mikee
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Posté le: Dim Fév 26, 2012 18:14 pm Sujet du message: l'homme qui voulait être heureux. Un vrai Guide du bonheur ?
Hello,
Il y a longtemps que je me suis pas lancé dans un bon débat sympa sur
génaisse, alors j'aimerais discuter avec vous de l'oeuvre de Laurent
Gournelle qui traite principalement de la PNL, dit la "Programmation
neurolinguistique". Si vous avez un peu de temps, lisez ce qui suit c'est
très intéressant...
Voici le résumé du livre :
Citation: | «
Quand j’étais enfant, j’étais sûr que “plus tard”, j’allais être
heureux. Mais avant, il fallait que je travaille pour avoir “un bon diplôme
et un bon métier”, comme me le répétaient mes parents. Cela me semblait
logique. J’ai donc été un bon élève. Timide, renfermé, pas doué pour
me faire des copains. On ne recevait personne à la maison. Mon enfance a
été assez triste et ennuyeuse, mais j’attendais avec impatience
d’arriver à “plus tard”, quand tout allait commencer. Adolescent,
j’ai eu quelques velléités de devenir psychiatre, pour comprendre et aider
les humains. Notre médecin de famille m’en a dissuadé. J’ai finalement
choisi le métier d’expert-comptable, parce que la poésie des chiffres
m’a toujours plu, et que la profession me promettait d’être indépendant
et de “conseiller les entreprises”, comme disait la plaquette de
présentation. J’aimais cette idée de “conseiller”.
Théâtre et parapente
J’avais 23 ans quand je suis enfin arrivé à “plus tard” : j’avais
réussi cinq années d’études supérieures plutôt difficiles, et trouvé
un premier boulot bien payé dans une bonne entreprise. Il ne m’a pas fallu
très longtemps pour encaisser le choc : j’avais suivi tout le cursus sans
accroc, bien travaillé, bien réussi. Pourtant, “plus tard” ne tenait
aucune de ses promesses. J’étais mal dans ma vie et dans ma peau;
“handicapé” de la rencontre depuis toujours, je ne savais jamais quoi
faire de mon corps trop grand et trop maigre, quoi dire dans une conversation.
J’avais très peu d’amis, avec qui je ne savais pas comment communiquer.
J’étais rempli d’émotions qui m’encombraient et me paralysaient sans
que je puisse les exprimer. Et, pour couronner le tout, mon travail
m’ennuyait à mourir. J’étais malheureux. Mais incapable de m’y
résoudre : depuis ma naissance, j’attendais ce moment-là pour que ma vie
commence enfin !
J’ai donc décidé de prendre le taureau par les cornes. Je me suis inscrit
à des cours de théâtre pour soigner ma timidité et partager mes émotions.
J’ai aussi appris à faire du parapente, pour affronter ma peur du vide. Et,
pour faire bonne mesure, j’ai changé d’entreprise, en espérant trouver
plus d’intérêt à mon nouveau poste. Cela n’a pas marché. Ce métier
d’expert-comptable pour lequel j’avais tant travaillé n’était
définitivement pas fait pour moi… Et même si je savais désormais
m’envoler en parapente et affronter ma peur en montant sur les planches,
j’étais toujours aussi malheureux. De plus en plus, même : je ne voyais
plus du tout comment accéder à ce bonheur que j’espérais depuis toujours,
ni comment trouver ma place dans ce monde.
Rencontre avec la PNL
D’un commun accord, avec mon employeur, nous avons négocié mon départ :
il était clair que la finance ne me convenait pas. Avec les indemnités, je
me suis lancé dans l’import-export ; un vrai fiasco ! J’avançais vers
mes 30 ans, et je commençais à vraiment désespérer de savoir mener ma vie.
Je me suis mis à lire des livres et des livres de développement personnel.
Jusqu’à tomber sur un premier manuel de PNL. Cette méthode, la
programmation neurolinguistique, essaie d’expliquer comment nous
construisons notre propre expérience du monde et comment nous pouvons la
transformer. Cela a été une révélation. Comme si j’avais enfin trouvé
mon mode d’emploi ! Grâce à mes économies, j’ai commencé à me former
en PNL, avec passion. J’avais la sensation d’apprendre enfin la vie. Je me
voyais me transformer, petit à petit : stage après stage, j’entrais plus
facilement en contact avec les autres, j’ai commencé à pouvoir laisser
émerger des émotions, et à les partager. J’ai compris que depuis mon
enfance, je n’avais fait qu’attendre et rêver à un hypothétique “plus
tard”, sans être capable de me préoccuper de “maintenant” et de le
savourer. Mais c’était terminé !
