Lyriss
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Posté le: Mer Nov 03, 2010 23:26 pm Sujet du message: Mon histoire.
Voilà la feuille de personnage d'une histoire que je commence a créer. C'est
un premier jet, le style n'a pas d'importance, c'est juste pour voire si cela
vosu attire ou non.
Petit mémo indispensable pour comprendre la mythologie de mon monde :
Les etres vivants : les hommes, les
animaux et tout ce qui en découle.
Les élus : toujours des hommes, il
reçoivent a la naissance les dons d'un dieu, la nature de ces dons est
constitué du mélange de la nature des dons du dieu et de la position du dieu
dans la carte du ciel au moment de la création de l'élu.
Les dieux : ce sont les planètes et
les étoiles. Les planètes sont les femmes et les étoiles les hommes. Les
planètes sont la matière et les étoiles l'énergie. Les étoiles et les
planètes s'accouplent pour former la vie, qui nait du mélange de la matière
et de l'énergie. Les dieux sont des esprits qui habite un astres, ils sont
lié a lui mais peuvent voyager sous une forme éthéré, ils ne peuvent pas
intervenir sur la matière et en peuvent êtres vu que des êtres vivants.
Chaque dieu correspond a des caractéristiques de la vie : la force,
l'intelligence, la volonté, la tempérance …
Les architectes : ce sont des dieux
fondamentaux, intemporel et immortel, il existe 3 architectes : le modeleur
(la matière), le marionnettiste (qui détermine toutes les lois
d'interactions) et le démiurge (le hasard).
Voilà, je vous présente donc un personnage : Sophia.
Au cœur de véga, le soleil bleu, vit l'esprit du dieu des songes, des rêves
et du monde onirique. Ce dieu doux et fantasque s'est épris d'amour pour un
petit astre nacré, la mystérieuse lune, satellite de la terre. Mêlant leurs
essences dans le rituel ancestral de l'union, les deux astres fusionnaient et
au delà du vide de l'espace, du chaos des nébuleuse, perdu dans le silence
glacial, la plénitude et la chaleur de l'amour irradiait en volutes d'éclat
stellaire, jaillissant du soleil bleu en un vent solaire fécond, empli du
germe de la vie, filant a travers l'obscurité stérile ensemencer de nouveaux
mondes.
Mais l'horreur et la souffrance remplaça la quiétude des joies simples de
l'amour, la frêle lune fut attaquée, son esprit aspiré et détruit par la
bête de la corruption. Le soleil bleu s'éteignait en même temps que sa bien
aimée, anéanti par la douleur d'un cœur qui ne battait que pour l'autre et
qui se retrouvant seul n'avait plus de raison d'éclairer les ténèbres
gelé. Terrassé, prisonnier de son immortalité le condamnant a une
éternité de solitude, le dieu qu'il était pris l'impossible décision
d'utiliser sa propre essence, son propre pouvoir pour recréer des brides de
ses souvenirs un artefact onirique, un rêve, celui de son amoureuse chérie,
la lune. Ainsi chaque nuit, il la retrouvait dans son sommeil, il sentait a
nouveau le bouillonnement de son âme, le feu de sa passion, la douceur de ses
attention, le délice de sa nature. Et plus il s'enivrait de ce contact
étrange, plus la lune devenait nette, plus sa flamme grandissait.
Le dieu écroulé devenait captif, otage de son propre rêve, le sommeil
était son unique salut, tout son être était tourné vers les limbes,
l'éveille devenant une agression insupportable.
Le vif éclat bleu de véga appartenait au passé, le dieu des rêves n'était
plus que l'ombre de ce qu'il fut, se nourrissant de lui même, faisant vivre
en lui un être chimérique, unique détenteur de son répit.
Les années passaient, puis les siècles et les millénaires.
L'architecte modeleur fini par s'apercevoir qu'en tout lieux, dans tout les
mondes, les êtres vivants ne rêvaient plus qu'en allégories flous et images
insignifiantes. L'ardeur de la vie s'en trouvait affectée, l'élan vitale
qu'incarne les visions et les songes s'éteignait, partout la vie complexe
reculait. La situation était inadmissible et l'architecte modeleur se rendit
au chevet du soleil bleu. Lové sur lui même, son esprit autrefois infiniment
profond et insondable était a présent apathique, en hibernation.
L'architecte sonda la nature des rêves du dieu. A sa surprise il ne sentait
pas une âme mais deux. Le rêve avait duré trop longtemps, ce qui autrefois
avait été bâti sur des souvenirs était a présent une entité
indépendante, devenu vivante d'avoir existait dans les pensée d'un dieu
durant un millier de vies d'hommes. Les deux esprit étaient si profondément
entremêlait que l'architecte ne pouvait en détruire un sans détruire
l'autre.
Il fit amené un gardien céleste, sorte de statut construite dans un
composite de poussière spatiale, une matière inaltérable. Semblable a un
ange aux reflets d'argent, l'automate était lové dans ses ailes qu'il tenait
attaché entre elles de ses mains griffues, en croix sur sa poitrine. Lors de
la grande invasion, quand les bêtes de corruption fauchaient l'essence vitale
des astres les uns après les autres, l'architecte avait eu l'idée de faire
concevoir par une race aujourd'hui disparue une armée de machines capable
d'abriter l'esprit des dieux de tel sorte qu'il soit protégé d'une gangue
mécanique, rendant les dards des bêtes inopérants. Transféré dans une
pierre d'esprit que contenait chacun des gardiens, les entités divines
menèrent la guerre a coup de griffe et de sabres, chose autrement impossible,
leur nature même de dieu les empêchant d'agir sur la matière.
L'architecte précipita les moindres brides de ce qu'il fallait appeler la
nouvelle déesse lunaire du rêve de Véga directement dans cette statut d'un
autre temps. Arraché brutalement a sa chaude torpeur, le soleil bleu revint a
lui, ouvrant de nouveau ses yeux sur ce monde froid, comme une seconde
naissance, une naissance dans la douleur pour une vie qu'il avait déjà envi
de fuir. Au même moment, le rouge vif des yeux du gardien célestes
s'embrasèrent tandis qu'ouvrant ses ailes, il se précipitait dans le feu de
son amant, de son père, de son créateur, de son amour éternel. Médusé,
l'architecte ne pu qu'apercevoir la minuscule créature ressortir de l'autre
coté du soleil, n'ayant rencontré que métal en fusion et plasma
bouillonnant. Seul les êtres vivants pouvaient voir les dieux, or elle n'en
était pas un. Affolée, dévastée, acculée par la perspective de devoir
vivre sans ne pouvoir jamais revoir, ressentir l'amour de véga, seule dans
l'espace Sophia, comme la nomma l'architecte, disparu dans les ténèbres. Ne
laissant derrière elle qu'une longue volute de feu bleu, comme les larmes de
son amour, les larmes d'un dieu amputé de sa force vital, orphelin, seul.
Détruit.
La regardant disparaître, l'architecte compris son erreur, il n'aurait jamais
du permettre a sophia de vivre, car ce n'était pas un etre vivant. Elle n'est
que passion et désir, une flamme frénétique. Fille du fantasme d'un dieu,
elle est amour pure, dans tout ce que cela a de beau et de dangereux.
Ps : notez que la lune abritait la déesse de l'harmonie, de la paix et du
consensus, nous pouvons encore aujourd'hui contempler l'astre mort, et son
corolaire : la brutalité de notre monde.
Ce personnage de Sophia est étroitement lié au personnage principal de mon
histoire.
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