Topic de Jadeaust

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Hommage à tout otage:
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Maman,j'écris ma lettre,de ma cellule sombre,
Je ne vois prés de moi,passer que quelques ombres.
Devant mes tortionnaires,je crains un jour me rompre!

La nuit qui m'enveloppe, ressemble au tombeau.
Chaque instant je me dis:quand serais-je en lambeaux?
Vont-ils livré mon corps à vous en grands morceaux?

La nuit autour de moi,s'infiltre dans mon âme.
Et ce calme assassin insupportable,infâme,
Affecte mon esprit,m'emporte dans ses trames.

J'ai décidé enfin laisser leur nourriture.
Et j'oublierai ma faim devant leur pourriture.
Je pense aux bons plats que tes mains pouvaient cuire!

Le silence m'accable,mais parfois entrecoupé:
D'un bruit sec qui court du fer qui m'agrippait.
Je ne peux faire qu'un tour, où ils m'ont attroupé!

Les regards des geôliers, empruntés des démons;
Viennent pour me griller,et glacer tout mon sang.
Je n'ai de haine pour eux:ils sont d'exécutants!
Ils ne peuvent braver, l'ordre d'un commandant!
S'ils s'attendrissent peu,ils risquent tout et grand.

Ce que je peux te dire j'essaie d'être trés digne.
Je supporte le pire des traitements et signes!

J'aime la vie vaillante sans gênes ni bordures.
Où la valeur humaine ne subit des censures.

Et ces gens qui combattent,toujours en groupuscules.
Leurs idéaux s'empâtent devenant minuscules.
Molester l'innocent: brise les causes et brûle!

J'entends maman pleurer,malgré cette distance.
Souciante et effrayée, pour toutes conséquences.
Je la sens endeuillée par beaucoup de carences.
Sans pouvoir sommeiller, toujours en somnolence.
Son espoir, enrayée, par l'état de latence!
Je te demande pardon pour toutes tes souffrances!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

J'étais chez un ami,
Blessé à l'hopital,
Transfusé d'un débi
Du sang qui est vital.

En observant ce sang
Qui va sauver sa vie,
Le résultat d'un don
Offert par d'inconnus!

J'ai pensé à celui
Qui a dédié ce don.
Est-il de ce pays?
Est-il noir,jaune ou blanc?
Son genre,grand,petit?
Est-il un résident?
Un sage ou abruti?
Un juif ou musulman?
Un athé ou bouddhi...?
Et beaucoup de questions
M'ont sans cesse envahi...!

Je me suis dit pourquoi
Puisqu'on a dans nos veines,
Même sang, toutefois,
Qui alimente et draine
Nos corps,n'ayons la foi,
Pour rejeter la haine.

Nous avons mêmes corps,
Et de maintes couleurs:
Les caprices du sort
Ont différé les moeurs.

Immaginons un monde,
Où pousse même fleur!
Les êtres à la ronde
Nés des duplicateurs!
Ce serait une fronde
Sans grâce sans grandeur!
Tout deviendrait immonde
Sans beauté ni valeur...
La ressemblance grande,
Des gens est un malheur!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Tout le monde a besoin de ses outils et doigts,
Qu'on soit pauvre ou riche,démuni ou des rois;
On s'incline devant sa science et sa foi,
En abaissant la tête,sans avoir d'autre choix;
Nous cherchons son talent:même si quelques fois,
Il fait couler nos sangs,sans être hors la loi!
Nous assumons ses gestes sans plainte ni émois;
Nous irons le voir une fois ou plus chaque mois:
Depuis notre jeune âge on subit ses exploits!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Tu as volé du miel
La couleur des cheveux,
Et emprunté du ciel
La teinte de tes yeux.

Les rosiers ont jeté
Quelques teints sur tes joues,
Pour rendre tacheter
L'ivoire tendre et doux.

Tes regards innocents
Transpercent tous les coeurs;
Parfois sont menaçants,
Insistants quand tu pleures.

Je t'ai gardée souvent,
Sur mes bras en douceur,
Te serrer en chantant,
Et c'était mon bonheur.

Derrière tes sourires
Se cache plus d'un ange;
En écoutant tes dires
Saugrenus et étranges:
Il faut toujours prédire
Ce que tu veux en frange!

Tu as à peine quatre ans,
Mais rusée et maline;
Tes voeux sont exigeants:
Un démon qui fulmine.

J'aime sentir l'odeur
Dégagée de ton corps,
Contempler la splendeur
De tes traits quand tu dors.

Quand tu cours et tu joues,
Mon coeur tremble de joie:
Je vois trotter les doux
Bras et hanches aux pas.

Je t'adore ma puce,
Et garde tes minois,
Attributs et astuces,
Pour séduire à tout va !

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Tu es partie Hélène
En fondant tous les coeurs!
Ta beauté était pleine,
De grâce et de pudeur.