La PNL a été un déclencheur, une porte que j’ai ouverte sur l’univers
captivant des sciences humaines. Je m’y suis engouffré. Je suis devenu
boulimique de formations, n’hésitant pas à sauter dans un avion pour
rencontrer un peu partout dans le monde les plus éminents spécialistes… Un
jour, la vice-présidente d’une grande société de formation aux Etats-Unis
m’a appelé pour que je vienne animer avec elle un stage en Finlande, et
j’ai compris que je savais enfin ce que je voulais et que j’étais prêt
à devenir consultant. Ma voie s’ouvrait, et je n’avais plus qu’à m’y
engager corps et âme : aller dans les entreprises, transmettre, former les
gens à vivre mieux. Juste avant de commencer ce nouveau métier, en 1995, je
suis parti faire un séminaire à Bali. J’aurais dû être aux anges, mais,
bizarrement, j’ai eu un gros coup de blues là-bas. Un coup de blues
salutaire, qui m’a permis de réaliser que le bonheur ne dépend pas
d’éléments extérieurs, mais de ce qui se passe en nous. C’était
l’information capitale qui me manquait pour commencer ma nouvelle vie ! La
preuve : en rentrant, tout s’est dénoué. Je sais que c’est un peu
bizarre de le dire comme ça, mais je me suis mis à aimer les gens, comme un
fou. Moi qui m’étais protégé des autres toute ma vie, j’ai basculé
vers eux et cela m’a émerveillé, illuminé. J’avais trouvé ma voie, et
tout me tombait du ciel! J’ai rencontré Zoé, la femme de ma vie. J’ai
monté mon entreprise de formation, et les clients sont arrivés à la
pelle…
En 2006, j’ai eu 40 ans. Mon père et mon meilleur ami sont morts. Zoé
était enceinte de notre premier enfant, Léonie, qui est née à l’automne.
Un jour d’été, je me suis mis au travail : j’avais besoin d’écrire,
de partager tout ce que j’avais appris au cours des dernières années, de
transmettre le plus simplement possible ces choses qui peuvent transformer une
existence. De raconter comment la relation avec soi-même, et avec les autres,
rend heureux. C’est venu tout seul : un roman, que j’ai baptisé L’Homme
qui voulait être heureux comme une évidence. Quand il a été terminé,
j’ai appelé un éditeur, presque au hasard, et il a été publié. Je
n’ai même pas réalisé à quel point c’est rare que tout soit si facile
! Je n’y connaissais rien en édition. J’avais seulement l’impression
que, puisque j’avais écrit ce livre pour qu’il soit lu, c’était normal
qu’un éditeur le publie. |
Mon avis sur le livre :
Je suis plutôt fan du style d'écriture qui est très simple à lire et
vraiment homogène, donnant l'impression d'une sincère confession aux
lecteurs.
Cependant, je ne suis pas d'accord sur ce point :
Citation: | Cette méthode, la programmation neurolinguistique, essaie
d’expliquer comment nous construisons notre propre expérience du monde et
comment nous pouvons la transformer. |
Le principal avantage avec le comportement humain est que l'on peut
s'identifier grâce à nos comportements, nos réactions, nos sentiments et
nos réflexions. C'est en gros ce qui selon moi caractérise la personnalité
d'un individu.
Or, la PNL fausse ce jeu en faisant croire par le biais d'une fausse identité
tout ce que la personne en face de soi veut croire. A court terme, c'est cool,
mais a moyen-long terme, ça casse, puisqu'on finit forcément par révéler
sa vraie nature.
Et puis il aborde la PNL sur de la "transformation" et de "l'influence", or
ces termes sont erronés, puisqu'il y a conscience personnel de la volonté de
ces actions sur un individu. Le terme le plus approprié serait selon moi donc
de la pure et simple manipulation...
Enfin bref, vous en pensez quoi, vous ?
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Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013
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Posté le: Dim Fév 26, 2012 19:27 pm Sujet du message: Re: l'homme qui voulait être heureux. Un vrai Guide du bonhe
mikee a
écrit: | Le principal avantage
avec le comportement humain est que l'on peut s'identifier grâce à nos
comportements, nos réactions, nos sentiments et nos réflexions. C'est en
gros ce qui selon moi caractérise la personnalité d'un
individu. |
Oui. Et non. Identifier quelqu'un à ses comportements, ce n'est pas
identifier quelqu'un, c'est identifier ses comportements, ainsi agir comme un
c****** ne fait pas d'un individu un c******, il faut qu'il agit, à un moment
T, comme un c******, à l'instar, dire une connerie ne fait de quelqu'un un
con, il fait qu'il a simplement dit une connerie, à un moment T. Je crois
sincèrement que c'est une erreur d'appréhender ensuite les comportements et
ses réactions, même si effectivement, toussa forme une personnalité qui est
prévisible (l'une des définitions de la personnalité en psychologie inclue
sont aspect prédictif), à un certain niveau, et chez certain individu, en
fonction de leurs réalisations de différents principes.
Enfin, ce n'était pas le sujet, mais je le souligne, au passage
Edit: Je pense qu'il faut avoir lu le livre pour véritablement répondre à
la question, il doit y avoir différent niveau de lecture.
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