Pixelle
Genaissienne de l'année 2013
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 15:44 pm Sujet du message: Le Troisième Lieu
Suite de l'histoire à propos de la fermeture du bar lesbien de Paris.
| Têtue a
écrit: | Le Troisième Lieu et
les Filles de Paris, deux établissements des nuits lesbiennes parisiennes,
sont menacés de liquidation judiciaire. Ce matin, le tribunal de commerce de
Paris leur a accordé un délai supplémentaire de trois mois avant une
nouvelle audience.
Le bar Le Troisième Lieu, sa voisine restau-bar-club Les Filles de Paris et
la boutique de disques et t-shirts My Electro Kitchen vivront au moins trois
mois de plus. Dette fiscale, redressement judiciaire… Les trois
établissements de la rue Quincampoix, près de Beaubourg à Paris, associés
et gérés par Yauss, sont menacés de liquidation depuis un an (lire notre
article).
Nouveau plan de continuation
Le 3 février dernier, un délai supplémentaire d’un mois leur avait été
accordé, «pour trouver des solutions et élaborer un plan de continuation»,
nous répondait Yauss.
Une nouvelle audience avait lieu ce matin. A nouveau contactée par TÊTUE, la
gérante nous livre sa version des faits: «Je pensais qu’on serait fixé
aujourd’hui, en fait pas du tout. Le tribunal de commerce de Paris nous
donne un délai supplémentaire de trois mois. On doit remettre un nouveau
plan de continuation dans la semaine qui arrive, et cette fois il devra
intégrer la dette fiscale.» Selon Yauss, «cette dette fiscale n’est pas
exigible aujourd’hui, et c’est pour ça qu’on ne l’avait pas
intégrée dans notre plan de continuation jusqu’à présent. Elle ne sera
exigible que peut-être dans quatre ou cinq ans, ou peut-être jamais». Car
si la gérante et son équipe ne remettent pas en cause le redressement
judiciaire, elles contestent toujours les sommes réclamées à l'issue de
deux contrôles fiscaux consécutifs. Sur ce point précis, un recours est
toujours en cours.
Une brasserie pour remplacer Le Troisième Lieu
Dans trois mois, le tribunal devrait se prononcer. Avec encore et toujours
deux possibilités: s’il estime que la cession reste la meilleure des
solutions pour rembourser les dettes de la société, Le Troisième Lieu, Les
Filles de Paris et My Electro Kitchen fermeront leurs portes. On parle déjà
d’une brasserie pour reprendre le 62 rue Quincampoix.
S’il choisit la seconde option et juge viable le plan de continuation
présenté par Yauss, les trois établissements pourront poursuivre leurs
activités. Cette fois, même si faire appel sera toujours de l’ordre du
possible, la justice devra trancher. |
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louiserie
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 15:45 pm Sujet du message:
Commencez par consommer sur place si vous voulez sauver les lieux. Tout se
paye dans ce monde ... 
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Sofiiiii
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 16:56 pm Sujet du message:
Baisser les taarifs afin d'encourager la consommation serait un bon moyen de
redresser la barre. Donc non, pour l'instant je ne balancerai pas 8 ou 10
euros par la fenêtre pour un pauvre verre.
Il vaut mieux faire 2 euros de marge X 200 verres que 5 euros X 50 verres.
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Fromthesouth
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 17:13 pm Sujet du message:
| Sofiiiii a
écrit: | Baisser les taarifs
afin d'encourager la consommation serait un bon moyen de redresser la barre.
Donc non, pour l'instant je ne balancerai pas 8 ou 10 euros par la fenêtre
pour un pauvre verre.
Il vaut mieux faire 2 euros de marge X 200 verres que 5 euros X 50
verres. |
Je suis d'accord, mais connais tu des bars qui font les verres à moins de
8€ ? C'est une vraie question, parce que moi j'en connais pas. Et je pense
que les "jeunes" continueront de s’abreuver avant, parce qu'avec 2€ tu
peux boire 2L, alors qu'avec 6 tu ne pourrais boire qu'un verre.
C'est dommage que ça ferme, surtout pour les habitué(e)s, mais je suis
d'accord avec loulou, si le client ne consomme même pas, c'est lui le fautif
dans l'histoire.
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Tommy Angello
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 17:44 pm Sujet du message:
Si le client ne consomme pas à cause des prix, ce n'est pas lui le fautif.
C'est un peu comme si on accusait les covoitureurs de faire perde des sous à
la sncf et à ses 150 euros pour paris rennes.
