concept de roman animé


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kookat
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Message Posté le: Jeu Avr 07, 2011 13:02 pm    Sujet du message: concept de roman animé
Bonjour,
J'aimerais avoir des avis sur l'idée d'un concept de roman animé en cours de création.
Son titre est : une place en première classe
Malheueusement les liens sont interdits alors je vous propose des extraits écrits, mais j'aurais vraiment aimé avoir des critiques sur l'association d'images animées sur des textes.
Voici un extrait:

Zahara
La nuit lâchera bientôt ses loups affamés sur la ville. Assise au bord de la mer sous la caresse des embruns, les yeux dans les vagues, Zahara semble les attendre. Zahara est le fruit de l’union de deux « Sans Domicile Fixe ». Dans ses veines coule un cocktail fielleux composé des psychotropes ingurgités par sa mère et des hectolitres de vin d’un père perfusé à l’alcool. Un carnivore sauvage que la nuit a lâché s’est invité dans cette mixture aux saveurs amères.

En 1984 une équipe de recherche française, sous la direction du professeur Luc Montagnier avait isolé un virus mortel, le VIH. La majeure partie des personnes infectées évoluant vers le sida. L’un des modes de transmission, par la voie sanguine, concerne principalement les utilisateurs de drogues injectables. Un loup s’est jeté dans la gueule de Zahara et en a fait son hôte.


Quand Zahara rentre au château de la chatière, c’est souvent entre deux uniformes, après avoir volé le sac à main d’une touriste parce que les soldes de la vente de son corps abîmé n’avaient pas rapportés assez pour se payer sa dose d’héroïne. Elle y reste quelques jours, le temps de quelques repas chauds et ne profite même pas du lit de cette chambre prêtée où rien ne lui est familier, encore moins de la douche collective au carrelage old-fashioned. Elle attrape un oreiller jauni, sans taie, et s’allonge à même le sol, ce qui lui est manifestement plus coutumier.

Elle aurait pu mourir la nuit dernière, mais même la mort n’a pas voulu d’elle. C’est peut-être parce qu’elle n’a déjà plus d’âme. Et c’est Jean qui a reçu le coup de couteau qui lui était destiné pendant la risk nocturne que relate Nice-Matin dans son édition du jour.

Mais Zahara, de toute façon, elle meurt un peu à chaque instant, et Zahara, elle tue, mais cela, elle ne le sait pas.

Zahara promène son indésirable invité. La nuit va la mordre encore une fois et elle ne se soucie pas de savoir si elle verra le prochain soleil se lever à « l’est d’eden ».

Quand je passe devant Zahara, l’astre lumineux aux allures d’hélianthe disparaît pour laisser place à un loup qui s’apprête à me mordre aussi.

Je n’entends pas le murmure étouffé de l’instinct de survie, il est masqué par le chant du loup dont le premier couplet n’est qu’une triste complainte qui s’exprime par la bouche de Zahara.

- Zahara : « hé… t’as une clop ? »
- Elle : « heu.. Oui… tiens… Mais on se connaît…Zahara ? c’est ça ? »

- Zahara : « Oui. Assoie toi, Je t’invite à ma table… »


En quête d’un épice pour saupoudrer une vie trop fade, je m’assoie. Une trappe vient de s’ouvrir vers un abîme insondable, il n’y a plus qu’à perdre l’équilibre.

- Zahara : « Viens avec moi, j’ai rancard avec des potes, on va squatter un appart, boire quelques bières et fumer quelques joints… »

Plus tard nous entrons dans un café aussi louche que ses quelques clients à la mine patibulaire. Une première bière qui fait tourner un peu la tête. Une seconde et combien d’autres ?...Trois garçons se joignent à nous. En souriant, l’un d’eux me tend un premier joint qui fait le tour de la table. Ça tourne… tout tourne…Il me tend le second, son sourire grandit….Plus rien n’est pareil, la nuit va se poursuivre dans un autre univers très loin de la raison. Nous sortons tous du bar, le garçon au sourire s’éloigne un peu dans une ruelle sombre, Une femme vêtue de bas mauve, d’un pull léopard et d’un manteau en fourrure l’interpelle, ils se disputent, puis le garçon sort de sa poche un petit sachet blanc qu’il échange contre le manteau de fourrure que lui cède la jeune femme aux yeux hagards qui troc sa vie et traite son corps comme une poubelle.

Comme une bande d’éperdus entre dans un gouffre, nous pénétrons dans un appartement sombre, crasseux où ça empeste le mal être. La sinistre cérémonie peut commencer. Le garçon qui sourit tout le temps étale sur un matelas miteux les instruments nécessaires au rituel sacré. Pitoyable communion avec le diable pour une sensation d’extase.

