Le turban en argent éclaire l’Amérique


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Dad Allaoua
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Message Posté le: Jeu Avr 21, 2011 08:29 am    Sujet du message: Le turban en argent éclaire l’Amérique
Le turban en argent éclaire l’Amérique

Je sais ! Le monde ne changera jamais !
Je parle seulement pour éviter à l’esprit
De garder dans le silence le secret
Au cœur de ces échos continus des cris
D'enfants, emportés par la férocité
D’une civilisation guidée par le mépris
Des adultes, sur l’ombre de la destinée
Ils avancent, sous le voile de la démocratie
Ils élèvent haut l’oriflamme de la majesté
Qui dévoile bien leur mystérieux appétit.

Tout tremble à leur passage, le sable
Dorée change de couleur, le grondement
Des engins ébranlent la terre, le diable
Met le burnous, sur l’aile de l’acharnement
Il prend son envol, l’empire doit être stable,
L’Amérique est le garant, il est le puissant
Le royaume reste à l’abri, tel un able
Il se faufile dans les eaux troubles des étangs
Noirâtre pour garantir la protection fiable

D’un empire perturbé par une tempête,
Que le roi essaye de lui donner la forme
De son pouvoir par hochement de la tête,
Flous dans ses démarches, il cache sa lame,
Appauvrit le peuple, anime bien la fête
Qui rassemble autour de lui les armes,
Pour considérer la voix de sa mère un sacrilège
Et les manifestations du peuple un blasphème
Que les démocraties du monde protègent,
En réaffirmant les spécificités des problèmes.

Le roi déteste le bruit, son turban étincelant
Éclaire l’Amérique, Son pétrole se disperse
Sur le sable d’un vaste désert mouvant,
Les hiboux se taisent, on arrête les courses
Des chevaux, les flambeaux éblouissants
Du ciel s’éteignent, le peuple retrouve la force
De dire haut, le pétrole à la couleur du sang,
Cessez immédiatement cet abject commerce !

Qui érige des citadelles, où danse la reine
Dans des ambiances chaudes et étranges,
Qui sèment sur la terre des graines
Infécondes et entretiennent les cages
Des oiseaux paresseux, qu’on emprisonne
Pour ne pas entendre la voix, qui surnage
Sur les nuages que le vent emporte
Progressivement partout, même au rivage
Que les aigles en fer gardent et cernent,
Elle avance sans avoir besoin des louanges

Dad Allaoua

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