Ceriseeee
De passage
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Posté le: Sam Avr 02, 2011 21:42 pm Sujet du message: Tristesse / joie
Bonsoir !
Je voudrais avoir des avis sur un phénomène qui m'arrive en ce moment. alors
je récapitule un peu pour me faire comprendre :
J'ai fait une grave dépression blablabla principalement due au fait que je ne
m'entendes pas avec les gens de mon ancienne ville en générale et parce que
j'étais obsédée par certains évènements qui s'étaient produits dans le
passé. Ensuite j'ai déménagé maintenant globalement ça va mieux, disons
que j'ai conscience de ne pas avoir a me plaindre même si je suis de nature
défaitiste la situation c'est arrangée.
Maintenant depuis quelques semaines je suis heureuse sans raisons, dans ses
moments la je relativise complétement en me disant que "c'est pas grave" les
trucs qui me dépriment. Bon alors vous allez me dire "de quoi tu te plains?"
Eh bien c'est très fatiguant en fait, parceque c'est toujours suivi de crises
de larmes assez fortes pour les raisons habituelles (ohlala je stresse pour
tout) et je suis fatiguée de changer d'etat d'esprit parfois plusieurs fois
par jour alors que ma situation elle n'a pas changé depuis le déménagement.
Certains ont déja connus ça?
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Invité
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Ceriseeee
De passage
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Posté le: Sam Avr 02, 2011 23:51 pm Sujet du message:
Merci de ta réponse c'est gentil ! Bon par contre, j'ai relu plusieurs fois
le texte mais je ne vois pas réellement le rapport avec moi désolé mais je
ne penses pas que se soit ça
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Clovis de Monoclodon
Suprème actif
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Posté le: Dim Avr 03, 2011 09:11 am Sujet du message:
Il me semble normal que l'on passe d'une humeur maurose à un optimisme béa
sans pour celà que les raisons soient évidentes. De nombreux facteurs y
contribuent. Je parlerai d'un état général et parfois sans rapport, qui te
pousse à être positif ou bien à sombrer dans un état au bord de la
dépression.
Il n'y a pas de bonheur si les contrariètés te sont étrangères. Bref l'un
ne va pas sans l'autre. Il suffit de relativiser son bonheur, et du coup tu
relativiseras tes moments de déprimes.
Peut être que l'oisiveté contribue plus à la propension à cogiter sur ses
états d'ame ? Ainsi si tu occupes intelligement tes journées, si tu vis
intensément tes passions, tu relègueras au second plan tes humeurs
passagères.
Pour ma part, je suis d'un tempéremment optimiste et je pense gérer assez
bien les revers de la vie. Pour être honnête, j'ai eu la chance de ne pas
avoir de malheurs traumatisants.
Mes passions me permettent de remplir mon esprit et du coup, je relativise les
mille et un soucis qui viennent polluer nos vies.
Je me dis que je n'ai pas à dramatiser, vu ce que des humains vivent, et
qu'en comparaison, mon sort est plutot enviable !
Alors, fait de la place pour tes passions, tes centres d'interret et tu verras
qu'il restera peu d'espace pour les évènements alléatoires.
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Lyriss
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Posté le: Dim Avr 03, 2011 09:58 am Sujet du message:
Ca ressemble a un trouble bipolaire. Meme si l'enchainement est un peu trop
rapide.
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La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Dim Avr 03, 2011 10:00 am Sujet du message:
je ne sais pas si c'est comparable, mais quand j'ai eu une journée bien
remplie, vu des gens que j'aime, fait des choses productives ou amusantes pour
moi, et bref que j'ai pas arrêté une minute, le soir au moment où je me
pose finalement et que ça y est c'est fini, il y a un genre de grosse chute
de tension, tout d'un coup je suis triste, parfois carrément déprimée.
c'est me retrouver seule d'un coup après une journée de compagnie
fantastique, inoccupée après tant d'entrain, ça fait un gros vide, je sens
tout retomber en moi.
pour moi ça s'atténue avec le temps, j'apprends à anticiper et à trouver
de quoi détourner ma propre attention progressivement après une journée
bien remplie, pour pas m'ennuyer subitement et pas penser au fameux vide.
et puis ces journées bien remplies ne sont plus aussi "rares" qu'avant, j'ai
l'impression qu'avant, vu que j'avais moins d'amis géographiquement assez
proches pour les voir souvent, il y avait un peu le sentiment que ça
n'arriverait peut-être plus après, ou plus pour longtemps, donc c'était un
peu comme si je revenais "au bagne de ma solitude" (musique dramatique avec
des violons).