Si je pouvais j'amène
Tous les jours tas de fleurs,
Sur ta tombe et je saigne
De chagrin et de pleurs !

Tes yeux étaient la Seine
Bleue qui coule en douceur:
Fêlée qu'elle ne freine
Son débit par douleur,
Comme nos coeurs,de peine
Battaient pour ton malheur !

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Histoire, mise en poème, racontée par mon vieux voisin:

Une histoire d'enfance me revient du passé,
Quand j'etais assez jeune,timide et complexé
Vis à vis des nénettes que je n'osais toucher!
Une tendre fillette m'a aider à pêcher...:

Un lourd soleil tombait d'aplomb sur le lavoir ;
Les canards engourdis s'endormaient dans la vase,
Et l'air brûlait si fort qu'on s'attendait à voir
Les arbres s'enflammer du sommet à la base.

J'étais couché sur l'herbe auprès du vieux linteau,
Où des femmes lavaient leur linge.Des eaux grasses,
Des bulles de savon qui se crevaient bientôt
S'en allaient au courant, laissant de longues traces.

Et je m'assoupissais lorsque je vis venir,
Sous la grande lumière et la chaleur torride,
Une fille marchant d'un pas ferme et rapide,
Avec ses bras levés en l'air, pour maintenir
Un fort paquet de linge au-dessus de sa tête.
La hanche large avec la taille mince, faite
Ainsi qu'une Vénus de marbre, elle avançait
Très droite,et sur ses reins se balançait.
Je la suivis, prenant l'étroite passerelle
Jusqu'au seuil du lavoir, où j'entrai derrière elle.

Elle choisit sa place, et dans un baquet d'eau,
D'un geste souple et fort abattit son fardeau.
Elle avait tout au plus la toilette permise ;
Elle lavait son linge ; et chaque mouvement
Des bras et de la hanche accusait nettement,
Sous le jupon collant et la mince chemise,
Les rondeurs de la croupe et les rondeurs des seins.
Elle travaillait dur ; puis, quand elle était lasse,
Elle élevait les bras, et, superbe de grâce,
Tendait son corps flexible en renversant ses reins.

Mais le puissant soleil faisait craquer les planches ;
Le linteau s'entr'ouvrait comme pour respirer.
Les femmes haletaient ; on voyait sous leurs manches
La moiteur de leurs bras par place transpirer.

Une rougeur montait à sa gorge sanguine.
Elle fixa sur moi son regard effronté,
Dégraffa sa chemise, et sa ronde poitrine
Surgit, double et luisante, en pleine liberté,
Écartée aux sommets et d'une ampleur solide.
Elle battait alors son linge, et chaque coup
Agitait par moment d'un soubresaut rapide
Les roses fleurs de chair qui se dressent au bout.

Un air chaud me frappait, comme un souffle de forge,
A chacun des soupirs qui soulevaient sa gorge.
Les coups de son battoir me tombaient sur le coeur !
Elle me regardait d'un air un peu moqueur ;
J'approchai, l'oeil tendu sur sa poitrine humide
De gouttes d'eau, si blanche et tentante au baiser.
Elle eut pitié de moi, me voyant très timide,
M'aborda la première et se mit à causer.
Comme des sons perdus m'arrivaient ses paroles.
Je ne l'entendais pas, tant je la regardais.
Par sa robe entr'ouverte, au loin, je me perdais,
Devinant les dessous et brûlé d'ardeurs folles ;

Puis, comme elle partait, elle m'a dit tout bas
De la trouver le soir au coin de la prairie
Tout ce qui m'emplissait s'éloigna sur ses pas ;
Mon passé disparut ainsi qu'une eau tarie !

Pourtant j'étais joyeux, car en moi j'entendais
Les ivresses chanter avec leur voix sonore.
Vers le ciel obscurci toujours je regardais,
Et le soir semblait loin mais brillant comme aurore...!
_________________
Un poème qui n'est amour ou trophée,
Ou sagesse,il est des paroles soumises
A des règles et rythmes sans aucun intérêt!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Toujours l'intelligence
Gagne sur le pouvoir!
Pour prouver ma sentence
Lisez bien mon histoire.

Il y avait autrefois,
Un monarque puissant,
Qui s'adonnait parfois,
Aux joies d'être tyran.

Un jour a demandé,
A son ministre sage,
De vouloir procéder
Un drôle d'élevage!

"Voila je te confie,
Dit-il,un petit âne.
Occupe-toi de lui;
Apprends-lui une manne,
De danses et de chants,
Mais attention aux pannes!

Le sage réfléchit,
Et répond:"Mon seigneur;
J'accepte ce défi,
Vous servir:mon bonheur.

Mais il me faut du temps,
Pour pouvoir accomplir
Vos ordres,soient vingt ans,
Ce délai peut suffir
A faire,suis garant,
Dans ce but réussir!"