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Fromthesouth
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 18:18 pm Sujet du message:
| FromTheSouth a
écrit: | | je pense que les
"jeunes" continueront de s’abreuver avant, parce qu'avec 2€ tu peux boire
2L, alors qu'avec 6 tu ne pourrais boire qu'un verre. |
Donc à moins de pratiquer les prix des grandes surfaces, c'est à dire faire
pas loin de 0 de bénéf, les "jeunes", étudiants, et sans argent ne
dépenseront ni 8€ pour un verre, ni même 6, parce que dans tous les cas
ça reste trop cher..
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louiserie
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 18:25 pm Sujet du message:
En pratiquant les prix des grandes surfaces, ce ne sera pas 0 benef' mais une
forte marge négative.
En effet, il ne faut pas oublier qu'il y a des locaux à payer (locaux à
louer à temps plein mais utilisés seulement quelques heures par semaine),
qu'il faut payer du personnel (serveurs, agents de sécurité, etc ...), des
frais divers, des taxes ...
Ça me dépasse, et me désole, de lire ce type de raisonnement "je me fais
arnaquer dans un bar parce que c'est vraiment plus cher qu'au supermarché".
Pour comparer ce qui est comparable, la comparaison des prix est à faire avec
les autres bars de Paris, pas avec le supermarché du coin.
Quant à la comparaison avec le train elle est vide de sens. Si je n'ai pas
envie de payer le train, je ne monte pas dedans et choisis un autre mode de
transport. Et c'est pareil pour un bar.
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Tommy Angello
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 18:51 pm Sujet du message:
Si le train est trop cher pour ce que c'est, les gens le prennent pas.
Pareil pour le bar.
A 24euros mini la soirée, perso je fait une fete chez moi.
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Fromthesouth
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 19:03 pm Sujet du message:
| louiserie a
écrit: | | Ça me dépasse, et me
désole, de lire ce type de raisonnement "je me fais arnaquer dans un bar
parce que c'est vraiment plus cher qu'au supermarché". Pour comparer ce qui
est comparable, la comparaison des prix est à faire avec les autres bars de
Paris, pas avec le supermarché du coin. |
Je suis tout à fait d'accord, et c'est pour ça que je ne trouve pas les prix
du Troisième Lieu plus cher qu'ailleurs. Mais faut dire que je n'ai pas pour
habitude de fréquenter les bars parisiens. C'est juste qu'en Corse, dans
quasiment tous les bars, c'est 8€ minimum le verre, voire 10. Donc les prix
ne me choquent pas.
Qq'un saurait faire une moyenne des prix rencontrés dans les bars parisiens
?
Par contre si je peux
chipoter un tout petit peu, dans le calcul de la marge d'un produit, le loyer
n'entre pas en ligne de compte, la forume est : Marge brute = Prix Vente –
Prix Achat, mais c'est pour chipoter ^^
Dernière édition par Fromthesouth le Sam Mar 17, 2012 19:13 pm; édité 2 fois
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louiserie
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 19:09 pm Sujet du message:
Pour Paris, prix moyen pour 1 pinte de bière type Leffe ou cocktail de base
type Mojito :
- 5 à 7 euros en happy hour
- 7 à 9 euros en soirée
Il ne s'agit pas des bons plans mais des tarifs moyens pratiqués dans les
bars que je fréquente ou ai fréquenté.
On peut trouver moins cher, mais désormais je préfère payer et être dans
un endroit qui me plait plutôt qu'économiser 3 petits euros et aller dans un
truc miteux.
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Fromthesouth
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 19:12 pm Sujet du message:
Donc on ne peut pas dire qu'il soit si cher que ça.
Et puis si il ferme c'est pas très grave, il faisait beaucoup trop chaud
dedans...
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Sofiiiii
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 20:27 pm Sujet du message:
Il y faisait très chaud parce que leur système de clim était en panne mais
là c'est beaucoup mieux, tout a été réparé fin 2011 il me semble.
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Pixelle
Genaissienne de l'année 2013
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Posté le: Ven Oct 26, 2012 12:46 pm Sujet du message:
Suite et fin de l'histoire.
| Têtue a
écrit: | Depuis vingt jours, l'équipe gérante tenait tête
à la justice en refusant de quitter les lieux. C’est maintenant chose
faite: Le Troisième Lieu et les Filles de Paris, deux établissements des
nuits lesbiennes parisiennes, viennent de plier bagages.
On la sentait approcher, l’annonce vient de tomber. Le bar lesbien parisien
le Troisième Lieu, sa voisine restau-bar-club Les Filles de Paris et la
boutique de disques et t-shirts My Electro Kitchen (les trois lieux, situés
près de Beaubourg à Paris, sont associés et appartiennent à la même
gérante) ont plié bagages et fermé leurs portes.