ça me fait penser à ça vu que tu as vécu une certaine exclusion sociale
dans ton ancienne ville.
et puis tu es probablement quelqu'un de particulièrement sensible à la base.
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Ceriseeee
De passage
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Posté le: Dim Avr 03, 2011 10:51 am Sujet du message:
Clovis de Monoclodon a
écrit: | Il me semble normal que
l'on passe d'une humeur maurose à un optimisme béa sans pour celà que les
raisons soient évidentes. De nombreux facteurs y contribuent. Je parlerai
d'un état général et parfois sans rapport, qui te pousse à être positif
ou bien à sombrer dans un état au bord de la dépression.
Il n'y a pas de bonheur si les contrariètés te sont étrangères. Bref l'un
ne va pas sans l'autre. Il suffit de relativiser son bonheur, et du coup tu
relativiseras tes moments de déprimes. |
Oui non mais ça je suis d'accord, tu peux être heureux ou un peu déprimé
sans qu'il y ait de raisons mais disons que je suis a un stade un peu plus
élevé que celui la :/
Clovis de Monoclodon a
écrit: | Peut être que
l'oisiveté contribue plus à la propension à cogiter sur ses états d'ame ?
Ainsi si tu occupes intelligement tes journées, si tu vis intensément tes
passions, tu relègueras au second plan tes humeurs passagères.
Pour ma part, je suis d'un tempéremment optimiste et je pense gérer assez
bien les revers de la vie. Pour être honnête, j'ai eu la chance de ne pas
avoir de malheurs traumatisants.
Mes passions me permettent de remplir mon esprit et du coup, je relativise les
mille et un soucis qui viennent polluer nos vies.
Je me dis que je n'ai pas à dramatiser, vu ce que des humains vivent, et
qu'en comparaison, mon sort est plutot enviable !
Alors, fait de la place pour tes passions, tes centres d'interret et tu verras
qu'il restera peu d'espace pour les évènements alléatoires.
|
Moi je n'arrives pas a me dire que comme il y a des gens plus malheureux que
moi je devrais être heureuse. Je sais que c'est ce que tout le monde rabâche
mais c'est pas du tout ma façon de penser, se sont des situations tellement
différentes que je ne comprends pas qu'on puisses comparer...
Lyriss a
écrit: | Ca ressemble a un
trouble bipolaire. Meme si l'enchainement est un peu trop
rapide. |
Oui c'est vrai.. Mais le probleme c'est que se genre de choses doit se faire
diagnostiquer, je suis sure qu'on pourrais trouver tout un tas de maladies qui
expliqueraient ça....
La bête a
écrit: | je ne sais pas si c'est
comparable, mais quand j'ai eu une journée bien remplie, vu des gens que
j'aime, fait des choses productives ou amusantes pour moi, et bref que j'ai
pas arrêté une minute, le soir au moment où je me pose finalement et que
ça y est c'est fini, il y a un genre de grosse chute de tension, tout d'un
coup je suis triste, parfois carrément déprimée.
c'est me retrouver seule d'un coup après une journée de compagnie
fantastique, inoccupée après tant d'entrain, ça fait un gros vide, je sens
tout retomber en moi.
pour moi ça s'atténue avec le temps, j'apprends à anticiper et à trouver
de quoi détourner ma propre attention progressivement après une journée
bien remplie, pour pas m'ennuyer subitement et pas penser au fameux vide.
et puis ces journées bien remplies ne sont plus aussi "rares" qu'avant, j'ai
l'impression qu'avant, vu que j'avais moins d'amis géographiquement assez
proches pour les voir souvent, il y avait un peu le sentiment que ça
n'arriverait peut-être plus après, ou plus pour longtemps, donc c'était un
peu comme si je revenais "au bagne de ma solitude" (musique dramatique avec
des violons).