Et le roi accorda
Ce temps en menaçant,
S'il échoue passera
Sous un sabre tranchant!
Mais d'ici là aura
D'aides et subventions.

Puis chez lui racontait
Sa mission à sa femme.
En pleurant elle était
Désolée du programme!

Elle connait les bêtes
Les ânes sont les pires:
Ils ne peuvent en fait
Apprendre ou agir!

Mais le sage rassurait
Son aimable conjointe;
En lui disant"c'est vrai
Mais ce fait ne m'éreinte!

D'ici vingt ans plus tard
Un de nous peut mourir:
Soit l'âne par hasard
Sois moi ou soit mon sire..."

Alors sèche tes pleurs
Il n'y a rien à craindre,
Apprécions le bonheur
Des subventions sans geindre!"
_________________
Un poème qui n'est amour ou trophée,
Ou sagesse,il est des paroles soumises
A des règles et rythmes sans aucun intérêt!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Mon employeur un jour m'a invité chez lui;
Pour me présenter à plusieurs de ses amis;
Je me suis bien parée de tout ce qui éblouit
En me faisant biquette pour ce repas de nuit...

En présentant sa femme,en l'appelant "chérie...",
Une très belle brune, mais plus jeune que lui,
Ses cheveux longs chutaient sur son beau corps d'anguille!
Une belle poupée,à rêver dans un lit!

Ce repas, préparé par un chef renommé,
A ravi nos palais, par son gout raffiné;
Et le vin acéré, choisi par un sensé,
A rendu nos défences fragiles,assénées!

Assise devant moi,avec son décolleté;
La pente de ses seins et leurs bouts se pointaient
Attiraient comme un phare mes regards embêtés:
J'étais ce soir perdue par sa vive beauté !

Avec ses regards fixes qui se posaient sur moi,
J'étais un peu émue,désorientée parfois.
Et mes yeux n'ont osé l'affronter plusieurs fois.
J'étais assez gênée,traquée comme une proie!

Au milieu du repas ,son pied se faufilait,
Cherchant à remonter ma cuisse et mes mollets;
J'ai failli sursauter de surprise salée!
J'ai préféré me taire sur ce geste emballé.

J'étais suffisament consciente pour comprendre
Ce qu'elle voulait faire sur moi et entreprendre;
Mais j'avais peur des autres qu'ils aillent bien se rendre
Compte de l'obsession qu'elle tentait de prendre!

J'ai serré mes deux cuisses pour empêcher l'intrus
D'atteindre mon bas-ventre,loin des sues et des vues!
Elle me mitraillait par ses regards hardis,
Exprimant sa reproche pour mon abject refus!

Comment elle a osé faire sans s'inquiéter?
Devant une douzaine de gens comme invités.
Le pire en me tatant,sans cesse discutait,
Rigolant tout autant comme si rien n'était?

Je me suis excusée,cherchant à déguerpir.
Seule m'a poursuivie retournée pour me dire
Que mon corps l'envoutait,et j'ai tort de partir!
Qu'elle serait flattée si je restais dormir...

J'ai failli accepter l'offre et revenir.
Mais j'ai jugé plus juste pour mon patron de fuir...
J'étais une vraie lâche de laisser s'évanouir,
La belle occasion venant de se produire!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Le bonheur
Tu cherches le bonheur absolu à refaire;
Et malgré tes labeurs,ce but reste chimère!
Je ne pense qu'aucun chemin donne l'espoir,
A conquérir enfin cet idéal notoire!

Notre bonheur tapisse nos voies et nos allées;
En morceaux,il se glisse par des parts isolées.
Pour un être qui souffre,il y a une recette,
Pour sortir de son goufre et trouver son assiette!

C'est un petit secret,charmant,pas compliqué;
Il aide à être gai!Je vais tout expliquer:
Prends tes brins de bonheur,mêmes s'ils sont petits;
Couse-les sur ton coeur,un à un tu les lies.

Un manteau de ferveur,sera confectionné:
De douceur et chaleur des ailes pour planer!
On ne trouve jamais un bonheur absolu:
Alors contente-toi de tes instants vécus!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

O,ange des poèmes,
Qui traine en bohème:
Traduis en bills mes mots;
Allège mon fardeau ;
Supplie ton Cupidon,
De viser un mignon,
Lui lancer une flèche,
Sous une condition:
Qu'il trouve une brèche,
Dans son coeur si charmant
Supportant mes flammèches,
Pour être mon amant !

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Si on perd nos labours,et nos biens entassés;
Tout peut être bâti.
Si on perd l'or un jour,on peut le remplacer:
Dans les bijouteries.
Si on perd un amour,on oublie ses tracés:
D'autre sera acquis.
Mais en ayant un jour son pays fracassé,
Disparu un temps court d'histoire ou menacé:
Ne peut revoir son cours...son peuple dispersé!
La perte des patries:rien ne peut compenser.