Entre dette fiscale et redressement judiciaire, Le Troisième Lieu et
consorts, aux prises avec la justice, étaient menacés de liquidation depuis
plus d’un an et demi. Depuis une vingtaine de jours, le tribunal de commerce
de Paris leur ordonnait de quitter les lieux. «On ne fermera pas avant
d’avoir soutenu notre appel, le 31 octobre, et de connaître la décision
finale!», nous répondait alors Isabelle - proche de Yauss, la gérante - qui
suit l’affaire de près depuis le début.
Les clés sont rendues
La «Cantine des ginettes armées» vient de faire volte-face. «Finalement on
a rendu les clés avant-hier, nous explique aujourd’hui Isabelle, qui nous
confie ne plus trop croire en une issue favorable au bar lesbien parisien. On
ne voulait pas davantage envenimer les choses avec le repreneur (un bar
non-LGBT, ndlr). Lui voulait absolument entrer dans les lieux étant donné
que la vente est déjà validée… On ira bien sûr soutenir notre appel, et
suite à cette audience le tribunal se prononcera sous quinze jours en
principe.» S’il confirme sa décision, un point final sera mis à
l’histoire et Le Troisième Lieu tirera définitivement sa révérence.
En quasiment neuf ans d’existence, le bar parisien et ses soirées auront
clairement marqué leur temps. «C’est la cantine des filles, créée par
des filles, mais ouverte à tous! A l’origine je ne voulais pas en faire un
bar lesbien, se souvient Yauss, sa fondatrice. Le lieu a été assez
hétéroclite quand on l’a ouvert, mais c’est vrai qu’aujourd’hui les
filles se l’étaient accaparées».
«On va aller où maintenant?»
Rag a, elle aussi, vécu le lancement du Troisième Lieu. DJ résidente
pendant trois ans, elle y a fait ses débuts: «C’est une famille, un
concept à part, raconte-t-elle à TÊTUE. Aux débuts il n'y avait pas grand
chose qui marchait mais on s’en sortait toujours! On s’est retrouvées
plein de fois à poil sur le bar, c’est ça le Troisième Lieu, c’est
toujours le bordel!»
«On va aller où maintenant?» C’est la question que beaucoup de filles se
posent. Rappelons qu’aujourd’hui à Paris, la Mutinerie, le RG, le So
What, le 3W, les Jacasses, le Fox, la Champmeslé, l'O'kubi ou encore le Rosa
Bonheur, s’affichent comme lesbien ou
lesbian-friendly. |
Dommage dommage ...
|
Sofiiiii
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Posté le: Ven Oct 26, 2012 19:12 pm Sujet du message:
Ça leur pendait au nez. De toute façon les propriétaires des 3 lieux
n'avaient pas vraiment mis en œuvre de plans d'actions pour redresser la
barre de leurs affaires en train de couler. A part manifester ou faire de la
résistance, elles n'ont rien fait. Forcément ça n'a pas marché, et
forcément là ça a fermé.
Elles auraient eu le temps d'organiser un peu plus les choses afin de prouver
que leurs commerces auraient pu être rentables, mais non. Aujourd'hui
personne ne s'amuse à aller payer des cent et des mille pour boire quelques
verres dans une ambiance somme toute plutôt commune. Il aurait fallu qu'elles
innovent, alors tant pis.
Ces lieux me manqueront, j'espère qu'ils feront place à d'autres qui auront
un tout petit peu plus d'idées, et un sens du commerce un tout petit peu plus
prononcé.
T'façon j'vais créer mon
bar avec ma meuf !
|
Souki
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|
Posté le: Ven Oct 26, 2012 20:07 pm Sujet du message:
Rien à voir mais... quelqu'un connaît Les souffleurs ?
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Bulbizarrexx
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Posté le: Ven Oct 26, 2012 21:37 pm Sujet du message:
C'est dans le marais? C'est connu.
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Souki
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Posté le: Ven Oct 26, 2012 21:48 pm Sujet du message:
Ok, on voit ça ensemble.
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Pixelle
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Posté le: Dim Oct 28, 2012 19:17 pm Sujet du message:
| Sofiiiii a
écrit: | | T'façon j'vais créer
mon bar avec ma meuf ! |
Nan mais graaaave !
|
nova
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Posté le: Dim Oct 28, 2012 19:53 pm Sujet du message:
| Pixelle a
écrit: |
| Sofiiiii a écrit: |
| T'façon j'vais créer mon bar avec ma meuf
! |
Nan mais graaaave ! |
Si vous avez besoin d'un DJ..
|
Sherlock
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Posté le: Dim Oct 28, 2012 20:30 pm Sujet du message:
Et de qqn qui consomme. (Ou qui peut ramener DES equipes de footeuses). Je me
charge de la comm' 
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