ça me fait penser à ça vu que tu as vécu une certaine exclusion sociale
dans ton ancienne ville.
et puis tu es probablement quelqu'un de particulièrement sensible à la
base. |
Je peux vraiment pas te dire, moi je ne sors jamais, depuis que j'ai
déménagé je prends des cours par correspondance et mes parents sont
toujours en déplacement donc il m'arrive de rester plusieurs jours sans voir
personne (enfin je sors quand même faire les courses ect...). Enfin après
j'ai une "petite" vie sociale vu que je sors au minimum deux trois fois par
mois pour voir des amis, mais le reste du temps je suis toute seule donc mes
journées sont rarement très productives et amusantes.
|
Clovis de Monoclodon
Suprème actif
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Posté le: Dim Avr 03, 2011 11:16 am Sujet du message:
Ton "stade élévé" devrait ne pas t'empêcher de bien lire ce que j'écris..
Quand je parle de moi, je ne parle pas de toi. Et que le malheur des autres te
rende indifférente, devrait nous amener à te retourner ce désintérêt !
Du coup, je vais parler de toi :
Oui, je vais dire ce que tu n'as pas dis dans ta présentation, puisque tu
n'as même pas pris la peine de te présenter dans la rubrique en question.
Trois posts et pas plus.. Uniquement sur toi ! En fait, tu ne t'interresse
qu'à toi, à ta petite personne qui a un problème et qui voudrait que celà
interresse les autres. Mais toi, tu n'en a rien à faire des autres, sauf
s'ils te servent la soupe que tu demandes.
Arrête de ne t'interresé qu'à toi et passe à l'ouverture sur le monde. Va
te rendre utile auprés de gens qui ont de réelle raison de se plaindre... Tu
sais ce qui n'ont rien, ni à manger, ni où se coucher, sans ressource et qui
subissent toutes les injustices. Tu découvriras que malgré les problèmes
qui les accablent, ils ne sont pas nombrilistes, et n'ont que faire d'avoir
des vagues à l'âme. Va vers les autres et les autres viendront vers toi !
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Ceriseeee
De passage
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Posté le: Dim Avr 03, 2011 12:37 pm Sujet du message:
Clovis de Monoclodon a
écrit: | Ton "stade élévé"
devrait ne pas t'empêcher de bien lire ce que j'écris.. Quand je parle de
moi, je ne parle pas de toi. |
Mais tu t'adressais bien a moi dans ton message non? enfin, moi j'ai compris
ton message comme ceci : "je suis comme ça, je réagis comme ça, tu devrais
essayer cela changeras peut être ta vision des choses". Après si tu voulais
simplement dire "moi je suis comme ça contrairement a toi" sans attendre de
réponse de ma part alors désolé de t'avoir répondu.
Clovis de Monoclodon a
écrit: | Et que le malheur des
autres te rende indifférente, devrait nous amener à te retourner ce
désintérêt ! |
Ah mais je n'ai jamais dit que le malheur des autres me rendait indiférente,
j'ai dit qu'il ne suffisait pas a me rendre heureuse, c'est une grosse nuance
je trouves.
Clovis de Monoclodon a
écrit: | Du coup, je vais parler
de toi :
Oui, je vais dire ce que tu n'as pas dis dans ta présentation, puisque tu
n'as même pas pris la peine de te présenter dans la rubrique en question.
Trois posts et pas plus.. Uniquement sur toi ! En fait, tu ne t'interresse
qu'à toi, à ta petite personne qui a un problème et qui voudrait que celà
interresse les autres. Mais toi, tu n'en a rien à faire des autres, sauf
s'ils te servent la soupe que tu demandes. |
Oui mais ça c'est simplement parceque je n'aime pas partager mes problèmes
avec ceux qui me connaissent. je suis génée a l'idée que les gens qui me
cotoient sachent des choses personnelles sur moi. Pour les gens qui sont ici
et qui veulent bien répondre je suis simplement un pseudo sur la toile, je ne
serais jamais rien de plus ils ne connaissent pas mon identité. Alors qu'a
partir du moment ou on te connais... Je sais pas. Mais ceci étant dis je
comprends parfaitement ta réaction, c'est sur que participer a un forum
uniquement pour la partie problèmes c'est pas très sympa pour les membres du
dit forum.