Alors terre natale,jure de la garder,
Son amour est fatal,dans tes veines imprégné;
Et si un jour le mal l'assaillait tu saurais
Sacrifier en total tout ce que t'as gagné,
Pour ne laisser personne la nuire ou l'agacer.

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Ils m'ont dit qu'un voisin
Avare est enterré...
J'ai dit d'un ton serein:
"Mais non ! vous vous leurrer !

Il suffit de tinter,
Sur sa tombe des ronds...
Il va ressusciter
Pour recueillir l'argent !"

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Le coiffeur.

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Chaque fois que tes yeux parcourent mon visage,
Je me sens emportée dans une étanche cage;
L'effet de tes regards engourdit tous mes plages,
Et je me sens coincée dans un bel engrenage.

Parfois je me demande,d'où cherches-tu la force
Pour disloquer mon corps et causer des entorces!
Moi qui croyait solide assez pour toute amorce:
Livide devant toi, comme une vile écorce !

Quand je pense à toi,même en étant distante,
Ma dissension s'accroit et l'émotion ardente
Envahit mes parois,pour vivre dans l'attente
De te voir près de moi et exhausser la pente!

Ce mal qui m'affaiblit n'acquiert aucun remède;
Tu es la vraie potion de tout ce que je plaide,
En étant à la fois ma douleur et mon aide:
Alors reste comme ça mon heur et mon heurt raide!

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Il ne me reste plus ,de larmes à pleurer
Mes yeux sont assêchés,je vis dans la détresse
Aprés dix ans de vie commune dans l'ivresse
On va se séparer!

J'ai le malheur dans l'âme, montagne de douleurs.
Je suis un mort-vivant,qui traine et se perd.
Le départ d'un ami,que son amour me serre,
M'enfonce dans la terre !

Jacinthes et rosiers...,souvenez de son corps,
Du toucher de sa peau,cueillant ses bouquets fins.
Vous avez l'air morose,vous préferez ses mains,
Pour s'occuper de vous!

Il est parti trés loin,c'est moi qui vous arrose
Pour vous garder en vie s'il reviendrait demain.
Restez jolies pour lui,il reviendra un jour,
Pour retrouver ses soins ?

Il était tout pour moi,passé,présent futur.
Mon univers s'écroule,sans avoir un recours !
Aux pieds de vous rosiers,parfois perdait du sang
Blessé par tes piquants:

J'ai envie d'embrasser,la terre où il s'est mis.
Laisser les mêmes épines,égratigner ma peau.
Pour que mon sang se mêle à son sang en dépôt,
Qui restait sur la tige.

Il se mettait souvent,sur l'herbe du jardin;
Caresser d'ici là,la terre et ses brins.
Maintenant je suis seule,pour m'asseoir dans ces coins!
Avec mes souvenirs.

Je n'ai que ma tristesse et ses morceaux de foins,
Dispersés en terrasse ,sans lui ne valent rien.
Je n'ai plus d'univers,sauf un peu de ces brises,
Qui caressaient sa peau.

L'effleuraient comme une bise,pendant qu'il s'étendait
Aux rayons du soleil,et souvent m'appelait
Pour l'enduire de crème;j'adorais m'occuper
de son corps chaud et frais.

Ces volets qu'il touchait pour éclairer ma chambre,
Je laisserai fermés pour vivre dans son ombre,
Et mon lit qu'il était le havre de plaisirs:
Je vais l'abadonner!

Je ne sais pas pourquoi le sort prive d'amour.
Séparant les heureux ,il doit dévier son cours;
Voir ceux qui ont besoin d'améliorer leurs jours:
Les plonger dans la joie en changeant leurs parcours.

Quant à nous amoureux,pourquoi il va si vite ?
Ce temps si capricieux,qui entache nos rites!
Qu'il nous épargne un peu pour accomplir nos voeux ?
Il ne veut nous laisser!
Il est cruel et sourd !

jadeaust · Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138

Humains et chers penseurs:l'esprit est infini!
Ne soyez pas rêveurs de sentir seuls servis;
De toute chose éclate,dans l'univers,la vie:
La raison est parfaite dans tout ce qui survit!

Regardez bien la bête comment fait et agit;
Les moustiques en quête des vivres et profits;
Les herbes qui projettent leurs racines raffermies,
Dans les roches,butées,cherchant ce qui nourrit!