-« Qui a la shooteuse ? »

Personne…

Il manque la seringue, cette clé maudite qui donne accès à la Joie artificielle et éphémère d’un voyage sans retour. Probablement un tour de passe-passe d’une bonne étoile, qui ne m’ouvrira pas ce soir la porte du piège profond et sans issue de la marginalisation.

Misérables apprentis sorciers, ils se rabattent sur une solution de fortune. Un billet de 10 francs en guise de paille, ils absorbent la poudre blanche par les narines. Le garçon au sourire greffé me tend le billet, m’invitant à prendre mon ticket vers une destination finale, je refuse le baiser du serpent, puis hésitante, je l’accepte. Avec un manque de savoir-faire manifeste, la profane entre dans la danse du cobra. Ce ballet macabre dont j’ignore la chorégraphie me précipite dans les ténèbres anxiogènes des novices.

Mon cœur au ralentit semble s’endormir puis s’accélérer et freiner, feindre de s’éteindre comme une ampoule grillée, et finalement réanimé par les nausées qui précèdent un vertige qui me précipite au bas d’escaliers que je ne me vois même pas dégringoler. Je ne ressens pas non plus la douleur de ma chute en enfer.

Au balbutiement du jour, la bouche desséchée, je me réveille hébétée, dans la cage d’escalier. Seule, le visage enflé, avec les douleurs des bleus de mon cœur comme témoins de ma dégringolade. Je sors ma gueule de citrouille et regarde le ciel. C’est la fin de la nuit D’halloween.

Le soleil revient, il a enlevé son costume qui fait peur. Jack-o’-lantern a éteint la lumière pour aller se coucher. La bonne étoile va pouvoir se reposer un peu, elle a encore tant a faire…

Une leçon pour une apprentie sorcière de l’école de la nuit.

Le vent souffle et emporte les regrets.

Zahara ? Condamnée à errer au milieu des ténèbres dans sa vie d’halloween, elle marche encore, elle avance sur le chemin défiguré d’un bonheur travesti, et invite à sa table qui veut bien s’y asseoir.

Le garçon qui vend la mort ? Je lui offrirais bientôt un ticket pour l’enfer.

Le vent soufflera et emportera son fantôme.

Les souvenirs resteront peut-être quelques automnes…
Oel
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Message Posté le: Jeu Avr 07, 2011 18:50 pm    Sujet du message:
Les liens sont autorisés
kookat
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Message Posté le: Jeu Avr 07, 2011 18:53 pm    Sujet du message:
Oel a écrit:
Les liens sont autorisés
t'es sûr? bon.. je tente et vraiment j'espère avoir des critiques constructives...

http://www.uneplaceenpremiereclasse.com/
lililule
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Message Posté le: Ven Avr 08, 2011 07:38 am    Sujet du message:
j'aime le texte. J'ai cliqué mais après l'accueil je ne suis dirigée nulle part. J'aime pas trop l'habillage de la page d'accueil car trop chargé mais comme je ne sais pas ce qu'il y a après je ne peux pas trop juger par rapport à ce que tu proposes.
Roman animé ça donne quoi au final?
Copekaa
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Message Posté le: Ven Avr 08, 2011 07:42 am    Sujet du message:
lililule a écrit:

Roman animé ça donne quoi au final?


Même question, car même si j'ai bien aimé l'extrait, je n'ai pas compris le principe.
kookat
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Message Posté le: Ven Avr 08, 2011 08:24 am    Sujet du message:
Bonjour,

C'est en cours de conception et les remarques et critiques sont vraiment les bienvenues en vue d'améliorer...
Il il ya peut-être bien un problème de page d'accueil, en attendant que je puisse modifier, vous pouvez acceder à la suite depuis la page d'arrivée sur le site, donc en tapant le nom du roman sur un moteur de recherche puis, en bas de la page, il y a le bouton "suite", sinon sur la page d'accueil il y a un bouton "menu" qui permet d'acceder à toutes les pages du roman par châpitre. Ensuite, sur chaque page en bas il y a deux boutons "retour" et "suite".Ca à l'air un peu complexe comme ça, mais une fois qu'on a compris, en principe on navigue bien, enfin il me semble.
Le principe c'est de raconter une histoire...en utilisant des animations flash.
Bonne journée et merci pour vos remarques.
kookat
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Message Posté le: Ven Avr 08, 2011 08:30 am    Sujet du message:
Heu pour l'accés au site...en fait juste cliquer sur le lien...pardon... j'avais oubliais que j'avias mis le lien..pardon!
http://www.uneplaceenpremiereclasse.com/
Il faut cliquer en dessous du bouton "accueil"
Il s'agit d'un essai de roman, illustré et animé sur un site web avec un logiciel qui permet l'animation, pour associer du texte à l'image et donner peut-être plus de vie et de contenu à une histoire.
kookat
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Message Posté le: Ven Avr 08, 2011 08:55 am    Sujet du message:
Voici un nouvel extrait:

Le dieu du surf.
Kaleb se leva, une large banane illuminait son visage, laissant apparaître une dentition fraiche et blanche comme de l’écume de mer dans laquelle Martine s’était plongée avec gourmandise vingt ans plus tôt pour un bisou spumeux comme une lotion moussante ultra douce.

