chiron
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Posté le: Dim Juil 24, 2011 23:34 pm Sujet du message:
| louiserie a
écrit: | | En gros, il devient de
plus en plus naïf de croire que nous français ne subirons pas durement les
événements présents. |
Enfin les premiers touchés, c'est quand même les grecs, non ?
Quand les banques sont en difficultés, les peuples doivent accourrir pour les
sauver. Et dans ce cas, de l'argent, il y en a à profusion.
Par contre quand un peuple est en difficulté, les banques exigent qu'il se
mutile de plus en plus jusqu'à sacrifier toute perspective d'avenir.
La morale m'échappe... La bancocratie ? 
Il est à noter la superbe performance des socio-libéros locaux qui ont
saigné à blanc le peuple grec pour... pourquoi d'ailleurs ? Pourquoi ne pas
avoir suspendu la dette il y a deux ans ? Pour leur future carrière dans
l'UE et se bien faire voir des banquiers ? Pour leurs comptes en banques et
leurs actions ? D'un point de vue économique, pour rien!
Louiserie, il serait aussi tout à fait naïf de croire que la France auraint
levé le moindre petit doigt si les banques françaises et allemandes ne
s'étaient pas goinffrées sur les taux d'intérêts grecs reposant sur une
monnaie stable (donc sans risques) et payés par le peuple grec qu'on a
détroussé au passage (les moutons grecs quoi).
Quel risque? Celui d'affaiblir l'euro? C'est une bonne chose pour tous ce qui
ne sont pas rentiers: cela relancerait la compétitivité de la France et des
pays du sud, plombées par un euro trop fort profittant au seul bloc allemand.
Le seul vrai risque est de voir nos socio-libéraux locaux poursuivre
également dans cette voie en nous imposant en France une ultra-rigueur
comparable, sous prétexte de convergences européennes (dans une europe où
seule l'inflation est combattue, pour maximiser les profits liés à la rente
et la spéculation).
Et à lire la presse, ils ne semblent même pas avoir besoin de raisons ni
d'incitations...
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