Ce n'est pas seulement que leur instinct fournit:
C'est l'âme guettant tout dans le substrat tapie!
Alors soyez honnêts, préservez ce gentry;
Sauvegardez la nature, ne soyez pas impies!

jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Lun Nov 29, 2010 16:23 pm Sujet du message: Topic de Jadeaust Hommage à tout otage: ----------------------- Maman,j'écris ma lettre,de ma cellule sombre, Je ne vois prés de moi,passer que quelques ombres. Devant mes tortionnaires,je crains un jour me rompre! La nuit qui m'enveloppe, ressemble au tombeau. Chaque instant je me dis:quand serais-je en lambeaux? Vont-ils livré mon corps à vous en grands morceaux? La nuit autour de moi,s'infiltre dans mon âme. Et ce calme assassin insupportable,infâme, Affecte mon esprit,m'emporte dans ses trames. J'ai décidé enfin laisser leur nourriture. Et j'oublierai ma faim devant leur pourriture. Je pense aux bons plats que tes mains pouvaient cuire! Le silence m'accable,mais parfois entrecoupé: D'un bruit sec qui court du fer qui m'agrippait. Je ne peux faire qu'un tour, où ils m'ont attroupé! Les regards des geôliers, empruntés des démons; Viennent pour me griller,et glacer tout mon sang. Je n'ai de haine pour eux:ils sont d'exécutants! Ils ne peuvent braver, l'ordre d'un commandant! S'ils s'attendrissent peu,ils risquent tout et grand. Ce que je peux te dire j'essaie d'être trés digne. Je supporte le pire des traitements et signes! J'aime la vie vaillante sans gênes ni bordures. Où la valeur humaine ne subit des censures. Et ces gens qui combattent,toujours en groupuscules. Leurs idéaux s'empâtent devenant minuscules. Molester l'innocent: brise les causes et brûle! J'entends maman pleurer,malgré cette distance. Souciante et effrayée, pour toutes conséquences. Je la sens endeuillée par beaucoup de carences. Sans pouvoir sommeiller, toujours en somnolence. Son espoir, enrayée, par l'état de latence! Je te demande pardon pour toutes tes souffrances!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Lun Nov 29, 2010 22:48 pm Sujet du message: La différence J'étais chez un ami, Blessé à l'hopital, Transfusé d'un débi Du sang qui est vital. En observant ce sang Qui va sauver sa vie, Le résultat d'un don Offert par d'inconnus! J'ai pensé à celui Qui a dédié ce don. Est-il de ce pays? Est-il noir,jaune ou blanc? Son genre,grand,petit? Est-il un résident? Un sage ou abruti? Un juif ou musulman? Un athé ou bouddhi...? Et beaucoup de questions M'ont sans cesse envahi...! Je me suis dit pourquoi Puisqu'on a dans nos veines, Même sang, toutefois, Qui alimente et draine Nos corps,n'ayons la foi, Pour rejeter la haine. Nous avons mêmes corps, Et de maintes couleurs: Les caprices du sort Ont différé les moeurs. Immaginons un monde, Où pousse même fleur! Les êtres à la ronde Nés des duplicateurs! Ce serait une fronde Sans grâce sans grandeur! Tout deviendrait immonde Sans beauté ni valeur... La ressemblance grande, Des gens est un malheur!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Mar Nov 30, 2010 18:02 pm Sujet du message: Devinette Tout le monde a besoin de ses outils et doigts, Qu'on soit pauvre ou riche,démuni ou des rois; On s'incline devant sa science et sa foi, En abaissant la tête,sans avoir d'autre choix; Nous cherchons son talent:même si quelques fois, Il fait couler nos sangs,sans être hors la loi! Nous assumons ses gestes sans plainte ni émois; Nous irons le voir une fois ou plus chaque mois: Depuis notre jeune âge on subit ses exploits!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Mar Nov 30, 2010 19:23 pm Sujet du message: Ma soeur Tu as volé du miel La couleur des cheveux, Et emprunté du ciel La teinte de tes yeux. Les rosiers ont jeté Quelques teints sur tes joues, Pour rendre tacheter L'ivoire tendre et doux. Tes regards innocents Transpercent tous les coeurs; Parfois sont menaçants, Insistants quand tu pleures. Je t'ai gardée souvent, Sur mes bras en douceur, Te serrer en chantant, Et c'était mon bonheur. Derrière tes sourires Se cache plus d'un ange; En écoutant tes dires Saugrenus et étranges: Il faut toujours prédire Ce que tu veux en frange! Tu as à peine quatre ans, Mais rusée et maline; Tes voeux sont exigeants: Un démon qui fulmine. J'aime sentir l'odeur Dégagée de ton corps, Contempler la splendeur De tes traits quand tu dors. Quand tu cours et tu joues, Mon coeur tremble de joie: Je vois trotter les doux Bras et hanches aux pas. Je t'adore ma puce, Et garde tes minois, Attributs et astuces, Pour séduire à tout va !