Clovis de Monoclodon a
écrit: | Arrête de ne
t'interresé qu'à toi et passe à l'ouverture sur le monde. Va te rendre
utile auprés de gens qui ont de réelle raison de se plaindre... Tu sais ce
qui n'ont rien, ni à manger, ni où se coucher, sans ressource et qui
subissent toutes les injustices. Tu découvriras que malgré les problèmes
qui les accablent, ils ne sont pas nombrilistes, et n'ont que faire d'avoir
des vagues à l'âme. Va vers les autres et les autres viendront vers toi
! |
Je penses que tu as vraiment mal compris mon message. Je n'ai jamais dis être
la plus malheureuse du monde, bien au contraire. Pour ce qui est du
nombrilisme eh bien en effet comme je ne parle casiment jamais a personne de
mes problèmes je sature et j'en parle anonymement sur le net et la pour le
coup je suis la fille egocentrique qui ne parles que d'elle.
En fait je comprends très bien ta réaction, tu devrais juste ne pas juger
les gens aussi vite.
|
Eponine
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Posté le: Dim Avr 03, 2011 12:40 pm Sujet du message:
Ça peut tout aussi être simplement de la cyclothymie, sans aller jusqu'à
une vraie bipolarité, ce qui n'est pas forcément grave, et pas forcément
inquiétant non plus
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La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Dim Avr 03, 2011 13:36 pm Sujet du message:
Clovis, elle a jamais dit que le malheur des autres l'indiffère et qu'il n'y
aurait que le sien qui compte, t'es chien de lui dire ça juste après lui
avoir reproché de mal te lire.
Moi je suis pareil, je ne trouve pas que penser aux gens pauvres, torturés,
orphelins et autres doive être une source de joie, c'est au contraire une
source d'apitoiement supplémentaire.
Et aussi une source de culpabilité, et ce qu'on soit heureux ou malheureux,
je ne vois pas pourquoi on moralise toujours les gens malheureux avec ça,
après tout t'as pas honte de jouir aussi honteusement de la vie dans un monde
où d'autres n'ont pas cette chance ? cesse de sourire immédiatement car tu
ne mérites pas ce bonheur davantage qu'eux...
Bref, pourquoi penser aux choses horribles de ce monde devrait-il être
réconfortant ?
ça me sidère toujours ce raisonnement...
Ceriseeee a
écrit: | Je peux vraiment pas te
dire, moi je ne sors jamais, depuis que j'ai déménagé je prends des cours
par correspondance et mes parents sont toujours en déplacement donc il
m'arrive de rester plusieurs jours sans voir personne (enfin je sors quand
même faire les courses ect...). Enfin après j'ai une "petite" vie sociale vu
que je sors au minimum deux trois fois par mois pour voir des amis, mais le
reste du temps je suis toute seule donc mes journées sont rarement très
productives et amusantes. |
tu vis dans un isolement quasi total, ça rendrait fou n'importe qui.
résumons :
avant de déménager tu étais en conflit avec ton environnement, maintenant
tu vis chez toi sans jamais affronter l'extérieur...
Alors c'est confortable parce que ça supprime les éventuels conflits et
déceptions que peuvent comporter les relations à autrui, qui t'ont
probablement amenée à la dépression dont tu parles.
Mais ça supprime aussi toutes les satisfactions associées, la distraction,
la stimulation, bref le plaisir d'être entourée, et il est prouvé que c'est
un besoin chez l'humain que d'avoir un minimum de relations sociales.
ce qui s'est passé, c'est que tu as eu un problème, et que le problème n'a
pas été résolu, il a été fui.
tu avais de mauvaises relations avec ce qui t'entourait, au lieu d'améliorer
ces relations, tu les as simplement supprimées.
dans ces conditions il te manquera toujours quelque chose.
dis-moi, pourquoi ne fréquentes-tu pas un établissement scolaire ? est-ce à
cause d'une hospitalisation que tu prends ces cours par correspondance ?
n'est-il pas possible pour toi de reprendre des cours normaux maintenant ?
si tu ne peux pas réintégrer l'école maintenant, il serait certainement bon
pour toi de t'adonner à une activité avec d'autres personnes, un sport, un
hobby en club, du bénévolat, un petit job... bref quelque chose qui
t'astreigne à voir des gens de façon régulière, au moins hebdomadaire, et
qui accessoirement sera une source d'épanouissement.