-« Joyeux anniversaire mon fils ! »

Téo, soufflait sa dixième bougie. Le paquet décoré de petites ancres que lui tendit Kaleb fut ouvert vivement dans un bruissement de papier capricieux, laissant apparaître un bateau miniature symbole de la passion de son père. Kaleb embrassa son fils, puis sa femme. C’est à ce moment qu’il fut convaincu qu’il était grand temps de réaliser son rêve de môme. Ils partirent tous les trois faire un tour… celui du monde sur un voilier.
Son salaire de banquier lui avait permis de s’offrir un flamboyant plaisancier, le MAKATEO », unissant leurs trois prénoms pour bercer au rythme des houles un rêve bleu mouillé dans le port de saint Jean cap Ferrat. Assis dans son cockpit, Kaleb en serait capitaine, Martine, professeur des écoles, se chargerait de l’éducation de leur fils à borddu yacht.
Téo, le petit dauphin, comme aimait l’appeler sa maman, était passé des eaux du ventre de sa mère à la piscine des bébés nageurs, il avait fait des flips flaps dans la méditerranée et poursuivrait son insouciante enfance bercé par celles des océans du monde.
Quant à ses grands pieds, ils le prédisposèrent à tenir prématurément sur une planche de surf.

Du Portugal au Mozambique, de Bombay à Calcutta, des philippines aux Galápagos, huit années défilèrent à la Vitesse de croisière du deux-mâts de plaisance.
L’odyssée pris fin dans le port de Nice.
A la majorité de Téo, la famille s’installa dans une luxueuse villa à Saint Paul de Vence. Pendant que Martine fleurissait le jardin, Kaleb se réinvestit dans les placements boursiers, Téo, lui, passionné par la germination des graines et l’alimentation végétalienne, soignait son potager bio. Au cours de leur long voyage, il avait développé un respect pour la nature et les animaux, ce qui l’avait conduit au refus d’ingurgiter de la chair animale. Entre deux arrosages, il partait surfer à Anglet dans le pays basque, laissant les » Brice de Nice » pour retrouver »les Igor d’Hossegor ».
A travers leur pèlerinage, Martine et Kaleb, étaient bien conscient d’en avoir fait un aventurier, ils n’exigeaient pas de lui qu’il s’investisse dans les finances, résolus à le laisser s’épanouir sur une planche de surf, entre deux piments d’Espelette et trois courgettes niçoises.

Un matin, il leur fit part de sa décision de partir vivre sur l’île de la Réunion, où un pote lui proposait de s’associer dans la gestion d’un snack à Saint Gilles les bains. Là-bas, il pourrait surfer sur d’authentiques déferlantes, et servir des papayes le corps encore couvert d’écume à des filles en paréo, tout en prêchant la parole d’Hippocrate : « Tu feras de l’alimentation ta première médecine. » Pour ses 20 ans, son banquier de papa, lui offrit donc, une villa sur l’île dans les hauts de Saint Gilles, nichée entre deux temples Tamoules…

C’est au cours du mois de mars que je fis la connaissance de Téo. Comme à la réunion les saisons sont inversées, nous étions en pleine saison chaude, et surtout, saison des pluies, des tempêtes tropicales, des cyclones… heureusement il n’y en avait pas à l’horizon… Surprise par un orage j’étais entrée dans le makatéo pour y dégouliner sous le regard du dieu du surf. Il me tendit une serviette et m’offrit un café dont le goût me sembla moins amer que d’habitude. L’orage cessa, avant de partir, je lui offris mon cœur et quelques semaines plus tard mon corps.
Mais où se trouve l’amour ? Dans le cœur ou dans la tête ? Dans le cœur de la tête peut-être.
Etais-je encore capable d’amour.
lililule
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Message Posté le: Ven Avr 08, 2011 13:05 pm    Sujet du message:
Non mais c'est bien je trouve, il y a un parti pris graphique auquel j'adhère pas mais ça peut avoir ses fans. Il y a de la recherche et de la mise en place.
Je ne suis pas callée dans le domaine, c'est juste un avis: davantage de recherche au niveau du texte, la lecture est facilité ou pas par exemple?

Et puis plus vous bosserez dessus (en imaginant que vous êtes plusieurs) et plus ça s'améliorera, tant qu'il y a de la découverte.
kookat
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Message Posté le: Ven Avr 08, 2011 13:08 pm    Sujet du message:
Partie pris graphique, est ce que tu peux m'expliquer?

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