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Mar Nov 30, 2010 19:29 pm Sujet du message: Regret Tu es partie Hélène En fondant tous les coeurs! Ta beauté était pleine, De grâce et de pudeur. Si je pouvais j'amène Tous les jours tas de fleurs, Sur ta tombe et je saigne De chagrin et de pleurs ! Tes yeux étaient la Seine Bleue qui coule en douceur: Fêlée qu'elle ne freine Son débit par douleur, Comme nos coeurs,de peine Battaient pour ton malheur !
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Jeu Déc 02, 2010 10:24 am Sujet du message: Naissance d'un amour Histoire, mise en poème, racontée par mon vieux voisin: Une histoire d'enfance me revient du passé, Quand j'etais assez jeune,timide et complexé Vis à vis des nénettes que je n'osais toucher! Une tendre fillette m'a aider à pêcher...: Un lourd soleil tombait d'aplomb sur le lavoir ; Les canards engourdis s'endormaient dans la vase, Et l'air brûlait si fort qu'on s'attendait à voir Les arbres s'enflammer du sommet à la base. J'étais couché sur l'herbe auprès du vieux linteau, Où des femmes lavaient leur linge.Des eaux grasses, Des bulles de savon qui se crevaient bientôt S'en allaient au courant, laissant de longues traces. Et je m'assoupissais lorsque je vis venir, Sous la grande lumière et la chaleur torride, Une fille marchant d'un pas ferme et rapide, Avec ses bras levés en l'air, pour maintenir Un fort paquet de linge au-dessus de sa tête. La hanche large avec la taille mince, faite Ainsi qu'une Vénus de marbre, elle avançait Très droite,et sur ses reins se balançait. Je la suivis, prenant l'étroite passerelle Jusqu'au seuil du lavoir, où j'entrai derrière elle. Elle choisit sa place, et dans un baquet d'eau, D'un geste souple et fort abattit son fardeau. Elle avait tout au plus la toilette permise ; Elle lavait son linge ; et chaque mouvement Des bras et de la hanche accusait nettement, Sous le jupon collant et la mince chemise, Les rondeurs de la croupe et les rondeurs des seins. Elle travaillait dur ; puis, quand elle était lasse, Elle élevait les bras, et, superbe de grâce, Tendait son corps flexible en renversant ses reins. Mais le puissant soleil faisait craquer les planches ; Le linteau s'entr'ouvrait comme pour respirer. Les femmes haletaient ; on voyait sous leurs manches La moiteur de leurs bras par place transpirer. Une rougeur montait à sa gorge sanguine. Elle fixa sur moi son regard effronté, Dégraffa sa chemise, et sa ronde poitrine Surgit, double et luisante, en pleine liberté, Écartée aux sommets et d'une ampleur solide. Elle battait alors son linge, et chaque coup Agitait par moment d'un soubresaut rapide Les roses fleurs de chair qui se dressent au bout. Un air chaud me frappait, comme un souffle de forge, A chacun des soupirs qui soulevaient sa gorge. Les coups de son battoir me tombaient sur le coeur ! Elle me regardait d'un air un peu moqueur ; J'approchai, l'oeil tendu sur sa poitrine humide De gouttes d'eau, si blanche et tentante au baiser. Elle eut pitié de moi, me voyant très timide, M'aborda la première et se mit à causer. Comme des sons perdus m'arrivaient ses paroles. Je ne l'entendais pas, tant je la regardais. Par sa robe entr'ouverte, au loin, je me perdais, Devinant les dessous et brûlé d'ardeurs folles ; Puis, comme elle partait, elle m'a dit tout bas De la trouver le soir au coin de la prairie Tout ce qui m'emplissait s'éloigna sur ses pas ; Mon passé disparut ainsi qu'une eau tarie ! Pourtant j'étais joyeux, car en moi j'entendais Les ivresses chanter avec leur voix sonore. Vers le ciel obscurci toujours je regardais, Et le soir semblait loin mais brillant comme aurore...! _________________ Un poème qui n'est amour ou trophée, Ou sagesse,il est des paroles soumises A des règles et rythmes sans aucun intérêt!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Jeu Déc 02, 2010 10:25 am Sujet du message: L'intelligence gagne sur le pouvoir Toujours l'intelligence Gagne sur le pouvoir! Pour prouver ma sentence Lisez bien mon histoire. Il y avait autrefois, Un monarque puissant, Qui s'adonnait parfois, Aux joies d'être tyran. Un jour a demandé, A son ministre sage, De vouloir procéder Un drôle d'élevage! "Voila je te confie, Dit-il,un petit âne. Occupe-toi de lui; Apprends-lui une manne, De danses et de chants, Mais attention aux pannes! Le sage réfléchit, Et répond:"Mon seigneur; J'accepte ce défi, Vous servir:mon bonheur. Mais il me faut du temps, Pour pouvoir accomplir Vos ordres,soient vingt ans, Ce délai peut suffir A