle était petite,
sa grand-mère lui répétait sans cesse qu’elle serait vedette de
télévision (c’est que ce répète toutes les grands-mères à leur
petite-fille –l es garçons seront cascadeurs eux), et que sa beauté lui
ouvrirait toutes les portes. Maintenant qu’elle y pensait, ça la faisait
rire. Pas dans le sens drôle, non. Pas du tout dans ce sens-là.
Il est 02h54 et je m’emmerde. Je crois bien que
c’est pour ça que je me suis foutu une balle dans le caisson : par ennui.
Oui en fait, je suis mort. Ou peu s’en faut. A vrai dire, on pourrait en
douter… je veux dire, je suis en train de vous parler là. Enfin, façon
dire, mais vous m’avez compris. Mon corps est allongé par terre, sur le
sol luxueux d’un appartement parisien que je loue depuis quelques années
déjà. J’aimerais avoir le temps de vous le décrire. De vous parlez de
ses grands murs blancs ornés de dessins anciens chinés dans de vieilles
galeries d’art New Yorkaise, ou de son plafond bordé de fines moulures en
plâtre, ciselées par les mains habiles d’un talentueux sculpteur italien
du siècle dernier, de son parquet doré en chêne massif sur lequel se
répand mon sang rouge nacré. Mais je ne le ferais pas, je ne suis pas de ce
genre-là. Ou plutôt à cet instant précis, mes priorités sont ailleurs,
vous vous en doutez.
Ps : Vos idées ne seront pas pillées
puis éditées sous mon nom. Enfin, pas en France, ou alors pas sous un nom
sous lequel vous me connaissez. Et puis de toute façon je le nierais.
Il est 06:43
Dernière édition par Sweetie Des Arts le Ven Oct 12, 2012 01:18 am; édité 1 fois
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Sweetie Des Arts
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Posté le: Ven Oct 12, 2012 01:18 am Sujet du message:
Bande de ploucs.
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Sofiiiii
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Posté le: Ven Oct 12, 2012 20:03 pm Sujet du message: Re: Histoire à quatre mains.
Sweetie Des Arts a
écrit: |
Tout le monde s’accordera à vous le dire : Evie est
un joli brin de fille. Une épaisse chevelure rousse et bouclée qui lui
descend jusqu’aux épaules et paraît blonde à la lumière du soleil, des
yeux bleus clairs qui absorbent la teinte azurés ou marine des surfaces qui
les entourent, un nez plutôt court et fin ; et une bouche aux lèvres
charnues, ornées d’un philtrum bien dessiné. Lorsqu’elle était petite,
sa grand-mère lui répétait sans cesse qu’elle serait vedette de
télévision (c’est que ce répète toutes les grands-mères à leur
petite-fille –l es garçons seront cascadeurs eux), et que sa beauté lui
ouvrirait toutes les portes. Maintenant qu’elle y pensait, ça la faisait
rire. Pas dans le sens drôle, non. Pas du tout dans ce
sens-là. |
Ironie du sort sans doute, Evie n'était pas là par
hasard, pas dans ce monde là en tout cas. Elle aurait pu naitre ailleurs,
plus petite, plus grande, avec une autre chevelure ou une autre allure mais
non, on l'avait mise ici pour de bon. Elle le savait et elle en riait. Elle
n'avait d'autres choix que de le faire, se lancer à corps perdu et accomplir
ce à quoi elle était destinée. La destinée justement, parlons-en. La
demoiselle qui les faisait tous flancher en un battement de cils n'avait
jamais rêvé d'autre chose que de cette vie, et on allait lui l'arracher. Se
battre, lâcher prise ou abandonner ? Son caractère avait choisi pour elle,
elle allait y aller. Un raccord de rouge à lèvre, sa veste griffée sur
l'épaule, un coup d’œil sur l'horloge du salon et elle s'en alla en
claquant la porte.
Sweetie Des Arts a
écrit: |
Il est 02h54 et je m’emmerde. Je crois bien que
c’est pour ça que je me suis foutu une balle dans le caisson : par ennui.
Oui en fait, je suis mort. Ou peu s’en faut. A vrai dire, on pourrait en
douter… je veux dire, je suis en train de vous parler là. Enfin, façon
dire, mais vous m’avez compris. Mon corps est allongé par terre, sur le
sol luxueux d’un appartement parisien que je loue depuis quelques années
déjà. J’aimerais avoir le temps de vous le décrire. De vous parlez de
ses grands murs blancs ornés de dessins anciens chinés dans de vieilles
galeries d’art New Yorkaise, ou de son plafond bordé de fines moulures en
plâtre, ciselées par les mains habiles d’un talentueux sculpteur italien
du siècle dernier, de son parquet doré en chêne massif sur lequel se
répand mon sang rouge nacré. Mais je ne le ferais pas, je ne suis pas de ce
genre-là. Ou plutôt à cet instant précis, mes priorités sont ailleurs,
vous vous en doutez.
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En parlant de priorités il me semble avoir
complètement oublié d'aller relever le courrier avant de me foutre en l'air
une fois de plus. Moi qui attendais une lettre importante, je crois bien que
je ne pourrai la lire avant quelques jours, avant qu'on me retrouve une fois
de plus éparpillé à moitié sur le sol, à moitié sur le mur. La dernière
fois ça avait pris 3 jours, 3 longs jours mine de rien. Quand on y repense
c'est une bien étrange occupation que de faire cela, surtout par ennui. La
journée avait pourtant été bonne, rien de contrariant, pas de bonnes
nouvelles non plus mais qu'importe. Seul ici, qu'aurais-je donc pu apprendre
de si réjouissant ? L'ennui est mortel, sauf pour moi, c'est bien dommage.
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Pixelle
Genaissienne de l'année 2013

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Posté le: Sam Oct 13, 2012 00:30 am Sujet du message:
Moi je l'aime bien le vampire suicidaire. J'ai hâte de savoir la suite.
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