Wahou
Petit nouveau
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Posté le: Mar Aoû 03, 2010 14:36 pm Sujet du message: Son monde de rêve
Bonjour tout le monde. J'aimerais vous parler du rêve les yeux ouvert. C'est
parceque j'ignore si on pourrait appeler mon cas: grave.
J'ai l'impression de ne plus vivre dans la réalité depuis que j'ai écrit un
livre... Vous aller penser que je suis complètement folle, mais bon. Je suis
tombée amoureuse d'un personnage inexsistant (comme certaines d'entre vous
qui capote sur Jacob ou Edward d'hesitation) j'en suis tellement amoureuse que
je ne passe jamais une journée sans avoir penser a ce personnage sortit
directement de mon imagination.
C'est rendu grave, je rêve même a lui la nuit, parfois.
La situation est un peu cocasse mais bref. Si je sui bien dans ce monde apart
de la réalité, faudrait t-il que je l'oublie quand même? On me dit souvent
de vivre dans la réalité, mais si c'est l'autre monde que je préfère?
Quesque je devrais faire? Je me dit d'une autre part que revenir dans un monde
banal de la réalité serait ennuyeux.
Vous, ça vous arrive de rêver, parfois? Et quesque je devrait faire? Sortire
de se rêve sans trop savoir comment, ou rester dedans en me privant de sortie
que pour des sorties innexsistantes?
PS:je ne suis pas folle, ne me suggèrez pas d'aller a l'asile
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Clovis de Monoclodon
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Posté le: Mar Aoû 03, 2010 14:46 pm Sujet du message:
chacun a son imaginaire, c'est même ce qui caractérise l'humain à l'animal.
L'imaginaire aide à se construire et à développer sa créativité. Une
idée te hante, alors ton esprit en fait l'exploration. Il en défini les
contours, idéalise sa construction. Cela doit faire partie de ton jardin
secret, celui qui t'appartient et que tu ne dois jamais justifier.
La folie, c'est l'étape suivante, quand tu ne pourras plus faire la part
entre ton imaginaire et la réalité. Mais comme tu as conscience de ce rêve
éveillée, c'est que tu en fais encore la séparation !
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La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Mar Aoû 03, 2010 16:15 pm Sujet du message:
question subsidiaire : es-tu satisfaite de ta vie réelle ? te sens-tu
entourée comme tu le voudrais, appréciée à ta juste valeur ? te sens-tu à
l'aise dans la vie, à l'école, tes loisirs personnels...
chercher à ce point à échapper à ta réalité et te sentir amoureuse d'un
personnage de ta propre création, ça me semble un mécanisme de défense,
(assez courant à ton âge, ne t'inquiète pas, j'ai beaucoup vu ça chez les
jeunes dessinatrices que je fréquentais autrefois, à divers degrés)
tu parles d'une réalité banale et ennuyeuse, ça montre peut-être tout
simplement qu'il te manque quelque chose (ou quelqu'un) dans ta vie.
rechercher ce qui nous manque c'est un puissant moteur à l'imaginaire : des
aventures qui nous distraient de l'ennui, un environnement qui change des
paysages connus, des compagnons, des libertés qu'on n'a pas dans la
réalité...
c'est donc excellent et à entretenir en tant que source d'inspiration, si tu
envisages une activité créative, maintenant et à l'avenir, MAIS cela ne
doit pas te priver du réel.
De toutes façons, l'avantage de ton imaginaire c'est que tu l'emmènes
partout avec toi, personne ne te l'enlève et où que tu ailles tu pourras y
rêver quand ça te chante, alors pourquoi refuser de sortir, pourquoi refuser
le reste, qui quant à lui pourrait bien t'échapper si tu en manques
l'occasion ?
Si tu persistes à refuser de voir tes amis, ta famille, à refuser de bouger,
d'agir, d'apprendre sur ce qui t'entoure, tout ça pourrait rapidement se
détourner de toi. Alors que c'est le moment ou jamais de t'en préoccuper, et
cela ne te ferait aucunement renoncer à ton autre monde, tu pourras y penser
dès que tu seras inoccupée, le soir en t'endormant par exemple.
Et enfin, virtuel ou réel, il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte,
autrement dit, abuser des bonnes choses, des bons moments, passer tout son
temps à la même chose, la même pensée, c'est prendre le risque de s'en
lasser. Un imaginaire, ça se nourrit, et pour le nourrir il faut voir des
choses variées, autant que tu le pourras, donc encore une fois : vivre ta
vie.
Bref, ce qui t'arrive n'est pas anormal, mais surtout ne cesse pas de vivre
pour ça.
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