faire,suis garant, Dans ce but réussir!" Et le roi accorda Ce temps en menaçant, S'il échoue passera Sous un sabre tranchant! Mais d'ici là aura D'aides et subventions. Puis chez lui racontait Sa mission à sa femme. En pleurant elle était Désolée du programme! Elle connait les bêtes Les ânes sont les pires: Ils ne peuvent en fait Apprendre ou agir! Mais le sage rassurait Son aimable conjointe; En lui disant"c'est vrai Mais ce fait ne m'éreinte! D'ici vingt ans plus tard Un de nous peut mourir: Soit l'âne par hasard Sois moi ou soit mon sire..." Alors sèche tes pleurs Il n'y a rien à craindre, Apprécions le bonheur Des subventions sans geindre!" _________________ Un poème qui n'est amour ou trophée, Ou sagesse,il est des paroles soumises A des règles et rythmes sans aucun intérêt!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Jeu Déc 02, 2010 10:26 am Sujet du message: Qu'auriez-vous fait à ma place Mon employeur un jour m'a invité chez lui; Pour me présenter à plusieurs de ses amis; Je me suis bien parée de tout ce qui éblouit En me faisant biquette pour ce repas de nuit... En présentant sa femme,en l'appelant "chérie...", Une très belle brune, mais plus jeune que lui, Ses cheveux longs chutaient sur son beau corps d'anguille! Une belle poupée,à rêver dans un lit! Ce repas, préparé par un chef renommé, A ravi nos palais, par son gout raffiné; Et le vin acéré, choisi par un sensé, A rendu nos défences fragiles,assénées! Assise devant moi,avec son décolleté; La pente de ses seins et leurs bouts se pointaient Attiraient comme un phare mes regards embêtés: J'étais ce soir perdue par sa vive beauté ! Avec ses regards fixes qui se posaient sur moi, J'étais un peu émue,désorientée parfois. Et mes yeux n'ont osé l'affronter plusieurs fois. J'étais assez gênée,traquée comme une proie! Au milieu du repas ,son pied se faufilait, Cherchant à remonter ma cuisse et mes mollets; J'ai failli sursauter de surprise salée! J'ai préféré me taire sur ce geste emballé. J'étais suffisament consciente pour comprendre Ce qu'elle voulait faire sur moi et entreprendre; Mais j'avais peur des autres qu'ils aillent bien se rendre Compte de l'obsession qu'elle tentait de prendre! J'ai serré mes deux cuisses pour empêcher l'intrus D'atteindre mon bas-ventre,loin des sues et des vues! Elle me mitraillait par ses regards hardis, Exprimant sa reproche pour mon abject refus! Comment elle a osé faire sans s'inquiéter? Devant une douzaine de gens comme invités. Le pire en me tatant,sans cesse discutait, Rigolant tout autant comme si rien n'était? Je me suis excusée,cherchant à déguerpir. Seule m'a poursuivie retournée pour me dire Que mon corps l'envoutait,et j'ai tort de partir! Qu'elle serait flattée si je restais dormir... J'ai failli accepter l'offre et revenir. Mais j'ai jugé plus juste pour mon patron de fuir... J'étais une vraie lâche de laisser s'évanouir, La belle occasion venant de se produire!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Jeu Déc 02, 2010 10:27 am Sujet du message: Le bonheur Le bonheur Tu cherches le bonheur absolu à refaire; Et malgré tes labeurs,ce but reste chimère! Je ne pense qu'aucun chemin donne l'espoir, A conquérir enfin cet idéal notoire! Notre bonheur tapisse nos voies et nos allées; En morceaux,il se glisse par des parts isolées. Pour un être qui souffre,il y a une recette, Pour sortir de son goufre et trouver son assiette! C'est un petit secret,charmant,pas compliqué; Il aide à être gai!Je vais tout expliquer: Prends tes brins de bonheur,mêmes s'ils sont petits; Couse-les sur ton coeur,un à un tu les lies. Un manteau de ferveur,sera confectionné: De douceur et chaleur des ailes pour planer! On ne trouve jamais un bonheur absolu: Alors contente-toi de tes instants vécus!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Jeu Déc 02, 2010 10:28 am Sujet du message: Ange des poèmes O,ange des poèmes, Qui traine en bohème: Traduis en bills mes mots; Allège mon fardeau ; Supplie ton Cupidon, De viser un mignon, Lui lancer une flèche, Sous une condition: Qu'il trouve une brèche, Dans son coeur si charmant Supportant mes flammèches, Pour être mon amant !
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Jeu Déc 02, 2010 10:30 am Sujet du message: La terre natale Si on perd nos labours,et nos biens entassés; Tout peut être bâti. Si on perd l'or un jour,on peut le remplacer: Dans les bijouteries. Si on perd un amour,on oublie ses tracés: D'autre sera acquis. Mais en ayant un jour son pays fracassé, Disparu un temps court d'histoire ou menacé: Ne peut revoir son cours...son peuple dispersé! La perte des patries:rien ne peut compenser. Alors terre natale,jure de la garder, Son amour est fatal,dans tes veines imprégné; Et si un jour le mal l'assaillait tu saurais Sacrifier en total tout ce que t'as gagné, Pour ne laisser personne la nuire ou l'agacer.
