'Telle.
Petit nouveau

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Posté le: Sam Nov 06, 2010 15:16 pm Sujet du message: Diderot, le mal, le bien : avantages-inconvénients
Bien le bonjour,
Etant en BCPST 2ième année, nous avons une dissertation a réalisé sur le
thème du mal, en voici le sujet :
"Diderot - Qu'appelez-vous donc mal ou bien ?
La Maréchale - Le mal, ce sera ce qui a le plus d'inconvénients que
d'avantages ; et le bien,
au contraire, ce qui a le plus d'avantages que d'inconvénients."
Diderot, Entretien avec la maréchale de *** (1774)
Dans quelle mesure votre lecture des œuvres au programme vous permet-elle de
souscrire à la définition que Diderot
prête à son personnage de la maréchale ?
D'habitude, je n'ai pas trop de mal à tirer une problématique de la
citation..
Mais là, vraiment le flou total
J'ai pensé à Spinoza qui définit le bon comme l'utile et le mal comme le
nuisible...
Au niveau des œuvres, les meurtres de Macbeth lui permettent de devenir roi,
ce qui un avantage non négligeable, mais il devient fou..
Dans quelle mesure peut-on savoir de qui, de l'avantage et de l'inconvénient,
prend le pas sur l'autre ?
Je me demandais aussi si il était possible d'inclure le fait que Diderot
était un matérialiste, est-ce seulement des avantages tel que le pouvoir, la
richesse.. ?
A part ça, je ne vois pas de lien avec nos œuvres de l'année qui sont les
Ames fortes de Giono, Macbeth, et Profession de foi du vicaire savoyard de
Rousseau...
Merci d'avance pour votre aide !
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Romulus
Suprème actif


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Posté le: Sam Nov 06, 2010 19:28 pm Sujet du message:
Dans la mesure où je n'ai lu aucune de ces oeuvres j'aurai du mal à t'aider.
Citation: | Je
me demandais aussi si il était possible d'inclure le fait que Diderot était
un matérialiste, est-ce seulement des avantages tel que le pouvoir, la
richesse.. ? |
Non là je crois que tu fais complètement fausse route. Le matérialisme de
Diderot ne correpond pas à ce qu'on appel aujourd'hui matérialisme, c'est à
dire n'avoir d'intérêt que pour l'argent et les choses matérielles. C'est
plus quelquechose du type : "le monde entier n'est fait que de matières et de
principes physiques, dieu n'existe pas etc..."
C'est possible toutefois que ça ait un rapport avec sa vision du bien et du
mal, parce qu'en gros la vision traditionnelle du bien est du mal c'est : le
mal c'est quand on offense dieu, quand on fait quelquechose de contraire aux
principes de l'église,...
Diderot qui ne croit pas en dieu dira plutôt que le bien a une fonction
utilitariste pour la société ou l'individu.
Citation: | les
meurtres de Macbeth lui permettent de devenir roi, ce qui un avantage non
négligeable, mais il devient fou.. |
Justement Macbeth est semble t'il un exemple qui confirme l'affirmation du
personnage La Maréchale. Il fait le mal et ça lui nuit au final car même si
il devient roi, il devient fou. En gros il pensait profiter de son acte mais
non.
Dans le sens de Rousseau et de Spinoza, pour ce que je sais d'eux on pourrait
peut être voir ça de la façon suivante : Le bien c'est ce qui avantage la
société, la collectivité. Le mal ce qui nuit à la société.
Bon tout cela ne sont que des hypothèses et des pistes, donc fit toi surtout
à ce qui est écrit dans les livres.
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Lights
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Posté le: Sam Nov 06, 2010 20:49 pm Sujet du message:
Il faudrait que j'aie lu les oeuvres pour pouvoir te répondre.
Par contre, si j'avais à faire le devoir, je ferais une partie dans laquelle
me m'interrogerais sur qu'est ce que qui est un "inconvénient" et
"avantage". Se demander si il faut penser en fonction de ce qui est "bon" pour
soi ou en fonction de ce qui est "bon" pour les autres. Si ce qui est bon
n'est pas plutôt ce qui va apporter le progrès, et la nature de ce progrès
(conditions de vie, paix,...).
Voici les pistes qui me viennent instantanément. Quand tu aura la correction,
est-ce que tu pourras nous en parler, ça m'intéresse?
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