et également essayer de discuter et de trouver des solutions pour voir un peu
plus tas parents ou de la famille, c'est important aussi.
|
Clovis de Monoclodon
Suprème actif
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Posté le: Dim Avr 03, 2011 16:38 pm Sujet du message:
Oui, je me suis emporté et celà ne me ressemble pas. Peut être suis je
chatouilleux sur le sujet ? Ou bien ma vision du mal être occidental me m'est
plus supportable ? Bon passons sur ce regretable emportement et je consents à
ce que Cerise m'appelle "Mon chéri"... En effet, c'est bien avec des
cerises qu'on fait les Mon Chéri ?
Je suis drôle quand je veux ...lol
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Ceriseeee
De passage
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Posté le: Mar Avr 05, 2011 23:01 pm Sujet du message:
Clovis > No prob sans rancune.
La Bête a
écrit: |
résumons :
avant de déménager tu étais en conflit avec ton environnement, maintenant
tu vis chez toi sans jamais affronter l'extérieur...
Alors c'est confortable parce que ça supprime les éventuels conflits et
déceptions que peuvent comporter les relations à autrui, qui t'ont
probablement amenée à la dépression dont tu parles.
Mais ça supprime aussi toutes les satisfactions associées, la distraction,
la stimulation, bref le plaisir d'être entourée, et il est prouvé que c'est
un besoin chez l'humain que d'avoir un minimum de relations sociales.
ce qui s'est passé, c'est que tu as eu un problème, et que le problème n'a
pas été résolu, il a été fui.
tu avais de mauvaises relations avec ce qui t'entourait, au lieu d'améliorer
ces relations, tu les as simplement supprimées.
dans ces conditions il te manquera toujours quelque chose.
dis-moi, pourquoi ne fréquentes-tu pas un établissement scolaire ? est-ce à
cause d'une hospitalisation que tu prends ces cours par correspondance ?
n'est-il pas possible pour toi de reprendre des cours normaux maintenant ?
si tu ne peux pas réintégrer l'école maintenant, il serait certainement bon
pour toi de t'adonner à une activité avec d'autres personnes, un sport, un
hobby en club, du bénévolat, un petit job... bref quelque chose qui
t'astreigne à voir des gens de façon régulière, au moins hebdomadaire, et
qui accessoirement sera une source d'épanouissement.
et également essayer de discuter et de trouver des solutions pour voir un peu
plus tas parents ou de la famille, c'est important
aussi. |
En fait, mon humeur ne fluctues plus depuis hiers... c'est redevenu comme
avant. Je sais pas trop pourquoi....
En fait, en lisant ton message j'ai l'impression que tu as mal saisi ma
personnalité et c'est de ma faute car j'ai probablement du mal expliquer ma
situation, je ne suis pas une fille seule au monde. Je dis pas ça pour faire
celle qui assume pas, seulement je veux pas me faire passer pour une pauvre
créature abandonnée de tout le monde qui se cache. En fait, je m'entendais
mal avec les gens de mon ancien lycée, j'ai redoublé ma terminale, J'ai
passé un très bon début d'année dans un nouveau lycée dans lequel je n'ai
eu aucun problème. Maintenant si je n'y vais plus c'est simplement parcequ'il
est assez loin de chez moi et que malheureusement on a pas mal d'absentéisme
et de cours qui sautent ^^'. Donc j'ai préfèré finir mon année a domicile
mais j'ai gardé de bons contacts avec les élèves. Désolé pour ce
malentendu.
Après c'est vrai que je souffres beaucoup de solitude mais le fait est que,
que je vois des gens ou non, que je sois seule ou avec mes parents ou que je
sois en cours ou chez moi dans le fond ça ne change pas tant que ça la
situation je peux très bien me sentir complétement seule en plein milieux
d'une foule de 500 personnes.
Mais je penses que de toute façon en parler sur un forum ne résoudra rien.
Au final je tourne autour du pot et je sais déja que ce que je dois faire
c'est une thérapie.
Merci a tout ceux qui ont répondu et en particulier la bête pour ses
messages également dans les autres sujets, maintenant j'arrête de vous
embéter.
Mina.
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