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Jeu Déc 02, 2010 10:30 am Sujet du message: Mort d'un avare Ils m'ont dit qu'un voisin Avare est enterré... J'ai dit d'un ton serein: "Mais non ! vous vous leurrer ! Il suffit de tinter, Sur sa tombe des ronds... Il va ressusciter Pour recueillir l'argent !"
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Sam Déc 04, 2010 19:37 pm Sujet du message: Solution de la devinette Le coiffeur.
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Jeu Déc 09, 2010 11:06 am Sujet du message: Toi... Chaque fois que tes yeux parcourent mon visage, Je me sens emportée dans une étanche cage; L'effet de tes regards engourdit tous mes plages, Et je me sens coincée dans un bel engrenage. Parfois je me demande,d'où cherches-tu la force Pour disloquer mon corps et causer des entorces! Moi qui croyait solide assez pour toute amorce: Livide devant toi, comme une vile écorce ! Quand je pense à toi,même en étant distante, Ma dissension s'accroit et l'émotion ardente Envahit mes parois,pour vivre dans l'attente De te voir près de moi et exhausser la pente! Ce mal qui m'affaiblit n'acquiert aucun remède; Tu es la vraie potion de tout ce que je plaide, En étant à la fois ma douleur et mon aide: Alors reste comme ça mon heur et mon heurt raide!
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Dim Déc 12, 2010 11:25 am Sujet du message: Chagrin d'amour Il ne me reste plus ,de larmes à pleurer Mes yeux sont assêchés,je vis dans la détresse Aprés dix ans de vie commune dans l'ivresse On va se séparer! J'ai le malheur dans l'âme, montagne de douleurs. Je suis un mort-vivant,qui traine et se perd. Le départ d'un ami,que son amour me serre, M'enfonce dans la terre ! Jacinthes et rosiers...,souvenez de son corps, Du toucher de sa peau,cueillant ses bouquets fins. Vous avez l'air morose,vous préferez ses mains, Pour s'occuper de vous! Il est parti trés loin,c'est moi qui vous arrose Pour vous garder en vie s'il reviendrait demain. Restez jolies pour lui,il reviendra un jour, Pour retrouver ses soins ? Il était tout pour moi,passé,présent futur. Mon univers s'écroule,sans avoir un recours ! Aux pieds de vous rosiers,parfois perdait du sang Blessé par tes piquants: J'ai envie d'embrasser,la terre où il s'est mis. Laisser les mêmes épines,égratigner ma peau. Pour que mon sang se mêle à son sang en dépôt, Qui restait sur la tige. Il se mettait souvent,sur l'herbe du jardin; Caresser d'ici là,la terre et ses brins. Maintenant je suis seule,pour m'asseoir dans ces coins! Avec mes souvenirs. Je n'ai que ma tristesse et ses morceaux de foins, Dispersés en terrasse ,sans lui ne valent rien. Je n'ai plus d'univers,sauf un peu de ces brises, Qui caressaient sa peau. L'effleuraient comme une bise,pendant qu'il s'étendait Aux rayons du soleil,et souvent m'appelait Pour l'enduire de crème;j'adorais m'occuper de son corps chaud et frais. Ces volets qu'il touchait pour éclairer ma chambre, Je laisserai fermés pour vivre dans son ombre, Et mon lit qu'il était le havre de plaisirs: Je vais l'abadonner! Je ne sais pas pourquoi le sort prive d'amour. Séparant les heureux ,il doit dévier son cours; Voir ceux qui ont besoin d'améliorer leurs jours: Les plonger dans la joie en changeant leurs parcours. Quant à nous amoureux,pourquoi il va si vite ? Ce temps si capricieux,qui entache nos rites! Qu'il nous épargne un peu pour accomplir nos voeux ? Il ne veut nous laisser! Il est cruel et sourd !
jadeaust Membre Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 138	Posté le: Dim Déc 12, 2010 17:38 pm Sujet du message: Respecter la vie Humains et chers penseurs:l'esprit est infini! Ne soyez pas rêveurs de sentir seuls servis; De toute chose éclate,dans l'univers,la vie: La raison est parfaite dans tout ce qui survit! Regardez bien la bête comment fait et agit; Les moustiques en quête des vivres et profits; Les herbes qui projettent leurs racines raffermies, Dans les roches,butées,cherchant ce qui nourrit! Ce n'est pas seulement que leur instinct fournit: C'est l'âme guettant tout dans le substrat tapie! Alors soyez honnêts, préservez ce gentry; Sauvegardez la nature, ne soyez pas impies!