alexpou4
Petit nouveau

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Inscrit le: 01 Mai 2011
Messages: 5
Localisation: saint-georges
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Posté le: Dim Mai 01, 2011 18:22 pm Sujet du message: ce que penserait freud et sartre??
j'aimerais savoir ce que penserait freud et sartre de cette citation de
unamuno
être libre, c'est croire qu'on l'est
merci
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Eponine
Madame Casse-Pieds

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Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631
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Posté le: Dim Mai 01, 2011 18:43 pm Sujet du message:
C'est pour quand ?
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Exist@ncE
Super actif

Inscrit le: 19 Mai 2010
Messages: 1680
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Posté le: Dim Mai 01, 2011 18:53 pm Sujet du message:
Rapport entre la croyance et l'inconscient --> Freud
Rapport entre la liberté et "l'être et le néant" --> Sartre
PS: Ton prof est un con ou alors il n'a pas le temps d'aborder tous les
sujets.
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Bulbizarrexx
Actif


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Localisation: Saint-Denis (93)
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Posté le: Dim Mai 01, 2011 19:32 pm Sujet du message:
Exist@ncE a
écrit: |
PS: Ton prof est un con ou alors il n'a pas le temps d'aborder tous les
sujets. |
Pour une fois je suis d'accord...c'est quoi cette pauvre question?
Il y a des profs qui ne se foulent vraiment pas, surtout que c'est le genre de
sujet qui permettent de répondre avec une simple recherche internet...
Un conseil : developpe bien ta réponse et ne recopie pas juste ce que t'as
dit Exist@nce, fais des recherches sur le net et/ou dans des livres.
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alexpou4
Petit nouveau

Age: 34
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Localisation: saint-georges
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Posté le: Dim Mai 01, 2011 19:53 pm Sujet du message:
merci a vous de m'avoir aider et pour répondre a eponine c'est pour ce
mercredi (examen finale sur cette question :S)
p.s : d'accord pour ce qui est de mon prof:D
merci
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petite étoile
De passage


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Messages: 55
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Posté le: Dim Mai 08, 2011 22:33 pm Sujet du message:
Freud
Je crois être libre et comme l'esclave je me noie désespérément dans cet
océan de possibles entre croyance et réalité. Tremblements. C'est le tissu
de cordes dans lequel l'existence se perpétue de soi à soi ; la matrice
originelle. Un immense utérus faisandé.
Sartre
La liberté serait-elle auto-réalisatrice? J'appelle Damoclès et porte le
faisceau sur l'épaule droite. Avoir le choix consiste d'abord en la prise de
conscience qu'un choix est possible ; ainsi ma liberté nécessite tout
d'abord cette réalisation étonnée, qui s'enfante elle-même comme une
étrange boucle. Gödel. Escher. Bach.
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Exist@ncE
Super actif

Inscrit le: 19 Mai 2010
Messages: 1680
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Posté le: Dim Mai 08, 2011 23:39 pm Sujet du message:
D'abord, merci à petite étoile de
nous éclairer par ses rares mais si appréciables apparitions dans les constellations genaissiennes.
Finalement, je n'étais pas si loin avec des fortes approximations.
petite étoile a
écrit: | Freud
Je crois être libre et comme l'esclave je me noie désespérément dans cet
océan de possibles entre croyance et réalité. Tremblements. C'est le tissu
de cordes dans lequel l'existence se perpétue de soi à soi ; la matrice
originelle. Un immense utérus faisandé. |
(Critique de Freud)
Qu'il y ait des croyances et des réalités n'oblige en rien à se perdre
forcément jusqu'à en devenir un esclave. Un esclave qui sans arrêt raclera
les bords d'un trou.
(Question)
Pourquoi y a-t-il besoin que l'utérus soit faisandé ? Est-ce par analogie à
la chasse et aux différents frissons qu'on y ressent du sons du cors, en
passant par la mise à mort, jusqu'à l'évacuation par les égouts ?
En fait, je me demande pourquoi on rapproche toujours Freud et sa psychanalyse avec une
interprétation de la frustration sexuelle des individus ?
petite étoile a
écrit: | Sartre
La liberté serait-elle auto-réalisatrice? J'appèle Damoclès et porte le
faisceau sur l'épaule droite. Avoir le choix consiste d'abord en la prise de
conscience qu'un choix est possible ; ainsi ma liberté nécessite tout
d'abord cette réalisation étonnée, qui s'enfante elle-même comme une
étrange boucle. Gödel. Escher. Bach. |
(Question)
Ces philosophes définissent "la liberté" comme le fait "d'être conscient de
ses choix possibles".
Dans ce cas, pour eux "la liberté" est forcément limitée aux possibles.
N'est-ce pas un peu rapide que de d'éliminer de la définition de la liberté
: "les désires" et l'ensemble des éléments "virtuels/projetés" ?
Si on applique la question "d'être conscient de ses choix possibles" aux
désirs et aux éléments virtuels on se rend compte que la question est
stupide.
Car il n'y a pas de "conscience" à ses désirs, et il est encore moins
possible de "choisir" ses désirs (des "vrais" désirs pas des envies
programmées par l'éducation).
Même principe pour les éléments virtuels.
De ce fait, je tombe sur la question de "la liberté des désirs" ou bien la
"liberté indépendante de la raison".
Et j'atteins une nouvelle dimension à "la liberté" qui sont :
<< Liberté de raison >> : être libre de choisir à l'aide de sa
conscience/raison.
<< Liberté de désir >> : être libre de désirer.
Sachant qu'être libre de désirer implique qu'on ne peut pas choisir
raisonnablement ses désirs ... Pauvre de nous.
(La liberté de désir serait alors une sorte de droit/devoir/une existence de
ses désirs.)
Encore merci à notre porteuse de
lumière pour m'ouvrir à des réflexions stimulantes.
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Pobot3
Super actif


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Posté le: Lun Mai 09, 2011 17:19 pm Sujet du message:
Voici l'opinion que je me suis faite, après avoir longuement théorisé sur
le concept de liberté.
Quand on parle de liberté de l'Homme, on parle de liberté relative et non
pas absolue. Nous en voulons pour preuve ce sentiment inné que nous avons
au-dedans de nous-mêmes : nous sentons notre responsabilité, ainsi que le
remords pour une faute commise ou la satisfaction d'une bonne action. A chaque
instant, nous savons que nous avons à choisir, à peser de multiples
possibilités qui s'offrent à nous. Bien plus, notre raison a pour première
fonction d'évaluer le pour et le contre des alternatives entre lesquelles
elle a à choisir.
Notre main peut trembler de fièvre, elle peut aussi se mouvoir pour écrire
une lettre. Nous percevons la différence de façon claire et décisive. Le
premier mouvement est imposé; il ne dépend absolument pas de notre volonté.
Le second, est libre et volontaire. Si nous étions contraints dans les deux
cas, nous ne serions pas à même de faire la différence.
Nous le savons, et cela vient confirmer la liberté dite "relative" de l'être
humain.
Par exemple, il est impossible, quelle que soit la pression utilisée, de
contraindre le coeur à aimer malgré lui. Un homme peut, certes, obliger une
femme, sous la menace, en la maltraitant, à se dévêtir. Mais peut-il
l'obliger à l'aimer dans son coeur? Non. Car nos coeurs sont libres...
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